Crise des vocations
Jean-Paul Brighelli
(20 mai 2007)
page 3
Voici un extrait du blog de Jean-Paul Brighelli que nous retrouvons avec ses réflexions personnelles et son parler franc. La crise des vocations existe aussi dans les filières sciences et bien entendu en mathématiques, et le raisonnement de beaucoup de personnes est bien celui décrit sur cette page. Du concret. Jean-Paul Brighelli est Professeur agrégé de Lettres et a publié un livre intitulé : La fabrique du crétin (Editeur Jean-Claude Gawsewitch). |
Ecrit par : Henri Grégoire | 24 mai 2007
Je persiste à
ne pas comprendre quelle amélioration cela va apporter. Je
pense que c'est la dose qui fait le poison et que passé un
seuil de concentration des difficultés, elles deviennent
incontournables. Or, à part encore moins de mixité,
je ne vois pas ce qu'on va obtenir.
Pour obtenir plus de mixité,
on pourrait créer des périmètres plus larges
et organiser en leur sein une répartition équilibrée.
Et
parallèlement, mener une politique résolue de mixité
urbaine.
Tout cela n'aurait de chance de recueillir l'adhésion
des gens qu'à condition que tout le monde soit logé à
la même enseigne, c'est-à-dire que les dérogations
de toutes sortes soient évitées.
Mais on n'a
aucune chance d'aller vers ces solutions, parce que, caché
derrière les beaux discours d'Henri Guaino, le non-dit,
voire même l'impensé, c'est : "on va se donner
les moyens de pouvoir rester entre nous".
Ecrit par : Perceval | 24 mai 2007
La ségrégation sera cautionnée par vos pédagogues préférés qui nous expliqueront au nom de l'éducabilité qu'il n'y a aucune raison que les performances soient conditionnées par le public scolaire, que le niveau, ça ne veut rien dire, que telle école sera bien plus enviable qu'une autre de centre-ville parce qu'elle a des projets innovants, bref tout l'arsenal de poudre aux yeux utile pour masquer la profonde imposture qu'on nous prépare (autant de choses qui peuvent être vraies lorsqu'elles ne sont pas rendues dérisoires structurellement comme on s'apprête à le faire).
Ecrit par : Perceval | 24 mai 2007
Le problème
n'est pas identifié, mais honnêtement, je ne vois pas
trop comment on peut faire. On aura donc sans doute des collèges
100 % racailles d'un côté et des collèges où
ceux qui voudront travailler le pourront. Le problème, dans
l'urgence semble être de donner la capacité à
ceux qui ont le moyens de les sortir des établissements
racailleux.
Pour le reste, de toute façon, à
partir d'un certain taux de racaillisme, le collège
fonctionne à la soumission et dans une peur diffuse - que
l'on cache en donnant des arguments sociaux (les fameux problèmes
sociaux qui excusent tout). Ca ne changera donc pas
fondamentalement le problème pour ces établissements.
A
plus long terme, le problème, c'est effectivement le collège
unique où l'on joue chaque jour un choc de civilisation qui
ne dit pas son nom : fatalisme mahométan (l'attitude "inch
allah") mâtiné de djihadisme amateur en culotte
courte (les "incivilités) d'un côté contre
mérite et respect judéo-chrétien de l'autre.
La seule chance d'intégrer ne serait-ce qu'un peu cette
population c'est de leur apprendre le plus tôt un métier
au lieu de les laisser pourrir dans des établissement où
ils apprennent la haine de la France (parfois encouragée par
certains profs voire programmes délirants - cf les cours sur
l'islam en 5ème en Histoire, summum de traficotage des
réalités pour ne pas risquer l'intifada
intrascolaire).
Les effets du collège unique sur une
population baignée dans la Religion d'Amour
ici :
http://grouik-grouik.blogspot.com/2007/05/viol-collectif-angers-dune-tudiante.html
là
:
http://grouik-grouik.blogspot.com/2007/05/quelques-illustrations-de-la-grandeur.html
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 24 mai 2007
GDVNPD :
Générateur de Vérités Néo-Pédagogiques
Définitives
http://heather.leather.neuf.fr/GDVNPD.htm
Ex. : L'enseignement médiateur ne peut se concevoir que
comme une passerelle didactico-ludique inséparable du projet
de mise en autonomie des apprenants.
Ecrit par : FGuichard | 24 mai 2007
Il est énorme cet Imam Grouik-Grouik quand même.
Ecrit par : Pendariès | 24 mai 2007
Ce qui est
surtout énorme ce sont ces histoires de viols collectifs,
généralement cachés par l'omerta médiatique,
commis à 17 ans par des gamins qui se connaissent le plus
souvent depuis longtemps, qui ont parfois été en
classe ensemble. (encore qu'on puisse dire que 17 ans est un âge
relativement tardif pour faire tourner de la kafir (=
mécréante))
Ce qui est énorme, c'est
aussi que 60% de la population carcérale se prétend
musulmane, alors qu'ils ne représente au mieux que 10% de la
population.
Ce qui est énorme, c'est que ce que je
dis là est parfaitement connu des médias étrangers,
qui parlaient d'intifada et d'émeutes musulmanes, et non
d'émeutes de "jeunes" en novembre 2005.
Je
préfère ne pas en dire plus sur la manière
dont la France est perçue par de nombreux étrangers
qui visitent le pays et qui sont très surpris d'y trouver
une certaines population en surnombre.
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 24 mai 2007
Pour
réconcilier notre immam avec la psychanalyse (juste ciel,
mais où sont passés nos aumôniers d'antan ?),
je signale un livre de Fethi Benslama " La psychanalyse à
l'épreuve de l'Islam " (Champs, Flammarion)
"Si
la religion est omniprésente dans la réflexion de
Freud, l'islam en est absent. On mesure à ce constat la
richesse de la perspective qui s'ouvre ici : mettre à jour
les refoulements constitutifs de la religion islamique.
Partant
de la crise contemporaine de l'islam et de son symptôme le
plus visible qu'est l'islamisme, le livre de Fethi Benslama
entreprend d'explorer les origines de l'islam. Pour interpréter
cette "césure du sujet de la tradition" qui prend
la forme d'un désespoir de masse, Fethi Benslama relit les
textes fondateurs, gardés par un long règne
d'interdit de penser.
L'altérité féminine
y apparaît comme la nervure centrale du refoulement propre à
l'islam. face à un dérèglement profond entre
le réel et les formes symboliques qui trahissent les
extrémismes, l'analyse conduit alors vers des questions
demeurées impensées, telle l'affirmation coranique
selon laquelle Dieu n'est pas le père.
Fethi
Benslama, psychanalyste, enseigne la psychanalyse et la
psychopathologie à l'université Paris VII. Il est
directeur du Relais de la Cité internationale universitaire
de Paris et de la revue Intersignes qu'il a fondé en 1990.
Il est l'auteur de deux essais : La Nuit brisée (Ramsay,
1988) et Une fiction troublante (Editions de l'Aube, 1994). Il a en
outre publié de nombreuses études sur la clinique
psychanalytique, ainsi que sur l'islam et l'Europe à
l'époque contemporaine.
Voir aussi La virilité
en islam en collaboration avec Nadia Tazi (Editions de l'Aube,
2004)
Ecrit par : Robin | 24 mai 2007
Dans le même
genre, il y a toute la quincaillerie d'un Malek Chebel
"psychanalyste, anthropologue, philosophe et islamologue
algérien".
Dire que l'islamisme est le symptôme
le plus visible de l'islam est d'un grotesque incroyable quand on
sait que le mot "islamisme" n'est que la francisation du
mot "islam". Le reste n'est qu'invention de
journalistes.
En outre, je ne vois pas en quoi on a avancé
d'un pouce en affirmant que l'islam est une maladie - je veux bien
le dire pour frapper les esprits, mais je dirais plutôt que
l'islam est une idéologie qui encourage certains
comportements que l'on qualifierait volontiers de psychopates.
C'est d'ailleurs le problème, la plupart des musulmans ne
sont pas suffisamment psychopates pour être pleinement
musulmans à l'exemple de leur "beau" modèle.
Ils finiront en enfer avec nous ceux-là. C'est pourquoi il y
a constamment cette idéologie victimaire distillée
chez les musulmans, exactement comme les nazis distillaient le fait
que l'Allemagne était victime des Juifs et du Traité
de Versailles.
Néanmoins, cela n'empêche pas
qu'à certaines occasions la barbarie se déchaine,
comme au Soudan depuis 25 ans.
Bref, on n'arrive décidément
à rien avec la psychanalyse, sinon à s'abîmer
ses neurones.
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 24 mai 2007
Dans un tout
autre ordre d'idée, je suis également en train de
lire Saint François et le sultan de Gwenolé Jeusset
(Albin Michel, spiritualités vivantes)
En 1219, saint
François d'Assise rencontre le sultan d'Egypte à
Damiette, sur les bors du delta du Nil, en pleine folie meurtrière
de la cinquième croisade.
Gwenolé Jeuddet
analyse les différentes traditions littéraires et
picturales qui traitent de cette rencontre, les ambiguités
qu'elles révèlent quant à la " mission "
chrétienne, et leur écho dans la charte franciscaine.
Il montre comment ce face à face peu ordinaire entre le
Poverello et le neveu de Saladin est à comprendre
aujourd'hui comme un événement-source qui devrait
nous permettre de réinventer une "courtoisie de
Dieu".
Gwenolé Jeusset, franciscain a résidé
20 ans en Côté d'Ivoireet vit maintenant à
Istamboul. Il fut le premier président de la commission
franciscaine pour les relations avec les musulmans.
Ecrit par : Robin | 24 mai 2007
«Notre
but n'est pas de faire le grand marché libéral de
l'école, c'est de faire en sorte que le système soit
juste», a déclaré Darcos."
Si cette
déclaration est bien de Darcos, elle ressemble assez à
une dénégation au sens freudien. Les discours
politiques et diplomatiques sont d'autant plus mensongers qu'ils
prétendent ne pas l'être. A mesure qu'un système
politique (systema simulationis) s'affranchit de sa fonction de
représentation ou de simulation de l'Auteur mythique, gagne
du terrain la conception technocratique, voire scientocratique du
pouvoir.
De ce point de vue l'équipe de Sarkozi a franchi
une nouvelle étape. On sent bien que le nouveau gouvernement
aimerait se passer du lourd boulet de la "démocratie"
(par exemple de l'obligation d'en passer par la négociation
avec les syndicats et les corporations, héritage archaïque
de l'histoire) au profit d'une gestion managériale, rapide
et techniquement efficace de l'Etat. "Gouverner la France
comme si elle était une entreprise" a dit le PDG de la
France récemment élu.
Ne sommes-nous pas là
dans une conception totalitaire et fantasmatique du pouvoir
politique très proche des systèmes nazis et
soviétiques? Gouverner le pays, gérer les relations
humaines, administrer le bonheur, distribuer la justice, rendre les
citoyens plus intelligents, retarder l'âge du départ
au cimetière, décréter l'identité
nationale...voilà quelques unes des prétentions de ce
pouvoir, dont nous ne voyons même plus le ridicule,
l'absurdité, la bêtise, le crétinisme.
Nous
mêmes ici, en ce lieu fantasmatique du blog où
récemment encore nous nous employions sans trop y croire à
redonner forme à l'univers entier du système
scolaire, n'échappons pas à cet espèce de
totalitarisme mou, convaincus d'entrée d'être trop
intelligents et vaccinés par les historiens pour répéter
les tragédies du XX siècle.
En vérité,
je vous le dis, nous sommes bien dans la gueule du monstre. Et quoi
que nous fassions nous ne pouvons échapper à la
"logique propagandiste" de la foi gestionnaire et
libérale. (Le mot "propagande", une invention de
Grégoire XV fondateur de la congrégation "de
propaganda fides"...de la foi qu'il faut propager et
administrer).
Ecrit par : buntovchik | 24 mai 2007
On appelle
communément les non-musulmans qui promeuvent l'islam par
peur ou par intérêt personnel des dhimmi (par
référence au statut du non-musulman en pays
musulman), le terme exact est "dhimwit".
Qu'il
cherche plutôt à savoir comment un pays non-musulman
est devenu en 1000 ans un pays musulman à 99 %... c'est bien
plus parlant.
Qu'il s'intéresse à ça
aussi :
2003
juillet: un universitaire américain
est accusé de prosélytisme à Eskisehir en
Turquie
2003
octobre: des missionaires chrétiens
sont agressés dans la rue par des nationalistes et
islamistes turcs; l'un d'eux est resté dans le
coma
2003
mars: deux Turcs chrétiens sont arrêtés
à Izmir pour prosélytisme: “distribution de
Bibles et injures envers l'islam”
2003
février:
une télévision turque fait un reportage sur les
“sectes missionnaires chrétiennes”, avec des
caméras cachées
2003
février: Un
missionnaire capucin turc a été arrêté
par la police turque pour avoir baptisé un musulman de 26
ans à Iskenderun, un village proche de la frontière
syrienne.
Sur la laïcité de carnaval de la
Turquie, voir ici
:
http://grouik-grouik.blogspot.com/2007/05/lacs-turcs-et-schizophrnie-musulmane.html
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 24 mai 2007
"Si cette
déclaration est bien de Darcos, elle ressemble assez à
une dénégation au sens freudien. Les discours
politiques et diplomatiques sont d'autant plus mensongers qu'ils
prétendent ne pas l'être."
Voilà à
quoi les délires freudiens aboutissent généralement,
à des généralisations grotesques. Bien sûr,
on trouvera des fait qui confirmeront cette proposition, mais on
trouvera aussi d'autres faits qui les contrediront (dont Barthes et
ses zélotes se font une spécialité par
ailleurs).
Quant à une confiscation du pouvoir par la
droite, ce serait la chance de la gauche. L'usure du pouvoir ne
viendrait que plus rapidement. Si en outre la gauche est laminée,
cela impliquera une refondation totale qui serait sa chance
historique. Si la gauche "sauve les meubles", elle n'a
presqu'aucune chance dans 5 ans.
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 24 mai 2007
Erratum : ce dont Barthes et ses sbires raffolent, ce sont bien entendu les généralisations abusives.
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 24 mai 2007
La ségrégation
sera cautionnée par vos pédagogues préférés
qui nous expliqueront au nom de l'éducabilité qu'il
n'y a aucune raison que les performances soient conditionnées
par le public scolaire, que le niveau, ça ne veut rien dire,
que telle école sera bien plus enviable qu'une autre de
centre-ville parce qu'elle a des projets innovants, bref tout
l'arsenal de poudre aux yeux utile pour masquer la profonde
imposture qu'on nous prépare (autant de choses qui peuvent
être vraies lorsqu'elles ne sont pas rendues dérisoires
structurellement comme on s'apprête à le
faire).
Ecrit par : Perceval | 24 mai 2007
La
ségrégation " scolaire" n'est, en dernière
analyse, que la conséquencesociale de la forte augmentation
du prix du foncier dans les zones urbaines notamment dans les
Communes /centres d'agglomération.
L'augmentation
très forte des deux dernières décennies est
une conséquence éco,omiqque de l'augmentation
considérable des haurs revenus salariès et libéraux
et de la rente des Actionnaires que traduit l'envolée du CAC
40.
Conformément à toutes les théories
économiques, l'inflation des hauts revenus provoque
mécaniquement, surtout si l'on y ajoute l'effet
multiplicateur du crédit, une hausse du prix du foncier et
donc, ipso facto, du prix du logement, tant à l'acquisition
qu'à la location.
Les initatives de la Droite
libérale qui , depuis VGE, a privilégié
"l'Aide à la Personne" par rapport à"
l'Aide à la Pierre" (Albin Chalandon) qui caractérisait
l'économie keynésienne des "Trentes Glorieuses"
((1945/1975), a aggravé cette évolution que la Gauche
n'a jamais remise en cause sauf par des mesures purement
cosmétiques dont l'imbécile "Politique de la
Ville"
L'abandon de la politique d'aménagement
du territoire colberto-gaulliste, qui avait pour objectif d'enrayer
la spéculation foncière, a encore aggravé les
conséquences sociales du libéralisme.
Mais
cette évolution n'a pas commencé sous le septennat de
VGE.
Elle prend sa sorce en 1852 après "Le
Dix-huit Brumaire de Louis-Napoléon
Bonaparte".
http://www.marxists.org/francais/marx/works/1851/12/brum.htm
En
effet, le nouveau dictateur qui se veut un "despote éclairé"
(->Clin d'oeil à Dobolino) décide de remodeler
Paris et lance une campagne dont le slogan est "Paris
embellie, Paris agrandie, Paris
assainie
http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Eug%C3%A8ne_Haussmann
En
fait, cette campagne poursuit trois objectifs simultanés:
1-Un
objectif clairement répressif: rendre la barricade obsolète
en traçant de larges avenues rectilignes permettant l'usage
de l'Artillerie de campagne (Boulets puis Schrapnells) dans la
répression des insurrections urbaines en traçant de
larges avenues rectilignes propices de plus aux charges de
cavalerie.
S'y ajoute, pour faciliter la répression
de la criminalité du "Lumpenprolétariat" la
généralisation de l'éclairage public au gaz de
houille.
2-Un objectif hygiénique en créant un
réseau d'adduction d'eau potable et d'évacuation des
eaux usés par la création d' un réseau
d'égoûts enterrés sous les voies de circulation
terrestre de surface.
L'épidémie de choléra
de 1832 avait frappé les esprits , le choléra ne
faisant aucune différence entre les classes possédantes
et les classes populaires.
La doctrine hygiéniste est
très bien exposée dans un roman de Jules Verne, "Les
Cinq cents millions de la Bégum" où s'oposent
deux visions de l'urbanisme utopique :" les théories
hygiénistes du Dr. Sarrazin s'opposent au positivisme
scientiste du Dr. Schultze, et ces deux représentations de
l'avenir se concrétisent chacune en une forme spécifique
d'habitat de masse
."
http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Cinq_Cents_Millions_de_la_B%C3%A9gum
3-
Un objectif de ségrégation sociale: les "classes
dangereuses " étant rejetées au-delà des
fortifications qui ceinturaient Paris et qui furent démantelées
après la défaite de 1970 où elles devinrent la
"zone".
Bien entendu, cet "embellisement"
était placé sous le signe de la spéculation
immobilière et du "délit d'inité"
Dans
La Curée, Émile Zola prête à madame
Haussmann cette remarque naïve et/ ou cynique : « Mon
mari et moi n'avons pas de chance. Dès que nous nous
installons quelque part, nous en sommes expropriés ! »
Ce
transfert des classes poulaires sera à l'origine d'une
spécificité françise, le "Communisme
municipal" caractéristique de la "ceinture rouge"
dont il ne reste plus que quelques butte-témoins en
Seine-Saint Denis.
En effet, le tropisme "Occidental"
de la Bourgeoisie parisienne a fait que les Classes Moyennes,
chassées de la Capitale par la hausse continure du prix du
logement , ont d'abord privilégié les Communes
situées à l'Ouest de la Capitale.
De plus
, l'immeuble haussmanien classique induisait une distribution
socio- verticale des classes sociales.
Le premier étage
était le plus prisé et souvent occupé par le
propriétaire de l'immeuble et plus on grimpait les étages
plus on descendait dans la hiérarchie sociale. Les Chambres
de Bonnes situées immédiatement sous les toits
étaient donc doublement dévalorisantes ; très
faibles revenus et surtout appartenance à la
domesticité.
Il faut absolument relire ou lire
"La Curée" , écrite en 1872 dont l'intrique
se situe au début du Second Empire, dans un Paris que les
travaux du baron Haussmann livrent à la spéculation
immobilière. Le promoteur Saccard, avec la complicité
de son frère, le ministre Eugène Rougon, amasse une
fortune considérable en achetant à bas prix les
immeubles voués à la
démolition.
http://www.site-magister.com/zola.htm
La
deuxième phase de ce transfert de population est
relativement récent, notamment du fait du démantélement
des éléments protecteurs de la Loi de 1948 dont les
effets pervers étaient difficilement niables.
On
retrouve là une stratégie classique de la Droite
libérale qui consiste à laisser pourrir une
situation, dont on juge qu'elle porte atteinte à la "Liberté
du marché" , jusqu'à ce que la situation
devienne intenable et justifie des mesures radicales
Une
stratégie similaire est utilisé pour mener les
Services Publics , "patrimoine de ceux qui n'ont pas de
patrimoine',* à la ruine pour réduire le périmètre
de l'État à celui de "Veilleur de nuit",
c'est à dire à ses fonctions régaliennes, en
les asphyxiant par des baisses massives d'impôts qui
assèchent les finances publiques et font surgir le spectre
récurrent de la Dette dont nous sommes régulièrement
accusés par les "déclinistes" de laisser,
par hédonisme et/ou égoîsme, la charge à
nos enfants et petits-enfantts.
Les
néo-conservateurs américains , dont l'idéologie
est la colonne vertébrale du programme de mandature de
Nicolas Sarkozy' "relooké "républicain le
temps d'une campagne électorale par Henri Guaino qui a déjà
dervi Jacques Chirac en 1995,, ne se dissimulent pas pour donner,
dès le 9 mai 2007, des conseils avisés, d'un point ve
vue néo-conservateur "of course", au Président
Nicolas Sarkozy comme le montre cet arttcle du Think-Iank "The
Heritage Foundation" principal inspirateur de l'Administration
de Georges W..Bush.
May 9, 2007
The Sarkozy
Revolution: Five Recommendations for the New French President
by
Nile Gardiner, Ph.D.
WebMemo #1448
The victory of Nicolas
Sarkozy in the French presidential election presents the best hope
for French political reform since the publication of Alexis De
Tocqueville's L'Ancien Régime in 1856. Sarkozy, the son of a
Hungarian immigrant, has vowed to transform France from a
backward-looking, outdated, rapidly declining country into a
modern, globally focused nation. In almost messianic terms, he has
pledged a break with the past and a new era for the French people.
(...)
http://www.heritage.org/Research/Europe/wm1448.cfm
WHERE
WE STAND
The Heritage Foundation is committed to building an
America where freedom, opportunity, prosperity and civil society
flourish.
Il est donc hautement improbable que
les mesures de Xavier Darcos, dont je ne doute aucunement de la
sincérité, puisse inverser cette tendance
séculaire.
NB * Le patrimoine est ,bien
entedu, ce qui permet aux classes supérieures non seulement
de vivre de leurs rvenus financiers mais aussi de faire face aux
aléas de la vie; maladie, viellesse.
C'est un abus de
langage typiquement libéral que de prétendre que plus
de 50% de vFrançais sont "propriétaires" du
fait qu'ils possèdent leur résidence principale. La
résidence principale , même la plus luxueuse, est un"
bien de consommation durable" et non un" moyen de
production" possédé directement par les petits
entrepreneurs ou indirectement par le biais de la détention
d'un porte-feuille
d'actions.
Ecrit par : Henri Grégoire | 24 mai 2007
GDVNPD :
Générateur de Vérités Néo-Pédagogiques
Définitives
http://heather.leather.neuf.fr/GDVNPD.htm
Ex.
: L'enseignement médiateur ne peut se concevoir que comme
une passerelle didactico-ludique inséparable du projet de
mise en autonomie des apprenants.
Ecrit par : FGuichard | 24
mai 2007
Super!
J'ai "produit"
aléatoirement,
"La maison-collège doit se
concevoir comme un pivot pédagogique en aval d'un
cheminement transversal de l'apprenant de sa culture propre à
la culture bourgeoise et non l'inverse, comme le faisait
l'éducation totalitaire du siècle dernier."
Je
jure sur mon exemplaire du Dictionnaire Pédagogique de
Ferdinand Buisson (Édition 1911) que je n'ai pas triché.
Ecrit par : Henri Grégoire | 24 mai 2007
"Je pense
que c'est la dose qui fait le poison et que passé un seuil
de concentration des difficultés, elles deviennent
incontournables"
"Monsieur"
Bonjour la
"dose", si on n'a pas vu le simple "avant"
On
est bien d'accord .
:)
Ecrit par : toto | 24 mai 2007
" La seule
chance d'intégrer ne serait-ce qu'un peu cette population
c'est de leur apprendre le plus tôt un métier au lieu
de les laisser pourrir dans des établissement où ils
apprennent la haine de la France" (Imam)
Et si on leur
apprenait d'abord à lire et à écrire, comme ce
serait possible si les méthodes "intégratives"
n'étaient pas enseignées à 90 % ou plus dans
notre pays?
On s'étonne que les enfants défavorisés
aient tant de mal à s'intégrer : ce n'est pas
d'aujourd'hui que l'on dit que l'illet-trisme conduit directement à
la violence. Ils n'ont pas la chance d'avoir à la maison
quelqu'un qui leur apprend à lire en parallèle avec
une méthode syllabique.
Anne-Marie.
Ecrit par : Anne-Marie Valette | 24 mai 2007
Bon, il faut
régulièrement faire un peu de ménage ici:
H.
Grégoire, ayant toujours besoin d’étaler sa
science, en couches d'autant plus épaisses qu'elles sont à
peine sèches, nous offre plusieurs perles dans la même
phrase et une Nième preuve qu’il est toujours à
la station Javel.
Ainsi nous apprenons que, ”Maxime
Rodinson est décédé le 23 Mai 2004 donc peu
avant la publication de la fameuse tribune de Robert Redeker, ce
qui rend encore plus intellectuellement malhonnête le
comportement de ce "philosophe" (sic) qui l'enrôle
dans sa croisade islamophobe”
Remettons plutôt
les pendules à l'heure. Il y a simplement 30 mois d’écart,
entre la mort de Rodinson et le papier du PHILOSOPHE Redeker sur
Mahomet? Bof, c’est seulement “un peu avant”,
normal…Tout est relatif chez notre grand relativiste devant
l’éternel qui persiste et signe. Nihil novi.
Redeker
serait aussi islamophobe car il a écrit que Mahomet est un
assassin. Faut-il réécrire l'histoire sous prétexte
qu'on raconte des bobards à des millards de gens depuis 13
siècles.
Il n'y a en revanche aucune preuve que Jésus
ait tué qui que ce soit. C'est bien embêtant ça.
Mais s'il l'avait fait, on devrait le dire aussi.
Etre
islamophobe c'est tout aussi inepte que d'être antisémite,
et, de ce que je lis de Redeker depuis des années, il n'est
ni l'un ni l'autre, ni le troisième.
Rodinson a
déchiré sa carte du PCF en 1958, lui, et dans les
dernières années de sa vie il a eu des repentirs, sur
certaines prises de position pro-palestiniennes, mais pas d'état
d’âme, pour faire demi-tour, car dans un bel élan
d’honnêteté intellectuelle il pencha plutôt
vers Bernard Lewis que vers Edward Saïd, lequel l’a
d'ailleurs violemment étripé.
L'honnêteté
intellectuelle est aux abonnés absents, en revanche, chez
celui qui questionne le statut de "philosophe" de
Redeker, lequel si je ne m'abuse n'enseigne ni le tricot, ni le
latin.
La fréquentation des divans n'a pas arrangé
Père Emptoire, pas étonnant qu’il crache
dessus. Où est la rigueur intellectuelle ce celui qui n'a
jamais lu le discours de Maisons-Alfort, qui remonte pourtant au 2
février,
“””Merci Sandra, ce
discours m'avait échappé “’ SIC!!!
mais
se joint au concert de vomissures sur Nicolas Sarkozy (dont ce blog
n’est pas avare ) et crie au loup avec les Pythies qui nous
annoncent ad nauseam les malheurs qui vont tomber comme à
Gravelotte sur cette pauvre France, devenue subitement fascisante
et toujours vendue aux séïdes de l’Amérique,
et sur son école.
On serait en droit de croire,
devant tant d’assurance dans la dénonciation, que ce
visionnaire des affres qui nous guettent parle en connaissance de
cause; eh bien non.
Quand monsieur Grégoire dit
s’intéresser à l’éducation et n'a
même pas lu ce discours, dont il est question à
maintes reprises ici pourtant, et depuis le début
février….c’est bien le seul domaine où
il me semble insurpassable, or il se permet d’accuser Redeker
de malhonnêteté intellectuelle,
------------------------------------------------------------------------
Lu
également ici ::
"Ceci-dit,"
......
[belle
abesse]???
[:>))
Ecrit par : christophe sibille, qui
éprouve le besoin d’y mettre un trait d’union
pour aggraver son cas. On n'arrête pas le
progrès.
========================================
Autre
morceau d’anthologie:
« Concernant Sarko et n'étant
pas spécialiste, j'ai le plus grand mal à faire la
part entre ce qu'il pense (?) et ce que lui écrit Henri
Guaino. Les mois qui viennent vont sans doute nous permettre,
hélas, d'y voir plus clair. »
Ecrit par :
Perceval | 23 mai 2007
Cela s'appelle mesurer la pensée
d’autrui à l’aune de la sienne.(?)
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Admirons
aussi la pureté de la langue du poète qui nous
inflige cet admirable vers d'une non moins admirable chanson...
«
« Lequel se fera arrêter pour les scoots qu'il aura
piqué » (SIC)
La mort de l'accord du participe est
une licence poétique, sans doute
!
-------------------------------------------------------------------------
Et
maintenat pour Доболино...
qui a vu en rêve : « Brighelli démonté un
IUFM » Re-sic- et re-licence poétique, re-sans
doute.
Ecrit par : dobolino | 23 mai 2007
Ejusdem:
«
« Eh oui! Cadichon et Porcinet, un chanteur russe, admirateur
de notre Brassens, pouvait composer et chanter ceci sous Brejnev.
Nous étudiions ces chansons en classe. Elles sont toutes
très belles, très poétiques. Les
connaissez-vous?
Cette suffisance pathétique ne
mérite pour elle-même aucune réponse, mais les
lecteurs de ce blog ne méritent certainement pas, eux, de se
faire ainsi racoler pour écouter les niaiseries du
"Brassens" géorgien. Булат
Шалвович Окуджава,
ex-instit qui s'ennuyait dans sa cambrousse, s'est reconverti dans
la dissidence. Il n'y était pas tout seul, mais il eut
l'astuce de se forger, parmi les gauchos occidentaux, un fonds de
commerce dans le mirliton geignard, à l’époque
où « les pacifistes était à l’ouest
et les SS-16 puis 20 à l’Est .
Il n'avait
certainement pas la pointure de notre magistral moutachu sétois
dont la mise en musique de Villon était d'une autre trempe
que le Villon revu et corrigé par un pâle Déroulède
soviétique, dissident ou pas.
Dans ces années-là,
je me passais en boucle les disques de Владимир
Семёнович
Высоцкий, Vladimir
Semjonovitch Vissotski, qui vous avait quand même une autre
gueule que le Borat besogneux de Tbilissi. C'était vrai
poète, feu le mari de Marina, aussi maudit qu' éthylique,
et ça l'a tué, mais sa voix à la Garou, ses
textes et sa musique donnent toujours la chair de poule.
Et
« pour les …non-russophones » (Ecrit par :
Perceval ) et surtout « non-demeurés » puisque
capables de distinguer une pierre précieuse de la camelote,
il existe une version bilingue des balades de Vissotsky. Un vrai
bijou.
http://www.france-cei.fr/article.php3?id_article=1286.
Miantenant,
je peux reposer mon plumeau et aller me laisser bercer aux accents
graves de V.V.
Walking down memory lane. Pour cela, mes
très sincères remerciements, Monsieur Grégoire.
Ecrit par : Cadichon | 24 mai 2007
Entendu à
la radio.
Marseille.
Depuis décembre,les enfants
préparaient leur concert.Il y avait entre autres des
chansons de Faudel et de Macias.
Et puis voilà,Faudel et
Macias ont soutenu Sarkozy.
Les chansons seront donc supprimées
du concert au vélodrome.
La FSU va -t-elle manifester ?
Ecrit par : bernard | 24 mai 2007
@
Anne-Marie
"Et si on leur apprenait d'abord à
lire et à écrire, comme ce serait possible si les
méthodes "intégratives" n'étaient
pas enseignées à 90 % ou plus dans notre pays?"
Bien
sûr, je suis d'accord, mais si on ne fait pas un effort pour
promouvoir la rationalité dans ce pays, j'ai bien peur que
cela ne leur serve qu'à mieux lire le coran qu'il apprennent
par coeur dans les madrassa locales ("écoles
coraniques", de plus en plus à la mode). Or en lisant
certains propos ici, dont ceux du tenancier qui affirme que prôner
le faux est équivalent à prôner le vrai, on est
effaré : l'obscurantisme a malheureusement encore de beaux
jours devant soi.
"On s'étonne que les enfants
défavorisés aient tant de mal à s'intégrer
: ce n'est pas d'aujourd'hui que l'on dit que l'illet-trisme
conduit directement à la violence. Ils n'ont pas la chance
d'avoir à la maison quelqu'un qui leur apprend à lire
en parallèle avec une méthode syllabique."
Il
n'y a aucune étude sérieuse sur les liens entre
illettrisme et violence. Je veux bien qu'indirectement dans nos
pays l'illettrisme mène indirectement à la
délinquance (puisqu'il vaut mieux savoir lire pour avoir un
travail et un revenu régulier), mais de grâce,
l'Afrique était analphabête jusqu'à il y a peu
et s'il ne faut certes pas en faire un paradis sur terre, il ne
faut pas non plus en faire une terre où toutes les barbaries
sont permises.
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 24 mai 2007
Il est énorme
cet Imam Grouik-Grouik quand même.
Ecrit par :
Pendariès | 24 mai 2007
Non Pendariés,
c'est juste un "idiot utile" qui participe,, de manière
encore plus grossière que le bourricot réactionnaire,
à la déinformation organisée par les
néo-conservateurs américains comme le montre
lumineusement Guillaume Weill-Raynal dans
LES NOUVEAUX
DÉSINFORMATEURS
" La France, pays d'Astérix,
de Voltaire et de Zola, se voit volontiers en pays phare de
l'esprit critique.
Nul doute que les choix exprimés
dans l'affaire d'Irak, les positions défendues face au
conflit israélo-palestinien, le peu d'enthousiasme de la
plupart face à l'apothéose du marché et de ses
valeurs, le nombre des libres penseurs et athées nous
placent «à part».
Cette «hétérodoxie»
au sein du monde tel qu'il va désormais fait un peu trop
désordre pour qu'on ne cherche pas à la faire rentrer
dans le rang.
Disqualifier la pensée réellement
critique, stigmatiser les esprits incorrects, brouiller les débats
en est le moyen privilégié.
Par ailleurs, il
est avantageux d'utiliser cette réputation d'indépendance
de la France pour en faire un relais spécifique et biaisé
dans la manipulation mondiale des consciences.
Dans les
deux cas, l'outil privilégié est la petite armada de
clercs ou réputés tels de longtemps formés,
bien loin du souci de vérité, aux revirements,
discours à triple détente et autres contorsions au
sein de groupuscules, chapelles et sectes diverses.
Ce sont
ces «nouveaux désinformateurs» qui ont retenu
l'attention de Guillaume Weill-Raynal.
La sélection
des dossiers les plus significatifs, la maîtrise d'une
documentation considérable et un rare courage intellectuel
lui permettent d'établir, preuves à l'appui, que tout
se passe comme si nous étions la cible d'une entreprise
résolue de désinformation.
Les faits sont là:
après, à chacun de se faire son opinion
!
http://www.somabec.com/main.cfm?p=30&Item_ID=9782200350956&uni=0&l=fr
Par
ailleurs, je me refuse à écrire le pseudonyme choisi
à dessein par cet individu pour nous contraindre à
polluer "Bonnet d'Âne" de ses boules puantes.
Que
penseriez vous , Pendariès, si dans ce "pseudo"
,qui associe le nom d'un dignitaire religieux musulman à
l'onomatopée du grognement du porc, on substituait le nom
d'un dignitaire religieux juif?
L'islamophobie, je
n'aime pas ce terme mais c'est le seul à ma disposition, est
structurellement identique à l'antisémitisme d'un
Édouard Drumont.
La mise en parallèle de
la "Tribune" de Robert Redeker dans "Le Figaro"
et d'extraits de "La France Juive " d'Édouard
Drumont, lui même s'inspirant de certains écrits
d'Ernest Renan, montre un parallélisme évident
notamment dans la construction essentialiste de
l'argumentation.
Parrallèlisme aussi avec les
écrits, sévérement condamnés par la
Justice, de Roger Garaudy fondés sur une lecture
littéraliste de l'Exode, du Deutéronome et du Livre
de Josué dont les deux premiers font partie intégrante
de la Thora, les textes les plus sacrés du Judaïsme,
pour prétendre que la théorie et la pratique du
génocide est une invention juive.
Affirmation
d'autant plus infondée que la recherche archéologique
a démontré que ces livres n'ont aucune réalité
historique et qu'il s'agit d'épopées de propagande
rédigés au plus tôt sous le règne du Roi
Josias au VIIème siècle avant notre ère
.Le
Roi Josias, descendant de David, avait engagé une réforme
religieuse préalable à une guerre d'indépendance
contre les Assyriens et les Égyptiens qui se termina par la
mort de Josias à Meggiddo (Armagueddon), la destruction du
premier Temple de Jérusalem et la déportation des
classes dirigeantes, notamment les famillles royales et
sacerdotales , à Babylone.
Ecrit par : Henri Grégoire | 24 mai 2007
Chic, je ne me
suis pas fait gronder par Cadichon !
( Tout le monde a eu son
paquet, je crois).
Ceci dit (Bou Saïd, aussi), on peut
aimer (adorer, même !) Vissotski ET Okoudjava (Et Brassens,
et caetera..).
Merci pour le lien. Connaisez vous celui là
? http://vv.kulichki.com/
Encore
mieux.
Ecrit par : yann | 24 mai 2007
Crise des
vocations ?
Ne souffrez plus sans réagir : prenez un
comprimé de "Meirieutron" !
"La
guidance de l'enseignant en collège unique a pour VOCATION
d'être un corollaire pédagogique au service d'un
travail d'ouverture sur le monde de l'établissement scolaire
conçu comme lieu de vie."
Envolée la
douleur !
"Meirieutron" et ça repart comme
en 14 !
Ecrit par : Robin | 24 mai 2007
Henri, mais
enfin ! J'appelle de mes voeux à la création d'un
Rabin Grouik-Grouik (il existe déjà, mais le
pauvre... bref, laissons cela), d'un Curé Des Pucelés,
d'un Kamarad Démokrat, d'un Hindou Meuh-Meuh, d'un "nouveau
critique" Professeur de Lettre monsieur Ratio-Nice, ou d'un
psychanalyste Herr Effi-Kaas, c'est même spécifié
dans mon site dans la colonne de droite.
Pour le reste, je
vous laisse à vos affirmations à l'emporte-pièces
ultra délirantes "structurellement parlant".
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 24 mai 2007
Bonne idée,
le russe, Dobolino.
Mais je ne crois pas que la prochaine
formation continue obligatoire à points valide ce genre de
choses. Le retour en prépa, peut-être.
Le tout est
de ne pas s'encrouter dans ses savoirs et dans ses certitudes.
Ecrit par : yann | 24 mai 2007
"Une
stratégie similaire est utilisé pour mener les
Services Publics , "patrimoine de ceux qui n'ont pas de
patrimoine',* à la ruine pour réduire le périmètre
de l'État à celui de "Veilleur de nuit",
c'est à dire à ses fonctions régaliennes, en
les asphyxiant par des baisses massives d'impôts qui
assèchent les finances publiques et font surgir le spectre
récurrent de la Dette dont nous sommes régulièrement
accusés par les "déclinistes" de laisser,
par hédonisme et/ou égoîsme, la charge à
nos enfants et petits-enfantts"
Ecrit par : Henri
Grégoire | 24 mai 2007
HG, il ne vous est jamais
venu à l'esprit qu'en France, nous pourrions essayer
d'utiliser un peu mieux l'argent public ? La dette a commencé
à se creuser en 74 et ça s'est accentué en 81.
A l'époque, on en baissait pas les impôts ou les
charges, bien au contraire...
Ecrit par : Japhet | 24 mai 2007
Bon, il faut
régulièrement faire un peu de ménage
ici:
(...)
Miantenant, je peux reposer mon
plumeau et aller me laisser bercer aux accents graves de
V.V.
Ecrit par : Cadichon | 24 mai 2007
Le
bourricot réactionnaire en soubrette chez JPG!
On
aura tout vu...
Porte-t-il une courte robe noire, un tablier
et un bonnet blanc?
Peut-être des bas résillles
et des talons hauts?
L'image du plumeau, en tout
cas, est géniale , magnifique métaphore du "Gaude
mihi' cher aux Patriciennes de Pompéi.
Il est
vrai que suite à sa capture par son ancienne maïtresse
Cadichon, dans une aventure restée jusqu'ici inédite
et dont j'ai eu communication par mes relations avec les milieux
islamo-gauchistes qui financent le jihad d'Al-Quaeda en pillant les
vieilles demeures de notre chère noblesse ruinée par
ces Assassins de Jacobins comme nous le décrit très
précisement l'Abbé Barruel (S.J.) dans "Les
Mémoires pour servir à l'Histoire du Jacobinisme"
. L'Abbé Barruel, paix à son âme, qui n'a
pourtant pas totalement percé à jour les menées
conspiratrices des sectateurs de Moïse, comme devait plus tard
le prouver Monseigneur Jouin, honteusement diffamé par les
Judéo-bolcheviks qui ont infiltré l'Éducation
Nationale grâce au Ministre du Général de
Gaulle Maurice Thorez.
Tout le monde sait maintenant, grâce
au bourricot réactionnaire, écouillé par
Dobolino la traïtresse, qu'Edgar Faure et René Haby
étaient des Taupes du KGB, des "agents dormants",
dont la mission étaient de saper la formation de nos futurs
miltaires chercheurs et ingénieurs.
DEO GRATIAS,
CADICHONUS , ILUSTRISSIMUS ASINORUM IMPERATOR!
Ecrit par : Henri Grégoire | 24 mai 2007
Eh! Cadichon. A
l'époque où je fis la connaissance des chansons de
Boulat Okoudjava dont les textes simples étaient très
pratiques pour nos profs de russe (en majorité des russes
blancs exilés pour ceux que j'ai eu...), j'écoutais
aussi Michel Sardou et avais un faible pour Patrick Juvet. C'est
vous dire mon niveau intellectuel exceptionnel!
Si vous saviez
Cadichon...
Je prise fort Sergueï Essenine: allez-y,
dites-nous ce que vous pensez de ce médiocre vendu au
stalinisme.
Ecrit par : dobolino | 24 mai 2007
Très
bien, le GDVNPD!
Le système éducatif est encore
rempli à ras bord de ces Diafoirus.
Eh, Monsieur Darcos,
au karcher! vite, au karcher!
Ecrit par : Jean | 24 mai 2007
Quant à
une confiscation du pouvoir par la droite, ce serait la chance de
la gauche. L'usure du pouvoir ne viendrait que plus rapidement. Si
en outre la gauche est laminée, cela impliquera une
refondation totale qui serait sa chance historique. Si la gauche
"sauve les meubles", elle n'a presqu'aucune chance dans 5
ans.
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 24 mai 2007
Pour
une fois que nous sommes d'accord! Ça se fête.
Ecrit par : dobolino | 24 mai 2007
HG, il ne vous
est jamais venu à l'esprit qu'en France, nous pourrions
essayer d'utiliser un peu mieux l'argent public ? La dette a
commencé à se creuser en 74 et ça s'est
accentué en 81. A l'époque, on en baissait pas les
impôts ou les charges, bien au contraire...
Ecrit par
: Japhet | 24 mai 2007
Bien entendu, Japhet. Je faisais
allusion à la stratégie de Ronald Reagan qui y eut
recours pour assècher les budgets sociaux hérités
de l'immédat après-guerre et relancés par les
Démocrates, notamment pour sortir la population noire de la
pauvreté dans laquelle elle végétait depuis
l'Abolition de l'Esclavage par Abraham Lincoln.
Dans
un pays qui ne dispose pas d'un système efficace de Sécurité
Sociale, ces budgets sociaux jouaient le rôle de filet de
sécurité et permettait aussi d'assurer un minimum de
politique de Santé Publique.
Bien sûr dans
une "communauté noire" marquée
culturellement par la matrifocalité, propre à toutes
les Sociétés issues de l'Économie de
plantation alimentées par la Traite négrière
transatlantique, apparurent des effets contre-productifs telles que
les très jeunes" Welfare Mothers".
En ce
qui concerne le domaine qui nous concerne plus directement,
l'École, le Ministère Jospin , mais pas lui
seulement, a largement puisé dans les Caisses de l'Éta
en pure perte.
Le coût pharamineux d'une année
de scolarité d'un étudiant d'IUFM mis en évidence
par Pedro Cordoba en est un exemple.
Moins connu , mais
rappelé par Xavier Darcos, les 20 000 postes , l'équivalent
d'une Académie moyenne, attribués aux multiples
associations relevant pour l'essentiel du CCOMCEN ou du CLIMOPE
(Comité de Liaison des Mouvements Pédagogiques) et
servant à des militants du PS à échapper à
la contrainte forte de la classe et des élèves et
donc disponibles pour répandre , ex cathedra, le discours
pédagogisies culpalisant classique.
L'annonce,
aujourd'hui même, d'une réduction d'impôts
destinée aux acquéreure de logement à partir
du 6 mai 2007 va amputer un peu plus les ressources du Trésor
Public et aura pour effet mécanique immédiat une
relance de la hausse du prix des logements alors que celui-ci ,ces
derniers mois, à se stabiliser.
L'économie des
USA est actuellement "plombée" par une bulle
immobilière qui, le jour où elle éclatera,
mettra le système bancaire américain dans une
situation très difficile.
Ecrit par : Henri Grégoire | 24 mai 2007
Hep, Henri Grégoire, c'est "Cadichone, illustrissime..." et non "Cadichonus, illustrissimus..."!
Ecrit par : Jean | 24 mai 2007
Il est vrai que
suite à sa capture par son ancienne maïtresse Cadichon,
dans une aventure restée jusqu'ici inédite et dont
j'ai eu communication par mes relations avec les milieux
islamo-gauchistes qui financent le jihad d'Al-Quaeda en pillant les
vieilles demeures de notre chère noblesse ruinée par
ces Assassins de Jacobins comme nous le décrit très
précisement l'Abbé Barruel (S.J.) dans "Les
Mémoires pour servir à l'Histoire du Jacobinisme"
.
Ecrit par : Henri Grégoire | 24 mai 2007
Il
ne manque pas un bout à cette phrase, par hasard ??
Ecrit par : yann | 24 mai 2007
Hep, Henri
Grégoire, c'est "Cadichone, illustrissime..." et
non "Cadichonus, illustrissimus..."!
Ecrit par :
Jean | 24 mai 2007
Merci Jean, je n'ai plus fait de
Latin depuis 1967 à l'exception de la lecture d'Astèrix
que j'avais découvert dans Pilote.
J'ai donc oublié
le vocatif. Merci de me l'avoir fait remarquer courtoisement et non
avec la morgue arrogante du bourricot réactionnaire.
Je
rectifie donc :
"Ave Cadichone, illustrissime asinorum
imperator"
Quand je pense que, par pure nostalgie,
j'ai acheté la nouvelle édition revue et corrigée
du Gaffiot .J'ai transporté ce monument dans mon cartable
les jours de compostion trimestrielle de la classe de 4ème à
celle de ière C...
Les autres jours, c'était
le pavé du Morisset et Thévenot.
Il semblerait
du reste que l'édition que nous utilisions comportait de
nombreuses erreurs.
Qu'en pensez-vous?
Ecrit par : Henri Grégoire | 24 mai 2007
HG,
Nous
sommes donc sur la même longueur d'onde. Pour les
gaspillages, il suffit de consulter les rapports de la cour des
comptes pour avoir des idées d'économies sans rogner
la qualité des ervices publics auxquels je suis comme vous
attaché. S'il n'y avait que l'EN...
Concernant les
impôts, Bayrou voulait limiter les déductions fiscales
par foyer à 20% du total de l'impôt sur le revenu,
mesure intelligente mais difficile à mettre en oeuvre.
Mais
il faudrait essayer !
Dans le genre baisse des impôts
stupide, Chirac a fait très fort quand il a été
réélu, en promettant des baisses alors que le déficit
de l'état s'envolait de nouveau.
Pour la carte
scolaire, j'attends le résultat avec inquiétude.
Que
nous réserve-t'on ? Il me semble que bouleverser le système
dans ce domaine là sans toucher à grand chose par
ailleurs ne peut résulter que dans une école à
2 vitesses ou accentuer encore la césure entre les
établissements huppés et les établissements
sinistrés.
La suppression de la carte scolaire ne peut
être bénéfique que
dans le cadre d'une
réorganisation complète du système, avec
retour aux fondamentaux, réintroduction des classes à
niveau au collège, l'expulsion des écoles des
fouteurs de merde et racketteurs professionnels et leur
scolarisation dans des établissements adaptés (avec
pour profs les pédagogols que le kärcher aura délogés
de leur planque, ce serait une belle punition pour les uns et les
autres), et attribution de moyens supérieurs aux
établissements les moins huppés.
Mais je rêve
tout éveillé, là...
Ecrit par : Japhet | 24 mai 2007
Je viens
d'envoyer une lettre en recommandé AR à Monsieur
Nicolas Sarkozy, Président de la République, et
j'aimerais la diffuser sur ce blog à titre d'information :
"Monsieur le Président de la République,
J'en
profite pour vous écrire car je reste quelque peu dubitative
et inquiète au sujet des prochaines réformes
universitaires. Inquiète surtout quant aux choix du
gouvernement puisque Monsieur le Premier Ministre, Monsieur
François Fillon, semble refuser pour l'instant, selon un
article paru récemment dans le Monde, la hausse et la
modulation des droits d'inscription et surtout il ne mettra pas à
priori en place la sélection....
Je ne sais pas ce
que vous en pensez mais très sincèrement j'ai cette
fois envie de m'exprimer sur un sujet qui me tient particulièrement
à cœur. Je vais reprendre une troisième fois
des études et notamment pour la première fois à
l'université (au Cavej) dans le seul souci d'assouvir une
passion dévorante pour le droit, l'économie, et la
politique plus particulièrement. D’ailleurs, je suis
militante au MoDem à METZ. Je ne vous ai donc pas choisi au
1er tour mais au second. Je ne suis ni dogmatique ni sectaire, j’ai
même quitté le PS pour ces raisons. Je suis au
contraire convaincue qu’il faut raisonner avec pragmatisme,
bon sens et logique. Aucune des prochaines réformes ne peut
faire l’objet de profondes divisions au nom d’idéologies
dépassées. Je crois vraiment qu’il est temps
plus que jamais de tirer la sonnette d’alarme voire de sonner
la fin de la récréation…Il est par ailleurs
absolument fondamental de faire preuve de courage sans refuser la
confrontation avec les syndicats si nécessaire….L’avenir
du pays du pays en dépend, la situation de notre Nation est
préoccupante.
J'appelle de mes vœux une
université de l'excellence. Mais je ne vois pas comment nous
pourrons l'instaurer si nous ne nous décidons pas une bonne
fois pour toutes à entreprendre et à prendre les
décisions qui s'imposent d'elles-mêmes comme la
sélection notamment et surtout une orientation raisonnée.
La massification actuelle est à l'origine de l'état
de délabrement de notre enseignement universitaire et ce
depuis toutes ces décennies. (Principalement avec ces lois
totalement apocalyptiques comme la loi de 89 dite loi Jospin selon
laquelle l'étudiant où l'élève a droit
à la libre expression et selon laquelle il faut amener 80 %
d'une classe d'âge au bac !) Aujourd'hui ce fameux
baccalauréat n'en est plus un, c'est un vulgaire torchon de
papier faisant office de formalité pour s'insérer
dans le supérieur...En bref une coquille vide ! A force de
vouloir faire des statistiques, c'est la collectivité
entière que nous escroquons sciemment...
Mais
concrètement c'est un abominable leurre qui amène au
casse-pipe des centaines de milliers de jeunes dans un univers sans
débouchés ni perspectives....Désolée
d'employer un langage si peu châtré mais il me semble
nécessaire de nommer un chat, un chat ! A mon sens, la
réussite n'est pas collective mais individuelle ! Elle se
construit à travers le travail et uniquement à
travers cela à savoir une volonté de fer, une
détermination, un investissement acharné et souvent
il faut même des années avant de parvenir à ses
objectifs....Le mérite, le talent et la compétence,
le potentiel intellectuel, doivent impérativement devenir
les seuls critères de sélection pour rentrer à
l'université si nous désirons que ces filières
redeviennent des voies nobles, enviées par nos voisins
internationaux...Si nous désirons stopper la reproduction
consanguine des élites, il est vital de sélectionner
uniquement sur les motivations et les résultats scolaires ou
estudiantins....Il est fondamental que le choix de s'insérer
dans une filière universitaire soit un choix de convictions
et non une décision prise par défaut, sous prétexte
d'avoir été refusé en BTS ou autre cursus
sélectif....
Je pense très sincèrement
qu'il serait nettement plus intelligent d'ouvrir largement les
effectifs des formations professionnelle en alternance ou en IUT et
de créer des passerelles qui permettraient à des
salariés de reprendre autant de fois que nécessaire
des études après s'être frotté aux
affres du marché du travail....J'en suis la preuve vivante
et le fruit du succès de ces passerelles comme la formation
à distance par exemple. J'ai déjà repris deux
fois des études : une première fois depuis la seconde
jusqu’au au bac ES dans un lycée privé
d'enseignement général et la seconde fois après
avoir cumulé CDD et CTT pendant 5 années dans
l'assistanat de direction, par l'intermédiaire du CNED en
préparant un BTS. J'ai été major de promotion
sur les 2 années et j'ai obtenu le diplôme haut la
main. A 31 ans j'ai enfin décroché mon premier CDI au
bout de 8 années et demie de vie professionnelle marquée
par un contexte d'instabilité très fort. Certes je ne
perçois peut-être pas des revenus mirifiques mais dans
tous les cas j'occupe un poste tremplin et comme j'envisage de
redémarrer un cursus universitaire tout en continuant de
travailler à temps plein, il m'est évident que je
gravirai pas à pas les échelons. A force de ténacité,
les efforts portent leurs fruits....
En toute franchise, ne
vaut-il pas mieux, si l'on sait pertinemment que l'on ne tiendra
pas la route dans un cursus de longue haleine dans l'immédiat,
chercher à suivre une vraie formation professionnelle
débouchant sur une voie donnée, s'engager dans la vie
active, quitte à reprendre le chemin de la fac par la suite
???? La maturité, la soif d'apprendre, le recul apporté
par les expériences de la vie, le pragmatisme lié aux
épisodes professionnels, l'envie et surtout le désir
de s'enrichir à titre personnel, ne font-il pas la
différence comparativement à des étudiants
rompus au bachotage mais dont l'unique hâte est de travailler
???
Quant aux droits d'inscription, je n'ai qu'une chose à
dire c'est une question de survie. Avec 6000 euros par an et par
étudiant et 3000 en fac de lettres et autres, il est
impossible de faire des miracles. Si je n'ai pas la possibilité
matérielle à la prochaine rentrée de financer
des droits plus élevés, j'emprunterai pour étudier.
Mais très franchement je pense que si l'on module les droits
d'inscription en fonction du revenu des familles, on évitera
les inscriptions bidons et en même temps les étudiants
et leurs parents respectifs seront responsabilisés et
réfléchiront peut-être à deux fois avant
de s'engager. En même temps avec des bourses plus
conséquentes soumises cette fois à l'obligation de
résultats les étudiants seront incités à
se dépasser, à travailler et seront plus motivés...Il
n'empêche que l'enjeu est de taille car il ne s'agit pas de
faire du quantitatif mais bien du qualitatif. Et si l'on procure
l'autonomie aux universités sans leur octroyer les fonds
nécessaires pour construire de bons dispositifs de
formation, je ne vois comment elles peuvent s'en sortir bien
qu'indépendantes et autonomes....
Voilà pour
mon avis, je pense que nous devons tout simplement retrouver
l'élitisme républicain, qui lui seul, permettra
d'éviter la faillite définitive de notre système
éducatif dans son ensemble....
Aussi j’aimerais
attirer votre attention sur ces réformes plus que cruciales
: tout est finalement lié et vous le savez pertinemment bien
! Sans la remise sur pied de l’université, vous
pourrez entamer toutes les changements que vous souhaitez, vous
courrez tout bonnement à l’échec ! Sans une
recherche fondamentale dynamique, performante, compétitive,
vous ne pourrez jamais appliquer une politique environnementale
originale et exigeante…Sans universités solides, les
pôles de compétitivité ne fonctionneront pas et
se réduiront à l’état de façade,
ils deviendront un énième outil parmi tant d’autres
pour redynamiser le tissu économique local ou régional.
Il est déjà si difficile de mobiliser les entreprises
sur des projets innovants - et j’en parle en connaissance de
cause puisque je suis attachée de direction, chargée
de la communication, de l’évènementiel et des
relations publiques au sein du pôle de compétitivité
MIPI (Matériaux Innovants Produits Intelligents) –
qu’il me paraît indéniable pour les attirer et
leur donner envie de travailler avec les chercheurs universitaires,
de mettre à la disposition des labos de recherche tous les
moyens possibles et inimaginables en vue de réaliser un
travail remarquable. Faute de quoi nous courrons à la
faillite de notre enseignement supérieur, à la
banqueroute de la Recherche, à la mort assurée de
notre pays tout entier face à des concurrents féroces
qui n’hésitent aucunement aujourd’hui et
n’hésiteront surtout pas demain à investir en
Priorité parmi les priorités dans l’université
et la Recherche. La preuve, dans le classement international de
Shanghai, la première université française est
classée 113ème et nous régressons sans cesse.
Si nous ne souhaitons pas devenir un pays du Tiers-Monde parmi
l’ensemble des pays occidentaux industrialisés, et si
nous ne voulons pas nous faire dévorer par les pays
émergents et précisément INDE ET CHINE, il est
URGENT de s’occuper en premier lieu de l’université
et ce avec pragmatisme !
En espérant avoir retenu
suffisamment votre attention sur ce sujet brûlant, je vous
prie d’agréer, Monsieur le Président de la
République, ma plus haute considération.
Bien
à vous
Sandra WAGNER"
Je pense désormais
qu'il est grand temps de réagir : j'en ai assez de critiquer
sans agir. Désormais j'ai pris ma plume ou plutôt mon
clavier et j'en ai profité pour lui écrire un
courrier en bonne et due forme....
Ecrit par : Sandra WAGNER | 24 mai 2007
Il ne manque
pas un bout à cette phrase, par hasard ??
Ecrit par :
yann | 24 mai 2007
Non, j'ai coupé une phrase
trop longue , c'est un de mes défauts mais j'ai eu des
problèmes de navigateur . J'utilise une version obsolète
de Firefox et au bout d'un certain temps , i mon "butineur"
se bloque et j'ai oublié d'effacer un "qui" que
j'ai mis entre parenthèses ci-dessous.
"L'Abbé
Barruel, paix à son âme, (qui) n'a pourtant pas
totalement percé à jour les menées
conspiratrices des sectateurs de Moïse, comme devait plus tard
le prouver Monseigneur Jouin, honteusement diffamé par les
Judéo-bolcheviks qui ont infiltré l'Éducation
Nationale grâce au Ministre du Général de
Gaulle Maurice Thorez."
Pour le reste, les
références sont exactes. ce sont Les Mémoires
de l'Abbé Barruel qui attribuaient la Révolution
française à un complot des Frans-Maçons qui
ont servi de trame au mythe de la conspiration juive.
Les
"Protocoles des Sages de Sion" diffusés
massivement par les contre-révolutuonnaires tsaristes ont,
en particulier, convaincu Adolf Hitler de la réalité
du complot judéo-bolchevik.
Je suis en train de lire
l'excellente biographie de Hitler de François Delpla qui par
un recours aux archives renouvelle profondément la vision
simpette de celui qui reste le plus grand criminel de tous les
temps.
http://www.delpla.org/
Je
me suis intéressé à cet historien car il vient
de publier une excellente synthèse sur "Le procès
de Nuremberg" qui rompt aussi, par un traval d'exploitation
des archives, avec une vision stéréotypée de
ce procès dont les négationnistes, qui sont en fait
des crypto-antisémites, ont fait un de leurs chevaux de
bataille.
Ecrit par : Henri Grégoire | 24 mai 2007
"
Ecrit par : Henri Grégoire | 24 mai 2007
"La morgue
arrogante du bourricot réactionnaire"...
C'était
vraiment nécessaire d'ajouter ça?
De quel côté
est "la morgue arrogante", en fait?
A propos de la
carte scolaire, il faudrait reconstituter l'argumentaire officiel à
partir des bribes d'arguments disséminées par-ci
par-là dans les discours.
Il paraît quand même
difficile d'imaginer que la mesure ait cyniquement pour but de
nuire aux citoyens de ce pays!
L'assouplissement de la carte
scolaire institue, c'est peut-être l'un des objectifs, un
zeste de concurrence entre les établissements. Si les
objectifs nationaux sont fermes et inéluctables, ce sera
l'occasion de voir si les établissements à majorité
plutôt "pédago" les atteignent mieux que les
autres. Tout le monde sera forcément obligé de
s'aligner, pour finir, sur ce qui marche. Enfin, je
suppute...
"Avec pour profs les "pédagogols"
que le kärcher aura délogés de leurs
planques"...¨Ce serait un spectacle amusant que de voir
Meirieu en baver devant une classe de 3ème bien hard qui ne
comprendrait pas le début du commencement du premier mot de
ses phrases... Si on peut appeler ça des "phrases",
tellement elles sont sans contenu!
Bravo, Japhet!
Ecrit par : Jean | 24 mai 2007
Sandra
Wagner,
Excusez-moi, mais votre "Recommandé avec
accusé de réception" n'est, je crois, aucunement
la garantie que votre lettre parviendra à votre
destinataire. En plus il a un petit côté agressif qui
est contre-productif...
Si je puis me permettre un conseil,
il vaut mieux l'adresser en courrier simple avec la mention
"Personnelle" en haut à gauche de l'enveloppe. En
même temps, donnez-en "un double à un député
de la majorité présidentielle que vous connaissez,
avec qui vous aurez pris rendez-vous exprès pour cela, et à
qui vous demanderez de bien vouloir la remettre "en mains
propres" à Nicolas Sarkozy. Avec les élections
législatives, votre député devrait courir...
Ecrit par : Jean | 24 mai 2007
Il est vrai que
suite à sa capture par son ancienne maïtresse Cadichon,
dans une aventure restée jusqu'ici inédite et dont
j'ai eu communication par mes relations avec les milieux
islamo-gauchistes qui financent le jihad d'Al-Quaeda en pillant les
vieilles demeures de notre chère noblesse ruinée par
ces Assassins de Jacobins comme nous le décrit très
précisement l'Abbé Barruel (S.J.) dans "Les
Mémoires pour servir à l'Histoire du Jacobinisme"
.
Ecrit par : Henri Grégoire | 24 mai 2007
Il
ne manque pas un bout à cette phrase, par hasard ??
Ecrit
par : yann | 24 mai 2007
Ce n'est pas à la phrase
qu'il manque un bout.
à preuve, et du même:
"''L'islamophobie, je n'aime pas ce terme mais c'est
le seul à ma disposition, est structurellement identique à
l'antisémitisme d'un Édouard Drumont."'
et
pourquoi diantre cette manie du "Name Dropping" ! il y
aurait selon vous plusieurs antisémitismes?
Celui des
musulmans adeptes de l'islamofascisme qui veulent rendre Israël
à l'état de désert où l'ont trouvé
les colons rescapés de la Shoah, et qui ont torturé
Ylan, est de la même farine et engendre d'aussi misérables
crapules que les théoriciens de l'antisémitisme avec
lesquels ils partagent la connivence d'une matrice intellectuelle
qui a nourri tous les totalitarismes le rouge, le noir/brun et le
vert.
Le forcené du name dropping devrait appliquer
cette autre manie à dropper les noms des doctrinaires qui
sont aux origines intellectuelles de ces trois totalitarisme. La
liste est courte et elle existe dans toutes les bonnes
bibliothèques. Elle n'est un tabou que dans la
France...illibérale.
Ce blog est ainsi exemplaire des
deux France que décrit Jacques Marseille, l' un de nos trop
rares vrais économistes.
La première, que
j'appelle illibérale, heureusement en voie d'extinction
depuis le 6 mai, regroupe les partisans de l'immobilisme jacobin
qui perpétue la prédation d'un État aussi
vorace qu'imprévoyant, qui nourrit en son sein le
syndicalisme le plus archaïque et soviétisé du
monde, et a détruit le système éducatif jadis
le plus performant du monde. Leur mode d'expression se limit par
force à la négative, anti-mondialiste,
anti-américain, anti-capitaliste, et à l'invective
monomaniaque : libéral est l'insulte suprême, tout
libéral étant par définition un fasciste, un
antisémite. Le conservatisme a bien visiblement changé
de camp.
La deuxième France, tout aussi présente
sur ce blog, dont elle constitue la majorité silencieuse,
est celle qui applique les préceptes du libéralisme,
mais sans en parler en raison du terrorisme intellectuel imposé
par l'autre. C'est celle qui produit et travaille en prenant des
risques, et les enseignants sont alors en première ligne
pour se faire taper desuus, et elle se caractérise par son
ouverture d'esprit et son amour de la liberté.
Il
manque donc bien un bout de cerveau aux malheureux lobotomisés
par la doxa socialiste la plus illibérale de la planète,
dont ils perpétuent le conformisme moisi et les poncifes
éculés. Le tocsin avait déjà sonné
pour elle partout ailleurs et en France sa dernière heure
semble aussi enfin arrivée. Ses adeptes vont cependant
encore continuer à brasser quelques temps cet air fétide
de leurs petits poings vengeurs en proférant des insultes à
l'autre France, mais quand le chacal hurle, la caravane passe.
Ecrit par : Cadichon | 24 mai 2007
Je pense
désormais qu'il est grand temps de réagir : j'en ai
assez de critiquer sans agir. Désormais j'ai pris ma plume
ou plutôt mon clavier et j'en ai profité pour lui
écrire un courrier en bonne et due forme....
Ecrit
par : Sandra WAGNER | 24 mai 2007
Je n'ai rien à
dire de plus sauf que j'ai suivi un parcours similaire dans la
Fonction Publique où, après cinq ans d'auxiliariat
j'ai pu, avec l'aide du CNED intégrer les Personnels
d'Encadrement.
Maintenant je suis bloqué. La
règle non écrite dans l'EN est qu'à partir
d'un certain niveau , si l'on n'est pas Agrégé et/ou
si l'on n'a pas d'appui politique , on ne peut accéder aux
emplois de catégorie A+.
Or ni l'Agrégation,
ni l'adhésion à un parti politique quelqu'il soit ne
donne de garantie de compétence pour accéder à
des postes de Cadre Supérieur.
Il est donc
nécessaire de donner non une" seconde chance",
j'exècre ce terme qui sent fort la sacristie, le
confessionnal et l'"ordre juste " de Thomas d'Aquin, mais
bien de donner , tant dans le secteur privé que dans la
Fonction Publique, la possibilité de reprendre une ascension
professionnelle sur la base de l'élitisme républicain,
expression due à Jean-Pierre Chevènement et qui lui
valut une sévère réputation de
"réactionnaire".
Ceci étant, le
problème des Lycées et des Universités reste
entier.
Ils ont actuellement une double fonction:
1-
Absorber, comme une serpillère en cas de débordement
de la baignoire, une masse de jeunes qui, compte tenu de l'état
du marché de l'Emploi, viendrait gonfler les chiffres du
chômage.
2-Servir de sas où étudiantes
et étudiants, de petits boulots en petits boulots,
entreprennent un travail de deuil et finissent par se résigner
à faire une croix sur leurs ambitions et à accepter
les emplois subalternes et précaires qui s'inscrivent dans
la politique néo-libérale de mac'donaldisation des
emplois.
L'avantage comparatif de cette politique est
d'individualiser l'échec et donc de culpabiliser l'étudiant
issu des classes populaires qui a cru au miroir aux alouettes de
l'Université.
Les illusions
perdues
Mathilde Rembert
jeudi 24 mai 2007.
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* "Contre
la professionnalisation de l’Université".
*
Normalisation des universités, caporalisation des
universitaires...
Sabri, Fehrat, Djamel et Nassim ont bien
du mal à se mettre au travail pour réviser leurs
partiels du mois de juin. Inscrits en DEUG d’AES
(Administration Economique et Sociale), ils sont perdus dans une
université qui apporte aux étudiants un savoir très
théorique sans encadrement suffisant. Tous échoueront
à leurs examens. Anciens collégiens de ZEP (Zone
d’Education Prioritaire), premiers lycéens de leur
famille, étudiants malgré eux, ces jeunes deviendront
des salariés précaires : recalés aux concours
de la fonction publique auxquels l’université est
pourtant censée les préparer, précipités
dans un mariage précoce où ils croient trouver une
stabilisation, acculés à travailler à l’usine
qu’ils avaient tant voulu fuir en entamant de longues études,
momentanément tirés d’affaire par les
emplois-jeunes... Leur parcours sera semé d’embûches.
«
80 % d’une génération au niveau du bac »
: cette phrase ministérielle fut emblématique de la
démocratisation scolaire voulue dans les années
80/90. Entre 1985 et 1995, le taux de bacheliers dans une
génération passe effectivement de 30 à 60 %.
Mirage ? Jeu de dupes ? Ou bien réelle promotion pour les
jeunes issus de milieux défavorisés ? Dans cet
ouvrage passionnant, le sociologue Stéphane Beaud apporte
les éléments d’une réponse toute en
nuances.
(...)
http://www.lesamisdelabc.levillage.org/spip/article.php3?id_article=236
Ecrit par : Henri Grégoire | 24 mai 2007
Jean,
Le
système de la carte scolaire me paraît injuste, entre
les dérogations accordées par copinage, népotisme,
etc, entre ceux qui arrivent à y slalomer parmi les options
rares et les classes européennes, et ceux qui ont des
enfants méritants, contraints de rester dans des écoles
"ambition cornet de frites" (comme dirait MàC),
par manque d'informations ou d'entregent.
Réformer ce qui
ne marche pas est nécessaire mais imaginez
que dans un
collège "ambition cornet de frites" soit nommée
une équipe tout à fait compétente, motivée,
autoritaire, mais qu'il ne lui soit accordé aucun moyen
supplémentaire pour soutenir des élèves en
difficulté, aucune autonomie pour décider de
redoublements, expulser les fauteurs de troubles et autres, refuser
ceux des bahuts environnants, etc..., le collège restera
"ambition cornet de frites" et verra fuir ses meilleurs
éléments. Voilà pourquoi je dis que toute
réforme en profondeur de la carte scolaire doit s'inscrire
dans un projet de refonte et reconstruction du système.
Sinon,
on n'aboutira qu'à encore aggraver l'état du
système.
Concernant Meirieu et ses sbires, vous
imaginez la punition pour les élèves qu'ils auraient
en face d'eux : écouter du charabia pédagogo à
longueur de semaine avec un légionnaire au fond de la classe
pour les empêcher de moufter ? Cela leur donnerait vite envie
de retourner calmement dans un cursus normal.
Ecrit par : Japhet | 24 mai 2007
Je suis de
votre avis.
Mais qu'entendons-nous concrètement par
"refonte et reconstruction du système"?
Ecrit par : Jean | 24 mai 2007
Oulala, quelle
vision passéiste.
Une "assistante de direction"
n'est plus du tout une "standardiste".
Ecrit par : jid | 24 mai 2007
Si je puis me
permettre un conseil, il vaut mieux l'adresser en courrier simple
avec la mention "Personnelle" en haut à gauche de
l'enveloppe. En même temps, donnez-en "un double à
un député de la majorité présidentielle
que vous connaissez, avec qui vous aurez pris rendez-vous exprès
pour cela, et à qui vous demanderez de bien vouloir la
remettre "en mains propres" à Nicolas Sarkozy.
Avec les élections législatives, votre député
devrait courir...
Ecrit par : Jean | 24 mai 2007
Les
deux solutions sont complémentaires.
La Lettre
Recommandée avec Avis de Réception permet de garder
une trace du fait que le courrier a bien été
réceptionné par les services de l'Élysée.
La
voie parlementaire, un Sénateur UDF non rallié, voire
MoDem s'il en existe, me semblerait préférable,
garantit qu'elle sera lue avec attention par le membre du Cabinet
qui se fendra probablement d'un" petit mot" à "Son
cher sénateur" voire à "Son cher sénateur
et ami" lui "assurant que le courrier de Mme Wagner sera
étudié par le Président avec la plus grande
attention".
Je n'ai rien contre le formalisme en
pareille circonstance. C'est un "lubrifiant " nécéssaire
en République.
Comme je l'avais précédemment
promis j'ai reproduit le Discours du Président de la
République que vous nous aviez signalé sur "Les
Amis de l'ABC"
Nos pourrons ainsi vérifier
si ces promesses sont tenues, les précédents de la
"fracture sociale" et de "La feuille de paie n'est
pas l'ennemi de l'emploi" dus tous deux à l'ecellent
Henri Guaino sont dans toutes les mémoires, en tout cas dans
la mienne.
Y-aura-t-il une véritable rupture avec
ces pratiques dérestables qui discréditent l'idée
républicaine?
Wait and see...
Vendredi 2
février 2007
Discours du Président de la
République relatif à l’Éducation
Maisons-Alfort
(Val-de-Marne)
http://www.lesamisdelabc.levillage.org/spip/article.php3?id_article=231
Ecrit par : Henri Grégoire | 24 mai 2007
J'ai utilisé
les 2 solutions, Henri-Grégoire, histoire de donner à
ce courrier plus de portée et par ailleurs une copie du
présent courrier à FB...
Wait and see...
Ecrit par : Sandra WAGNER | 24 mai 2007
Henri Grégoire,
si un jour comme moi vous aviez en contact, et même en tête
à tête, avec un tit mec de 17 balais qui clamait en
salle de cours la Djihad, un autre qui vous assomme avec un "vous
cherchez qu'à nous christianiser", un autre: "le
voile, je ne sais pas pourquoi, mais c'est comme ça",
vous vous interrogeriez. Je lis le Coran depuis un moment, et ça
me fait rire moyen. Je regarde les reportages d'Arte et de France2
sur les barbus des caves et des banlieues, sur leurs prêches
d'amour, et ça me fait moyennement plaisir; je découvre
dans ma paisible petite ville ennuyeuse maintenant de plus en plus
de jeunes femmes et de jeunes hommes habillés comme au bled,
et je reste perplexe.
C'est très bien qu'il y en ait
pour accuser l'Islam et les autres religions. Celles qui répondent
par l'appel à la violence me semblent... sur la défensive
(qu'en diraient les psy? J'en ai épuisé 5 pour ma
part!) et à jeter aux lions (comme chez Jean
Yanne!).
Alors, oui, l'Imam Allouf ne rappelle pas que des
conneries (avec les reportages, etc.), il est border-line,
fréquente un site de villiériste "galliae je ne
sais quoi", et alors??? Vous avez aussi vos empêchements.
Moi aussi d'ailleurs. Alors, donnons-nous la main et faisons une
farandole!
Ecrit par : Pendariès | 24 mai 2007
Henri Grégoire, si un jour comme moi vous aviez EU contact, et même UN tête à tête
Ecrit par : Pendariès | 24 mai 2007
Et puis, je reste toujours estomaqué quant à la présence des uns et des autres, et la longueur de leurs messages, qui ne s'écrivent pas en 5 mn! Vous faites tous quoi de vos journées? Grâce à Internet, vous vous êtes dit: dans la vie je voulais être zorro, personne ne me remarquait, alors sur le Net, je m'étanche? pardon je m'épanche...
Ecrit par : Pendariès | 24 mai 2007
Mais
qu'entendons-nous concrètement par "refonte et
reconstruction du système"?
Ecrit par : Jean |
24 mai 2007
Ce sur quoi nous tâchons de nous mettre
d'accord sur ce blog : la charte de l'enseignement l'a plutôt
bien défini.
Ecrit par : Japhet | 24 mai 2007
Henri Grégoire,
si un jour comme moi vous aviez en contact, et même en tête
à tête, avec un tit mec de 17 balais qui clamait en
salle de cours la Djihad, un autre qui vous assomme avec un "vous
cherchez qu'à nous christianiser", un autre: "le
voile, je ne sais pas pourquoi, mais c'est comme ça",
vous vous interrogeriez. Je lis le Coran depuis un moment, et ça
me fait rire moyen. Je regarde les reportages d'Arte et de France2
sur les barbus des caves et des banlieues, sur leurs prêches
d'amour, et ça me fait moyennement plaisir; je découvre
dans ma paisible petite ville ennuyeuse maintenant de plus en plus
de jeunes femmes et de jeunes hommes habillés comme au bled,
et je reste perplexe.
Ecrit par : Pendariès
| 24 mai 2007
Mon cher Pendariès,
J'ai
eu mon lot moi aussi. Un certain Diallo qui ne venait pas au
Collège quand il y avait du brouillard, rare à
Marseille, de peur d'être agressé par les Djinns, un,
autre dont j'ai oublié le nom et qui, muni d'une scie
sauteuse, poursuivait un jeune juif pied-noir , nous criions au
poursuivi "Déconnes pas, cours, t'arrêtes pas"
avant de pouvoir maîtriser le fou furieux et le
désarmet.
C'était au début des années
70 du siècle dernier dans un de ces CES des Quartiers Nord
de Marseille qui portent tous des noms bucoliques.
J'en
avais 30 comme ça, sans compter les Gitans sédentarisés
qui s'appelaient tous Santiago . L'un deux imitait très bien
Claude François et jouait merveilleusement de la guitare.
Son cousin hésitait sur ses choix professionnel " Proxo
ou joueur de pétanque, M'sieur?"
Ceci étant
, le chômage était bas et dès le jour de leur
16 ans on ne les voyait plus. Les filles rêvait d'aller aux
"dattes" chez Micasar qui importait du Magrheb des dattes
en vrac , Marseille est un ancien port colonial, et les
conditionnait en boîtes pour la vente au détail.
Un
jeune Arménien travaillait le mercredi dans un commerce de
confection en gros . Quelques années plus tard, autour des
années 80 , j'en ai retrouvé un, il était
pizzaîolo et tenait un camion à pizza.
Ils
étaient aussi "pénibles", voire violents
que les votres, Pendariès, mais la grande diférence,
c'était le quasi plein emploi et l'existence de très
nombreux postes de travail non qualifiés.
Accéder
au CET devenus LEP ,c'était encore une promotion. Il y avait
même un concours d'entrée...
Le
chômage, Pendariès, la" révolution "
néo-libérale, les délocalisations.
En
1962, le territoire français a absorbé en quelques
mois plus d'un millon de Pieds-noirs dont la grande majorité
étaient des petites gens , victimes de la poltique
criminelle des Guy Mollet et consorts...
Beaucoup de
souffrances individuelles à Marseille qui accueillait des
bateaux surchargés, aucun troubles sociaux malgré le
peu d'empressement du Pouvoir à organiser un accueil digne
de la République.
Le chomâge, Pendarieès,
le chômage...
Ecrit par : Henri Grégoire | 24 mai 2007
@
Pendariès.
Merci pour cette mise au point.
Quelques
précisions :
1. IGG ne fréquente que très
peu "galliae je ne sais quoi", il apprécie très
moyennement le ligne politique du FN (un gloubiboulga assez
indigeste) et relativement moyennement celle du MPF (trop curé
à son goût). Il aime bien ce qui se passe avec Sarko
pour le moment (et en outre, il craque complètement pour
Rachida Dati qu'il défend vigoureusement sur son site). (par
ailleurs, il ne s'interdit de parler avec personne, de
l'extrême-droite à l'extrême-gauche)
2.
IGG n'est pas border-line ; après consultation des symptôme
décrit par le DSM IV, il ne répond pas aux critères
définis.
3. IGG se définit comme un être
libre affilié à aucune idéologie qui essaye
d'être rationnel et habité par l'esprit des Lumières.
Il est capable y compris de penser contre lui-même et de
reconnaître ses erreurs. Il doute beaucoup contrairement à
ce que l'on pourrait croire !
4. Le premier qui transforme
IGG en IVG, comme cela a été déjà fait,
ou qui juge que le fait de parler ainsi à la troisième
personne serait symptômatique, il se ramasse une fatwa ! :-)
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 24 mai 2007
Excellente mise
au point.
La droite en quête d'histoire
Elle
doit emprunter à la gauche ses héros car les siens ne
sont guère fréquentables.
Par
Michel WINOCK
QUOTIDIEN : jeudi 24 mai 2007
Michel Winock
historien, professeur émérite à l'Institut
d'études politiques de Paris.
Dernier ouvrage paru : la
Mêlée présidentielle, Flammarion, mars
2007.
L'initiative de Nicolas Sarkozy au sujet de la
lettre de Guy Môquet nous renvoie à l'utilisation de
l'histoire par les hommes politiques. Qu'a voulu faire de ce texte
émouvant d'un jeune résistant communiste notre
nouveau président ? Sans doute plusieurs choses. En premier
lieu se démarquer de la vieille droite : je suis de droite,
oui, mais pas de la droite vichyste, collabo, antisémite ;
je suis de la droite républicaine.
Le choix du souvenir
de Guy Môquet marque aussi un souci de «rassemblement».
Il aurait pu choisir un autre martyr, une autre lettre. Aragon
avait dédié son poème la Rose et le Réséda
à Guy Môquet, le communiste, mais aussi à
Gilbert Dru, le démocrate-chrétien, autre fusillé.
Choisir le communiste c'est vouloir signifier l'ouverture, le refus
de l'esprit partisan. Nous restons là dans la filiation
gaulliste. A cela près que le général de
Gaulle ne s'est jamais dit de droite (non plus que de gauche).
Voilà donc un président qui, pour la première
fois, se dit et s'assume de droite. Mais avec quelle mémoire,
avec quelle histoire ?
Pour le dire d'un mot : le regard
historique de Nicolas Sarkozy pourrait être, à
quelques détails prêts, celui d'un homme de gauche.
Certes, il entend être oecuménique : «Ma France,
c'est le pays qui a fait la synthèse entre l'Ancien Régime
et la Révolution, qui a inventé la laïcité
pour faire vivre ensemble ceux qui croient au Ciel et ceux qui n'y
croient pas . » Mais déjà le grand médiéviste
Marc Bloch avait dit, avant d'être fusillé par les
Allemands, que tout Français vibrait au double souvenir du
sacre de Reims et de la fête de la Fédération.
C'est au poète communiste Aragon que Nicolas Sarkozy
emprunte cette expression de «ceux qui croient au Ciel et
ceux qui n'y croient pas». Ses références
doivent étonner les mânes de Mitterrand : Victor Hugo,
Léon Gambetta, Georges Clemenceau, le Zola de «J'accuse»,
Jean Jaurès, Léon Blum, Jean Moulin, Guy Môquet...
Le seul hommage à un homme de droite d'avant le gaullisme,
il l'a adressé à Georges Mandel, ancien collaborateur
de Clemenceau, et membre de cette droite républicaine honnie
de l'extrême droite, qui a fini fusillé par la
Milice.
Quelle conclusion tirer d'un tel hommage ? La droite
contemporaine a renoncé à son référentiel
de droite. Certes, Saint Louis et Jeanne d'Arc ne sont pas oubliés,
mais ils appartiennent à tout le monde : jadis les
socialistes eux-mêmes revendiquaient Jeanne, cette fille du
peuple condamnée par l'Inquisition avant d'être
accaparée par la droite cléricale.
Pour la phase
proprement républicaine aucune figure de la droite
historique n'est citée, ni Albert de Mun, ni Maurice Barrès,
ni Paul Déroulède, ni Charles Maurras, ni même
Raymond Poincaré ou Antoine Pinay... Tout se passe comme si
l'histoire de la droite commençait pour la droite avec de
Gaulle.
Il y a ainsi une solution de continuité entre la
droite de jadis et la droite d'aujourd'hui : c'est une droite sans
mémoire ou de mémoire récente. La
dissymétrie est frappante entre elle et la gauche. Celle-ci
se voit comme la continuation d'une histoire dont l'origine est la
Révolution, et qui se poursuit avec les insurrections de
1830, de 1848, de la Commune de 1871, avec la naissance du Parti
socialiste, avec Jaurès, avec le Front populaire, avec
Blum... La gauche est surchargée d'histoire, on pourrait
dire parfois : encombrée par une histoire qu'elle ne veut
pas «trahir». La droite, elle, ne peut se réclamer
ni de Mac-Mahon, ni des antirépublicains, ni des
antidreyfusards de la IIIe République, ni des ligueurs, ni
des pétainistes, ni des colonialistes (souvent de gauche, du
reste).
Cette espèce de virginité historique
s'explique facilement : la gauche a gagné, ses valeurs
originelles sont celles aujourd'hui de 80 % des Français ;
la droite les a reprises à son compte dans un mouvement
progressif qui a commencé lorsque des anciens dreyfusards
comme Poincaré sont devenus des hommes de droite, par
opposition aux collectivistes (socialistes et communistes). La
chute du régime de Vichy et la démocratisation
généralisée des régimes politiques en
Europe finissent par rendre obsolètes les idées
patriarcales, cléricales, autoritaires, antilibérales
(eh oui !) des droites d'autrefois. Le socialisme, un des axes de
la gauche, a échoué dans la réalisation de ses
promesses utopiques, mais c'est une raison supplémentaire
pour que la droite, issue du gaullisme, ne soit plus
idéologiquement parlant aux antipodes de la gauche.
Pour Le Pen, Jacques Chirac est un président de «gauche»,
et Sarkozy, par ses discours, lui donne des arguments.
Lors du
centenaire de l'affaire Dreyfus, Lionel Jospin avait cru devoir
rappeler à ses adversaires de droite que la droite avait été
antidreyfusarde. C'était se tromper d'époque. La
droite politique d'aujourd'hui ne se reconnaît nullement dans
la descendance de la Ligue des patriotes et encore moins de
l'Action française. De Gaulle, Pompidou, Giscard, Chirac ne
se disaient pas de droite, mais ils n'en ont pas moins contribué
à une nouvelle culture de droite ; Sarkozy en touche les
dividendes, cette fois sans renier l'étiquette
historiquement abhorrée de «droite». Ainsi les
deux récits historiques traditionnels, celui de la gauche et
celui de la droite, tendent à se localiser aux extrêmes.
L'antagonisme central entre gauche et droite ne relève plus
du grand schisme de 1789.
Reste une pomme de discorde : Mai 68.
C'est sur cette date que le conflit des interprétations
retrouve sens. A une histoire ancienne qui a cessé d'être
conflictuelle s'oppose une histoire du temps présent encore
profuse d'oppositions sonores. Guy Môquet rassemble,
Cohn-Bendit sépare
toujours.
http://www.liberation.fr/rebonds/255738.FR.php
Ecrit par : Henri Grégoire | 24 mai 2007
Le premier qui
transforme IGG en IVG, comme cela a été déjà
fait, ou qui juge que le fait de parler ainsi à la troisième
personne serait symptômatique, il se ramasse une fatwa !
:-)
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 24 mai 2007
Vous
savez, on a déjà eu ici nabu qui parlait de lui à
la 1ere personne du pluriel, alors....
Vous devriez discuter
avec lui, mais je doute que vous l'intéressiez.
Ecrit par : yann | 24 mai 2007
Vous avez
sûrement tous pensé comme moi que JPB allait pouvoir,
sous peu, ( l'été arrive) faire profiter le pauvre
François échoué sur les plages du socialisme ,
de son "spécial :cure psychanalytico-randonnesque sur
les sentiers de Corse ". Vous croyez que ça marcherait
pour lui?
A moins que ce ne soit Dobolino qui s'en charge, ce
serait plus logique , par solidarité idéologique.
Non? Dobolino?
Ecrit par : Thalie | 24 mai 2007
PETITE
COMMUNICATION POUR LE COURS D'EDUCATION CIVIQUE. (J'ai décidé
d'être sérieux et de parler le camif)
Je viens
de regarder la photo officielle de Kniebolo. Impayable. On dirait
un cousin de province. Costard trop grand, de confection. Teint
cireux. On le dirait bedonnant. Et puis les mêmes livres que
De Gaulle et que Mitmit…
Le pauvre, il semble un malade
d’un ictère chronique dans les années 50, en
permission pour un dimanche d’été à la
Varenne Saint Hilaire. Il a un peu une tronche d'IPR.
Et sa
moumoute grisâtre beigâtre, d'un laid, mais d'un
laid.
De plus,’il n’a qu’un bras. Cette
photo officielle a un côté un peu moche, un peu
cheap….Et les livres en arrière-plan, qui sont les
mêmes que derrière Gaugaulle, Pompiflex et Mitran, là
on dirait que c’est du livre acheté au mètre,
au rayon Bricolage du BHV….Tout ça a un aspect “voyez
je m’inscris dans la continuité” auquel
l’impétrant ne croit pas un seul instant. Les deux
drapeaux, eux ,sont soyeux, gonflés, l’antithèse
absolue de ce pauvre Kniebolo souffreteux et manchot. Et son
expression, ce sourire étrange, pincé , de quelqu’un
qui vient de faire caca dans son pantalon tout neuf de chez Smalto,
à la hussarde…rien de dangereux dans le personnage,
quelque chose de pitoyable, plutôt.
Cadavérisé
est le mot juste. Effrayant. Quand on lit “Le miasme et la
jonquille” superbe essai d’Alain Corbin, il décrit
les phases de la putréfaction, selon les observations d’un
médecin du temps des Lumières. Kniebolo en est
manifestement à la “phase caséique”, où
la peau se cuivre et où le sujet , comme on dit si joliment
en médecine exhale un fumet de fromage un peu sec, pélardon,
ou rocamadour. Mais cette peau cuivrée est caractéristique
du début de la putréfaction.
Bref, l’a pas
l’air très président, le Kniebolo. L’est
malade????
Le photographe est manifestement très people
con et pas vraiment dans la grande tradition élyséenne.
J’ai, cet après -midi étudié les six
portraits officiels avec mes 3èmes. On s’est bien
marrés. De Gaulle, Pompiflex, Mitmit, c’est du
classique. Du solide. Pompiflex et ses sourcils en balais océdar.
Mitterrand , le livre à la main, replendissant
d’intelligence et de vacherie, avec cet air de dire “voyez
le livre là, “L’Esprit des Lois” , eh bien
c’est pour votre tronche”.
GIscard, lui ,c’est
autre chose. Il nous la joue Hamilton, un peu éthèré,
c’est l’appel de la mer qui nous tourmeenenente. Près
du populo. Chirac, on voit le bestiau qui a besoin du grand air. Le
clébard qui court dans les jardins et de préférence
dans la boue et vient vous lécher le costar en lin à
3000 euros. Pas de livres. Normal.
Mais quend je leur ai motré
celle de Kniebolo. Là plus personne n’a ri. On aurait
dit que je leur passai “Alien”, ou “Le Silence
des Agneaux”. Les chocottes, les flubes, la
bloblotte…
Curieux. Et ça, ça ne trompe
pas. Ce côté Vlad Tepes agonisant et maintenu debout
par une minerve multiple que cacherait maladroitement le veston….à
vous donner des frissons.
Ecrit par : montaigneàcheval | 24 mai 2007
François
sur le GR20 ? Mais Thalie, c'est très dur, le GR20 ! Il faut
être entraîné ! Le copain dont j'évoquais
la psychanalyse très sauvage était un vrai marcheur —
déprimé, mais véloce !
Sarkozy, avec un
y, s'il vous plaît. Il n'est pas Corse.
Quant au côté
Vlad Tepes, Màc, ça appartient aussi à la
psychanalyse. Qui c'est qu'a peur de se faire empaler ?
Allez,
Màc, remettez-vous. Comme aurait dit Marlon Brando, il n'y a
que la première motte de beurre qui coûte…
JPB
Ecrit par : brighelli | 24 mai 2007
Tiens, je viens
de remarquerqu'en plus , il a “perdu son bras droit”.
Si on se réfère au poids des symboles, moi, je serais
ses petits copains de l’UMP, je commencerais sérieusement
à me demander si ils ne seraient pas fait, par hasard, juste
par hasard, prendre par derrière, comme les Grecs satrapes.
A savoir, je vous ai utilisés pour arriver au pouvoir, et
maintenant je vous jette comme de vieux stores.
Marrant.
D'autant plus que tous ces couards pourris ralliés de l'UDF
et la Couche-Nerf.....tous ces chiens d'allégeance, ouah,
ouah, ouah, arrrf. lève la papatte , la papatte. Allez fait
le bo devant Kniebolo!!!!! ce serait tellement drôle.
Empaffés alors, jusqu'à la goulette....
Ecrit par : montaigneàcheval | 24 mai 2007
Excellent ,JPB,et merci.....je ne la connaissais pas. Elle est de même nature que celle de Cocteau et de Jean-Louis Barrault....Mais avouez que nonobstant ma répulsion pour ce gugusse, cette photo a de quoi "surprendre" pour rester dans l'euphémisme.......
Ecrit par : montaigneàcheval | 24 mai 2007
Un de mes élèves du jour : un petit Oussama, né fin 2001. Y'a des coups de pied au cul qui se perdent, comme dirait u Brighellu...
Ecrit par : Perceval | 24 mai 2007
Oui, Perceval...et les centaines de Français et de Françaises qui naquirent en 1940, 1941, 1942, 1943,et jusqu'à Juillet 1944 et qu'on baptisa Philippe ou Philippine en l'honneur de l'autre vielle saloperie de terroriste.....C'est malheureusement banal, vous savez, la connerie. Le gosse, là le Oussama, il va se demander quand viendra son.....tour.
Ecrit par : montaigneàcheval | 24 mai 2007
jihad, c'est
sympa aussi comme
prénom
http://www.prenoms.com/v2/services-prenom/prenom.asp
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 24 mai 2007
A moins que ce
ne soit Dobolino qui s'en charge, ce serait plus logique , par
solidarité idéologique. Non? Dobolino?
Ecrit
par : Thalie | 24 mai 2007
EH! quoi? j'ai rien compris...
En parlant de psychanalyse, ben, la mienne a abouti...
Ecrit par : dobolino | 24 mai 2007
Je m'apprêtais
à juste poster un oubli de mon message d'hier, pour révéler
aux non-russophones la teneur hautement confidentielle du message
suivant, mais d'autres avant moi s'en sont peut-être déjà
chargés.
Дорогая
Доболино...
отличная
идея пришла
к Вам в голову!
signifie:
Chere
Dobolino,
Vous avez eu une riche idée!
Puis en
parcourant rapidement les tout derniers messages, je constate comme
d'habitude l'omniprésence des poncifes et des pontifes de la
gauche bien-pensante, cette fois-ci par l'ineffable et néanmoins
emeritus Winock interposé .
Rassurez-vous Pendariès,
il ne me faut que qq secondes pour poster ce qui suit: une
interview de Revel au Figaro, au moment de la parution de la Grande
Parade, qui répond bien mieux que je ne le saurais faire à
ce matraquage idéologique qui pousuit sa lente progression
sur son erre, alors que les moteurs de l'idéologie sont
depuis si longtemps coupés.
Sept ans après, ce
texte n'a pas pris une ride, hélas.
"Le
terrorisme intellectuel : un moyen de faire taire une vérité
qui gêne", Jean-François Revel, Le Figaro, 24
février 2000
Le Figaro : La France a-t-elle le
monopole du terrorisme intellectuel ?
Jean-François Revel
: Personnellement, je ne suis pas partisan de l'expression "
terrorisme intellectuel ". C'est un cliché. En fait,
c'est moins le problème du terrorisme intellectuel qui
compte, mais plutôt de comprendre pourquoi ceux qui le
pratiquent ont ces convictions. A-t-on, oui ou non, tiré les
leçons de l'expérience ? Or, nous assistons à
un refus de prendre acte de ce que l'Histoire a démontré.
Le terrorisme intellectuel, ce sont les moyens que mettent en
oeuvre ceux qui savent très bien qu'ils ont tort pour
empêcher que les objections les atteignent. Ils n'ont pas
d'autres méthodes.
La France n'a pas le monopole du
terrorisme intellectuel. Par exemple, aux Etats-Unis en 1975-1976,
il était pratiquement impossible de dire du mal de la Chine
de Mao, tant elle était à la mode. Et maintenant, il
y a le politiquement correct. Le terrorisme intellectuel exprime un
symptôme chez ceux qui le pratiquent. Ils ne sont pas du tout
sûr de leur cause.
Qui furent dans l'Histoire les
premiers à pratiquer le terrorisme intellectuel ? Peut-on
incriminer Jean-Jacques Rousseau ?
Le terrorisme
intellectuel a plus ou moins pris naissance au18ème
siècle.
Qu'appelle-t-on terrorisme intellectuel ? Le fait de vouloir
déconsidérer une personne qui exprime des opinions au
lieu de les réfuter par des arguments. On peut dire dans un
certain sens que Rousseau en a été la victime. Il a
été mis au ban par les encyclopédistes qui lui
reprochaient de garder une certaine religiosité. La
Profession de foi du vicaire savoyard a déchaîné
l'indignation de Voltaire et d'Helvétius. D'un autre côté,
dans sa manière d'affirmer les choses, Rousseau est d'une
virulence qui frise le terrorisme intellectuel. Il était
plus paranoïaque que terroriste.
Peut-on aussi
qualifier les révolutionnaires de terroristes intellectuels
?
Pendant la terreur, il ne s'agissait pas de savoir si
quelqu'un avait raison ou tort mais s'il était en désaccord
avec le Comité de salut public. S'il l'était, on le
guillotinait. C’est absolument les procès de Moscou !
C'est le même principe. La révolution est arrivée
à ce stade extrême : la seule réponse à
un désaccord, même avec quelqu'un qui est en
adéquation avec les objectifs généraux des
révolutionnaires, ce qui va au-delà du terrorisme
intellectuel, c'est de le liquider physiquement.
Y a-t-il
eu, pour vous, du terrorisme intellectuel pendant l'affaire Dreyfus
?
Non. Dans ce cas, il y avait une recherche : avait-on ou
non prouvé la culpabilité de Dreyfus ? Les
dreyfusards, parmi lesquels je me serais rangé, ont
simplement exigé que l'on fasse la lumière sur les
faits. Il y a eu du terrorisme intellectuel dans l'autre sens. Les
soit-disant patriotes qui s'opposaient à la quête de
la vérité. Il y a eu une erreur judiciaire sur
laquelle s'est greffée une volonté de dissimulation
avec une forte connotation antisémite.
L'extrême
droite française, et Charles Maurras en particulier, n'ont
ils pas pratiqué le terrorisme intellectuel ?
Absolument
! Comme, plus tard, Doriot et plusieurs leaders d'extrême
droite. Quand vous n'avez pas la possibilité parce que vous
êtes en démocratie, de tuer l'adversaire, vous tentez
de l'amoindrir par les moyens d'information. Ce qu'a fait Maurras
avec l'Action française. Tous les auteurs qui lui déplaisait
comme Julien Benda, étaient discrédités.
Quand
commence, selon vous le terrorisme intellectuel de la gauche
?
Avec la révolution bolcheviste. C'est là que
le système a été l'objet d'une organisation
méthodique scientifique. Ces méthodes ont été
mis au point par le communisme dès le début et par
Lénine, lequel était lui-même un très
grand terroriste intellectuel. Le point essentiel est que tous les
Partis communistes ont obéi aux injonctions de Moscou.
Quel
regard portez-vous sur la situation à la libération
et après ?
Prenons le procès Kravchenko, une
affaire qui a été montée par les communistes.
Il a fait un procès aux Lettres françaises pour
diffamation et l'a gagné. C'était un haut
fonctionnaire soviétique qui savait comment fonctionnait le
système, puis il est passé à l'Ouest. Les PC
occidentaux et le PCF, le plus asservi, au lieu de répondre
sur les faits ont prétendu qu'il était un faussaire,
un ivrogne...
Sartre était-il un maître es
terrorisme intellectuel ?
Bien sûr ! Sartre
excommuniait ceux qui n'était pas d'accord avec lui. Ainsi
Camus, Merleau-Ponty, quand ils osait formuler un désaccord.
Sa pratique était de les déconsidérer. Sartre
était un terroriste intellectuel typique.
Dans votre
livre, vous stigmatisez l'action et les paroles de Pierre
Bourdieu.
Bourdieu explique tous les jours que le grand
échec du XXème siècle, c'est le libéralisme
et le capitalisme. Il a une conception de l'économie qu'il
voudrait voir totalement dirigée. C'est exactement une thèse
marxiste sur le modèle stalinien. D'autre part, il affirme
que tous les intellectuels, tous les journalistes, tous les gens de
la radio et de la télévision sont entièrement
aux ordres du pouvoir politique du moment lequel est aux ordres du
grand capital.
L'absolution donnée aujourd'hui au
communisme que vous dénoncez, est-elle un acte visant à
faire taire les esprits libres ?
C'est surtout un acte
visant à épargner à ceux qui ont soutenu le
communisme, une repentance. Il y a tellement de gens qui se sont
compromis qu'une confession générale prendrait
l'allure s'un rassemblement de millions de personnes ! Il y a des
gens qui le disent pourtant, à titre individuel. Le PCI a
admis s'être trompé, avoir été complices
de crimes. Dans les partis, je ne vois que les Italiens (1) à
l'avoir dit. Souvent, ceux qui n'ont pas été inscrits
mais furent des compagnons de route du Parti sont plus retors que
ceux de PC. Ils ne veulent pas reconnaître que cela a été
une erreur.
Comment expliquez-vous qu'autant de
bien-pensants veuillent excuser le communisme et ont discrédité
ses critiques, pour condamner le libéralisme ?
Il
faut voir qu'il y a toujours, même dans les démocraties,
une fraction importante de gens qui n'aiment pas la liberté
et préfèrent la tyrannie. C'est la tentation
totalitaire. Certains pour l'exercer, d'autres pour subir cette
tyrannie, ce qui est plus mystérieux. Si l'on discrédite
Stéphane Courtois et Le Livre noir du communisme, c'est que
cela souligne que des milliers d'auteurs de manuels scolaires,
d'intellectuels et d'artistes ont soutenu un régime
criminel. Il n'est pas agréable de l'entendre. Il y a eu une
réaction différente relative à l'ouvrage de
François Furet, Le Passé d'une illusion. Le Livre
Noir, lui, a été traîné dans la boue.
Furet n'a pas beaucoup plu à une partie de la gauche. Mais
évoquer le thème d'une illusion, surtout si elle
passe pour généreuse, est plus supportable que d'être
accusé de crime.
D'où sort cette vague
déferlante d'anti-américanisme et pourquoi José
Bové est-il devenu un héros ?
C'est inquiétant
qu'il soit devenu un héros parce que tout ce qu'il dit est
faux ! La France est l'un des pays où l'agriculture
intensive et chimique est la plus développée.
L'agriculture et l'élevage sont entièrement
subventionnés, ce qui pousse à la surproduction, avec
des primes à l'exportation. Et un fort protectionnisme.
C'est ce système que Bové veut préserver. Et
on suppose que les Etats-Unis veulent libéraliser les
échanges internationaux pour vendre leurs produits en Europe
et l'on crie : les Etats-Unis nous attaquent !
Considérez-vous
qu'aujourd'hui, par rapport à notre histoire, que la liberté
de penser soit condamnée ?
Pas du tout. J'ai voulu
décrire dans mon livre un phénomène
intellectuel et culturel. Dans la réalité, il n'y a
pas un pays qui ne s'achemine vers le libéralisme. C'est
récent et remonte au début de la dernière
décennie. Chez certains intellectuels qui ne comprennent pas
l'évolution en cours, on défend une doctrine
antilibérale, tandis que les gouvernement se libéralisent
de plus en plus. Il y a un véritable décalage entre
ce climat intellectuel et la réalité. Les libéraux
ne sont pas des théoriciens mais des
praticiens.
(1)Cadichon vous renvoie pour cette leçon
de modernité que donnent le PCI et la gauche italienne, à
son plus récent
épisode:
http://abonnes.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3404,36-913285@51-666777,0.html
Piero
Fassino, secrétaire des Démocrates de gauche,
explique dans un entretien au "Monde" les raisons de la
recomposition de la gauche italienne: "Le vieux schéma
tripolaire droite, centre, gauche, ne fonctionne plus". LE
MONDE | 22.05.07 |
Issu de la fusion des deux principaux partis
de centre gauche, les Démocrates de gauche (DS, héritiers
du Parti communiste italien) et la Démocratie
libérale-Marguerite (DL, héritiers de la Démocratie
chrétienne), le Parti démocrate - une formation de
type social-démocrate - doit voir le jour le 14 octobre,
dans le cadre d'une assemblée constituante pour laquelle les
dirigeants des deux formations comptent faire voter un million de
sympathisants.
Ecrit par : Cadichon | 24 mai 2007
"Les dreyfusards, parmi lesquels je me serais rangé" : quel visionnaire, quel héros ! Je trouve que ce seul extrait le disqualifie.
Ecrit par : Perceval | 24 mai 2007
Moi, Perceval, en cette année 2007, déclare solennellement qu'avant même 1933, j'aurais tout de suite vu en Hitler le dictateur sanguinaire qu'il a été !
Ecrit par : Perceval | 24 mai 2007
La prose de MàC
m'évoque toujours quelque lointain remugle mais c'est encore
une fois grâce à Henri Grégoire et sa mention
de Drumont que s'est fait le déclic. De "La libre
parole" à "Je suis partout". EUREKA! Tout y
est.
Une preuve de plus que les relations incestueuses
entre les totalitarismes ne sont pas une illusion. Non seulement la
dite illusion n'est pas du passé, n'en dépaise à
notre regretté Furet, mais le nettement moins regretté
Sigmund avait bien raison en cette année fatidique ( 1929)
de parler de son avenir.
L'union de Marx et de Freud a
produit des monstres qui ont la vie dure, mais même la
France, dût-elle être bonne dernière, peut en
venir à bout. Qu'elle commence par libérer l'école
de leur emprise.
Ecrit par : Cadichon | 24 mai 2007
Moins connu ,
mais rappelé par Xavier Darcos, les 20 000 postes ,
l'équivalent d'une Académie moyenne, attribués
aux multiples associations relevant pour l'essentiel du CCOMCEN ou
du CLIMOPE (Comité de Liaison des Mouvements Pédagogiques)
et servant à des militants du PS à échapper à
la contrainte forte de la classe et des élèves et
donc disponibles pour répandre , ex cathedra, le discours
pédagogisies culpalisant classique.
Ma parole
Henri Gregoire vous vous souciez de la dette, d'economies ?
Seriez
vous devenu un affreux libéral ?
Ah j'oubliais,
vous tous qui êtes de grandes âmes tolérantes
vous traitez Cadichon de "bourricot réactionnaire"
parcequ'elle n'a pas les mêmes idées que vous
?
Décidément malgré la faillite de
l'Ecole en grande partie dûe à la gauche, au délire
égalitariste dénoncé par JPB et qui remonte à
du marxisme toujours par digéré, la droite reste bien
sûr l'ennemi, et le libéralisme dont vous ne faites
toujours pas la différence entre politique et economie;
c'est toujours la goche qui a raison et qui est progressiste.
Un
petit conseil de lecture "les contre-réactionnaires"
de pierre-andré Taguieff.
Bien sûr je dois être
moi aussi un rat puisque j'aime Tocqueville, Aron, Furet et
Revel.
Comme tout bon anti-fasciste pour vous tout ce qui
est à droite est libéral donc mauvais, vous préférez
avoir tort avec Sartre que raison avec Aron.
A défaut de
pouvoir blairer Cadichon ou ma pomme qui sommes donc complice de
l'axe américano-sioniste puisque libéraux ( en
politique mais pas la peine d'expliquer puisque vous ne faites la
différence avec le libre-échangisme ), comme de bien
entendu, évitez au moins la réduction des autres à
des animaux ou à des insectes, c'est une méthode
nazi, relisez Victor Kemplerer.
"la gauche est
antifasciste mais pas antitotalitaire" Orwell.
Ecrit par : Ronin | 24 mai 2007
Je laisse le
soin à Christophe de corriger mes erreurs puisque moi j'ai
bénéficié des réformes du français
de vos amis les pédagogues-progressistes-égalitaristes,
et oui je n'ai pas les mêmes armes que vous pour débattre,
là-dessus on peut dire que la gauche a réussi son
coup.
Les nouveaux incultes qui doivent rattrapper leur
retard vous saluent bien messieurs les progressistes.
Ecrit par : Ronin | 24 mai 2007
Cadichon si la
prose de MàC vous évoque toujours quelque lointain
remugle , la votre n'est rien d'autre qu'un puissant émétique...
Que vous ayez une opinion et vouliez la partager grand bien
vous fasse! Mais de grâce un peu de modestie et souffrez que
des imbéciles aveugles et ignards ne la partagent pas! De
plus comme vous semblez exceller dans la critique pourriez- vous
nous montrer le talent que vous ne devez pas manquer d'avoir dans
l'autocritique ?
je livre à votre réflexion
ces trois remarques de Maurice Druon qui doit être à
vos yeux un sombre idiot :
"Il ne faut pas juger avec
nos yeux instruits d'aujourd'hui mais avec nos yeux aveugles
d'hier.»
"Marcher devant le troupeau ne signifie
jamais qu'on cesse d'en faire partie.»
«Il n'y a
d'hommes dignes d'exercer le pouvoir que s'ils ont assez de force
d'âme pour le refuser.»
Bonne soirée
Ecrit par : Patricia Mesnigé | 24 mai 2007
Connaissez-vous
Nonie Darwish ? Non ? Et bien vous allez adorer.
Les femmes ne
sont assurément pas l'avenir de l'islam, mais elles sont
l'avenir des musulmans (je viens de l'inventer, et je pense que
c'est
vrai)
http://grouik-grouik.blogspot.com/2007/05/connaissez-vous-nonie-darwish-non-et.html
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 24 mai 2007
ignarEs ! j'ai tapé une touche en dessous...mais vous excuserez l'ignare que je suis en orthographe...
Ecrit par : Patricia Mesnigé | 24 mai 2007
Je laisse le
soin à Christophe de corriger mes erreurs puisque moi j'ai
bénéficié des réformes du français
de vos amis les pédagogues-progressistes-égalitaristes,
et oui je n'ai pas les mêmes armes que vous pour débattre,
là-dessus on peut dire que la gauche a réussi son
coup.
Les nouveaux incultes qui doivent rattrapper leur
retard vous saluent bien messieurs les progressistes.
Ecrit
par : Ronin | 24 mai 2007
Je me permets de vous
rappeler que c'est sous Edgar Faure qu'a été
promulguée la Réforme du Français à
l'École élémentaire et sous René Haby
celle du Collège. Sauf erreur de ma part les Présidents
de la République étaient alors le Général
de Gaulle et Valéry Giscard D'Estaing.
En ce qui
me concerne, je fais mon miel de Victor Klemperer exceptées
les coupables faiblesses qu'il eût pour Joseph Staline qu'il
qualifia un jour de "Grand humaniste". Je me permets
notamment de vous recommander la lecture attentive du chapitre
intitulé "Sion" de LTI qui le ferait aujourd'hui
qualifer de "traître " par Alxandre Adler ou de
"caniche des goys" par Alain Finkielkraut...
Deux
relais des néo-conservateurs américains.
Qoant
à Raymond Aron, dont le chapitre consacré à
Karl Marx dans "Les étapes de la pensée
sociologique " est une lecture critique d'une grande rigueur
intellectuelle, il a toujours refusé de poser un signe d'
égalité entre communisme et nazisme expliquant
notamment dans "Démocratie et totalitarisme" que
l'expérience de l'URSS avait montré la véracité
du proverbe "Qui veut faire l'ange fait la bête. "
alors que le nazisme, lui, avait prouvé que" Quand on
veut faire la bête , on devient un monstre" *
Mais
Raymond Aron savait , lui ,ce qu'était vraiment le nazisme
et pourquoi Churchill puis Roosevelt déclinèrent
toutes les offres de Hitler et n'hésitèrent pas à
s'allier à Staline pour l'écraser.
Il
avait très bien perçu que le stalinisme était
un dévoiement des Lumières alors que le
National-Socialisme s'inscrivait dans la mouvance des anti-lumières
initiée en Allemagne par Herder ,et ne s'en distinguant que
par sa modernité radicale.
Le stratège et le
philosophe
Alain Frachon et Daniel Vernet
mercredi 23 mai
2007.
Qui sont ces néoconservateurs qui jouent un
rôle essentiel dans les choix du président des
Etats-Unis, au côté des chrétiens
fondamentalistes ? Et qui étaient leurs maîtres à
penser, Albert Wohlstetter et Leo
Strauss(...)
http://www.lesamisdelabc.levillage.org/spip/article.php3?id_article=232
*Citation
de mémoire non littérales
Ecrit par : Henri Grégoire | 24 mai 2007
@
Henri
N'empêche, je n'ai encore jamais vu de
néo-conservateurs massacrer leur propre population.
En
outre, vous parlez de stalinisme ? Vous faites exprès de ne
pas nous dire que les massacres de masse ont commencé sous
Lénine et Trotsky ?
Conclusion : 100 millions de
morts, un accident de l'histoire. Qu'est-ce qu'on fait, on
recommence le délire ?
Sinon, allez donc prendre un
cours de politique auprès de Monsieur Finkielkraut que vous
avez l'air de traiter à la manière d'un.... bref. Ca
dure 4', et ça vaut tous les discours de Marx du
monde.
http://grouik-grouik.blogspot.com/2007/05/alain-finikielkraut-immigration.html
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 24 mai 2007
Retour au thème
du blog, toujours Finkelkraut :
"Va-t-il être
capable de refonder l’école ? Il a eu raison de dire
qu’on ne peut plus envisager le problème de l’école
en termes de moyens. D’abord on a mis trop de moyens dans le
secondaire et on a ruiné le supérieur. Va-t-il être
capable de réintroduire à l’école
l’exigence d’excellence et des grands auteurs ? Va-t-il
être capable de réintroduire pour une démocratie
vraie la sélection ?
Je n’en sais rien. Deux
choses m’inquiètent : c’est que ces promesses-là
puissent être oubliées au profit de promesses plus
directement parlantes.
Et la deuxième chose, c’est
l’opposition qu’il risque de rencontrer dans la rue.
Dès qu’on prononce le mot de sélection, les
enfants envahissent les avenues. Et dès qu’on veut
refonder l’école, ce sont les syndicats d’enseignants,
et les fédérations de parents d’élèves,
qui depuis trente ans au moins, ne raisonnent qu’en termes de
moyens."
http://bonnetdane.midiblogs.com/archive/2007/05/20/crise-des-vocations.html
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 24 mai 2007
Erreur de
lien...
http://www.desinfos.com/article.php?id_article=7271
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 24 mai 2007
" C'est
celle qui produit et travaille en prenant des risques, et les
enseignants sont alors en première ligne pour se faire taper
desuus, et elle se caractérise par son ouverture d'esprit et
son amour de la liberté."
Ecrit par : Cadichon
| 24 mai 2007
"desuus? Ca veut dire quoi?
Madame
"René Cusenier" fait des remarques sur
l'orthographe des blogueurs? A hurler de rire, si elle n'était
pas aussi pathétique.
Ecrit par : christophe sibille | 24 mai 2007
.... Certains
l'évoquent... On peut lire ce qui suit - et éventuellement
autre chose - sur AutreMonde (http://ednat.canalblog.com)
....
La démission de la carte scolaire .
Comment
ne pas voir l’évidence ? L’hymne Darco-Sarkozien
à la suppression de la carte scolaire n’est rien
d’autre que le renoncement annoncé des vraies réformes
éducatives, sinistre glas alors que le nouveau ministère
n’est même pas installé dans ses
meubles.
Pourquoi discourir? Quelques mots suffisent. Tous
les établissements scolaires, partout où ils se
trouvent et où qu’ils se trouvent, doivent être
traités à dignité égale et - dans le
cas des zones difficiles - comme parties (éminemment
prenantes) d’une rénovation globale, d’un
ressaisissement civique, de la vie des quartiers. Il ne s’agit
donc pas d’autoriser les familles à fuir, mais de se
donner les moyens de les faire s’enchanter d’avoir été
obligées de rester! À la question : “Quel est
le meilleur établissement pour mon enfant?”, il faut
s’entendre répondre, d’abord par principe, par
foi dans l’avenir, ensuite, un peu plus tard, par constat:
“Tous, chacun, et celui-là d’abord, qui est près
de chez vous! “
Xavier Darcos se laisse aller à
se gargariser de la formule: “La carte scolaire n’existe
que pour ceux qui ne savent pas (ou n’ont pas les moyens de)
la contourner”. Et de crier à l’injustice et de
conclure: “Supprimons là!”. Aberrant! Changeons
la loi parce qu’il est trop injuste que trop de petits malins
la circonviennent. Puisqu’implicitement, il découle de
cette position que ce qui fait la valeur d’une loi c’est
qu’elle est appliquée, il est une autre réponse
: “Appliquons strictement la loi! “
Elle est
injuste? En quoi? En ceci, nous dit-on qu’il est des
établissements à fuir et qu’il est scandaleux
que seuls quelques-uns s’évadent! Autrement dit:
“Renonçons à réformer les
établissements, renonçons à améliorer
la situation, renonçons à donner aux équipes
éducatives et à tout leur environnement, si
nécessaire à renforcer, recréer, les moyens et
le soutien nécessaire à leur retour à la
qualité, oublions-les et permettons qu’on file
ailleurs”.
Scandaleuse philosophie à laquelle
les protestations vertueuses des thuriféraires de la
suppression de la Carte ne changeront rien: l’attitude relève
de la trahison éducative. On cède au syndrome des
rats qui fuient le navire. Finkielkraut l’autre jour, dans un
court billet au journal Le Monde, montait sur ses grands chevaux
pour accabler le week-end maltais décalé et
post-électif de Nicolas Sarkozy d’un: “Il fait
honte à la France” parfaitement excessif. Et bien là,
ces premières déclarations de Darcos persistant à
crier Haro sur la carte scolaire font honte, je crois, au Système
éducatif.
J’avais fait une note assez positive
sur le rapport Darcos pré-présidentiel et ses
possibles récupérations, puis un billet un peu
utopique mais pourquoi pas sur des suites novatrices possibles ...
Aie, aie, aie! La langue de bois d’un professionnalisme
consommé de Darcos sur France-Info, dimanche 20 mai dernier
à 19h15, et le billet de Luc Cédelle (Le Monde du
22/05) montrent assez bien la voie qui va être prise: Nous
nous apprêtons à tourner le dos à l’avenir.
Bravo!
Ecrit par : sejan | 24 mai 2007
"Puis en
parcourant rapidement les tout derniers messages, je constate comme
d'habitude l'omniprésence des poncifes et des pontifes de la
gauche bien-pensante,"
Ecrit par : Cadichon | 24 mai
2007
Hé, Cadichon, si "pontife" prend bien
un "e", "poncif" n'en prend pas! Gardez donc
vos leçons d'orthographe, (et du retse), pour vous! Vous
êtes vraiment d'une pédanterie à la hauteur de
votre ignorance. Sans parler du style. Vous n'écrivez même
pas "comme un pied", mais avec les pieds.
Ecrit par : christophe sibille | 24 mai 2007
De toute façon,
il suffit de voir les manuels de français pondus par Darcos
et compagnie chez Nathan dans les années 80 pour voir qu'il
n'est pas Monsieur Parfait.
Mais bon, de toute façon,
au point où on en est, on fait avec ce qu'on a.
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 24 mai 2007
Le chômage,
Pendariès, la" révolution " néo-libérale,
les délocalisations.
Henri Grégoire
Ils
ont ça, en Egypte, en Algérie, en Palestine, en Irak,
en Iran (hein, en Iran, c'est la révolution néo-libérale?).
Trève de plaisanterie, comme vous pensez globalement les
méfaits de l'économie mondiale, je pense globalement
ceux des religions qui coupent les mains et les têtes,
construisent des murs sur le corps des femmes vivantes, fatwaisent
les gens d'écriture et de pensée... Quand un Sarkozy
va voir un religieux au pays du Nil pour mettre de l'ordre
républicain dans le voile, c'est que cela sent
l'international non? Le socialisme est un internationalisme pour la
paix (serrons-nous les coudes), l'Islam-pas-content aussi, mais
pour la paix des Nations?
Enfin, peut-on être
tranquillement islamosceptique (c'est le nouveau mot à la
mode, pour remplacer islamophobe) en France. La bataille du
Tartuffe-roi de JPB a un sens quand même!
Le site de
monsieur Allouf peut rendre parano; mais quand même... Comme
les fureurs pseudo-mystiques dans les stades brésiliens
envahis par les évangélistes me rendent
dingues.
J'ai écouté la messe à la télé
dimanche dernier, et je me suis demandé comment il est
possible de prier un Dieu tout puissant de permettre aux hommes de
rendre le monde meilleur. La question de la toute-puissance divine
est une véritable fissure intellectuelle pour moi, surtout
en tant que fils (du point de vue de l'intellect) du
protestantisme. Un début de réponse dans "Le
concept de Dieu après Auswghitz" de Han Jonas
(magnifique philosophe de la responsabilité, de la
technique, et du droit à mourir):
http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Concept_de_Dieu_apr%C3%A8s_Auschwitz
On
revient toujours au même questionnement: la dinguerie du
monde.
Ecrit par : Pendariès | 25 mai 2007
prier un Dieu tout puissant QUI permettE
Ecrit par : Pendariès | 25 mai 2007
Ecrit par : Pendariès | 25 mai 2007
Vous n'écrivez
même pas "comme un pied", mais avec les
pieds.
Ecrit par : christophe sibille | 24 mai 2007
et
avec ses gros sabots....mais elle vous répondra qu'elle au
moins, elle ose mettre les pieds dans le plat...seulement à
chacun sa soupe et celle aux orties personnellement j'en raffole
pas...
Bonne nuit
Ecrit par : Patricia Mesnigé | 25 mai 2007
ah, Finkielkraut ! J'ai tellement espéré qu'il soit nommé Ministre de l'Education ou bien un Max Gallo ...je trouve Darcos bien timoré. Comment va t'on faire pour restaurer cette autorité des profs ...mais nos propres collègues sont contre-productifs et semblent s'auto-flageller ...pétris de contradictions ...faux-culs, collabos...plaigniez-vous ensuite, même pas le courage de résister à ces sauvageons. Oui, entrer en résistance.... contre ces chefs d'établissement lâches et leurs sous-fifres et autres pseudo-CPE incompétents et inefficaces : chut, fonctionnez en silence, pas de vague, culpabilisez à fond, c'est vous le problème, tout va bien. Bien amère et dégoûtée la prof de LP bi-valente Anglais-lettres qui n'est pas une bleue pourtant...pensez, avec l'expérience, ça devrait rouler...et j'en chie de plus en plus. On marche sur la tête :dites-moi, Pendariès, Imam Etc..., je r^ve ou quoi ? Vive Sarko, nous avons vraiment besoin d'un électrochoc.
Ecrit par : agna | 25 mai 2007
Quand Patricia
M. nous parle de son expérience de parent/enseignant et en
tire des enseignements pour l'avenir de l'école en France,
l'analyse est pertinente, ses arguments sont solides, comme ses
propositions, empreints de bon sens, de cohérence.
Mais
quand l’idéologie s’en mêle, la clarté
de la vision s’estompe et voici ce que cela donne :
«
« je livre à votre réflexion, me dit elle, ces
trois remarques de Maurice Druon qui doit être à vos
yeux un sombre idiot » » ».
"Il ne
faut pas juger avec nos yeux instruits d'aujourd'hui mais avec nos
yeux aveugles d'hier.»
"Marcher devant le troupeau ne
signifie jamais qu'on cesse d'en faire partie.»
«Il
n'y a d'hommes dignes d'exercer le pouvoir que s'ils ont assez de
force d'âme pour le refuser.»
L’affirmation
gratuite, inséparable de tout procès d’intention,
illustre cette vilaine manie copiée des Soviets, qui
confirme que La France [est bien, et comme il l’a écrit
] aux ordres d’un cadavre, celui de l’URSS, mais c' est
d’autant plus absurde que personne ne se réfère
plus souvent que moi à Druon sur ce blog. Ses derniers
ouvrages ne quittent pas ma table de travail. Je puise énergie
et inspiration dans sa lumineuse détestation de l’
illibéralisme pathologique qui s’est emparé des
Français depuis la dernière guerre. Le premier tome
de ses Mémoires (L'aurore vient du fond du ciel) évoque
une complicité intellectuelle avec le Revel du Voleur dans
la maison vide. Ces deux académiciens offrent au lecteur des
réflexions saisissantes de justesse sur les dérives
idéologiques qu’une clique de tarés pontifiants
fait subir depuis des lunes à notre malheureux pays.
Je
dois ajouter que la médisance de Patricia, tout comme les
bourdes grégoriennes, a eu un effet positif, car à ce
point de mon commentaire j’ai tapé Druon Revel sur
yahoo et… Bonne pioche ! j ‘ai découvert un
site au nom prometteur ! « le Gauchiste repenti » .
http://legauchisterepenti.oldiblog.com/?page=lastarticle&id=1426070.
Plus intéressant que la liste simpliste d’aphorismes
sur
:
http://www.dicocitations.com/auteur/1440/Druon_Maurice.php
Nos
compatriotes les plus instruits et avertis, les plus cultivés,
ont développé une exception française que
personne au monde ne leur envie. Logique et bon sens semblent les
abandonner dès qu’il s'agit d'évoquer pourquoi
la France est, comme dit le philosophe Philippe Raynaud, "un
des rares pays où le mot libéral est une
insulte".
Il est instructif d'observer qu'en France les
pourfendeurs du libéralisme ignorent tout, et des fondements
philosophiques de cette tradition intellectuelle vieille de plus de
deux siècles, et de la prise de risques qui va de pair avec
l'autonomie des individus. Ils se cramponnent (on les comprend), au
maintien de leurs "droits acquis" dans leurs «
secteurs protégés », aveugles au fait que cette
fausse sécurité est la source de leurs maux. Ils ne
se protègent contre rien du tout, et surtout pas contre la
stagnation, voire la régression dans trop de domaines, tout
occupés à réciter, avec l'énergie du
désespoir, des mantras qui n'éloignent pas plus les
esprits maléfiques qu'ils ne remplacent la détermination,
l'huile de coude et le courage de renverser les corporatismes et
les conservatismes.
Nos élites politiques et
intellectuelles, et leurs disciples, sont atteints d'un psittacisme
incantatoire qui les porte à nier avec fougue ce qui est
depuis plus de vingt ans une évidence dans le reste du
monde: leur idéologie de référence conduit à
la catastrophe, sociale, économique et culturelle.
Le
drame de la France, paradoxalement, c'est qu'elle est trop riche,
en hommes et en ressources de tous ordres. Elle a donc pu s'offrir
le luxe de continuer plus longtemps que les autres, moins bien
dotés par la nature, ces politiques désastreuses, qui
atteignent de plein fouet et en premier les plus démunis. Ce
sont toujours les mêmes qui trinquent et ils sont bien trop
occupés à survivre pour aller vérifier si on
ne les mène pas en bateau.
L’hégémonie
intellectuelle qui a ainsi mené le pays à la ruine a
façonné les enfants et la classe politique, par le
bais des média et des manuels scolaires. C’est à
qui relaierait le mieux la doxa marxo-freudienne…
Le
tirage du Diplo est une romance sans paroles...en plus d'être
la Galerie des espèces disparues.
Et que des
enseignants, ( donc qui ont et le bac et le droit de vote) aient
refusé de me croire quand j’affirmais qu’il y
avait trois candidats trotskystes aux présidentielles, donne
la mesure du chemin à parcourir pour aérer tout ça
et mettre un terme à plus d'un demi-siècle
d'ignorance et de son corollaire, l'endoctrinement. On comprend
aussi mieux comment les théories bidons des pédagogistes
ont pu sévir si longtemps.
Oui, Darcos aura-t-il la
poigne nécessaire? Il faut ardemment le lui souhaiter et à
nous aussi.
Ecrit par : Cadichon | 25 mai 2007
"Darcos
aura-t-il la poigne nécessaire?"
demande
Cadichon.
Mais oui, ma chère, il l'aura, si on lui
donne un peu de temps — et un coup de main. Que diable ! Vous
voulez tout réformer en trois semaines !
Cadichon se
couche tard, je me lève tôt, nous nous complétons,
en quelque sorte. Mais Dieu me damne, elle est encore plus
poolémiste que moi…
JPB
Ecrit par : brighelli | 25 mai 2007
"Cadichon
se couche tard, je me lève tôt, nous nous complétons,
en quelque sorte. Mais Dieu me damne, elle est encore plus
polémiste que moi…"
Cadichon est
insupportable, purement et simplement ; ce n'est plus de la
polémique, mon cher, c'est de la logorrhée
prétentieuse, imbuvable, saoulante. Pour cette personne, il
ne s'agit pas de discuter, de débattre ou d'échanger,
encore moins de construire, ni de trouver des ponts entre personnes
de sensibilité différente mais qui sont d'accord sur
l'essentiel (refonder l'école), mais d'étaler sa
hargne, son fiel, son ressentiment, ses passions tristes, son
absence d'éducation et de courtoisie. J'ai connu une époque
-- que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître -- où
la droite se tenait, droite justement, debout, digne, gaullienne...
un temps aussi où une autre droite, charmeuse, cynique,
hussarde, littéraire, libertaire, qui savait écrire,
pouvait donner à rêver avec Nimier, Blondin ou Déon.
Aujourd'hui la droite ne sait plus se tenir : elle éructe,
rabâche, ressasse, s'encadichonne.
Peu importe qu'elle
tourne en rond, la dame, et nous fasse tourner en bourriques avec
elle, si elle a atteint son objectif : "répépiller"
ad nauseam et montrer qu'elle existe. C'est pathétique à
son âge.
Oui, je sais, je ne vais pas me faire que des
copains sur ce blog en écrivant cela, mais ce matin la coupe
est pleine.
Ecrit par : FGuichard | 25 mai 2007
Elle a une plus grande piscine ?
Ecrit par : Perceval | 25 mai 2007
Elle a une plus
grande piscine ?
Ecrit par : Perceval | 25 mai 2007
Non,
plus bêtement elle rêve encore d'être une belle
pooliche dans le pré carré des
néo-conservateurs...
S'agissant de la réforme
de Darcos, personne ne croit sérieusement, en tout cas dans
l'entourage de mes collègues au collège qu'il
remettra le système scolaire en bon ordre de marche et
surtout dans la bonne direction.
Pour cela, et tout le monde le
sait, il faudrait un Staline ou à tout le moins un vrai
Napoléon, porté et légitimé par tout un
peuple désireux de briser ses chaînes.
Nous en
sommes très très loin! J'ai même le sentiment
qu'avant cent jours tout cela sera admis de tous.
Ecrit par : buntovchik | 25 mai 2007
Et oui, Françoise. J'ai peur qu'il suffise maintenant de revendiquer une place bien sentie dans ce qu'on appelle "la droite décomplexée", ainsi que d'avoir une aussi, (voire une plus) "grande gueule" que lui, suffise pour faire le bonheur de Jean-Paul. Je n'explique pas cette apparente admiration pour le discours émétique, comme le disait si bien Patricia, de Cadichon. Point n'est besoin d'être "fanatique d'égalitarisme" pour se rendre compte des méfaits absolus du libéralisme, (qui semble la mettre au bord de l"'extase mystique," et, en disant ça, je suis soft). (voir ce qui se passe en Chine, où le "miracle" est imputable à l'exploitation absolue du "sous prolétariat", plus près de nous, l'Angleterre post-Thatchérienne), et "tutti quanti."
Ecrit par : christophe sibille | 25 mai 2007
"Comment
expliquez-vous qu'autant de bien-pensants veuillent excuser le
communisme et ont discrédité ses critiques, pour
condamner le libéralisme ?" ... extrait fourni par
Cadichon.
Le communisme avait pour noble intention de sortir
l'Humanité de la fange quand les libéraux veulent l'y
maintenir. Que les stipendiés du système se
transforment en experts-comptables du stalinisme pour tenter de
jeter le bébé avec l'eau du bain (Livre Noir, etc.)
n'a aucune originalité. C'est leur droit, c'est leur métier.
Il faut justifier son salaire...
Par contre hurler au terrorisme
intellectuel d'un complot marxo-freudien comme le font Cadichon et
quelques autres atteint l'effet comique. Leurs maîtres-à-penser
disposent de l'intégralité des médias et l'on
chercherait vainement aujourd'hui dans un manuel d'histoire la
moindre trace d'une quelconque sympathie à l'égard du
communisme. Le programme de 3° débute d'ailleurs avec
Staline, celui de 4° relègue le socialisme du XIX °
siècle en fin d'année scolaire dans les limbes des
transitions inachevées. Un élève français
n'a aujourd'hui via le système scolaire la moindre idée
de ce qu'est une remise en cause du système capitaliste. Il
croit fermement que le rejet du capitalisme s'incarne en Ségolène
Royal et que la faux de José Bové vaut la kalachnikov
de Che Guevara.
D'ailleurs, à l'abri de ce prétendu
terrorisme intellectuel qui a osé à gauche dresser un
bilan des crimes du libéralisme, un Livre Noir du
capitalisme ? Sans doute a-t-on jugé à tort que ce
bilan était déjà fait ou indigne d'un
historien ou impubliable ?
C'est oublier qu'en face, chez
Cadichon, on voit le monde à la mesure de son commerce et
que l'argument comptable, la balance, reste le nec plus ultra de la
pensée (comme le suggérait le R. Barthes de
Mythologies, autre terroriste). Le seul talent de Cadichon est de
rhétoriser ces fantasmes et ce discours comptable, lui
donner coup de ripolin littéraire (il serait excessif de
parler de vernis).
Le plus intéressant c'est sa venue
sur ce blog et sa recherche pathétique de contradicteurs,
une quête d'identité et de légitimité en
somme, il en faut peu pour être heureux. On peut toujours lui
rendre ce service...
Ecrit par : victor | 25 mai 2007
"D'ailleurs,
à l'abri de ce prétendu terrorisme intellectuel qui a
osé à gauche dresser un bilan des crimes du
libéralisme, un Livre Noir du capitalisme ? Sans doute
a-t-on jugé à tort que ce bilan était déjà
fait ou indigne d'un historien ou impubliable ?"
Et non
Victor, c'est déjà écrit!
http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Livre_noir_du_capitalisme
Ecrit par : Pendariès | 25 mai 2007
Si on veut
avoir une petite idée extra-territoriale de ce qui se trame
sur la planète et donc sur notre belle terre de France, il
suffit de méditer quelques chiffres: celui du budget
militaire annuel américain qui dépasse les 350
milliards de dollars, soit plus que le budget annuel de la France,
même sans les exonérations.
La guerre en Irak et en
Afghanistan aura coûté depuis 2001, 565 milliards de
dollars. Et Bush vient d'obtenir le feu vert pour continuer sa
guerre et poursuivre son programme de militarisation forcée
des nations placées sous sa protection.
La fin de la
guerre froide a laissé croire que l'Empire Euro-Américain
avait définitivement mis fin à l'expansion
(impérialiste) de son système économique,
social et "culturel" massacreur et destructeur.
Nous
peinons à admettre que cette guerre impérialiste de
conquête de la planète derrière le bouclier
américain s'effectue non plus seulement géographiquement
et économiquement au sens classique, mais tout autant
culturellement, dans le plus intime des systèmes culturels
nationaux.
J'ai un ami chercheur au CNRS, spécialiste des
langues du Tibet et du nord-est de l'Inde qui me décrit la
"révolution culturelle" qui s'opère
actuellement sur les rives du Brahmapoutre. Des peuples, des
langues disparaissent chaque jour que le nouveau Christ-Roi ,
l'argent, fait.
La France échapperait-elle à cette
transformation en profondeur des mécanismes de construction
de l'identité des peuples?
L'élection du nouveau
président de la république, la création d'un
ministère de l'identité nationale ne sont -ils pas à
mettre en rapport avec ces bouleversements, dont la crise de
l'école n'est qu'un aspect, un symptôme.
Ecrit par : buntovchik | 25 mai 2007
Sauf que le
libéralisme n'est pas à proprement une idéologie,
mais le mouvement naturel des choses, qu'il s'agit de réguler
- c'est cette manière de réguler le libéralisme
qui devrait faire la différence entre la droite et la gauche
en France, comme dans toute démocratie un peu évoluée.
Et la vie n'est pas forcément juste. Vous pouvez dresser un
Livre noir de la vie, mais quel sera l'intérêt ?
Le
communisme est une idéologie de mort dans tous les sens du
terme, parfaitement comparable au nazisme, où les
"bourgeois" des uns sont les juifs des autres (les "juifs
bourgeois" n'ont pas eu beaucoup de chance au XXème
siècle). Le paradis communiste ? Pol Pot.
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 25 mai 2007
Cadichon ne
vous amuseriez vous pas à jouer l'agent provocateur sous la
crinoline de votre comtesse?
Vous jouez la madame plizz et
votre uniforme de soubrette au plumeau n'attise pas beaucoup les
fantasmes vous m'excuserez j'espère de ne pas avoir
celui-là...
À ce propos, je suis déçue
que JPB n'ait pas saisi l'occasion de nous faire une de ses petites
analyses hilarantes dont il a le secret...en tout cas j'ai la
mienne , vous vous présentez comme une asservie et votre
soumission semble totale. Même en Angleterre on ne trouve
plus de gens de maison aussi dévoués! C'est une
qualité inestimable dans cette profession, vous pourrez
toujours vous recycler chez un de nos ministres et ensuite re
-écrire vos mémoires...
Mais j'oubliais,vous
n'avez pas une once d'humour et c'est bien dommage car au lieu de
contourner l'hameçon vous vous ruez dessus!
pour une fois
j'ai bien ri on vous tend la carotte et bingo vous faite la ruade
attendue, vous avez été remarquablement
dressée...
j'ai une requête, s'il vous plait
arrêtez d'avoir une vision aussi réductrice droite
gauche et je me permets de vous donnez ce petit conseil vous
devriez faire un petit stage force de vente et techniques marketing
vous en auriez bien besoin!
Bonne journée.
Ecrit par : Patricia Mesnigé | 25 mai 2007
"Darcos
aura-t-il la poigne nécessaire ?"
demande
Cadichon.
Mais oui, ma chère, il l’aura, si on
lui donne un peu de temps - et un coup de main. Que diable ! Vous
voulez tout réformer en trois semaines !
Cadichon se
couche tard, je me lève tôt, nous nous complétons,
en quelque sorte. Mais Dieu me damne, elle est encore plus
poolémiste que moi... JPB
Ecrit par : brighelli | 25
mai 2007
Je ne crois pas qu’il soit question de
"poigne" , c’est là une conception quelque
peu primaire du rôle d’un Ministre de la
République.
Il ne s’agit pas de réprimer
une mutinerie de factieux comme eut à le faire le Général
de Gaulle en 1961 sans effusion de sang du reste , sauf erreur de
ma part.
Il faut relire "L’Art de la Guerre "de
Sun-Tzu.
Il y a maintenant plus de cinquante ans que
l’explosion scolaire ses trentes glorieuses a été
traitée soit par des approches purement quantitatives soit
depuis 1969 par des approches purement pédagogiques qqur
l’on peut caractériser de pédagogisme.
L’exemple
des CES est , à cet égard , parlant. La coexistence
dans le même établissement de trois voies : le
secondairelong débouchant sur le Lycée pui
l’enseignement Suopérieur, le Secondaire court
débouchant sur l’Enseignement technologique et le
Primaire Supérieur débouchant sur l’enseignement
professionnel était une excellente formule mais à
plusieurs conditions qui n’ont jamais été
remplies :
- que la structure des CEs ,ne soient pas
uniforme au plan national et répondent à la réalité
géograohique ce qui n’étaient pas le cas puique
le CES-type accueillait 40% de Voie I, 40% de voie II et 20% de
voie III. Cela donnait un argument de poids à Louis Legrand,
Inspecteur d’Académie qui était un des
pédagogistes de l’époque de montrer,
statistiques à l’appui que l’affectation d’un
élève de CM2 dans l’une des trois voies
dépendait plus de la dominante socale du decteur de Collège,
lla "carte scolaire" date de cette époque, que de
ses résultats scolaires.
- que la procèdure
d’entrée au Collège ne se fasse pas uniquement
sur dossier et donc in fine sur la vision qu’avait le maître
de CM2 de l’élève mais soit complété
par un examen très simple qui ne serait pas un examen
d’entrée mais un examen classant reprenant les
épreuves que j’ai moi-même passé en 1960
:Français dictée suivi de questions(Analyse
grammaticle ,analyse logique, vocabulaire, question portant sur
l’intelligence du texte) , Mathématiques (deux
Problémes d’arithmétique et de géométrie
comportant des questions graduées)
Le croisement des
résultats à cet examen et du Dossier scolaire , créé
aussi à cette époque et auquel était annexé
le Cahier de devoirs mensuels couvrant les DEUX années du
Cours Moyen, aurait permis d’affecter chacun des élèves
d’un secteur de Collège dans la classe de 6ème
la mieux adaptée ) ses acquisitions scolaires .
Cette
solution ne présentait aucune difficulté de mise en
oeuvre mais on était déjà au début du
pédagogisme : "contrôle continu" opposé
au "traumatisme "(sic) fde l’examen. Ce qi bien
évidemment ne résiste pas à l’analyse .
De plus, on aurait ainsi recréer, entre les Instituteurs
d’un même secteur de Collège l’émulattion,
toiujours profitable aux élèves comme à la
grande époque du Certificat d’Études où
les "Bulletins d’Inspedtion des Instituteurs du Cours
Supérieur comportait deux rubriques obligatoires :
pourcentage d’élèves présentés au
CEP et pourcentage de réussite.
Les instituteurs d’un
même canton à lépoque où l’immense
majorité des Écoles Communales étaient des
Écoles à Classe Unique "se tiraient donc la
bourre" l’Examen du CPE étant organisé par
canton et étant un moment important avec les Foires et
Colices agricoles de la vie rurale.
Cette "standardisation
"des structures pédagogiques des CES ne sarairnt être
attribué à quelque "compot marxiste" voire
au "jacobinisme viscéral " de la France
.
L"Enseigement primaire avait dévelppé
un réseau scolaire originadont on a aujourd’hui
"oublié" l’existence. Aux Écoles
communales ,qui restent seules dans la mémoire collective,
succédaient les Centres d’apprentissage devenues CET
puis LEP ; les Écoles Primaires Supérieures et les
Écoles Primaires pour le Commerce et l’Industrie
gérées comme les Écoles Primaires par les
Communes, les Écoles Normales d’Instituteurs
(Département) les Écoles normales Primaires
Supérieures où l’enseignement était
assurés par des Professeurs Agrégés de
l’Universté , seul point de contact entre l’Ordre
Primaire (c’est à dire l’École du Peuple)
et l’Ordre Secondaire ( l’école des Notables)
qui formaient les Professeurs d’École Normale et les
Inspecteurs Primaires.
Cet édifice, bâti au
coup par coup dans le souci pragmatique d’assurer la
promotion d’une élite populaire à l’époque
où les Lycées étaient payants, a fourni les
Cadres et Techniciens qui ont acontribué à assurer
les succès techniques et économiques des "Trente
glorieuses" au moins autant que les Grandes Écoles.
Il
faut donc oubler toute approche idéologique por comprendre
les modes d’implantation du résau des CES. Nous étions
dans la dernère décennies de croissance continue et
la mode étaient à la standardisation tant dans
l’industrie automobile ou le fordisme n’a pas peu
contribué à la révolte des OS du Mans arrachés
à la ruralité et qui a précédé
l’explosion de Mai 68.
La construction des CES étaient
assurés par l’Értat via les Services
Spécialisés du Ministère.
Ces services
avairent choisi l’option des bâtiments préfabriqués
, notamment les tristements célèbres Collège
Pailleron. On construisait d’ailleurs dit la légende
"Un CEs par jour" ce qui est faux bon nombre de nouveaux
CES étant des CEG mis à la disposition de l’État
par les Communes.
De même l’unification de
l’Ordre primaire et de l’Ordre Secondaire ne saurait
^tre attibuée à un "compot marxiste". Sauf
erreur de ma part, elle aparait pour la première fois sous
la plume d’Émile Durkheim dans son remarquable ouvrage
"L’Évolution pédagogique en France "
cours qu’l donna dans le Cadre de la Première Chaire
des Scences de l’"ducayion" et ou de Pédagogie
dà la Sorbonne et destinés aux Agrégatifs donc
bien avant la Révolution d’Octobre.
L’idée
fut reprise dès 1918 par les Compagnons de l’Université
qui regroupait des Agrégés des Instituteurs des PEN
et PEPS qui avaient combattu ensemble dans les tranchées.
Je
me permets de rappeler que le PCF a été créé
en 1921 et que c’est seulement après la phase dite de
"bolchevisation" qu’il a acquiq une "culture
de parti" dont ill a aujourd’hui du mal à se
débarasser tant elle participe de son identité.
-
En ce qui concerne les Enseignants il n’y avait ni égalité
de formation, ni de rémunération, ni de charges de
service. S’y côyaient des Instituteurs ( Baccalauréat
polybalent 24 heures Cadre B ) des PEGC (DEUG bivalent 21 Heures,
Cadre B) des Certifiés (Licence ,18heures, Cadre A,
monovalents) et des Agrégés (15heures Maîtrise
Cadre A).
Sur le plan syndical une féroce rivalité
opposaient dans le cadre de la FEN, le SNI-PEGC tenue par la
tendance UID proche des Socialistes et du Grand Orient de France et
le SNES tenu par UA dirigé par le PCF.
Le champ de
syndicalisation du SNI-PEGC représentait donc 60% des
personnels des CES ce qui explique qu’il ne s’est pas
oposé à la Réforme Hby puisque tous les
Instiuteurs oont été intégré dans le
Corps des PEGC.
J’ajoute que la plupart des
Instituteurs exerçant dans les Classes de Transition et les
Classes pratiques devenues ultérieurement CPPN et CPA
étaient des auxiliaires rémunérés à
la journée et dont le seul et uique objectif était
la" survie en milieu hostile"
- -Si aucune
différence de traitement apparente, n’était
perceptible entre les élèves de la Voie I et ceux de
la Voi II , il n’en était pas de même à
l’égard des"Sauvages" de la Voie III souvent
parqués dans des Préfabriqués et devant même
prendre leur récréatio à part survellés
par les Instituteurs.
Dans le CES où je suis passé
des bancs de l’Université à la "Cage aux
Fauves" , sans fouet et sans tabouret, le Principal m’avait
benoîtement expliqué que les MI_SR n’avaient pas
por vocation de surveillé les élèves relevant
du Primaire.
LE CEs était neuf et il n’"avait
même pas pris la peine de m’attribuer une salle de
classe, je devais attendre que les autres classes aient gagné
leurs salle spour, suivi de ma "horde sauvage" (30, le
maximum) ,rechercher une salle vacante.
Bien entendu, les
autres enseignants n’appréciaient pas vraiment
mes"tatônnements expérimentaux.
J’y
gagnais un début d’ulcère à l’estomac
que je soignai par, outre des injections quotidennes, une
surconsommation de bananes et une croisière cûtière
à bord d’une "Corvette "de 7 mètres :
Carry-le Rouet , Sormiou, Cassis la Ponte-Rouge et bien entendu,
les Calanques. Il sooufflait un fort misytral, nous avions déchiré
la Grand-Voile , recousue à la main sur les Quais de
Carry-le-Rouet.
Nous avions un peu plus de vingt ans, nous
étions les rois du monde.
L’année
suivante, grâce au SNI_PEGC (UA dans les Bouches-du-Rhône)
j’ai été affecté dans une 2cle
élémentaire dans le quartier popukaire de l’Huvaune
où j’ai passé mon CAP dans un CE1 malgré
les objections obséqieuses du Conseiller pédagogique
qui a voulu me coincer en Maths (L’IDEN était un
matheux). Pas de chance j’ai un bac C , au ras des
pâquerettes il est vrai mais un bac C ,un vrai, la première
Cuvée...
Je l’ai ratatiné.
L’année
suivante rebelote les Quartiers Nord...
j’étais
le sixème sur le poste après quinze jours de classe.
Le Principal plus sensible à ma carrure qu’à
mes compétence professionnelles m’a "offert"
une formation sur deux anx, une "promotion", je suis pasé
de la catégorie de suppléant à celle Rempaçant
et la sécurité de l’emplo por deux ans puisque
je travaillais en doublette avec une titulaire. stagiaire au Centre
de DFormation de Draguignan.
C’est dans ces
circonstances que j’ai rencontré Michel Salines qui
n’appréciait pas mon franc-parler, c’est ainsi
que passant au " confessionnal’ il s’est permis de
parler de moi en ces termes choisis pour celui qui de vait devenir
IA puis Médiateur de l’Éducation Nationale
"C’est un vrai bâton de poulailler (C’est à
dire un bâton merdeux) , de quelque côté que
vous le preniez, on s’en met plein les mains" .
Au
bout de deux ans il a conclu en tant que Diecteur du Centre de
Forlation mon bilan qui ne comportait que des notes largement
supérieures à la moyenne y compris en dessin
techboique et en Chaudronnerie, dans les termes suivants ; Avis
négatif. N’a pas compris l’esprit de la
formation’ (SIC).
Je me suis défendu comme un
dable dans un béniter et le Jury où siégeait
des Instits et des IDEN a, fait rarissime , désavoué
le Directeur du Centre de Formation....
Plus tard, je
passeai les épreuves théoriques autout du Thème
pluridisciplinaire "La technologie de la Cocotte-minute et la
Cuisson des Pommes de terre à la Vapeur"
Histoire
les Grandes Découvertes
Biologie; La culture de la
Pomme de Terre
Pysique la Pession atmosphérique
Cusine;
les Pommes vapeur Beurre Maître d'Hotel
Et autes
variations pédagogiques qui m'ont permis de tenir trois
heures sans aucun manquement à la doxa pédagogiste.
Le
group de CCCPN était bon public, le Jury, présidé
par un IDEN à deux doigts de la retaite et qui avait
beaucoup bourlingué, aussi.
Certes ,il fût
quelque peu déçu par la préparation cukinaire
que j'avais choisi,e une de mes Collègues, candidate aussi
au CAP CT/CP lui ayant fait préparer par ses élèves
une buillabaisse digne de "Chez Fonfon" du Vallon des
Auffed où elle était hors de prix pour un
fonctionnaire, ce restaurant réputé ayant à
l'époque une fidèle clientèle d'"Hommes
d'Honneurs" nés pour la plupart sur l' îIe de
Beauté"
Donc, le pédagogisme, j’ai
déjà donné !
Depuis 35 ans...
Voilà,
ces quelques notes jetées au fil du clavier seront ma
contribution de "poil à gratter" à la
réflexion de "Bonnet d’äne".
Je
vais faire un copié/collé et, après mise au
net,, je les publierais sur les "Amis de l’ABC".
Je
rassure Pendariès, non seulement je suis insomniaque mais,
depuis quelques semaines,, je suis immobilisé à mon
domicile à la suite d’un accident du travail. Ma
participation à" Bonnet d’Âne" et mes
recherches sur la Toile pour "nourrir" "Les Amis de
l’ABC" de textes de références solides et
contrôlés meublent mes longues journées de
solitude et sont compatibles avec une infirmité que j’espère
passagère.
Bon, je vais petit-déjeuner.
Nota
Bene : Il est contraire à la "netiquette" qui
règle les rapports interpersonnels sur la Toile , de relever
les fautes de frappe et/ou d’orthographe de ses
correspondants.
À bon entendeur salut !
Ecrit par : Henri Grégoire | 25 mai 2007
A propos de
l'éducation artistique (arts plastiques et musique) : c'est
dans ce domaine-là que les symptômes de la "
crise de la culture " sont les plus visibles, notamment à
l'école.
La remarque rapportée par l'une
d'entre vous (dobolino, il me semble) : " bon en philosophie "
d'un professeur d'arts plastiques sur le bulletin trimestriel d'un
élève de collège, est en tout cas révélatrice
du " brouillage des paradigmes ".
Un vieux
philosophe allemand, Hegel, avait déjà prédit
ce kidnapping de la beauté par le " concept " qui
a débuté réellement dans les années
1920 avec les urinoirs de Marcel Duchamp.
Ce qui n'était
qu'une exception sidérante, révolutionnaire et
humoristique est devenu la norme.
Mais ça ne fait
plus rire personne : les adultes font semblant de " comprendre
" et ça ennuie les enfants.
Il y aurait aussi
beaucoup à dire sur les effets délétères
du relativisme et de la tyrannie de la mode (tout se vaut un
tableau de Vincent Van Gogh, un dessin d'enfant, une "installation"
vidéo...une chanson de Johnny et le Requiem de
Mozart).
Comment " éduquer " dans ces
conditions ?
Ecrit par : Robin | 25 mai 2007
J'ai
l'impression qu'on a un peu trop tendance à assimiler le
libéralisme au capitalisme dans notre pays.
Pour
mémoire, le gouvernement Bush est tout sauf libéral,
"liberal" d'ailleurs est une insulte dans la bouche d'un
"néo-con", et correspondrait ici à
"gaucho".
Amusant, non? Non?
Mais tout cela
nous éloigne du sujet du blog. De procés d'intention
en procés d'intention, on ne sortira jamais de la crise ou
nous sommes. Alors pourquoi ne pas laisser Darcos faire ce qu'il a
à faire et le juger sur pièce? Ca nous changerait
pour une fois. Et quoi qu'il fasse, j'ai peine à croire que
la situation puisse réellement empirer par rapport à
ce qu'elle est aujourd'hui.
François
Ecrit par : François | 25 mai 2007
Bonjour,
Lectrice
assidue de ce blog depuis quelques mois, je ne me sens pas de
taille (simple parente d'élèves) à exprimer ma
pensée au sein d'une si noble assemblée de
professeurs, érudits, penseurs... Mais là ce matin je
m'étonne : que ce soit dans la défense du
libéralisme, dans l'accusation de l'islam ou l'apologie des
valeurs de gauche contre la méchante droite, certains
auraient-ils oublié la nuance ?
Les sociétés
libérales sont-elles un vert paradis d'où toute
pauvreté est absente, les musulmans sont-ils absolument tous
des terroristes en puissance, le communisme n'a-t-il pas fait des
millions de victimes ? Pas de place pour cela, l'essentiel pour
quelques uns semble de polémiquer, de rendre coup pour coup,
quitte à s'en prendre aux personnes et non plus aux idées.
Argumenter, présenter un point de vue sans montrer les
ombres, les faiblesses de celui-ci : on se croirait parfois dans un
devoir de français pour collégiens et lycéens
d'aujourd'hui. C'est un comble sur ce blog !
Alors oui au débat
d'idées, aux pensées constructives, aux témoignages
qui nous aident à comprendre le monde qui nous entoure et en
particulier l'école où vont nos enfants, mais un peu
de retenue serait parfois bienvenue : quand je lis certains
messages, j'ai l'impression que certains seraient presque prêts
à étriper l'autre pour ses idées... mais vous
avez assez d'aisance à l'écrit pour ne pas en venir
aux mains !
Cependant merci à tous : malgré les
"rixes argumentatives (?)", il reste toujours quelque
chose pour réfléchir, essayer d'en savoir plus. Et un
hommage particulier à Hélène Charpentier pour
ses interventions lumineuses d'humanité et d'authenticité.
Ecrit par : lucile | 25 mai 2007
" "Darcos
aura-t-il la poigne nécessaire ?"
demande
Cadichon.
Mais oui, ma chère, il l’aura, si on
lui donne un peu de temps - et un coup de main. Que diable ! Vous
voulez tout réformer en trois semaines !" (J P)
A
la lecture des BO (en survol vu le pathos d'environ 180 pages de
bla-bla pédagogiste), ce qui est sûr et certain, c'est
qu'il faut que Darcos fasse un moratoire des décisions de ce
BO, sinon, c'est définitivement la mort de
l'EN.
Anne-Marie.
Ecrit par : Anne-Marie Valette | 25 mai 2007
Tout à
fait d'accord avec François.
En réalité,
Darcos doit être prudent, car les dangereux syndicats
"pédago-démago" (SNES, SGEN, Unsa), qui ont
soutenu toutes les réformes les plus dévastatrices,
guettent le moment où ils vont pouvoir manipuler les lycéens
et les jeter dans la rue.
Je partage l'avis de JPB qu'au fond
de lui-même Darcos est déterminé à
mettre fin à la chienlit pédagogiste dont souffrent
et les professeurs et les élèves.
Le contraire
constituerait une énorme surprise, même si les
déclarations de la Commission européenne peuvent en
effet tempérer nos espoirs.
Ecrit par : Jean | 25 mai 2007
Il croit
fermement que le rejet du capitalisme s'incarne en Ségolène
Royal et que la faux de José Bové vaut la kalachnikov
de Che Guevara.
Ecrit par : victor | 25 mai 2007
Il
croit fermement n'importe quoi, tant les programmes d'histoire sont
mal faits. Et quand bien même ils seraient bien faits, il
croirait celui qui parle le mieux, le plus fort, avec le plus de
conviction, avant d'avoir la maturité nécessaire pour
tenter de se forger sa propre philosophie.
S'il y arrive, cela
conduit, non pas forcément au relativisme, mais à
tout le moins au scepticisme, et à dégueuler les
discours idéologiques d'un bord ou d'un autre, qu'il vienne
de Cadichon, d'Henri ou d'un Tariq Ramadan (et j'en passe quelques
millions).
Sinon, il aura l'opinion d'un groupe, plus ou moins
fanatique, et n'en démordra pas.
"Les méfaits
absolus du libéralisme" : en voilà un exemple
typique, autant que les copier-collers de Cadichon.
Mais il
est vrai que je suis moi-même un suppôt du Grand Satan,
en tant que profession libérale pété de tunes
(comme Dobolino, d'ailleurs). J'ai forcément un 4x4 ou un
cabriolet dans mon garage.
Et bien je vais vous faire plaisir :
j'ai les deux !
En un. J'ai une 2 CV ...
Ecrit par : yann | 25 mai 2007
Vous pouvez
dresser un Livre noir de la vie, mais quel sera l'intérêt
?
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 25 mai 2007
Jusqu'ici,
le ratio du nombre de victimes sur le nombre de naissances est
désespérément de 1. (moins quelques décimales
très loin de la virgule selon quelques religions, mais j'ai
un doute ...)
Ecrit par : yann | 25 mai 2007
Peu importe
qu'elle tourne en rond, la dame, et nous fasse tourner en
bourriques avec elle, si elle a atteint son objectif : "répépiller"
ad nauseam et montrer qu'elle existe. C'est pathétique à
son âge.
Oui, je sais, je ne vais pas me faire que des
copains sur ce blog en écrivant cela, mais ce matin la coupe
est pleine.
Ecrit par : FGuichard | 25 mai 2007
Vous
en avez au moinsun et je ne crois pas m'avancer beaucoup en disant
que je ne suis pas le seul.
Par contre, je ne pense pas
que, dans le cas de l'espèce, "répépillier"
verbe francisé de l'Occitan soit pertinent et, du reste,
beaucoup trop gentil.
Quelqu'un qui "répépille"
dans notre Midi est "pénible" mais foncièrement
innocent .Ce qui fait que , généralement on le/la
supporte, en essayant au bout d'un certain temps de détourner
la conversation.
Le bourriquot réactionaire ,lui,
ressasse, il d st au bord du délire dans lequel avait sombré
le Président Daniel-Paul Schreber auteur de l'ouvrage resté
célèbre dans l'histoire de la psychopathologie "Les
mémoires d'un névropathe".
Sigmund Fraud
diagnostiquait chez lui une paranoîa sévère
qu'il attribuait à une homosexualité refoulée,
ce dont je lui laisse l'entière
responsabilté;
http://perso.orange.fr/martine.morenon/Schreber.htm
J'ai
été confronté deux fois dans mon existence à
la paranoîa . Deux cas "labelisés" par des
expert-psychiatre; un dans mon entourage familial, l'autre dans mon
entourage professionnel, deux femmes.
Les psychatres ,qui ne
confondent pas le "caractère paranoîaque"
avec le délire paranoîaque qui justifie une
hospitalisation d'office en ugence ,expliquent que le paranoîaque
éprouve une violente haine de soi due à une
blessussure narcissique et détourne, par instinct de survie,
son agressivité vers les autres.
Généralement
très intelligent, voire brillant, le paranoîaque prend
pour objet de sa fixation un représentant de l'autorité,
notamment dans sa vie professionnelle, ou une notabilité et
s'imagine victime de multiples complots tordant toujours la réalité
quitte à vous placer dans un système de "double
contrainte" qui peut sérieusement compromettre
léquilibre mental de son entourage
Exemple concret
Lors d'un repas familial, vous faites un cadeau
d'Anniversaire à une paranoïaque ." C'est bien la
preuve que tu es un hypocrite car je sais que tu me
hait.".
L'année suivante, ,échaudé,
vous arrivez les mains vides
"C'est la preuve que
tu es avare"
Le seul moyen de survivre: la ruptue
totale, la fuite...
Il n'y a pas de thérapie
réellement efficace. S"euls des psychotropes peuvent
atténuer les phases de délire.
jacques Lacan
dans le seul livre lisible qu'il ait jamais écrit " De
la psychose paranoïaque dans ses rapports avec la
personnalité," , sa thèse de Doctorat en
Médecine légale, (1932) décrit le cas d'une
employée de bureau internée à Sainte-Anne à
la suite d'une tentative de meurtre.
"Ainsi, la
tentative d’assassinat effectuée par Aimée sur
une actrice parisienne et dont Lacan rapporte le cas dans sa thèse
après un an et demi d’observation quotidienne étayée
même d’une « enquête sociale » (p.
151), doit être interprétée tout d’abord
comme un acte qui prend place dans un processus, une trame que
Lacan relate : les troubles psychopathiques, et notamment les
délires de persécution d’Aimée débutent
dix ans auparavant sa tentative d’assassinat alors qu’elle
est mariée depuis quatre ans, employée et enceinte.
Ses collègues, les passants veulent du mal à elle et
son futur enfant. Elle accouche malheureusement d’un enfant
mort-né. C’est alors sur son ancienne meilleure amie
qu’Aimée concentre ses hostilités. Puis un
enfant vient à terme. Aimée se montre extrêmement
maternante et son délire de persécution ne cesse de
s’accroître : « Elle provoque un incident avec
des automobiles qui seraient passés trop près de la
voiture de l’enfant » (p. 160). Après un premier
internement psychiatrique, Aimée demande à son
administration un changement de poste pour Paris. On le lui accorde
et c’est alors que commence sa fixation délirante sur
l’actrice H. Duflos qui aurait menacée la vie de son
enfant."
http://www.revue-interrogations.org/article.php?article=64
Le
bouriquot réactionnaire en présente tous les
symptômes de la personnalité paranoîaque.
"D'un
point de vue sémiologique les personnalités
paranoïaques se caractérisent par quatre traits
fondamentaux qui entraînent à terme une inadaptabilité
sociale :
1. la surestimation pathologique de soi-même
;
2. la méfiance extrême à l'égard
des autres ;
3. la susceptibilité démesurée
;
4. la fausseté du
jugement."
http://fr.wikipedia.org/wiki/Parano%C3%AFa
Ecrit par : Henri Grégoire | 25 mai 2007
"Alors oui
au débat d'idées, aux pensées constructives,
aux témoignages qui nous aident à comprendre le monde
qui nous entoure et en particulier l'école où vont
nos enfants"
Lucile, voici un beau témoignage,
qui vous éclairera pour comprendre l'école où
vont nos enfants.
Anne-Marie.
La
lecture
22/08/2005
Grâce à mon expérience
professionnelle, j’ai pu mesurer l’impact du CP dans
l’évolution scolaire d’un élève.
Après une dizaine d’années passée au CP
ou CE j’ai repris un CM. En CP j’avais la chance d’être
guidée par une institutrice expérimentée qui,
bien qu’utilisant une méthode à départ
global, pratiquait beaucoup l’entraînement syllabique
des élèves. Les « dégâts »
étaient donc limités. Toutefois nous avions des cas
d’élèves dont les difficultés auraient
été évitées s’ils avaient appris
à lire avec la méthode syllabique.
Le livre
de Colette Ouzilou qui l’explique très bien, m’aura
permis de prendre conscience des problèmes. Une fois au CM1,
ma vision des choses a été complètement
différente, le niveau des élèves laissait à
désirer, je leur découvrais des lacunes que je
n’imaginais pas quand j’enseignais au CP.
Cela
fait dix ans, maintenant, à l’école que le CP
est mené par deux maîtresses jeunes. Elles ont
commencé dans ce niveau sans aucune expérience. On a
pu constater la dégradation au fil des années :
lacunes en lecture, confusions de sons, difficultés en
compréhension, dysorthographie, limite importante en
mathématique.
Cette année, j’avais dans
mon CM1 (35 élèves) , 15 élèves ayant
des difficultés majeures en lecture et en maths, à
tel point que j’ai demandé l’évaluation
de ces élèves par la psychologue scolaire.
Le
verdict a été clair : niveau CP-CE1 pour 8 élèves,
CE1-CE2 pour les autres, en mars. Voilà le constat
époustouflant que l’on a pu faire chez nous. La
psychologue scolaire m’a dit que si elle faisait ces tests
dans toutes les écoles comparables à la nôtre (
école de quartier bourgeois) le résultat serait le
même soit 25 à 30 % d’élèves en
difficulté.
Le niveau d’exigence des maîtres
a considérablement baissé. Ceux-ci n’ont plus
les ambitions qu’ils montraient il y a une trentaine
d’années. On peut même dire qu’ils sont
devenus fatalistes .
Comment peut-on envisager le CP
dans l’optique du SLECC ?
Dans l’idéal,
il faut que les enfants arrivant au CP aient déjà une
notion des lettres et des phonèmes correspondants.
Un
travail assidu sur les sons peut être mené durant la
maternelle afin que l’enfant sache déjà qu’à
telle lettre ou groupe de lettres correspond tel
son.
Malheureusement, dans l’état actuel des
choses, cette préparation n’est pas assurée.
Depuis deux ans, déjà, en maternelle, l’enfant
a dû lire globalement des mots, des phrases. Cette méthode
a déjà permis à des confusions de sons de
s’installer. L’enfant a déjà acquis de
mauvaises habitudes de divination des mots, d’apprentissage
par cœur et d’approximation. A l’écrit
c’est pareil, il a déjà dû écrire
des mots, des phrases qu’il ne savait pas déchiffrer,
d’où les confusions et les problèmes de
graphisme. Combien d’enfants écrivent-ils déjà
le O à l’envers, combien commencent-ils le p par le
bas ? Aucune rigueur n’est possible dès que l’élève
doit copier des mots ou groupes de mots sans avoir appris les codes
de l’écriture et sans savoir déchiffrer.
Nous
devons donc considérer que l’entrée au CP dans
une classe SLECC, doit être un changement radical de cap. Les
pédagogues modernes affirment que l’apprentissage de
la lecture se fait en trois ans (cycle II). Par la méthode
alphabétique, cet apprentissage se fait au CP et peut même
être conduit dès la maternelle grand. (GS)
«
En pédagogie, les meilleurs procédés sont ceux
qui donnent les résultats les plus rapides et les plus
solides avec le plus grand nombre d’élèves »
Dans mon école, les maîtresses ont choisi
cette année la méthode Léo et Léa. Bien
que les élèves aient suivi en maternelle, une
pédagogie « moderne », les maîtresses
n’ont pas eu de scrupule à s’interdire de
confronter les élèves à une lecture globale.
Dès les premiers jours de classe, les lettres ont été
étudiées suivant une progression rigoureuse.
……(..Delille Hattemer…..Bosher….
quelques méthodes de lecture syllabiques existent qui ne
laissent rien au hasard mais au contraire proposent des
progressions prudentes).
Les voyelles, les consonnes, les
syllabes puis les mots…. enfin très vite des phrases.
Madame Ouzilou affirme :« L’unité de traitement
de la lecture est la lettre ( 26 + les graphèmes complexes)
et non le mot, au nombre illimité. Un vocabulaire réduit
ne gêne pas l’apprentissage qui le développe ».
Ceci va à l’encontre de la thèse de
Monsieur Bentolila qui maintient que c’est le déficit
en vocabulaire du jeune enfant qui compromet son apprentissage, la
méthode n’ayant aucun impact : voici ce qu’il
affirme :
« Je suis persuadé que les difficultés
d'apprentissage de la lecture ne sont pas liées à la
méthode utilisée (ça serait trop simple !)
mais plutôt au manque de maîtrise de la langue de
certains enfants. Des études ont montré que plus de
15 % des élèves arrivaient au cours préparatoire
avec moins de quatre cents mots en mémoire, quand la norme
est à mille deux cents. Pour moi, le problème est là.
Et il est temps que l'école s'adapte à cette nouvelle
donne... Si les parents sont moins présents et moins
disponibles, le système éducatif doit en tenir
compte. Par ailleurs, il me semble indispensable de réhabiliter
les “leçons” de lecture jusqu'en CM 2. »
(Je
rappelle que c'est lui qi a fait modifier à Robien son
décret supprimant les méthodes dites mixtes au CP.
Anne-Marie.)
Peut-on tolérer de laisser accuser les
familles et les enseignants de la sorte ? Bien sûr, on ne
peut nier que le bain culturel conditionne en partie la réussite
scolaire mais certainement pas l’apprentissage de la lecture
par une méthode syllabique qui donne à l'enfant le
code.
On veut nous faire croire que cette méthode
sacrifie l’accès au sens au déchiffrage. Ceci
est un mythe que les pédagogistes ont inventé.
Déchiffrage et accès au sens sont simultanés.
Il n’est pas question d’étudier tous les sons et
leurs graphies avant de lire et comprendre. Il suffit de feuilleter
Léo Léa ou Boscher pour s’apercevoir que dès
les premières leçons l’enfant lit des petites
phrases sensées et intéressantes. Pas de place pour
la divination, l’approximation.
Au contraire l’enfant
est toujours confronté à des phrases qu’il peut
déchiffrer et donc comprendre, on lui a tout simplement
appris le code qui lui permettra d’être autonome. Je
peux vous affirmer qu’avec cette méthode, les élèves
savaient lire pour au moins les trois-quarts de la classe en
décembre et le reste en février.
Il restait quatre
mois pour l’entraînement à la lecture cursive.
Fin de CP tous lisaient, même un élève dont la
psychologue, qui l’avait testé en maternelle, avait
mis en doute ses capacités pour apprendre à lire au
CP.
Une idée ne doit pas quitter l’esprit du
maître de CP : Tout doit être mis en œuvre pour
éviter l’angoisse et l’inconfort intellectuel du
jeune enfant. L’apprentissage de la lecture ne doit pas
laisser de place à la « prise de risque » comme
disent les pédagogues officiels. C’est le contraire et
je crois que le jeune élève qui passe par la méthode
syllabique est rassuré, car on lui donne tous les moyens
pour réussir.
Alors que les pédagogistes n’ont
de cesse que de mettre l’élève en situation
inconfortable, de recherche, de « construction de leurs
savoirs » sans bases leur permettant de s’y retrouver,
ils organisent l’école de façon à éviter
une évaluation honnête de leur travail : en lecture :
méthode globale, en littérature : jargon
incompréhensible, en grammaire : méthode de recherche
complexe … mais pas de notes, pas de doublement, niveau revu
à la baisse d’années en années. Tout le
système fonctionne sur cette contradiction.
Pour
rassurer les enfants du CP, il faut penser aux différents
repères visuels. Dès qu’un son est étudié,
il faut afficher un dessin avec la graphie du son au mur de la
classe ainsi il peut s’y référer en lecture ou
écriture, pendant les petites dictées, il peut aussi
retrouver les lettres. Pas de place à l’improvisation,
éviter le plus possible les confusions et l’installation
des mauvaises habitudes. Le texte d’étude doit être
écrit au tableau vers lequel tous les regards convergent en
même temps, tout au moins les premiers mois.
La
lecture à voix haute :
• Il ne faut pas non plus
pendant la période d’apprentissage, jusqu’à
ce que l’élève soit vraiment autonome, le
laisser lire silencieusement sans vérification. C’est
pour cela que la lecture orale doit être pratiquée le
plus souvent possible. Quel autre moyen, le maître a t-il de
vérifier que l’élève lit correctement ?
Qu’il a bien compris ? Quelques questions de sens permettent
de faire cette vérification. « La lettre, symbole à
double face phonographique, implique autant l’oreille que
l’œil dans la lecture »
« Lire, en
effet, c’est entendre l’écrit avec précision,
instantanément, par la voix du langage si ce langage est
accessible, bien entendu » explique Colette Ouzilou. N’est-il
pas dangereux de priver l’élève de cette
lecture orale en CP ?
J’ai redécouvert en CM, la
vertu de la lecture collective à voix haute, la lecture
chorale.
J’ai remarqué que les bons lecteurs
s’efforcent de lire plus lentement et de manière plus
expressive alors que les lecteurs en difficulté essaient de
suivre le rythme des autres ,au début, avec beaucoup de
difficulté mais les progrès évidents les
encouragent relativement vite.
Cette lecture est un
entraînement profitable et assez plaisant tout compte fait.
Le bénéfice de cette pratique se fait aussi sentir
sur la discipline de classe. Concentration et maîtrise de soi
sont vite retrouvées par l’ensemble de la classe dès
que l’on commence à lire à voix haute, de
concert.
Il ne s’agit pas de lire tout un texte de cette
manière mais la lecture d’un paragraphe suffit. Il
faut aussi s’imprégner de l’idée qu’en
pédagogie il faut s’entraîner régulièrement
et souvent. On pourrait être découragé très
vite à constater la difficulté de certains élèves
à suivre cette lecture, il faut persévérer car
les progrès arrivent après un mois au moins ce cet
entraînement.
Dans mon CM les enfants, en grande
difficulté, m’ont dit que cette lecture à voix
haute les aidait énormément. Entendre est très
important pour les élèves dont le passé
scolaire les a privés de cette oralisation des textes.
Certains maîtres les ont forcés à la lecture
silencieuse trop tôt, pour un enfant qui a besoin d’entendre
comme l’explique Colette Ouzilou dans son livre "La
dyslexie une vraie- fausse épidémie," c’est
une véritable catastrophe.
L’écriture
:
• Dans la mesure où les élèves
savent lire tout ce qu’ils écrivent, l’écriture
est plus soignée. Plusieurs fois cette année la
maîtresse de CP m’a envoyé un élève
avec une pile de cahiers. Elle était si fière de ses
cahiers couverts de lignes d’écriture beaucoup plus
soignée. Cela est flagrant disait-elle, ils sont beaucoup
plus appliqués que l’année dernière.
En
effet avec la méthode à départ global, l’élève
doit écrire des mots ou phrases qu’il ne sait pas
déchiffrer, comment éviter alors les erreurs, les
oublis, le sens inverse de certaines lettres ? Surtout en écriture
il faut impérativement aller au rythme de la lecture avec
beaucoup de technique. Ne rien laisser passer, appliquer les normes
d’écriture cursive les plus rigoureuses. Pour que le
travail de l’élève soit couronné de-
succès il faut persévérer et corriger, donc
aller doucement. Lorsque je me souviens de mes classes de CP en
1985 je suis horrifiée. On m’avait convaincue de les
faire écrire, copier des phrases entières dès
le début de l’année. En maternelle cette
pratique de copie de mots est encore répandue. Il n’est
donc pas étonnant que dans nos classes, les élèves
écrivent de manière illisible dès les premiers
jours de CP. On doit tout faire pour corriger de mauvaises
habitudes prises si jeune.
Le manuel, le lien avec les
familles :
Je pense que le manuel de lecture est indispensable.
Tout d’abord il est rassurant pour les parents qui peuvent
ainsi avoir une notion claire de ce qui sera fait en classe. Ils
savent la progression que suivra le maître. De quel droit
maintiendrait-on les parents dans l’ignorance ?
Bien au
contraire, c’est une relation basée sur la confiance
mutuelle qui favorisera la bonne intégration des élèves
à l’école. Les parents doivent comprendre
comment leur enfant apprend. C’est un non-sens de faire en
sorte que le père ou la mère qui se penche sur le
cahier de leur enfant ne puisse l’aider. Combien de parents
cherchant à aider l’enfant à faire sa division
ou son exercice de grammaire, à lire sa page, s’est-il
entendu dire « la maîtresse a dit que ce n’est
pas comme ça qu’il faut faire ».
Depuis
trente ans les parents ne comprennent plus rien à notre
pédagogie. L’école a séparé
l’enfant de sa famille. Comment s’étonner que le
tissu social soit détruit maintenant ?
Cette année
une maman de la trentaine m’a avoué qu’elle ne
comprenait rien à mes leçons de grammaire
traditionnelle : elle est passée par la grammaire nouvelle,
il n’en reste rien. C’est bien le vide qui a remplacé
la tradition.
Par contre l’utilisation de la méthode
syllabique permet la collaboration intelligente et efficace de la
famille. Cette année à l’école nous
avons fait une enquête auprès des parents des CP. Tous
ont répondu par écrit que la méthode
syllabique était intelligible et efficace. Ils souhaitent
que cette pratique soit reconduite. J’aurais tant aimé
que mes collègues soient là pour témoigner. La
maîtresse de CE2, ici présente, peut confirmer mes
dires.
L’orthographe : Au CP, il faut travailler
l’orthographe en liaison avec la lecture. Je me demandais si
l’apprentissage de l’alphabet ne permettrait pas la
pratique de l’épellation des mots. En CM1 je fais
épeler le plus possible les mots, encore une fois, cet
entraînement est bénéfique aux enfants en
difficulté d’orthographe. Privés d’oral
en lecture et orthographe depuis le CP c’est au cycle III
qu’ils apprennent à épeler.
Cet exercice est
très difficile pour les mauvais lecteurs ou les
dysorthographiques. J’en ai conclu que d’épeler
les mots pourrait leur permettre d’en retenir l’orthographe
plus facilement. Une orthophoniste m’a confirmé le
bénéfice de cette pratique régulière.
Alors pour les CP ne pourrait-on pas envisager de leur apprendre le
nom des lettres en même temps que le son qu’elles
produisent ?
Ne s’est-on pas mis en tête dans les
années 80 d’apprendre les symboles phonétiques
au petits de CP ? Cela était certainement bien plus
complexe.
Au CM je fais la dictée de mots à
apprendre sur l’ardoise; je vérifie l’orthographe;
on épelle tous à voix haute puis on corrige. Pourquoi
pas dès le CP ? Le progrès en orthographe est patent
: l’épellation semble profitable.
La
littérature : Comme le dit Lafforgue ,éminent
mathématicien,
« Je crois que ne plus enseigner
correctement la langue et ne plus nourrir les esprits par la
fréquentation des grands auteurs du passé est pire
que la censure : c’est empêcher la formation même
de la pensée, c’est refuser aux jeunes générations
les moyens de la liberté intellectuelle, de la liberté
d’esprit. »
Je crois donc qu’il faut lire
les grands classiques sans pour autant prétendre, en
primaire, faire de la littérature. Les auteurs dont
l’éducation Nationale fait la publicité, la
promotion, sont complètement inconnus de la grande majorité
des enseignants. Ils sont journaliste, enseignant, directeur de
publication, cinéaste…Que penser de cela sinon qu’ils
ont beaucoup de chance de vendre des milliers d’ouvrages et
d’ainsi entrer dans la mémoire de milliers d’enfants
alors que ceux-ci resteront à jamais ignorants de tous ces
écrivains qui auront forgé l’esprit de leurs
grands-parents et arrière-grands-parents ! Quelle imposture
! Cela révolte de plus en plus d’enseignants. Mais que
faire ?
Pour certains maîtres, encore trop peu
nombreux, la solution est bien de boycotter cette littérature
et de continuer à faire lire avec acharnement des extraits
de romans classiques dont foisonnent les anciens livres de classe.
A l’argument des pédagogistes « cela
n’intéresse plus les élèves » je
rétorque que si le maître aime et connaît, il
sait passionner tous les enfants. Si le maître ne se contente
pas d’« animer », s’il possède son
sujet, s’il « enseigne », il peut intéresser
ses élèves. J’en témoigne : dans ma
classe dont 15 élèves sont en difficultés de
lecture, nous abordons avec un plaisir partagé des extraits
de Victor Hugo, Gilliatt et la pieuvre, tirés Des
travailleurs de la mer, Les rats extrait de La peste de Camus,
Nonoche extrait de Colette et bien d’autres.
Bien souvent
les élèves me demandent tel ou tel texte tiré
de leurs vieux manuels que je suis allée chercher dans le
grenier de l’école…ils les ont lus à
l’avance…pour d’autres il est vrai que cela peut
être difficile, et alors ? Doit–on se résoudre à
tout abandonner ?
Au contraire je suis convaincue que les traces
laissées par cet enseignement seront précieuses quand
ils seront adultes… Les mauvais lecteurs « accrochent
» autant à cette belle littérature…on
lit ensemble les textes, à voix haute…ceux qui
avaient du mal suivent leurs camarades bons lecteurs, s’améliorent.
Les questions de sens permettent d’approfondir, d’améliorer
la compréhension.
J’ai tenté une
expérience avec ma classe : sans rien dire je leur ai
proposé un extrait de Delerm, C’est bien, tiré
d’un spécimen de Nathan, véritable catalogue de
la littérature jeunesse. La réaction ne s’est
pas fait attendre : « c’est gaga ! C’est pour les
bébés ! »
Le temps m’est compté,
les horaires de français sont diminués au profit de
l’anglais et de l’informatique…j’ai pris
le parti de ne le consacrer qu’à ce qui est précieux,
la transmission, l’essentiel…
Comme me disait
l’autre fois un professeur en fin de carrière,
désabusé, fatigué, désespéré…
« j’étais un petit paysan de la campagne reculée
de France…la République m’a fait le plus beau
cadeau…l’instruction »
C’est celui que
je veux pouvoir faire à mes élèves.
Comment
amener les collègues à une pédagogie
structurante ?
D’abord il faut faire constater le
niveau réel des élèves. On peut facilement
démontrer le mensonge des évaluations nationales en
mettant en comparaison les chiffres des élèves
proposés à la remédiation par les évaluations
CE2 et les élèves en difficultés en CM1. Pour
deux élèves qui étaient proposés pour
la remédiation en CE2, j’en comptais 15 avec des
difficultés en orthographe et en lecture, très
importantes une fois dans mon CMI.
Les parents convoqués
individuellement acceptent après une conversation cordiale
notre constat. Eux aussi, souvent, constatent les limites de leur
enfant. Si un enfant arrive au CM1 avec des lacunes relevant du
cycle II, sans jamais avoir doublé, ni avoir été
testé, il faut le signaler.
Ne pas admettre le verdict
des évaluations nationales, faire prendre conscience
qu’elles sont fausses. Pour ma part j’ai demandé
à la psychologue scolaire d’évaluer les élèves.
Il est vrai qu’elle est déjà ouverte à
nos thèses puisque son mari est orthophoniste.
Ensuite,
j’ai demandé au directeur de me permettre de présenter
le livre de Colette Ouzilou La dyslexie une vraie-fausse épidémie,
à mes collègues au cours d’un conseil de
maître.
Ce n'est pas toujours facile d’amener les
collègues à lire un ouvrage qui n'est pas proposé
par la hiérarchie. Le livre de Marc et celui de Rachel, ont
eu énormément d’effet sur les consciences…
les textes divers comme celui des académiciens Les savoirs
fondamentaux ont permis aussi de réfléchir…
Au début de cette année j’avais
photocopié les pages de cahiers de mes 15 élèves
en difficulté, j’avais passé au fluo toutes les
fautes qui relevaient de mauvais acquis au cycle II par exemple les
confusions de sons, toutes les fautes que l’on pouvait
vraiment identifier comme la conséquence de la méthode
de lecture globale.
Cela a eu beaucoup d’effet. Les
institutrices de cycles II ont pu prendre conscience du problème.
C’est grâce à cette réflexion menée
depuis quatre ans qu’elles ont changé de méthode.
Jamais, je ne mettrai en cause leur travail, ni leur conscience
professionnelle car ce sont des institutrices extrêmement
sérieuses,
Cependant, j’ai toujours critiqué
notre formation et leur ai démontré combien nous
devions nous en méfier.
Celui qui m’a donné
cette idée c’est Monsieur Hébrard, inspecteur
d’académie. Quand je lui ai demandé d’expliquer
l’échec de tous ces enfants, il m’a répondu
textuellement : « Il faut vous retourner contre vos collègues
de cycle II. C’est qu’ils n’ont pas su faire leur
travail ».
Et bien j’invite les maîtres de
cycle III à procéder de la sorte, mais pour faire
comprendre au cycle II que toute la responsabilité revient à
nos formateurs qui nous ont induits en erreur depuis si
longtemps.
Je pense qu’il faut parler le plus possible
et profiter de la réunion avec les parents du début
d’année pour dire clairement que notre niveau
d’exigence n’est pas celui de la hiérarchie
actuelle avec ses programmes allégés et
incohérents..
Jouer cartes sur table avec les parents est
très important. Chez nous, cette année, les
maîtresses de CP ont choisi de changer la méthode. Il
faut encore parler pour les convaincre de faire le pas en
arithmétique.
De là à intégrer le
réseau SLECC il faut encore travailler car la peur de la
hiérarchie qui tenaille les instituteurs est paralysante.
"
(Le réseau SLECC, c'est "savoir lire,
écrire, compter , calculer". Il est triste de se rendre
compte que pour instruire les enfants, de nos jours, on se heurte à
l'hostilité des inspecteurs, et au mieux il faut avoir
l'aval du conseil d'école.)
Ecrit par : Anne-Marie Valette | 25 mai 2007
"un temps
aussi où une autre droite, charmeuse, cynique, hussarde,
littéraire, libertaire, qui savait écrire, pouvait
donner à rêver avec Nimier, Blondin ou Déon."
Ecrit
par : FGuichard | 25 mai 2007
Merci Françoise ...Je
viens justement de relire "d'Artagnan amoureux" de celui
qui écrivit le scénario du magnifique film "ascenseur
pour échafaud" .
Merci de rappeler aussi Blondin
sans qui un autre film n'aurait pas pu être tourné:"un
singe en hiver" et n'oublions pas que Boisset , homme plutôt
de gauche si je ne m'abuse, n'hésita pas à adapter
"un taxi mauve"...
Et merci de nous rappeler que ne
pas partager les mêmes valeurs ne veut pas dire ignorer le
talent!
Bonne journée
ps : Cadichon, hier
j'avais oublié de vous écrire que Vissotsky est bien
évidemment présent dans ma collection de vinyls que
je ne peux malheureusement plus écouter et vous semblez
ignorer que Boulat Okoudjava dont il est d'une grande mauvaise foi
de nier le talent(peut-on comparer Brassens et Brel?), lui a rendu
hommage en composant une chanson d'adieu.
Néanmoins,je
me dois , au delà de nos divergences, de vous remercier de
nous l'évoquer et d'avoir rappelé qu'il fut un grand
poête un peu trop ignoré.
Il est franchement
exaspérant que vous vous posiez perpétuellement en
donneur de leçon...
Pour ceux qui souhaite le découvrir:
http://www.kulichki.com/vv/intl/franc/songs.html#skull-and-crossbones
vous
y trouverez la traduction de certaines de ses chansons et si vous
cliquez sur le titre en transcription du cyrillique vous aurez non
seulement les paroles en russe mais aussi la chanson en cliquant
sur le lien audio(dans un carré) en haut à gauche de
la page.
Ecrit par : Patricia Mesnigé | 25 mai 2007
sur http://www.kulichki.com/vv/intl/franc c'est encore plus simple !
Ecrit par : yann | 25 mai 2007
HG, faut-il
vraiment prendre le risque de mettre Cadichon sous psychotropes?
Nos vétérinaires doivent pouvoir nous éclairer
sur le sujet... Cet âne ne souffre-t-il pas de "caméléonisme"
aigu et n'a-t-il pas franchement tourné en bourrique à
force de braire?
Mais n'oublions pas que nous avons la
chance de ne subir aucune censure et ce serait plus que dommageable
. Ce blog n'aurait plus d'intérêt si c'était le
cas!
Ecrit par : Patricia Mesnigé | 25 mai 2007
Ecrit par : Patricia Mesnigé | 25 mai 2007
D'ailleurs, à
l'abri de ce prétendu terrorisme intellectuel qui a osé
à gauche dresser un bilan des crimes du libéralisme,
un Livre Noir du capitalisme ? Sans doute a-t-on jugé à
tort que ce bilan était déjà fait ou indigne
d'un historien ou impubliable ?
L
Ecrit par : victor
| 25 mai 2007
En plus du Livre Noir, que je n'ai pas
encore lu, indiqué par le xénopnobe Porcinet, il
existe un autre Livre Noir .
Le livre noir du
colonialisme
André Larané
vendredi 25 mai
2007.
Quelques années après la publication du
Livre noir du communisme, l’éditeur récidive
dans un souci d’équilibre quelque peu convenu. Le
résultat est une somme de qualité sur le
colonialisme, l’esclavage et les exactions des
Occidentaux.(...)
http://www.lesamisdelabc.levillage.org/spip/article.php3?id_article=242
Ecrit par : Henri Grégoire | 25 mai 2007
Anne Marie,
vous êtes passionnante et positive ! Continuez ...
Si
seulement les (adorables) bécassines que l'on me confie au
lycée technique avaient eu la chance de passer entre vos
mains ! (Et peut-être aussi ... mon fils qui a une graphie
lamentable et une orthographe déplorable pour cause de Sally
la souris et Jason le poisson ...)
La semaine dernière,
mes élèves de terminale constataient avec moi que
leur principal problème était leurs difficultés
en lecture et en calcul (j'ai même pas dit en maths
...).
Toto me proposait, un peu ironiquement, il y a
quelques mois de tenter L&L.
Je faisais part de cette
hypothèse à mes élèves. Leur réponse
: "C'est trop tard, le mal est fait et le bac c'est dans 3
semaines. A la limite, en début de première c'était
encore jouable. Mais à cette époque on ne vous
faisait pas assez confiance pour accepter de reconnaître que,
dans le fond, on ne sait pas bien lire et donc on aurait refusé
!"
En plus, elles sont tragiquement lucides ...
Vous
allez encore me trouver trop sentimental, mais c'est du massacre
d'avoir fait ça à des gosses !
Ecrit par : Zorglub | 25 mai 2007
Si seulement
les (adorables) bécassines que l'on me confie au lycée
technique...
Ecrit par : Zorglub | 25 mai 2007
Attention,
Zorglub, la circulaire Royal n'a toujours pas été
abrogée ;o))
Ecrit par : yann | 25 mai 2007
Merci
Anne-Marie. Ce témoignage rappelle qu'au delà du
débat d'idées, indispensable, il y a les petits
commencements pour que les choses changent : convaincre les
enseignants, les parents, les élus, un par un, cela finira
par avoir un impact non ?
Sur nos trois garçons, deux ont
eu la "chance" d'apprendre à lire à peu
près seuls à la maternelle, de façon
syllabique (maman, le son "che", il s'écrit
comment ?). Ils n'ont pas de soucis scolaires (sauf l'ennui),
s'expriment bien à l'oral et l'écrit, mais je pense à
tous ceux qui sont massacrés par le système actuel :
ils sont nombreux dans mon entourage, élèves
intelligents, capables, venant de milieux variés mais qui
massacrent la langue française. C'est un gâchis
poignant.
Alors dans mon coin, j'essaie de parler, expliquer ce
qui se passe. Mais je serai aussi heureuse d'avoir des idées
d'actions concrètes.
Ecrit par : lucile | 25 mai 2007
Celui qui m’a
donné cette idée c’est Monsieur Hébrard,
inspecteur d’académie. Quand je lui ai demandé
d’expliquer l’échec de tous ces enfants, il m’a
répondu textuellement : « Il faut vous retourner
contre vos collègues de cycle II. C’est qu’ils
n’ont pas su faire leur travail ».
Et bien j’invite
les maîtres de cycle III à procéder de la
sorte, mais pour faire comprendre au cycle II que toute la
responsabilité revient à nos formateurs qui nous ont
induits en erreur depuis si longtemps.
Ecrit par :
Anne-Marie Valette | 25 mai 2007
Jean Hébrard
n'est pas IA mais IGEN, comme Xavier Darcos, c'est à dire le
plus haut niveau qu'un enseignant puisse atteindre dans son
cursus.
Avant d'être IGEN, ii était
conseiller pour l'Éducation à Matignon lorsque Michel
Rocard était Premier Ministre.
Ancien élève
de l'ENS, il a commencé sa carrière à LÉcole
Normale d'Instuteurs de Versailles avec Anne-Marie Chartier ,épouse
de Roger Chartier de l'EHESS spécialiste mondialement
reconnu due l'Histoire du Livre et de la Lecture.
C'est
une "pointure" sur le plan universitaire , du reste parmi
ces muiltiples activités il enseigne à l'EHESS.
Il
est d'autant pus inexcusable d'avoir soutenu de son autorité
les fouthèses d'Évelyne Charmeux. dans les années
80 du siècle dernier;
J'apprécie très
moyennement ses propos;
« Un autre problème
concerne le déchiffrage. Pourquoi les maîtres ont-ils
tant de mal ? Les inspecteurs généraux visitent en ce
moment des CP pour des leçons de lecture : on ne montre pas
le déchiffrage. Pourquoi ? Parce que cela ne serait pas
intéressant intellectuellement. Cela nécessite de la
répétition. IUFM et équipes de circonscription
doivent renverser la tendance. Il faut rendre intéressante
l'identification des mots.
»
http://www.lire-ecrire.org/Lettre-20-suite-Methodes-integratives_a109.html
Je
me souviens très bien l'avoir entendu descendre en flammes
avec le poids de tout le prestige intellectuel que lui ont acquis
ses papiers dans des revues érudites. l'approche
synthétique.
Il s'appuyait notamment sur la tarte
à la crème des pédagogistes; la célèbre
phrase "Les poules du couvent couvent"
Anne-Marie,
êtes-vous l'auteur du texte que vous publiez où est-ce
un témoignage qe vous nous rapportez?
La lecture sur
écran des textes longs est quelque peu difficile et j'ai
peut-être laissé passer un "indce".
Merci.
Ecrit par : Henri Grégoire | 25 mai 2007
"Je me
souviens très bien l'avoir entendu descendre en flammes avec
le poids de tout le prestige intellectuel que lui ont acquis ses
papiers dans des revues érudites. l'approche
synthétique.
Ecrit par : Henri Grégoire | 25
mai 2007"
Seuls les imbéciles ne changent
jamais d'avis.
Il est roujours méritoire de reconnaitre
ses erreurs.
Ecrit par : Japhet | 25 mai 2007
C'est le
témoignage d'une amie, qui a par ailleurs comme inspecteur
Frackowiak, qui fait règner la terreur dans l'académie
de Lille, et est de plus formateur d'inspecteurs.
Anne-Marie.
Ecrit par : Anne-Marie Valette | 25 mai 2007
" C'est
celle qui produit et travaille en prenant des risques,, et elle se
caractérise par son ouverture d'esprit et son amour de la
liberté."
Ecrit par : Cadichon | 24 mai 2007
J'accepte vos excuses Cadichon. Je me sens très touchée
par votre respect pour mon labeur acharné. 20 jours de
vacances en cinq ans. Joignable 24/24 7/7 et conne comme ses
pieds.
Signé: La France qui se lève tôt et
qui se couche tard. La France qui élève
consciencieusement ses enfants. La France qui consomme. La France
laborieuse. La France qui a d'excellentes raisons d'avoir adhérer
au parti dans les choux qu'est le PS.
Je vous laisse, je vais
vite avaler un morceau avec mon portable à la main car je
désire avoir fini, enfin j'espère à 18H30 pour
pouvoir aider ma fille à gérer ses devoirs.
Yann,
tu crois qu'une discospondylite de quatre à cinq jours se
voit à la radio? Extrême douleur lombosacrée,
15000 blancs à la NF et 350000leuco dans les urines.
Femelle, pas de fièvre, appétit conservé. A la
radio je vois un vague pont entre L7 et S1 et les NL illiaques se
voient aussi... Pas d'opacification des corps vertébraux
pour autant.
Ecrit par : dobolino | 25 mai 2007
Mais n'oublions
pas que nous avons la chance de ne subir aucune censure et ce
serait plus que dommageable . Ce blog n'aurait plus d'intérêt
si c'était le cas!
Ecrit par : Patricia Mesnigé
| 25 mai 2007
J'en suis tout à fait d'accord.
Mais il n'est pas interdit de penser que si le maître de ces
lieux tenait vraiment à garde l'ambiance sereine du Café
Procope , il prendrait la peine de trousser "sabre au clair"
un commentaire ou un billet qui renverrait le bourriquot
réactionnaire à ses chères études.
Ses
commentaires ne manifestent que son humeur atrabilaire et
n'apportent rien, strictement rien que ce soit sur le plan des
témoignages, des faits, des références ou des
analyses.
En choisissant pour nom de plume celui d'un héros
animalier
de la Comtesse de Ségur, il a donné, si
j'ose dire, le bâton pour se faire battre...
J'ai
essayé à de multiples reprises d'engager un dialogue
avec lui mais je ne me suis pris en retour qu'une bordée
d'insultes dont la moindre était d'être un nostalgique
des crimes de Staline et/ou de Pol-Pot.
Si les
guerres de Georges W. Bush, tant en Afghanistan qu'en Irak
n'avaient fait autant de victimes , je sourierais devant le
spectacle des piteux résultats des idéologues de
l'intelligentsia néo-conservatrice et de leurs épigones
français regroupés d'abord dans le "Club de
l'Oratoire" et maintenant autour de la Revue "Le meilleur
des Mondes".
Je n'aime pas beaucoup faire de copié/
collé mais comme il s'agit là ma grand-mère
aveyronnaise, "Mieux vaut parler au Bon Dieu qu'à ses
Saints."
De plus, c'est écrit en français
correct.
Bonne lecture...
Cette revue est
née de l’ennui, de la solitude et du malaise
croissants de quelques-uns – journalistes, écrivains,
philosophes, chercheurs ou militants des droits de l’homme –
face à une vie publique française qui semble se
complaire dans le ressassement de mythes intellectuels usés
et de rancœurs politiques impuissantes.
La crise
française est apparue au grand jour lors de la
présidentielle de 2002, où la double percée
lepéniste et gauchiste du premier tour a abouti au spectacle
tragiquement ridicule d’un président réélu
avec plus de 80 % des suffrages, un score jusque-là inédit
dans une démocratie moderne.
L’une des lectures
possibles de la crise franco-américaine, dès
l’automne suivant, lors du débat sur la guerre en
Irak, n’est-elle pas aussi à chercher dans ce chiffre,
l’Élysée s’affichant ouvertement face au
monde, et non plus seulement face aux électeurs français,
comme l’ultime rempart à la violence – une
violence non plus lepéniste cette fois mais américaine
? Loin de tenir le rôle d’un allié exigeant mais
loyal qui aurait contrebalancé l’unilatéralisme
de George W. Bush, la France, gauche et droite confondues, s’est
alors abandonnée à ses vieux démons qui
l’amènent, depuis longtemps, à se défier
de tout changement dès lors qu’il s’accompagne
d’une extension de l’influence des États-Unis ou
de celle de l’économie de marché.
L’ivresse
antiaméricaine culmina lors des manifestations pacifistes de
février-mars 2003. Dans un climat de judéophobie sans
précédent depuis la Seconde Guerre mondiale, et alors
que l’islamisme militant bénéficiait d’une
certaine mansuétude, on vit des cortèges où
des Juifs étaient agressés tandis que des militants
d’extrême gauche brûlaient drapeaux israéliens
et américains aux côtés d’islamistes
exhibant, eux, des portraits de Saddam Hussein.
Certains se
sont tus, d’autres ont pris publiquement position contre le
pacifisme, d’autres encore, par réaction ou
conviction, ont ouvertement soutenu l’intervention
américaine, mais ceux qui se retrouvent autour du Meilleur
des mondes ont tous en commun d’avoir considéré
cette période d’un œil critique, voire de s’être
alors trouvé en situation de rupture.
La crise
politique et institutionnelle d’avril 2002 et ses suites est
aussi une crise intellectuelle. Bien que la France ait été
l’un de ses principaux champs de bataille idéologique,
la fin de la guerre froide n’a fait l’objet d’aucune
pédagogie particulière. Rien ne semble vouloir
changer. Sous de nouvelles appellations, altermondialisme d’un
côté, souverainisme de l’autre, les cadavres des
vieilles idéologies, nationaliste et communiste, continuent
d’entretenir de faux clivages. Le libéralisme reste la
bête noire responsable de tous les maux de la planète.
Pour autant que les intellectuels, dans les périodes
difficiles, aient un rôle à jouer, nous voudrions
défendre une culture plus indépendante, capable
d’interroger la complexité contemporaine, sans
dissimuler nécessairement nos propres contradictions et
hésitations.
C’est pourquoi, en hommage à
Aldous Huxley, Le Meilleur des mondes tente de formuler dans ce
titre à la fois son ambition et sa modestie : antiutopique,
contre tous les meilleurs des mondes imposés, à
l’écoute du meilleur des mondes possibles – le
seul qui
soit.
http://www.denoel.fr/Denoel/collections/meilleur.jsp