Crise des vocations

Jean-Paul Brighelli

(20 mai 2007)

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Voici un extrait du blog de Jean-Paul Brighelli que nous retrouvons avec ses réflexions personnelles et son parler franc.

La crise des vocations existe aussi dans les filières sciences et bien entendu en mathématiques,

et le raisonnement de beaucoup de personnes est bien celui décrit sur cette page. Du concret. Jean-Paul Brighelli est Professeur agrégé de Lettres et a publié un livre intitulé : La fabrique du crétin (Editeur Jean-Claude Gawsewitch).






Ecrit par : Henri Grégoire | 24 mai 2007

Je persiste à ne pas comprendre quelle amélioration cela va apporter. Je pense que c'est la dose qui fait le poison et que passé un seuil de concentration des difficultés, elles deviennent incontournables. Or, à part encore moins de mixité, je ne vois pas ce qu'on va obtenir.
Pour obtenir plus de mixité, on pourrait créer des périmètres plus larges et organiser en leur sein une répartition équilibrée.
Et parallèlement, mener une politique résolue de mixité urbaine.
Tout cela n'aurait de chance de recueillir l'adhésion des gens qu'à condition que tout le monde soit logé à la même enseigne, c'est-à-dire que les dérogations de toutes sortes soient évitées.
Mais on n'a aucune chance d'aller vers ces solutions, parce que, caché derrière les beaux discours d'Henri Guaino, le non-dit, voire même l'impensé, c'est : "on va se donner les moyens de pouvoir rester entre nous".

Ecrit par : Perceval | 24 mai 2007

La ségrégation sera cautionnée par vos pédagogues préférés qui nous expliqueront au nom de l'éducabilité qu'il n'y a aucune raison que les performances soient conditionnées par le public scolaire, que le niveau, ça ne veut rien dire, que telle école sera bien plus enviable qu'une autre de centre-ville parce qu'elle a des projets innovants, bref tout l'arsenal de poudre aux yeux utile pour masquer la profonde imposture qu'on nous prépare (autant de choses qui peuvent être vraies lorsqu'elles ne sont pas rendues dérisoires structurellement comme on s'apprête à le faire).

Ecrit par : Perceval | 24 mai 2007

Le problème n'est pas identifié, mais honnêtement, je ne vois pas trop comment on peut faire. On aura donc sans doute des collèges 100 % racailles d'un côté et des collèges où ceux qui voudront travailler le pourront. Le problème, dans l'urgence semble être de donner la capacité à ceux qui ont le moyens de les sortir des établissements racailleux.

Pour le reste, de toute façon, à partir d'un certain taux de racaillisme, le collège fonctionne à la soumission et dans une peur diffuse - que l'on cache en donnant des arguments sociaux (les fameux problèmes sociaux qui excusent tout). Ca ne changera donc pas fondamentalement le problème pour ces établissements.

A plus long terme, le problème, c'est effectivement le collège unique où l'on joue chaque jour un choc de civilisation qui ne dit pas son nom : fatalisme mahométan (l'attitude "inch allah") mâtiné de djihadisme amateur en culotte courte (les "incivilités) d'un côté contre mérite et respect judéo-chrétien de l'autre. La seule chance d'intégrer ne serait-ce qu'un peu cette population c'est de leur apprendre le plus tôt un métier au lieu de les laisser pourrir dans des établissement où ils apprennent la haine de la France (parfois encouragée par certains profs voire programmes délirants - cf les cours sur l'islam en 5ème en Histoire, summum de traficotage des réalités pour ne pas risquer l'intifada intrascolaire).

Les effets du collège unique sur une population baignée dans la Religion d'Amour
ici : http://grouik-grouik.blogspot.com/2007/05/viol-collectif-angers-dune-tudiante.html
là :
http://grouik-grouik.blogspot.com/2007/05/quelques-illustrations-de-la-grandeur.html

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 24 mai 2007

GDVNPD : Générateur de Vérités Néo-Pédagogiques Définitives
http://heather.leather.neuf.fr/GDVNPD.htm
Ex. : L'enseignement médiateur ne peut se concevoir que comme une passerelle didactico-ludique inséparable du projet de mise en autonomie des apprenants.

Ecrit par : FGuichard | 24 mai 2007

Il est énorme cet Imam Grouik-Grouik quand même.

Ecrit par : Pendariès | 24 mai 2007

Ce qui est surtout énorme ce sont ces histoires de viols collectifs, généralement cachés par l'omerta médiatique, commis à 17 ans par des gamins qui se connaissent le plus souvent depuis longtemps, qui ont parfois été en classe ensemble. (encore qu'on puisse dire que 17 ans est un âge relativement tardif pour faire tourner de la kafir (= mécréante))

Ce qui est énorme, c'est aussi que 60% de la population carcérale se prétend musulmane, alors qu'ils ne représente au mieux que 10% de la population.

Ce qui est énorme, c'est que ce que je dis là est parfaitement connu des médias étrangers, qui parlaient d'intifada et d'émeutes musulmanes, et non d'émeutes de "jeunes" en novembre 2005.

Je préfère ne pas en dire plus sur la manière dont la France est perçue par de nombreux étrangers qui visitent le pays et qui sont très surpris d'y trouver une certaines population en surnombre.

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 24 mai 2007

Pour réconcilier notre immam avec la psychanalyse (juste ciel, mais où sont passés nos aumôniers d'antan ?), je signale un livre de Fethi Benslama " La psychanalyse à l'épreuve de l'Islam " (Champs, Flammarion)

"Si la religion est omniprésente dans la réflexion de Freud, l'islam en est absent. On mesure à ce constat la richesse de la perspective qui s'ouvre ici : mettre à jour les refoulements constitutifs de la religion islamique.

Partant de la crise contemporaine de l'islam et de son symptôme le plus visible qu'est l'islamisme, le livre de Fethi Benslama entreprend d'explorer les origines de l'islam. Pour interpréter cette "césure du sujet de la tradition" qui prend la forme d'un désespoir de masse, Fethi Benslama relit les textes fondateurs, gardés par un long règne d'interdit de penser.

L'altérité féminine y apparaît comme la nervure centrale du refoulement propre à l'islam. face à un dérèglement profond entre le réel et les formes symboliques qui trahissent les extrémismes, l'analyse conduit alors vers des questions demeurées impensées, telle l'affirmation coranique selon laquelle Dieu n'est pas le père.

Fethi Benslama, psychanalyste, enseigne la psychanalyse et la psychopathologie à l'université Paris VII. Il est directeur du Relais de la Cité internationale universitaire de Paris et de la revue Intersignes qu'il a fondé en 1990. Il est l'auteur de deux essais : La Nuit brisée (Ramsay, 1988) et Une fiction troublante (Editions de l'Aube, 1994). Il a en outre publié de nombreuses études sur la clinique psychanalytique, ainsi que sur l'islam et l'Europe à l'époque contemporaine.

Voir aussi La virilité en islam en collaboration avec Nadia Tazi (Editions de l'Aube, 2004)

Ecrit par : Robin | 24 mai 2007

Dans le même genre, il y a toute la quincaillerie d'un Malek Chebel "psychanalyste, anthropologue, philosophe et islamologue algérien".

Dire que l'islamisme est le symptôme le plus visible de l'islam est d'un grotesque incroyable quand on sait que le mot "islamisme" n'est que la francisation du mot "islam". Le reste n'est qu'invention de journalistes.

En outre, je ne vois pas en quoi on a avancé d'un pouce en affirmant que l'islam est une maladie - je veux bien le dire pour frapper les esprits, mais je dirais plutôt que l'islam est une idéologie qui encourage certains comportements que l'on qualifierait volontiers de psychopates. C'est d'ailleurs le problème, la plupart des musulmans ne sont pas suffisamment psychopates pour être pleinement musulmans à l'exemple de leur "beau" modèle. Ils finiront en enfer avec nous ceux-là. C'est pourquoi il y a constamment cette idéologie victimaire distillée chez les musulmans, exactement comme les nazis distillaient le fait que l'Allemagne était victime des Juifs et du Traité de Versailles.

Néanmoins, cela n'empêche pas qu'à certaines occasions la barbarie se déchaine, comme au Soudan depuis 25 ans.

Bref, on n'arrive décidément à rien avec la psychanalyse, sinon à s'abîmer ses neurones.

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 24 mai 2007

Dans un tout autre ordre d'idée, je suis également en train de lire Saint François et le sultan de Gwenolé Jeusset (Albin Michel, spiritualités vivantes)

En 1219, saint François d'Assise rencontre le sultan d'Egypte à Damiette, sur les bors du delta du Nil, en pleine folie meurtrière de la cinquième croisade.

Gwenolé Jeuddet analyse les différentes traditions littéraires et picturales qui traitent de cette rencontre, les ambiguités qu'elles révèlent quant à la " mission " chrétienne, et leur écho dans la charte franciscaine. Il montre comment ce face à face peu ordinaire entre le Poverello et le neveu de Saladin est à comprendre aujourd'hui comme un événement-source qui devrait nous permettre de réinventer une "courtoisie de Dieu".

Gwenolé Jeusset, franciscain a résidé 20 ans en Côté d'Ivoireet vit maintenant à Istamboul. Il fut le premier président de la commission franciscaine pour les relations avec les musulmans.

Ecrit par : Robin | 24 mai 2007

«Notre but n'est pas de faire le grand marché libéral de l'école, c'est de faire en sorte que le système soit juste», a déclaré Darcos."

Si cette déclaration est bien de Darcos, elle ressemble assez à une dénégation au sens freudien. Les discours politiques et diplomatiques sont d'autant plus mensongers qu'ils prétendent ne pas l'être. A mesure qu'un système politique (systema simulationis) s'affranchit de sa fonction de représentation ou de simulation de l'Auteur mythique, gagne du terrain la conception technocratique, voire scientocratique du pouvoir.
De ce point de vue l'équipe de Sarkozi a franchi une nouvelle étape. On sent bien que le nouveau gouvernement aimerait se passer du lourd boulet de la "démocratie" (par exemple de l'obligation d'en passer par la négociation avec les syndicats et les corporations, héritage archaïque de l'histoire) au profit d'une gestion managériale, rapide et techniquement efficace de l'Etat. "Gouverner la France comme si elle était une entreprise" a dit le PDG de la France récemment élu.
Ne sommes-nous pas là dans une conception totalitaire et fantasmatique du pouvoir politique très proche des systèmes nazis et soviétiques? Gouverner le pays, gérer les relations humaines, administrer le bonheur, distribuer la justice, rendre les citoyens plus intelligents, retarder l'âge du départ au cimetière, décréter l'identité nationale...voilà quelques unes des prétentions de ce pouvoir, dont nous ne voyons même plus le ridicule, l'absurdité, la bêtise, le crétinisme.
Nous mêmes ici, en ce lieu fantasmatique du blog où récemment encore nous nous employions sans trop y croire à redonner forme à l'univers entier du système scolaire, n'échappons pas à cet espèce de totalitarisme mou, convaincus d'entrée d'être trop intelligents et vaccinés par les historiens pour répéter les tragédies du XX siècle.
En vérité, je vous le dis, nous sommes bien dans la gueule du monstre. Et quoi que nous fassions nous ne pouvons échapper à la "logique propagandiste" de la foi gestionnaire et libérale. (Le mot "propagande", une invention de Grégoire XV fondateur de la congrégation "de propaganda fides"...de la foi qu'il faut propager et administrer).

Ecrit par : buntovchik | 24 mai 2007

On appelle communément les non-musulmans qui promeuvent l'islam par peur ou par intérêt personnel des dhimmi (par référence au statut du non-musulman en pays musulman), le terme exact est "dhimwit".

Qu'il cherche plutôt à savoir comment un pays non-musulman est devenu en 1000 ans un pays musulman à 99 %... c'est bien plus parlant.

Qu'il s'intéresse à ça aussi :

2003
juillet: un universitaire américain est accusé de prosélytisme à Eskisehir en Turquie

2003
octobre: des missionaires chrétiens sont agressés dans la rue par des nationalistes et islamistes turcs; l'un d'eux est resté dans le coma

2003
mars: deux Turcs chrétiens sont arrêtés à Izmir pour prosélytisme: “distribution de Bibles et injures envers l'islam”

2003
février: une télévision turque fait un reportage sur les “sectes missionnaires chrétiennes”, avec des caméras cachées

2003
février: Un missionnaire capucin turc a été arrêté par la police turque pour avoir baptisé un musulman de 26 ans à Iskenderun, un village proche de la frontière syrienne.

Sur la laïcité de carnaval de la Turquie, voir ici :
http://grouik-grouik.blogspot.com/2007/05/lacs-turcs-et-schizophrnie-musulmane.html

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 24 mai 2007

"Si cette déclaration est bien de Darcos, elle ressemble assez à une dénégation au sens freudien. Les discours politiques et diplomatiques sont d'autant plus mensongers qu'ils prétendent ne pas l'être."

Voilà à quoi les délires freudiens aboutissent généralement, à des généralisations grotesques. Bien sûr, on trouvera des fait qui confirmeront cette proposition, mais on trouvera aussi d'autres faits qui les contrediront (dont Barthes et ses zélotes se font une spécialité par ailleurs).

Quant à une confiscation du pouvoir par la droite, ce serait la chance de la gauche. L'usure du pouvoir ne viendrait que plus rapidement. Si en outre la gauche est laminée, cela impliquera une refondation totale qui serait sa chance historique. Si la gauche "sauve les meubles", elle n'a presqu'aucune chance dans 5 ans.

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 24 mai 2007

Erratum : ce dont Barthes et ses sbires raffolent, ce sont bien entendu les généralisations abusives.

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 24 mai 2007

La ségrégation sera cautionnée par vos pédagogues préférés qui nous expliqueront au nom de l'éducabilité qu'il n'y a aucune raison que les performances soient conditionnées par le public scolaire, que le niveau, ça ne veut rien dire, que telle école sera bien plus enviable qu'une autre de centre-ville parce qu'elle a des projets innovants, bref tout l'arsenal de poudre aux yeux utile pour masquer la profonde imposture qu'on nous prépare (autant de choses qui peuvent être vraies lorsqu'elles ne sont pas rendues dérisoires structurellement comme on s'apprête à le faire).

Ecrit par : Perceval | 24 mai 2007



La ségrégation " scolaire" n'est, en dernière analyse, que la conséquencesociale de la forte augmentation du prix du foncier dans les zones urbaines notamment dans les Communes /centres d'agglomération.


L'augmentation très forte des deux dernières décennies est une conséquence éco,omiqque de l'augmentation considérable des haurs revenus salariès et libéraux et de la rente des Actionnaires que traduit l'envolée du CAC 40.


Conformément à toutes les théories économiques, l'inflation des hauts revenus provoque mécaniquement, surtout si l'on y ajoute l'effet multiplicateur du crédit, une hausse du prix du foncier et donc, ipso facto, du prix du logement, tant à l'acquisition qu'à la location.


Les initatives de la Droite libérale qui , depuis VGE, a privilégié "l'Aide à la Personne" par rapport à" l'Aide à la Pierre" (Albin Chalandon) qui caractérisait l'économie keynésienne des "Trentes Glorieuses" ((1945/1975), a aggravé cette évolution que la Gauche n'a jamais remise en cause sauf par des mesures purement cosmétiques dont l'imbécile "Politique de la Ville"


L'abandon de la politique d'aménagement du territoire colberto-gaulliste, qui avait pour objectif d'enrayer la spéculation foncière, a encore aggravé les conséquences sociales du libéralisme.

Mais cette évolution n'a pas commencé sous le septennat de VGE.

Elle prend sa sorce en 1852 après "Le Dix-huit Brumaire de Louis-Napoléon Bonaparte".

http://www.marxists.org/francais/marx/works/1851/12/brum.htm

En effet, le nouveau dictateur qui se veut un "despote éclairé" (->Clin d'oeil à Dobolino) décide de remodeler Paris et lance une campagne dont le slogan est "Paris embellie, Paris agrandie, Paris assainie

http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Eug%C3%A8ne_Haussmann

En fait, cette campagne poursuit trois objectifs simultanés:

1-Un objectif clairement répressif: rendre la barricade obsolète en traçant de larges avenues rectilignes permettant l'usage de l'Artillerie de campagne (Boulets puis Schrapnells) dans la répression des insurrections urbaines en traçant de larges avenues rectilignes propices de plus aux charges de cavalerie.

S'y ajoute, pour faciliter la répression de la criminalité du "Lumpenprolétariat" la généralisation de l'éclairage public au gaz de houille.

2-Un objectif hygiénique en créant un réseau d'adduction d'eau potable et d'évacuation des eaux usés par la création d' un réseau d'égoûts enterrés sous les voies de circulation terrestre de surface.

L'épidémie de choléra de 1832 avait frappé les esprits , le choléra ne faisant aucune différence entre les classes possédantes et les classes populaires.

La doctrine hygiéniste est très bien exposée dans un roman de Jules Verne, "Les Cinq cents millions de la Bégum" où s'oposent deux visions de l'urbanisme utopique :" les théories hygiénistes du Dr. Sarrazin s'opposent au positivisme scientiste du Dr. Schultze, et ces deux représentations de l'avenir se concrétisent chacune en une forme spécifique d'habitat de masse ."

http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Cinq_Cents_Millions_de_la_B%C3%A9gum

3- Un objectif de ségrégation sociale: les "classes dangereuses " étant rejetées au-delà des fortifications qui ceinturaient Paris et qui furent démantelées après la défaite de 1970 où elles devinrent la "zone".


Bien entendu, cet "embellisement" était placé sous le signe de la spéculation immobilière et du "délit d'inité"



Dans La Curée, Émile Zola prête à madame Haussmann cette remarque naïve et/ ou cynique : « Mon mari et moi n'avons pas de chance. Dès que nous nous installons quelque part, nous en sommes expropriés ! »


Ce transfert des classes poulaires sera à l'origine d'une spécificité françise, le "Communisme municipal" caractéristique de la "ceinture rouge" dont il ne reste plus que quelques butte-témoins en Seine-Saint Denis.


En effet, le tropisme "Occidental" de la Bourgeoisie parisienne a fait que les Classes Moyennes, chassées de la Capitale par la hausse continure du prix du logement , ont d'abord privilégié les Communes situées à l'Ouest de la Capitale.


De plus , l'immeuble haussmanien classique induisait une distribution socio- verticale des classes sociales.

Le premier étage était le plus prisé et souvent occupé par le propriétaire de l'immeuble et plus on grimpait les étages plus on descendait dans la hiérarchie sociale. Les Chambres de Bonnes situées immédiatement sous les toits étaient donc doublement dévalorisantes ; très faibles revenus et surtout appartenance à la domesticité.


Il faut absolument relire ou lire "La Curée" , écrite en 1872 dont l'intrique se situe au début du Second Empire, dans un Paris que les travaux du baron Haussmann livrent à la spéculation immobilière. Le promoteur Saccard, avec la complicité de son frère, le ministre Eugène Rougon, amasse une fortune considérable en achetant à bas prix les immeubles voués à la démolition.

http://www.site-magister.com/zola.htm


La deuxième phase de ce transfert de population est relativement récent, notamment du fait du démantélement des éléments protecteurs de la Loi de 1948 dont les effets pervers étaient difficilement niables.


On retrouve là une stratégie classique de la Droite libérale qui consiste à laisser pourrir une situation, dont on juge qu'elle porte atteinte à la "Liberté du marché" , jusqu'à ce que la situation devienne intenable et justifie des mesures radicales


Une stratégie similaire est utilisé pour mener les Services Publics , "patrimoine de ceux qui n'ont pas de patrimoine',* à la ruine pour réduire le périmètre de l'État à celui de "Veilleur de nuit", c'est à dire à ses fonctions régaliennes, en les asphyxiant par des baisses massives d'impôts qui assèchent les finances publiques et font surgir le spectre récurrent de la Dette dont nous sommes régulièrement accusés par les "déclinistes" de laisser, par hédonisme et/ou égoîsme, la charge à nos enfants et petits-enfantts.



Les néo-conservateurs américains , dont l'idéologie est la colonne vertébrale du programme de mandature de Nicolas Sarkozy' "relooké "républicain le temps d'une campagne électorale par Henri Guaino qui a déjà dervi Jacques Chirac en 1995,, ne se dissimulent pas pour donner, dès le 9 mai 2007, des conseils avisés, d'un point ve vue néo-conservateur "of course", au Président Nicolas Sarkozy comme le montre cet arttcle du Think-Iank "The Heritage Foundation" principal inspirateur de l'Administration de Georges W..Bush.


May 9, 2007
The Sarkozy Revolution: Five Recommendations for the New French President
by Nile Gardiner, Ph.D.
WebMemo #1448

The victory of Nicolas Sarkozy in the French presidential election presents the best hope for French political reform since the publication of Alexis De Tocqueville's L'Ancien Régime in 1856. Sarkozy, the son of a Hungarian immigrant, has vowed to transform France from a backward-looking, outdated, rapidly declining country into a modern, globally focused nation. In almost messianic terms, he has pledged a break with the past and a new era for the French people. (...)


http://www.heritage.org/Research/Europe/wm1448.cfm


WHERE WE STAND

The Heritage Foundation is committed to building an America where freedom, opportunity, prosperity and civil society flourish.




Il est donc hautement improbable que les mesures de Xavier Darcos, dont je ne doute aucunement de la sincérité, puisse inverser cette tendance séculaire.



NB * Le patrimoine est ,bien entedu, ce qui permet aux classes supérieures non seulement de vivre de leurs rvenus financiers mais aussi de faire face aux aléas de la vie; maladie, viellesse.

C'est un abus de langage typiquement libéral que de prétendre que plus de 50% de vFrançais sont "propriétaires" du fait qu'ils possèdent leur résidence principale. La résidence principale , même la plus luxueuse, est un" bien de consommation durable" et non un" moyen de production" possédé directement par les petits entrepreneurs ou indirectement par le biais de la détention d'un porte-feuille
d'actions.

Ecrit par : Henri Grégoire | 24 mai 2007

GDVNPD : Générateur de Vérités Néo-Pédagogiques Définitives
http://heather.leather.neuf.fr/GDVNPD.htm
Ex. : L'enseignement médiateur ne peut se concevoir que comme une passerelle didactico-ludique inséparable du projet de mise en autonomie des apprenants.

Ecrit par : FGuichard | 24 mai 2007

Super!

J'ai "produit" aléatoirement,

"La maison-collège doit se concevoir comme un pivot pédagogique en aval d'un cheminement transversal de l'apprenant de sa culture propre à la culture bourgeoise et non l'inverse, comme le faisait l'éducation totalitaire du siècle dernier."

Je jure sur mon exemplaire du Dictionnaire Pédagogique de Ferdinand Buisson (Édition 1911) que je n'ai pas triché.

Ecrit par : Henri Grégoire | 24 mai 2007

"Je pense que c'est la dose qui fait le poison et que passé un seuil de concentration des difficultés, elles deviennent incontournables"

"Monsieur"
Bonjour la "dose", si on n'a pas vu le simple "avant"

On est bien d'accord .
:)

Ecrit par : toto | 24 mai 2007

" La seule chance d'intégrer ne serait-ce qu'un peu cette population c'est de leur apprendre le plus tôt un métier au lieu de les laisser pourrir dans des établissement où ils apprennent la haine de la France" (Imam)

Et si on leur apprenait d'abord à lire et à écrire, comme ce serait possible si les méthodes "intégratives" n'étaient pas enseignées à 90 % ou plus dans notre pays?

On s'étonne que les enfants défavorisés aient tant de mal à s'intégrer : ce n'est pas d'aujourd'hui que l'on dit que l'illet-trisme conduit directement à la violence. Ils n'ont pas la chance d'avoir à la maison quelqu'un qui leur apprend à lire en parallèle avec une méthode syllabique.

Anne-Marie.

Ecrit par : Anne-Marie Valette | 24 mai 2007

Bon, il faut régulièrement faire un peu de ménage ici:

H. Grégoire, ayant toujours besoin d’étaler sa science, en couches d'autant plus épaisses qu'elles sont à peine sèches, nous offre plusieurs perles dans la même phrase et une Nième preuve qu’il est toujours à la station Javel.

Ainsi nous apprenons que, ”Maxime Rodinson est décédé le 23 Mai 2004 donc peu avant la publication de la fameuse tribune de Robert Redeker, ce qui rend encore plus intellectuellement malhonnête le comportement de ce "philosophe" (sic) qui l'enrôle dans sa croisade islamophobe”

Remettons plutôt les pendules à l'heure. Il y a simplement 30 mois d’écart, entre la mort de Rodinson et le papier du PHILOSOPHE Redeker sur Mahomet? Bof, c’est seulement “un peu avant”, normal…Tout est relatif chez notre grand relativiste devant l’éternel qui persiste et signe. Nihil novi.
Redeker serait aussi islamophobe car il a écrit que Mahomet est un assassin. Faut-il réécrire l'histoire sous prétexte qu'on raconte des bobards à des millards de gens depuis 13 siècles.
Il n'y a en revanche aucune preuve que Jésus ait tué qui que ce soit. C'est bien embêtant ça. Mais s'il l'avait fait, on devrait le dire aussi.
Etre islamophobe c'est tout aussi inepte que d'être antisémite, et, de ce que je lis de Redeker depuis des années, il n'est ni l'un ni l'autre, ni le troisième.

Rodinson a déchiré sa carte du PCF en 1958, lui, et dans les dernières années de sa vie il a eu des repentirs, sur certaines prises de position pro-palestiniennes, mais pas d'état d’âme, pour faire demi-tour, car dans un bel élan d’honnêteté intellectuelle il pencha plutôt vers Bernard Lewis que vers Edward Saïd, lequel l’a d'ailleurs violemment étripé.

L'honnêteté intellectuelle est aux abonnés absents, en revanche, chez celui qui questionne le statut de "philosophe" de Redeker, lequel si je ne m'abuse n'enseigne ni le tricot, ni le latin.

La fréquentation des divans n'a pas arrangé Père Emptoire, pas étonnant qu’il crache dessus. Où est la rigueur intellectuelle ce celui qui n'a jamais lu le discours de Maisons-Alfort, qui remonte pourtant au 2 février,

“””Merci Sandra, ce discours m'avait échappé “’ SIC!!!

mais se joint au concert de vomissures sur Nicolas Sarkozy (dont ce blog n’est pas avare ) et crie au loup avec les Pythies qui nous annoncent ad nauseam les malheurs qui vont tomber comme à Gravelotte sur cette pauvre France, devenue subitement fascisante et toujours vendue aux séïdes de l’Amérique, et sur son école.


On serait en droit de croire, devant tant d’assurance dans la dénonciation, que ce visionnaire des affres qui nous guettent parle en connaissance de cause; eh bien non.

Quand monsieur Grégoire dit s’intéresser à l’éducation et n'a même pas lu ce discours, dont il est question à maintes reprises ici pourtant, et depuis le début février….c’est bien le seul domaine où il me semble insurpassable, or il se permet d’accuser Redeker de malhonnêteté intellectuelle,
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Lu également ici ::
"Ceci-dit,"
......
[belle abesse]???
[:>))

Ecrit par : christophe sibille, qui éprouve le besoin d’y mettre un trait d’union pour aggraver son cas. On n'arrête pas le progrès.

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Autre morceau d’anthologie:
« Concernant Sarko et n'étant pas spécialiste, j'ai le plus grand mal à faire la part entre ce qu'il pense (?) et ce que lui écrit Henri Guaino. Les mois qui viennent vont sans doute nous permettre, hélas, d'y voir plus clair. »

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

Cela s'appelle mesurer la pensée d’autrui à l’aune de la sienne.(?)
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Admirons aussi la pureté de la langue du poète qui nous inflige cet admirable vers d'une non moins admirable chanson...
« « Lequel se fera arrêter pour les scoots qu'il aura piqué » (SIC)
La mort de l'accord du participe est une licence poétique, sans doute !
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Et maintenat pour Доболино... qui a vu en rêve : « Brighelli démonté un IUFM » Re-sic- et re-licence poétique, re-sans doute.
Ecrit par : dobolino | 23 mai 2007

Ejusdem:
« « Eh oui! Cadichon et Porcinet, un chanteur russe, admirateur de notre Brassens, pouvait composer et chanter ceci sous Brejnev. Nous étudiions ces chansons en classe. Elles sont toutes très belles, très poétiques. Les connaissez-vous?

Cette suffisance pathétique ne mérite pour elle-même aucune réponse, mais les lecteurs de ce blog ne méritent certainement pas, eux, de se faire ainsi racoler pour écouter les niaiseries du "Brassens" géorgien. Булат Шалвович Окуджава, ex-instit qui s'ennuyait dans sa cambrousse, s'est reconverti dans la dissidence. Il n'y était pas tout seul, mais il eut l'astuce de se forger, parmi les gauchos occidentaux, un fonds de commerce dans le mirliton geignard, à l’époque où « les pacifistes était à l’ouest et les SS-16 puis 20 à l’Est .
Il n'avait certainement pas la pointure de notre magistral moutachu sétois dont la mise en musique de Villon était d'une autre trempe que le Villon revu et corrigé par un pâle Déroulède soviétique, dissident ou pas.

Dans ces années-là, je me passais en boucle les disques de Владимир Семёнович Высоцкий, Vladimir Semjonovitch Vissotski, qui vous avait quand même une autre gueule que le Borat besogneux de Tbilissi. C'était vrai poète, feu le mari de Marina, aussi maudit qu' éthylique, et ça l'a tué, mais sa voix à la Garou, ses textes et sa musique donnent toujours la chair de poule.


Et « pour les …non-russophones » (Ecrit par : Perceval ) et surtout « non-demeurés » puisque capables de distinguer une pierre précieuse de la camelote, il existe une version bilingue des balades de Vissotsky. Un vrai bijou.
http://www.france-cei.fr/article.php3?id_article=1286.

Miantenant, je peux reposer mon plumeau et aller me laisser bercer aux accents graves de V.V.

Walking down memory lane. Pour cela, mes très sincères remerciements, Monsieur Grégoire.

Ecrit par : Cadichon | 24 mai 2007

Entendu à la radio.
Marseille.
Depuis décembre,les enfants préparaient leur concert.Il y avait entre autres des chansons de Faudel et de Macias.
Et puis voilà,Faudel et Macias ont soutenu Sarkozy.
Les chansons seront donc supprimées du concert au vélodrome.
La FSU va -t-elle manifester ?

Ecrit par : bernard | 24 mai 2007

@ Anne-Marie

"Et si on leur apprenait d'abord à lire et à écrire, comme ce serait possible si les méthodes "intégratives" n'étaient pas enseignées à 90 % ou plus dans notre pays?"

Bien sûr, je suis d'accord, mais si on ne fait pas un effort pour promouvoir la rationalité dans ce pays, j'ai bien peur que cela ne leur serve qu'à mieux lire le coran qu'il apprennent par coeur dans les madrassa locales ("écoles coraniques", de plus en plus à la mode). Or en lisant certains propos ici, dont ceux du tenancier qui affirme que prôner le faux est équivalent à prôner le vrai, on est effaré : l'obscurantisme a malheureusement encore de beaux jours devant soi.

"On s'étonne que les enfants défavorisés aient tant de mal à s'intégrer : ce n'est pas d'aujourd'hui que l'on dit que l'illet-trisme conduit directement à la violence. Ils n'ont pas la chance d'avoir à la maison quelqu'un qui leur apprend à lire en parallèle avec une méthode syllabique."

Il n'y a aucune étude sérieuse sur les liens entre illettrisme et violence. Je veux bien qu'indirectement dans nos pays l'illettrisme mène indirectement à la délinquance (puisqu'il vaut mieux savoir lire pour avoir un travail et un revenu régulier), mais de grâce, l'Afrique était analphabête jusqu'à il y a peu et s'il ne faut certes pas en faire un paradis sur terre, il ne faut pas non plus en faire une terre où toutes les barbaries sont permises.

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 24 mai 2007

Il est énorme cet Imam Grouik-Grouik quand même.

Ecrit par : Pendariès | 24 mai 2007


Non Pendariés, c'est juste un "idiot utile" qui participe,, de manière encore plus grossière que le bourricot réactionnaire, à la déinformation organisée par les néo-conservateurs américains comme le montre lumineusement Guillaume Weill-Raynal dans


LES NOUVEAUX DÉSINFORMATEURS


" La France, pays d'Astérix, de Voltaire et de Zola, se voit volontiers en pays phare de l'esprit critique.

Nul doute que les choix exprimés dans l'affaire d'Irak, les positions défendues face au conflit israélo-palestinien, le peu d'enthousiasme de la plupart face à l'apothéose du marché et de ses valeurs, le nombre des libres penseurs et athées nous placent «à part».

Cette «hétérodoxie» au sein du monde tel qu'il va désormais fait un peu trop désordre pour qu'on ne cherche pas à la faire rentrer dans le rang.

Disqualifier la pensée réellement critique, stigmatiser les esprits incorrects, brouiller les débats en est le moyen privilégié.

Par ailleurs, il est avantageux d'utiliser cette réputation d'indépendance de la France pour en faire un relais spécifique et biaisé dans la manipulation mondiale des consciences.

Dans les deux cas, l'outil privilégié est la petite armada de clercs ou réputés tels de longtemps formés, bien loin du souci de vérité, aux revirements, discours à triple détente et autres contorsions au sein de groupuscules, chapelles et sectes diverses.

Ce sont ces «nouveaux désinformateurs» qui ont retenu l'attention de Guillaume Weill-Raynal.

La sélection des dossiers les plus significatifs, la maîtrise d'une documentation considérable et un rare courage intellectuel lui permettent d'établir, preuves à l'appui, que tout se passe comme si nous étions la cible d'une entreprise résolue de désinformation.

Les faits sont là: après, à chacun de se faire son opinion !


http://www.somabec.com/main.cfm?p=30&Item_ID=9782200350956&uni=0&l=fr

Par ailleurs, je me refuse à écrire le pseudonyme choisi à dessein par cet individu pour nous contraindre à polluer "Bonnet d'Âne" de ses boules puantes.


Que penseriez vous , Pendariès, si dans ce "pseudo" ,qui associe le nom d'un dignitaire religieux musulman à l'onomatopée du grognement du porc, on substituait le nom d'un dignitaire religieux juif?


L'islamophobie, je n'aime pas ce terme mais c'est le seul à ma disposition, est structurellement identique à l'antisémitisme d'un Édouard Drumont.


La mise en parallèle de la "Tribune" de Robert Redeker dans "Le Figaro" et d'extraits de "La France Juive " d'Édouard Drumont, lui même s'inspirant de certains écrits d'Ernest Renan, montre un parallélisme évident notamment dans la construction essentialiste de l'argumentation.


Parrallèlisme aussi avec les écrits, sévérement condamnés par la Justice, de Roger Garaudy fondés sur une lecture littéraliste de l'Exode, du Deutéronome et du Livre de Josué dont les deux premiers font partie intégrante de la Thora, les textes les plus sacrés du Judaïsme, pour prétendre que la théorie et la pratique du génocide est une invention juive.


Affirmation d'autant plus infondée que la recherche archéologique a démontré que ces livres n'ont aucune réalité historique et qu'il s'agit d'épopées de propagande rédigés au plus tôt sous le règne du Roi Josias au VIIème siècle avant notre ère

.Le Roi Josias, descendant de David, avait engagé une réforme religieuse préalable à une guerre d'indépendance contre les Assyriens et les Égyptiens qui se termina par la mort de Josias à Meggiddo (Armagueddon), la destruction du premier Temple de Jérusalem et la déportation des classes dirigeantes, notamment les famillles royales et sacerdotales , à Babylone.

Ecrit par : Henri Grégoire | 24 mai 2007

Chic, je ne me suis pas fait gronder par Cadichon !
( Tout le monde a eu son paquet, je crois).

Ceci dit (Bou Saïd, aussi), on peut aimer (adorer, même !) Vissotski ET Okoudjava (Et Brassens, et caetera..).

Merci pour le lien. Connaisez vous celui là ? http://vv.kulichki.com/
Encore mieux.

Ecrit par : yann | 24 mai 2007

Crise des vocations ?

Ne souffrez plus sans réagir : prenez un comprimé de "Meirieutron" !

"La guidance de l'enseignant en collège unique a pour VOCATION d'être un corollaire pédagogique au service d'un travail d'ouverture sur le monde de l'établissement scolaire conçu comme lieu de vie."

Envolée la douleur !

"Meirieutron" et ça repart comme en 14 !

Ecrit par : Robin | 24 mai 2007

Henri, mais enfin ! J'appelle de mes voeux à la création d'un Rabin Grouik-Grouik (il existe déjà, mais le pauvre... bref, laissons cela), d'un Curé Des Pucelés, d'un Kamarad Démokrat, d'un Hindou Meuh-Meuh, d'un "nouveau critique" Professeur de Lettre monsieur Ratio-Nice, ou d'un psychanalyste Herr Effi-Kaas, c'est même spécifié dans mon site dans la colonne de droite.

Pour le reste, je vous laisse à vos affirmations à l'emporte-pièces ultra délirantes "structurellement parlant".

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 24 mai 2007

Bonne idée, le russe, Dobolino.
Mais je ne crois pas que la prochaine formation continue obligatoire à points valide ce genre de choses. Le retour en prépa, peut-être.
Le tout est de ne pas s'encrouter dans ses savoirs et dans ses certitudes.

Ecrit par : yann | 24 mai 2007

"Une stratégie similaire est utilisé pour mener les Services Publics , "patrimoine de ceux qui n'ont pas de patrimoine',* à la ruine pour réduire le périmètre de l'État à celui de "Veilleur de nuit", c'est à dire à ses fonctions régaliennes, en les asphyxiant par des baisses massives d'impôts qui assèchent les finances publiques et font surgir le spectre récurrent de la Dette dont nous sommes régulièrement accusés par les "déclinistes" de laisser, par hédonisme et/ou égoîsme, la charge à nos enfants et petits-enfantts"

Ecrit par : Henri Grégoire | 24 mai 2007

HG, il ne vous est jamais venu à l'esprit qu'en France, nous pourrions essayer d'utiliser un peu mieux l'argent public ? La dette a commencé à se creuser en 74 et ça s'est accentué en 81. A l'époque, on en baissait pas les impôts ou les charges, bien au contraire...

Ecrit par : Japhet | 24 mai 2007

Bon, il faut régulièrement faire un peu de ménage ici:

(...)


Miantenant, je peux reposer mon plumeau et aller me laisser bercer aux accents graves de V.V.

Ecrit par : Cadichon | 24 mai 2007




Le bourricot réactionnaire en soubrette chez JPG!


On aura tout vu...

Porte-t-il une courte robe noire, un tablier et un bonnet blanc?

Peut-être des bas résillles et des talons hauts?



L'image du plumeau, en tout cas, est géniale , magnifique métaphore du "Gaude mihi' cher aux Patriciennes de Pompéi.



Il est vrai que suite à sa capture par son ancienne maïtresse Cadichon, dans une aventure restée jusqu'ici inédite et dont j'ai eu communication par mes relations avec les milieux islamo-gauchistes qui financent le jihad d'Al-Quaeda en pillant les vieilles demeures de notre chère noblesse ruinée par ces Assassins de Jacobins comme nous le décrit très précisement l'Abbé Barruel (S.J.) dans "Les Mémoires pour servir à l'Histoire du Jacobinisme" . L'Abbé Barruel, paix à son âme, qui n'a pourtant pas totalement percé à jour les menées conspiratrices des sectateurs de Moïse, comme devait plus tard le prouver Monseigneur Jouin, honteusement diffamé par les Judéo-bolcheviks qui ont infiltré l'Éducation Nationale grâce au Ministre du Général de Gaulle Maurice Thorez.

Tout le monde sait maintenant, grâce au bourricot réactionnaire, écouillé par Dobolino la traïtresse, qu'Edgar Faure et René Haby étaient des Taupes du KGB, des "agents dormants", dont la mission étaient de saper la formation de nos futurs miltaires chercheurs et ingénieurs.

DEO GRATIAS, CADICHONUS , ILUSTRISSIMUS ASINORUM IMPERATOR!

Ecrit par : Henri Grégoire | 24 mai 2007

Eh! Cadichon. A l'époque où je fis la connaissance des chansons de Boulat Okoudjava dont les textes simples étaient très pratiques pour nos profs de russe (en majorité des russes blancs exilés pour ceux que j'ai eu...), j'écoutais aussi Michel Sardou et avais un faible pour Patrick Juvet. C'est vous dire mon niveau intellectuel exceptionnel!
Si vous saviez Cadichon...
Je prise fort Sergueï Essenine: allez-y, dites-nous ce que vous pensez de ce médiocre vendu au stalinisme.

Ecrit par : dobolino | 24 mai 2007

Très bien, le GDVNPD!
Le système éducatif est encore rempli à ras bord de ces Diafoirus.
Eh, Monsieur Darcos, au karcher! vite, au karcher!

Ecrit par : Jean | 24 mai 2007

Quant à une confiscation du pouvoir par la droite, ce serait la chance de la gauche. L'usure du pouvoir ne viendrait que plus rapidement. Si en outre la gauche est laminée, cela impliquera une refondation totale qui serait sa chance historique. Si la gauche "sauve les meubles", elle n'a presqu'aucune chance dans 5 ans.

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 24 mai 2007

Pour une fois que nous sommes d'accord! Ça se fête.

Ecrit par : dobolino | 24 mai 2007

HG, il ne vous est jamais venu à l'esprit qu'en France, nous pourrions essayer d'utiliser un peu mieux l'argent public ? La dette a commencé à se creuser en 74 et ça s'est accentué en 81. A l'époque, on en baissait pas les impôts ou les charges, bien au contraire...

Ecrit par : Japhet | 24 mai 2007


Bien entendu, Japhet. Je faisais allusion à la stratégie de Ronald Reagan qui y eut recours pour assècher les budgets sociaux hérités de l'immédat après-guerre et relancés par les Démocrates, notamment pour sortir la population noire de la pauvreté dans laquelle elle végétait depuis l'Abolition de l'Esclavage par Abraham Lincoln.






Dans un pays qui ne dispose pas d'un système efficace de Sécurité Sociale, ces budgets sociaux jouaient le rôle de filet de sécurité et permettait aussi d'assurer un minimum de politique de Santé Publique.


Bien sûr dans une "communauté noire" marquée culturellement par la matrifocalité, propre à toutes les Sociétés issues de l'Économie de plantation alimentées par la Traite négrière transatlantique, apparurent des effets contre-productifs telles que les très jeunes" Welfare Mothers".

En ce qui concerne le domaine qui nous concerne plus directement, l'École, le Ministère Jospin , mais pas lui seulement, a largement puisé dans les Caisses de l'Éta en pure perte.

Le coût pharamineux d'une année de scolarité d'un étudiant d'IUFM mis en évidence par Pedro Cordoba en est un exemple.


Moins connu , mais rappelé par Xavier Darcos, les 20 000 postes , l'équivalent d'une Académie moyenne, attribués aux multiples associations relevant pour l'essentiel du CCOMCEN ou du CLIMOPE (Comité de Liaison des Mouvements Pédagogiques) et servant à des militants du PS à échapper à la contrainte forte de la classe et des élèves et donc disponibles pour répandre , ex cathedra, le discours pédagogisies culpalisant classique.

L'annonce, aujourd'hui même, d'une réduction d'impôts destinée aux acquéreure de logement à partir du 6 mai 2007 va amputer un peu plus les ressources du Trésor Public et aura pour effet mécanique immédiat une relance de la hausse du prix des logements alors que celui-ci ,ces derniers mois, à se stabiliser.

L'économie des USA est actuellement "plombée" par une bulle immobilière qui, le jour où elle éclatera, mettra le système bancaire américain dans une situation très difficile.

Ecrit par : Henri Grégoire | 24 mai 2007

Hep, Henri Grégoire, c'est "Cadichone, illustrissime..." et non "Cadichonus, illustrissimus..."!

Ecrit par : Jean | 24 mai 2007

Il est vrai que suite à sa capture par son ancienne maïtresse Cadichon, dans une aventure restée jusqu'ici inédite et dont j'ai eu communication par mes relations avec les milieux islamo-gauchistes qui financent le jihad d'Al-Quaeda en pillant les vieilles demeures de notre chère noblesse ruinée par ces Assassins de Jacobins comme nous le décrit très précisement l'Abbé Barruel (S.J.) dans "Les Mémoires pour servir à l'Histoire du Jacobinisme" .

Ecrit par : Henri Grégoire | 24 mai 2007

Il ne manque pas un bout à cette phrase, par hasard ??

Ecrit par : yann | 24 mai 2007

Hep, Henri Grégoire, c'est "Cadichone, illustrissime..." et non "Cadichonus, illustrissimus..."!

Ecrit par : Jean | 24 mai 2007


Merci Jean, je n'ai plus fait de Latin depuis 1967 à l'exception de la lecture d'Astèrix que j'avais découvert dans Pilote.

J'ai donc oublié le vocatif. Merci de me l'avoir fait remarquer courtoisement et non avec la morgue arrogante du bourricot réactionnaire.

Je rectifie donc :

"Ave Cadichone, illustrissime asinorum imperator"


Quand je pense que, par pure nostalgie, j'ai acheté la nouvelle édition revue et corrigée du Gaffiot .J'ai transporté ce monument dans mon cartable les jours de compostion trimestrielle de la classe de 4ème à celle de ière C...

Les autres jours, c'était le pavé du Morisset et Thévenot.

Il semblerait du reste que l'édition que nous utilisions comportait de nombreuses erreurs.

Qu'en pensez-vous?

Ecrit par : Henri Grégoire | 24 mai 2007

HG,

Nous sommes donc sur la même longueur d'onde. Pour les gaspillages, il suffit de consulter les rapports de la cour des comptes pour avoir des idées d'économies sans rogner la qualité des ervices publics auxquels je suis comme vous attaché. S'il n'y avait que l'EN...
Concernant les impôts, Bayrou voulait limiter les déductions fiscales par foyer à 20% du total de l'impôt sur le revenu, mesure intelligente mais difficile à mettre en oeuvre.
Mais il faudrait essayer !
Dans le genre baisse des impôts stupide, Chirac a fait très fort quand il a été réélu, en promettant des baisses alors que le déficit de l'état s'envolait de nouveau.

Pour la carte scolaire, j'attends le résultat avec inquiétude.
Que nous réserve-t'on ? Il me semble que bouleverser le système dans ce domaine là sans toucher à grand chose par ailleurs ne peut résulter que dans une école à 2 vitesses ou accentuer encore la césure entre les établissements huppés et les établissements sinistrés.
La suppression de la carte scolaire ne peut être bénéfique que
dans le cadre d'une réorganisation complète du système, avec retour aux fondamentaux, réintroduction des classes à niveau au collège, l'expulsion des écoles des fouteurs de merde et racketteurs professionnels et leur scolarisation dans des établissements adaptés (avec pour profs les pédagogols que le kärcher aura délogés de leur planque, ce serait une belle punition pour les uns et les autres), et attribution de moyens supérieurs aux établissements les moins huppés.
Mais je rêve tout éveillé, là...

Ecrit par : Japhet | 24 mai 2007

Je viens d'envoyer une lettre en recommandé AR à Monsieur Nicolas Sarkozy, Président de la République, et j'aimerais la diffuser sur ce blog à titre d'information :

"Monsieur le Président de la République,


J'en profite pour vous écrire car je reste quelque peu dubitative et inquiète au sujet des prochaines réformes universitaires. Inquiète surtout quant aux choix du gouvernement puisque Monsieur le Premier Ministre, Monsieur François Fillon, semble refuser pour l'instant, selon un article paru récemment dans le Monde, la hausse et la modulation des droits d'inscription et surtout il ne mettra pas à priori en place la sélection....

Je ne sais pas ce que vous en pensez mais très sincèrement j'ai cette fois envie de m'exprimer sur un sujet qui me tient particulièrement à cœur. Je vais reprendre une troisième fois des études et notamment pour la première fois à l'université (au Cavej) dans le seul souci d'assouvir une passion dévorante pour le droit, l'économie, et la politique plus particulièrement. D’ailleurs, je suis militante au MoDem à METZ. Je ne vous ai donc pas choisi au 1er tour mais au second. Je ne suis ni dogmatique ni sectaire, j’ai même quitté le PS pour ces raisons. Je suis au contraire convaincue qu’il faut raisonner avec pragmatisme, bon sens et logique. Aucune des prochaines réformes ne peut faire l’objet de profondes divisions au nom d’idéologies dépassées. Je crois vraiment qu’il est temps plus que jamais de tirer la sonnette d’alarme voire de sonner la fin de la récréation…Il est par ailleurs absolument fondamental de faire preuve de courage sans refuser la confrontation avec les syndicats si nécessaire….L’avenir du pays du pays en dépend, la situation de notre Nation est préoccupante.

J'appelle de mes vœux une université de l'excellence. Mais je ne vois pas comment nous pourrons l'instaurer si nous ne nous décidons pas une bonne fois pour toutes à entreprendre et à prendre les décisions qui s'imposent d'elles-mêmes comme la sélection notamment et surtout une orientation raisonnée. La massification actuelle est à l'origine de l'état de délabrement de notre enseignement universitaire et ce depuis toutes ces décennies. (Principalement avec ces lois totalement apocalyptiques comme la loi de 89 dite loi Jospin selon laquelle l'étudiant où l'élève a droit à la libre expression et selon laquelle il faut amener 80 % d'une classe d'âge au bac !) Aujourd'hui ce fameux baccalauréat n'en est plus un, c'est un vulgaire torchon de papier faisant office de formalité pour s'insérer dans le supérieur...En bref une coquille vide ! A force de vouloir faire des statistiques, c'est la collectivité entière que nous escroquons sciemment...

Mais concrètement c'est un abominable leurre qui amène au casse-pipe des centaines de milliers de jeunes dans un univers sans débouchés ni perspectives....Désolée d'employer un langage si peu châtré mais il me semble nécessaire de nommer un chat, un chat ! A mon sens, la réussite n'est pas collective mais individuelle ! Elle se construit à travers le travail et uniquement à travers cela à savoir une volonté de fer, une détermination, un investissement acharné et souvent il faut même des années avant de parvenir à ses objectifs....Le mérite, le talent et la compétence, le potentiel intellectuel, doivent impérativement devenir les seuls critères de sélection pour rentrer à l'université si nous désirons que ces filières redeviennent des voies nobles, enviées par nos voisins internationaux...Si nous désirons stopper la reproduction consanguine des élites, il est vital de sélectionner uniquement sur les motivations et les résultats scolaires ou estudiantins....Il est fondamental que le choix de s'insérer dans une filière universitaire soit un choix de convictions et non une décision prise par défaut, sous prétexte d'avoir été refusé en BTS ou autre cursus sélectif....

Je pense très sincèrement qu'il serait nettement plus intelligent d'ouvrir largement les effectifs des formations professionnelle en alternance ou en IUT et de créer des passerelles qui permettraient à des salariés de reprendre autant de fois que nécessaire des études après s'être frotté aux affres du marché du travail....J'en suis la preuve vivante et le fruit du succès de ces passerelles comme la formation à distance par exemple. J'ai déjà repris deux fois des études : une première fois depuis la seconde jusqu’au au bac ES dans un lycée privé d'enseignement général et la seconde fois après avoir cumulé CDD et CTT pendant 5 années dans l'assistanat de direction, par l'intermédiaire du CNED en préparant un BTS. J'ai été major de promotion sur les 2 années et j'ai obtenu le diplôme haut la main. A 31 ans j'ai enfin décroché mon premier CDI au bout de 8 années et demie de vie professionnelle marquée par un contexte d'instabilité très fort. Certes je ne perçois peut-être pas des revenus mirifiques mais dans tous les cas j'occupe un poste tremplin et comme j'envisage de redémarrer un cursus universitaire tout en continuant de travailler à temps plein, il m'est évident que je gravirai pas à pas les échelons. A force de ténacité, les efforts portent leurs fruits....

En toute franchise, ne vaut-il pas mieux, si l'on sait pertinemment que l'on ne tiendra pas la route dans un cursus de longue haleine dans l'immédiat, chercher à suivre une vraie formation professionnelle débouchant sur une voie donnée, s'engager dans la vie active, quitte à reprendre le chemin de la fac par la suite ???? La maturité, la soif d'apprendre, le recul apporté par les expériences de la vie, le pragmatisme lié aux épisodes professionnels, l'envie et surtout le désir de s'enrichir à titre personnel, ne font-il pas la différence comparativement à des étudiants rompus au bachotage mais dont l'unique hâte est de travailler ???

Quant aux droits d'inscription, je n'ai qu'une chose à dire c'est une question de survie. Avec 6000 euros par an et par étudiant et 3000 en fac de lettres et autres, il est impossible de faire des miracles. Si je n'ai pas la possibilité matérielle à la prochaine rentrée de financer des droits plus élevés, j'emprunterai pour étudier. Mais très franchement je pense que si l'on module les droits d'inscription en fonction du revenu des familles, on évitera les inscriptions bidons et en même temps les étudiants et leurs parents respectifs seront responsabilisés et réfléchiront peut-être à deux fois avant de s'engager. En même temps avec des bourses plus conséquentes soumises cette fois à l'obligation de résultats les étudiants seront incités à se dépasser, à travailler et seront plus motivés...Il n'empêche que l'enjeu est de taille car il ne s'agit pas de faire du quantitatif mais bien du qualitatif. Et si l'on procure l'autonomie aux universités sans leur octroyer les fonds nécessaires pour construire de bons dispositifs de formation, je ne vois comment elles peuvent s'en sortir bien qu'indépendantes et autonomes....

Voilà pour mon avis, je pense que nous devons tout simplement retrouver l'élitisme républicain, qui lui seul, permettra d'éviter la faillite définitive de notre système éducatif dans son ensemble....

Aussi j’aimerais attirer votre attention sur ces réformes plus que cruciales : tout est finalement lié et vous le savez pertinemment bien ! Sans la remise sur pied de l’université, vous pourrez entamer toutes les changements que vous souhaitez, vous courrez tout bonnement à l’échec ! Sans une recherche fondamentale dynamique, performante, compétitive, vous ne pourrez jamais appliquer une politique environnementale originale et exigeante…Sans universités solides, les pôles de compétitivité ne fonctionneront pas et se réduiront à l’état de façade, ils deviendront un énième outil parmi tant d’autres pour redynamiser le tissu économique local ou régional. Il est déjà si difficile de mobiliser les entreprises sur des projets innovants - et j’en parle en connaissance de cause puisque je suis attachée de direction, chargée de la communication, de l’évènementiel et des relations publiques au sein du pôle de compétitivité MIPI (Matériaux Innovants Produits Intelligents) – qu’il me paraît indéniable pour les attirer et leur donner envie de travailler avec les chercheurs universitaires, de mettre à la disposition des labos de recherche tous les moyens possibles et inimaginables en vue de réaliser un travail remarquable. Faute de quoi nous courrons à la faillite de notre enseignement supérieur, à la banqueroute de la Recherche, à la mort assurée de notre pays tout entier face à des concurrents féroces qui n’hésitent aucunement aujourd’hui et n’hésiteront surtout pas demain à investir en Priorité parmi les priorités dans l’université et la Recherche. La preuve, dans le classement international de Shanghai, la première université française est classée 113ème et nous régressons sans cesse. Si nous ne souhaitons pas devenir un pays du Tiers-Monde parmi l’ensemble des pays occidentaux industrialisés, et si nous ne voulons pas nous faire dévorer par les pays émergents et précisément INDE ET CHINE, il est URGENT de s’occuper en premier lieu de l’université et ce avec pragmatisme !

En espérant avoir retenu suffisamment votre attention sur ce sujet brûlant, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, ma plus haute considération.

Bien à vous

Sandra WAGNER"

Je pense désormais qu'il est grand temps de réagir : j'en ai assez de critiquer sans agir. Désormais j'ai pris ma plume ou plutôt mon clavier et j'en ai profité pour lui écrire un courrier en bonne et due forme....

Ecrit par : Sandra WAGNER | 24 mai 2007

Il ne manque pas un bout à cette phrase, par hasard ??

Ecrit par : yann | 24 mai 2007


Non, j'ai coupé une phrase trop longue , c'est un de mes défauts mais j'ai eu des problèmes de navigateur . J'utilise une version obsolète de Firefox et au bout d'un certain temps , i mon "butineur" se bloque et j'ai oublié d'effacer un "qui" que j'ai mis entre parenthèses ci-dessous.

"L'Abbé Barruel, paix à son âme, (qui) n'a pourtant pas totalement percé à jour les menées conspiratrices des sectateurs de Moïse, comme devait plus tard le prouver Monseigneur Jouin, honteusement diffamé par les Judéo-bolcheviks qui ont infiltré l'Éducation Nationale grâce au Ministre du Général de Gaulle Maurice Thorez."



Pour le reste, les références sont exactes. ce sont Les Mémoires de l'Abbé Barruel qui attribuaient la Révolution française à un complot des Frans-Maçons qui ont servi de trame au mythe de la conspiration juive.


Les "Protocoles des Sages de Sion" diffusés massivement par les contre-révolutuonnaires tsaristes ont, en particulier, convaincu Adolf Hitler de la réalité du complot judéo-bolchevik.

Je suis en train de lire l'excellente biographie de Hitler de François Delpla qui par un recours aux archives renouvelle profondément la vision simpette de celui qui reste le plus grand criminel de tous les temps.




http://www.delpla.org/


Je me suis intéressé à cet historien car il vient de publier une excellente synthèse sur "Le procès de Nuremberg" qui rompt aussi, par un traval d'exploitation des archives, avec une vision stéréotypée de ce procès dont les négationnistes, qui sont en fait des crypto-antisémites, ont fait un de leurs chevaux de bataille.

Ecrit par : Henri Grégoire | 24 mai 2007

"

Ecrit par : Henri Grégoire | 24 mai 2007

"La morgue arrogante du bourricot réactionnaire"...
C'était vraiment nécessaire d'ajouter ça?
De quel côté est "la morgue arrogante", en fait?

A propos de la carte scolaire, il faudrait reconstituter l'argumentaire officiel à partir des bribes d'arguments disséminées par-ci par-là dans les discours.
Il paraît quand même difficile d'imaginer que la mesure ait cyniquement pour but de nuire aux citoyens de ce pays!
L'assouplissement de la carte scolaire institue, c'est peut-être l'un des objectifs, un zeste de concurrence entre les établissements. Si les objectifs nationaux sont fermes et inéluctables, ce sera l'occasion de voir si les établissements à majorité plutôt "pédago" les atteignent mieux que les autres. Tout le monde sera forcément obligé de s'aligner, pour finir, sur ce qui marche. Enfin, je suppute...

"Avec pour profs les "pédagogols" que le kärcher aura délogés de leurs planques"...¨Ce serait un spectacle amusant que de voir Meirieu en baver devant une classe de 3ème bien hard qui ne comprendrait pas le début du commencement du premier mot de ses phrases... Si on peut appeler ça des "phrases", tellement elles sont sans contenu!
Bravo, Japhet!

Ecrit par : Jean | 24 mai 2007

Sandra Wagner,
Excusez-moi, mais votre "Recommandé avec accusé de réception" n'est, je crois, aucunement la garantie que votre lettre parviendra à votre destinataire. En plus il a un petit côté agressif qui est contre-productif...

Si je puis me permettre un conseil, il vaut mieux l'adresser en courrier simple avec la mention "Personnelle" en haut à gauche de l'enveloppe. En même temps, donnez-en "un double à un député de la majorité présidentielle que vous connaissez, avec qui vous aurez pris rendez-vous exprès pour cela, et à qui vous demanderez de bien vouloir la remettre "en mains propres" à Nicolas Sarkozy. Avec les élections législatives, votre député devrait courir...

Ecrit par : Jean | 24 mai 2007

Il est vrai que suite à sa capture par son ancienne maïtresse Cadichon, dans une aventure restée jusqu'ici inédite et dont j'ai eu communication par mes relations avec les milieux islamo-gauchistes qui financent le jihad d'Al-Quaeda en pillant les vieilles demeures de notre chère noblesse ruinée par ces Assassins de Jacobins comme nous le décrit très précisement l'Abbé Barruel (S.J.) dans "Les Mémoires pour servir à l'Histoire du Jacobinisme" .

Ecrit par : Henri Grégoire | 24 mai 2007

Il ne manque pas un bout à cette phrase, par hasard ??
Ecrit par : yann | 24 mai 2007

Ce n'est pas à la phrase qu'il manque un bout.
à preuve, et du même:

"''L'islamophobie, je n'aime pas ce terme mais c'est le seul à ma disposition, est structurellement identique à l'antisémitisme d'un Édouard Drumont."'

et pourquoi diantre cette manie du "Name Dropping" ! il y aurait selon vous plusieurs antisémitismes?

Celui des musulmans adeptes de l'islamofascisme qui veulent rendre Israël à l'état de désert où l'ont trouvé les colons rescapés de la Shoah, et qui ont torturé Ylan, est de la même farine et engendre d'aussi misérables crapules que les théoriciens de l'antisémitisme avec lesquels ils partagent la connivence d'une matrice intellectuelle qui a nourri tous les totalitarismes le rouge, le noir/brun et le vert.

Le forcené du name dropping devrait appliquer cette autre manie à dropper les noms des doctrinaires qui sont aux origines intellectuelles de ces trois totalitarisme. La liste est courte et elle existe dans toutes les bonnes bibliothèques. Elle n'est un tabou que dans la France...illibérale.

Ce blog est ainsi exemplaire des deux France que décrit Jacques Marseille, l' un de nos trop rares vrais économistes.

La première, que j'appelle illibérale, heureusement en voie d'extinction depuis le 6 mai, regroupe les partisans de l'immobilisme jacobin qui perpétue la prédation d'un État aussi vorace qu'imprévoyant, qui nourrit en son sein le syndicalisme le plus archaïque et soviétisé du monde, et a détruit le système éducatif jadis le plus performant du monde. Leur mode d'expression se limit par force à la négative, anti-mondialiste, anti-américain, anti-capitaliste, et à l'invective monomaniaque : libéral est l'insulte suprême, tout libéral étant par définition un fasciste, un antisémite. Le conservatisme a bien visiblement changé de camp.

La deuxième France, tout aussi présente sur ce blog, dont elle constitue la majorité silencieuse, est celle qui applique les préceptes du libéralisme, mais sans en parler en raison du terrorisme intellectuel imposé par l'autre. C'est celle qui produit et travaille en prenant des risques, et les enseignants sont alors en première ligne pour se faire taper desuus, et elle se caractérise par son ouverture d'esprit et son amour de la liberté.

Il manque donc bien un bout de cerveau aux malheureux lobotomisés par la doxa socialiste la plus illibérale de la planète, dont ils perpétuent le conformisme moisi et les poncifes éculés. Le tocsin avait déjà sonné pour elle partout ailleurs et en France sa dernière heure semble aussi enfin arrivée. Ses adeptes vont cependant encore continuer à brasser quelques temps cet air fétide de leurs petits poings vengeurs en proférant des insultes à l'autre France, mais quand le chacal hurle, la caravane passe.

Ecrit par : Cadichon | 24 mai 2007

Je pense désormais qu'il est grand temps de réagir : j'en ai assez de critiquer sans agir. Désormais j'ai pris ma plume ou plutôt mon clavier et j'en ai profité pour lui écrire un courrier en bonne et due forme....

Ecrit par : Sandra WAGNER | 24 mai 2007


Je n'ai rien à dire de plus sauf que j'ai suivi un parcours similaire dans la Fonction Publique où, après cinq ans d'auxiliariat j'ai pu, avec l'aide du CNED intégrer les Personnels d'Encadrement.


Maintenant je suis bloqué. La règle non écrite dans l'EN est qu'à partir d'un certain niveau , si l'on n'est pas Agrégé et/ou si l'on n'a pas d'appui politique , on ne peut accéder aux emplois de catégorie A+.


Or ni l'Agrégation, ni l'adhésion à un parti politique quelqu'il soit ne donne de garantie de compétence pour accéder à des postes de Cadre Supérieur.



Il est donc nécessaire de donner non une" seconde chance", j'exècre ce terme qui sent fort la sacristie, le confessionnal et l'"ordre juste " de Thomas d'Aquin, mais bien de donner , tant dans le secteur privé que dans la Fonction Publique, la possibilité de reprendre une ascension professionnelle sur la base de l'élitisme républicain, expression due à Jean-Pierre Chevènement et qui lui valut une sévère réputation de "réactionnaire".


Ceci étant, le problème des Lycées et des Universités reste entier.


Ils ont actuellement une double fonction:

1- Absorber, comme une serpillère en cas de débordement de la baignoire, une masse de jeunes qui, compte tenu de l'état du marché de l'Emploi, viendrait gonfler les chiffres du chômage.

2-Servir de sas où étudiantes et étudiants, de petits boulots en petits boulots, entreprennent un travail de deuil et finissent par se résigner à faire une croix sur leurs ambitions et à accepter les emplois subalternes et précaires qui s'inscrivent dans la politique néo-libérale de mac'donaldisation des emplois.

L'avantage comparatif de cette politique est d'individualiser l'échec et donc de culpabiliser l'étudiant issu des classes populaires qui a cru au miroir aux alouettes de l'Université.





Les illusions perdues
Mathilde Rembert
jeudi 24 mai 2007.

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* "Contre la professionnalisation de l’Université".
* Normalisation des universités, caporalisation des universitaires...

Sabri, Fehrat, Djamel et Nassim ont bien du mal à se mettre au travail pour réviser leurs partiels du mois de juin. Inscrits en DEUG d’AES (Administration Economique et Sociale), ils sont perdus dans une université qui apporte aux étudiants un savoir très théorique sans encadrement suffisant. Tous échoueront à leurs examens. Anciens collégiens de ZEP (Zone d’Education Prioritaire), premiers lycéens de leur famille, étudiants malgré eux, ces jeunes deviendront des salariés précaires : recalés aux concours de la fonction publique auxquels l’université est pourtant censée les préparer, précipités dans un mariage précoce où ils croient trouver une stabilisation, acculés à travailler à l’usine qu’ils avaient tant voulu fuir en entamant de longues études, momentanément tirés d’affaire par les emplois-jeunes... Leur parcours sera semé d’embûches.

« 80 % d’une génération au niveau du bac » : cette phrase ministérielle fut emblématique de la démocratisation scolaire voulue dans les années 80/90. Entre 1985 et 1995, le taux de bacheliers dans une génération passe effectivement de 30 à 60 %. Mirage ? Jeu de dupes ? Ou bien réelle promotion pour les jeunes issus de milieux défavorisés ? Dans cet ouvrage passionnant, le sociologue Stéphane Beaud apporte les éléments d’une réponse toute en nuances. (...)


http://www.lesamisdelabc.levillage.org/spip/article.php3?id_article=236

Ecrit par : Henri Grégoire | 24 mai 2007

Jean,

Le système de la carte scolaire me paraît injuste, entre les dérogations accordées par copinage, népotisme, etc, entre ceux qui arrivent à y slalomer parmi les options rares et les classes européennes, et ceux qui ont des enfants méritants, contraints de rester dans des écoles "ambition cornet de frites" (comme dirait MàC), par manque d'informations ou d'entregent.
Réformer ce qui ne marche pas est nécessaire mais imaginez
que dans un collège "ambition cornet de frites" soit nommée une équipe tout à fait compétente, motivée, autoritaire, mais qu'il ne lui soit accordé aucun moyen supplémentaire pour soutenir des élèves en difficulté, aucune autonomie pour décider de redoublements, expulser les fauteurs de troubles et autres, refuser ceux des bahuts environnants, etc..., le collège restera "ambition cornet de frites" et verra fuir ses meilleurs éléments. Voilà pourquoi je dis que toute réforme en profondeur de la carte scolaire doit s'inscrire dans un projet de refonte et reconstruction du système.
Sinon, on n'aboutira qu'à encore aggraver l'état du système.

Concernant Meirieu et ses sbires, vous imaginez la punition pour les élèves qu'ils auraient en face d'eux : écouter du charabia pédagogo à longueur de semaine avec un légionnaire au fond de la classe pour les empêcher de moufter ? Cela leur donnerait vite envie de retourner calmement dans un cursus normal.

Ecrit par : Japhet | 24 mai 2007

Je suis de votre avis.
Mais qu'entendons-nous concrètement par "refonte et reconstruction du système"?

Ecrit par : Jean | 24 mai 2007

Oulala, quelle vision passéiste.
Une "assistante de direction" n'est plus du tout une "standardiste".

Ecrit par : jid | 24 mai 2007

Si je puis me permettre un conseil, il vaut mieux l'adresser en courrier simple avec la mention "Personnelle" en haut à gauche de l'enveloppe. En même temps, donnez-en "un double à un député de la majorité présidentielle que vous connaissez, avec qui vous aurez pris rendez-vous exprès pour cela, et à qui vous demanderez de bien vouloir la remettre "en mains propres" à Nicolas Sarkozy. Avec les élections législatives, votre député devrait courir...

Ecrit par : Jean | 24 mai 2007


Les deux solutions sont complémentaires.


La Lettre Recommandée avec Avis de Réception permet de garder une trace du fait que le courrier a bien été réceptionné par les services de l'Élysée.

La voie parlementaire, un Sénateur UDF non rallié, voire MoDem s'il en existe, me semblerait préférable, garantit qu'elle sera lue avec attention par le membre du Cabinet qui se fendra probablement d'un" petit mot" à "Son cher sénateur" voire à "Son cher sénateur et ami" lui "assurant que le courrier de Mme Wagner sera étudié par le Président avec la plus grande attention".


Je n'ai rien contre le formalisme en pareille circonstance. C'est un "lubrifiant " nécéssaire en République.


Comme je l'avais précédemment promis j'ai reproduit le Discours du Président de la République que vous nous aviez signalé sur "Les Amis de l'ABC"



Nos pourrons ainsi vérifier si ces promesses sont tenues, les précédents de la "fracture sociale" et de "La feuille de paie n'est pas l'ennemi de l'emploi" dus tous deux à l'ecellent Henri Guaino sont dans toutes les mémoires, en tout cas dans la mienne.


Y-aura-t-il une véritable rupture avec ces pratiques dérestables qui discréditent l'idée républicaine?


Wait and see...

Vendredi 2 février 2007
Discours du Président de la République relatif à l’Éducation
Maisons-Alfort (Val-de-Marne)

http://www.lesamisdelabc.levillage.org/spip/article.php3?id_article=231

Ecrit par : Henri Grégoire | 24 mai 2007

J'ai utilisé les 2 solutions, Henri-Grégoire, histoire de donner à ce courrier plus de portée et par ailleurs une copie du présent courrier à FB...

Wait and see...

Ecrit par : Sandra WAGNER | 24 mai 2007

Henri Grégoire, si un jour comme moi vous aviez en contact, et même en tête à tête, avec un tit mec de 17 balais qui clamait en salle de cours la Djihad, un autre qui vous assomme avec un "vous cherchez qu'à nous christianiser", un autre: "le voile, je ne sais pas pourquoi, mais c'est comme ça", vous vous interrogeriez. Je lis le Coran depuis un moment, et ça me fait rire moyen. Je regarde les reportages d'Arte et de France2 sur les barbus des caves et des banlieues, sur leurs prêches d'amour, et ça me fait moyennement plaisir; je découvre dans ma paisible petite ville ennuyeuse maintenant de plus en plus de jeunes femmes et de jeunes hommes habillés comme au bled, et je reste perplexe.

C'est très bien qu'il y en ait pour accuser l'Islam et les autres religions. Celles qui répondent par l'appel à la violence me semblent... sur la défensive (qu'en diraient les psy? J'en ai épuisé 5 pour ma part!) et à jeter aux lions (comme chez Jean Yanne!).

Alors, oui, l'Imam Allouf ne rappelle pas que des conneries (avec les reportages, etc.), il est border-line, fréquente un site de villiériste "galliae je ne sais quoi", et alors??? Vous avez aussi vos empêchements. Moi aussi d'ailleurs. Alors, donnons-nous la main et faisons une farandole!

Ecrit par : Pendariès | 24 mai 2007

Henri Grégoire, si un jour comme moi vous aviez EU contact, et même UN tête à tête

Ecrit par : Pendariès | 24 mai 2007

Et puis, je reste toujours estomaqué quant à la présence des uns et des autres, et la longueur de leurs messages, qui ne s'écrivent pas en 5 mn! Vous faites tous quoi de vos journées? Grâce à Internet, vous vous êtes dit: dans la vie je voulais être zorro, personne ne me remarquait, alors sur le Net, je m'étanche? pardon je m'épanche...

Ecrit par : Pendariès | 24 mai 2007

Mais qu'entendons-nous concrètement par "refonte et reconstruction du système"?

Ecrit par : Jean | 24 mai 2007

Ce sur quoi nous tâchons de nous mettre d'accord sur ce blog : la charte de l'enseignement l'a plutôt bien défini.

Ecrit par : Japhet | 24 mai 2007

Henri Grégoire, si un jour comme moi vous aviez en contact, et même en tête à tête, avec un tit mec de 17 balais qui clamait en salle de cours la Djihad, un autre qui vous assomme avec un "vous cherchez qu'à nous christianiser", un autre: "le voile, je ne sais pas pourquoi, mais c'est comme ça", vous vous interrogeriez. Je lis le Coran depuis un moment, et ça me fait rire moyen. Je regarde les reportages d'Arte et de France2 sur les barbus des caves et des banlieues, sur leurs prêches d'amour, et ça me fait moyennement plaisir; je découvre dans ma paisible petite ville ennuyeuse maintenant de plus en plus de jeunes femmes et de jeunes hommes habillés comme au bled, et je reste perplexe.




Ecrit par : Pendariès | 24 mai 2007



Mon cher Pendariès,


J'ai eu mon lot moi aussi. Un certain Diallo qui ne venait pas au Collège quand il y avait du brouillard, rare à Marseille, de peur d'être agressé par les Djinns, un, autre dont j'ai oublié le nom et qui, muni d'une scie sauteuse, poursuivait un jeune juif pied-noir , nous criions au poursuivi "Déconnes pas, cours, t'arrêtes pas" avant de pouvoir maîtriser le fou furieux et le désarmet.

C'était au début des années 70 du siècle dernier dans un de ces CES des Quartiers Nord de Marseille qui portent tous des noms bucoliques.


J'en avais 30 comme ça, sans compter les Gitans sédentarisés qui s'appelaient tous Santiago . L'un deux imitait très bien Claude François et jouait merveilleusement de la guitare. Son cousin hésitait sur ses choix professionnel " Proxo ou joueur de pétanque, M'sieur?"


Ceci étant , le chômage était bas et dès le jour de leur 16 ans on ne les voyait plus. Les filles rêvait d'aller aux "dattes" chez Micasar qui importait du Magrheb des dattes en vrac , Marseille est un ancien port colonial, et les conditionnait en boîtes pour la vente au détail.


Un jeune Arménien travaillait le mercredi dans un commerce de confection en gros . Quelques années plus tard, autour des années 80 , j'en ai retrouvé un, il était pizzaîolo et tenait un camion à pizza.


Ils étaient aussi "pénibles", voire violents que les votres, Pendariès, mais la grande diférence, c'était le quasi plein emploi et l'existence de très nombreux postes de travail non qualifiés.

Accéder au CET devenus LEP ,c'était encore une promotion. Il y avait même un concours d'entrée...



Le chômage, Pendariès, la" révolution " néo-libérale, les délocalisations.

En 1962, le territoire français a absorbé en quelques mois plus d'un millon de Pieds-noirs dont la grande majorité étaient des petites gens , victimes de la poltique criminelle des Guy Mollet et consorts...


Beaucoup de souffrances individuelles à Marseille qui accueillait des bateaux surchargés, aucun troubles sociaux malgré le peu d'empressement du Pouvoir à organiser un accueil digne de la République.


Le chomâge, Pendarieès, le chômage...

Ecrit par : Henri Grégoire | 24 mai 2007

@ Pendariès.

Merci pour cette mise au point.

Quelques précisions :

1. IGG ne fréquente que très peu "galliae je ne sais quoi", il apprécie très moyennement le ligne politique du FN (un gloubiboulga assez indigeste) et relativement moyennement celle du MPF (trop curé à son goût). Il aime bien ce qui se passe avec Sarko pour le moment (et en outre, il craque complètement pour Rachida Dati qu'il défend vigoureusement sur son site). (par ailleurs, il ne s'interdit de parler avec personne, de l'extrême-droite à l'extrême-gauche)

2. IGG n'est pas border-line ; après consultation des symptôme décrit par le DSM IV, il ne répond pas aux critères définis.

3. IGG se définit comme un être libre affilié à aucune idéologie qui essaye d'être rationnel et habité par l'esprit des Lumières. Il est capable y compris de penser contre lui-même et de reconnaître ses erreurs. Il doute beaucoup contrairement à ce que l'on pourrait croire !

4. Le premier qui transforme IGG en IVG, comme cela a été déjà fait, ou qui juge que le fait de parler ainsi à la troisième personne serait symptômatique, il se ramasse une fatwa ! :-)

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 24 mai 2007

Excellente mise au point.


La droite en quête d'histoire


Elle doit emprunter à la gauche ses héros car les siens ne sont guère fréquentables.





Par Michel WINOCK
QUOTIDIEN : jeudi 24 mai 2007
Michel Winock historien, professeur émérite à l'Institut d'études politiques de Paris.
Dernier ouvrage paru : la Mêlée présidentielle, Flammarion, mars 2007.


L'initiative de Nicolas Sarkozy au sujet de la lettre de Guy Môquet nous renvoie à l'utilisation de l'histoire par les hommes politiques. Qu'a voulu faire de ce texte émouvant d'un jeune résistant communiste notre nouveau président ? Sans doute plusieurs choses. En premier lieu se démarquer de la vieille droite : je suis de droite, oui, mais pas de la droite vichyste, collabo, antisémite ; je suis de la droite républicaine.
Le choix du souvenir de Guy Môquet marque aussi un souci de «rassemblement». Il aurait pu choisir un autre martyr, une autre lettre. Aragon avait dédié son poème la Rose et le Réséda à Guy Môquet, le communiste, mais aussi à Gilbert Dru, le démocrate-chrétien, autre fusillé. Choisir le communiste c'est vouloir signifier l'ouverture, le refus de l'esprit partisan. Nous restons là dans la filiation gaulliste. A cela près que le général de Gaulle ne s'est jamais dit de droite (non plus que de gauche). Voilà donc un président qui, pour la première fois, se dit et s'assume de droite. Mais avec quelle mémoire, avec quelle histoire ?
Pour le dire d'un mot : le regard historique de Nicolas Sarkozy pourrait être, à quelques détails prêts, celui d'un homme de gauche. Certes, il entend être oecuménique : «Ma France, c'est le pays qui a fait la synthèse entre l'Ancien Régime et la Révolution, qui a inventé la laïcité pour faire vivre ensemble ceux qui croient au Ciel et ceux qui n'y croient pas . » Mais déjà le grand médiéviste Marc Bloch avait dit, avant d'être fusillé par les Allemands, que tout Français vibrait au double souvenir du sacre de Reims et de la fête de la Fédération. C'est au poète communiste Aragon que Nicolas Sarkozy emprunte cette expression de «ceux qui croient au Ciel et ceux qui n'y croient pas». Ses références doivent étonner les mânes de Mitterrand : Victor Hugo, Léon Gambetta, Georges Clemenceau, le Zola de «J'accuse», Jean Jaurès, Léon Blum, Jean Moulin, Guy Môquet... Le seul hommage à un homme de droite d'avant le gaullisme, il l'a adressé à Georges Mandel, ancien collaborateur de Clemenceau, et membre de cette droite républicaine honnie de l'extrême droite, qui a fini fusillé par la Milice.
Quelle conclusion tirer d'un tel hommage ? La droite contemporaine a renoncé à son référentiel de droite. Certes, Saint Louis et Jeanne d'Arc ne sont pas oubliés, mais ils appartiennent à tout le monde : jadis les socialistes eux-mêmes revendiquaient Jeanne, cette fille du peuple condamnée par l'Inquisition avant d'être accaparée par la droite cléricale.
Pour la phase proprement républicaine aucune figure de la droite historique n'est citée, ni Albert de Mun, ni Maurice Barrès, ni Paul Déroulède, ni Charles Maurras, ni même Raymond Poincaré ou Antoine Pinay... Tout se passe comme si l'histoire de la droite commençait pour la droite avec de Gaulle.
Il y a ainsi une solution de continuité entre la droite de jadis et la droite d'aujourd'hui : c'est une droite sans mémoire ­ ou de mémoire récente. La dissymétrie est frappante entre elle et la gauche. Celle-ci se voit comme la continuation d'une histoire dont l'origine est la Révolution, et qui se poursuit avec les insurrections de 1830, de 1848, de la Commune de 1871, avec la naissance du Parti socialiste, avec Jaurès, avec le Front populaire, avec Blum... La gauche est surchargée d'histoire, on pourrait dire parfois : encombrée par une histoire qu'elle ne veut pas «trahir». La droite, elle, ne peut se réclamer ni de Mac-Mahon, ni des antirépublicains, ni des antidreyfusards de la IIIe République, ni des ligueurs, ni des pétainistes, ni des colonialistes (souvent de gauche, du reste).
Cette espèce de virginité historique s'explique facilement : la gauche a gagné, ses valeurs originelles sont celles aujourd'hui de 80 % des Français ; la droite les a reprises à son compte dans un mouvement progressif qui a commencé lorsque des anciens dreyfusards comme Poincaré sont devenus des hommes de droite, par opposition aux collectivistes (socialistes et communistes). La chute du régime de Vichy et la démocratisation généralisée des régimes politiques en Europe finissent par rendre obsolètes les idées patriarcales, cléricales, autoritaires, antilibérales (eh oui !) des droites d'autrefois. Le socialisme, un des axes de la gauche, a échoué dans la réalisation de ses promesses utopiques, mais c'est une raison supplémentaire pour que la droite, issue du gaullisme, ne soit plus ­ idéologiquement parlant ­ aux antipodes de la gauche. Pour Le Pen, Jacques Chirac est un président de «gauche», et Sarkozy, par ses discours, lui donne des arguments.
Lors du centenaire de l'affaire Dreyfus, Lionel Jospin avait cru devoir rappeler à ses adversaires de droite que la droite avait été antidreyfusarde. C'était se tromper d'époque. La droite politique d'aujourd'hui ne se reconnaît nullement dans la descendance de la Ligue des patriotes et encore moins de l'Action française. De Gaulle, Pompidou, Giscard, Chirac ne se disaient pas de droite, mais ils n'en ont pas moins contribué à une nouvelle culture de droite ; Sarkozy en touche les dividendes, cette fois sans renier l'étiquette historiquement abhorrée de «droite». Ainsi les deux récits historiques traditionnels, celui de la gauche et celui de la droite, tendent à se localiser aux extrêmes. L'antagonisme central entre gauche et droite ne relève plus du grand schisme de 1789.
Reste une pomme de discorde : Mai 68. C'est sur cette date que le conflit des interprétations retrouve sens. A une histoire ancienne qui a cessé d'être conflictuelle s'oppose une histoire du temps présent encore profuse d'oppositions sonores. Guy Môquet rassemble, Cohn-Bendit sépare toujours.


http://www.liberation.fr/rebonds/255738.FR.php

Ecrit par : Henri Grégoire | 24 mai 2007

Le premier qui transforme IGG en IVG, comme cela a été déjà fait, ou qui juge que le fait de parler ainsi à la troisième personne serait symptômatique, il se ramasse une fatwa ! :-)

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 24 mai 2007

Vous savez, on a déjà eu ici nabu qui parlait de lui à la 1ere personne du pluriel, alors....

Vous devriez discuter avec lui, mais je doute que vous l'intéressiez.

Ecrit par : yann | 24 mai 2007

Vous avez sûrement tous pensé comme moi que JPB allait pouvoir, sous peu, ( l'été arrive) faire profiter le pauvre François échoué sur les plages du socialisme , de son "spécial :cure psychanalytico-randonnesque sur les sentiers de Corse ". Vous croyez que ça marcherait pour lui?
A moins que ce ne soit Dobolino qui s'en charge, ce serait plus logique , par solidarité idéologique. Non? Dobolino?

Ecrit par : Thalie | 24 mai 2007

PETITE COMMUNICATION POUR LE COURS D'EDUCATION CIVIQUE. (J'ai décidé d'être sérieux et de parler le camif)

Je viens de regarder la photo officielle de Kniebolo. Impayable. On dirait un cousin de province. Costard trop grand, de confection. Teint cireux. On le dirait bedonnant. Et puis les mêmes livres que De Gaulle et que Mitmit…
Le pauvre, il semble un malade d’un ictère chronique dans les années 50, en permission pour un dimanche d’été à la Varenne Saint Hilaire. Il a un peu une tronche d'IPR.
Et sa moumoute grisâtre beigâtre, d'un laid, mais d'un laid.

De plus,’il n’a qu’un bras. Cette photo officielle a un côté un peu moche, un peu cheap….Et les livres en arrière-plan, qui sont les mêmes que derrière Gaugaulle, Pompiflex et Mitran, là on dirait que c’est du livre acheté au mètre, au rayon Bricolage du BHV….Tout ça a un aspect “voyez je m’inscris dans la continuité” auquel l’impétrant ne croit pas un seul instant. Les deux drapeaux, eux ,sont soyeux, gonflés, l’antithèse absolue de ce pauvre Kniebolo souffreteux et manchot. Et son expression, ce sourire étrange, pincé , de quelqu’un qui vient de faire caca dans son pantalon tout neuf de chez Smalto, à la hussarde…rien de dangereux dans le personnage, quelque chose de pitoyable, plutôt.

Cadavérisé est le mot juste. Effrayant. Quand on lit “Le miasme et la jonquille” superbe essai d’Alain Corbin, il décrit les phases de la putréfaction, selon les observations d’un médecin du temps des Lumières. Kniebolo en est manifestement à la “phase caséique”, où la peau se cuivre et où le sujet , comme on dit si joliment en médecine exhale un fumet de fromage un peu sec, pélardon, ou rocamadour. Mais cette peau cuivrée est caractéristique du début de la putréfaction.
Bref, l’a pas l’air très président, le Kniebolo. L’est malade????
Le photographe est manifestement très people con et pas vraiment dans la grande tradition élyséenne. J’ai, cet après -midi étudié les six portraits officiels avec mes 3èmes. On s’est bien marrés. De Gaulle, Pompiflex, Mitmit, c’est du classique. Du solide. Pompiflex et ses sourcils en balais océdar. Mitterrand , le livre à la main, replendissant d’intelligence et de vacherie, avec cet air de dire “voyez le livre là, “L’Esprit des Lois” , eh bien c’est pour votre tronche”.
GIscard, lui ,c’est autre chose. Il nous la joue Hamilton, un peu éthèré, c’est l’appel de la mer qui nous tourmeenenente. Près du populo. Chirac, on voit le bestiau qui a besoin du grand air. Le clébard qui court dans les jardins et de préférence dans la boue et vient vous lécher le costar en lin à 3000 euros. Pas de livres. Normal.
Mais quend je leur ai motré celle de Kniebolo. Là plus personne n’a ri. On aurait dit que je leur passai “Alien”, ou “Le Silence des Agneaux”. Les chocottes, les flubes, la bloblotte…
Curieux. Et ça, ça ne trompe pas. Ce côté Vlad Tepes agonisant et maintenu debout par une minerve multiple que cacherait maladroitement le veston….à vous donner des frissons.

Ecrit par : montaigneàcheval | 24 mai 2007

François sur le GR20 ? Mais Thalie, c'est très dur, le GR20 ! Il faut être entraîné ! Le copain dont j'évoquais la psychanalyse très sauvage était un vrai marcheur — déprimé, mais véloce !

Sarkozy, avec un y, s'il vous plaît. Il n'est pas Corse.

Quant au côté Vlad Tepes, Màc, ça appartient aussi à la psychanalyse. Qui c'est qu'a peur de se faire empaler ?
Allez, Màc, remettez-vous. Comme aurait dit Marlon Brando, il n'y a que la première motte de beurre qui coûte…
JPB

Ecrit par : brighelli | 24 mai 2007

Tiens, je viens de remarquerqu'en plus , il a “perdu son bras droit”. Si on se réfère au poids des symboles, moi, je serais ses petits copains de l’UMP, je commencerais sérieusement à me demander si ils ne seraient pas fait, par hasard, juste par hasard, prendre par derrière, comme les Grecs satrapes. A savoir, je vous ai utilisés pour arriver au pouvoir, et maintenant je vous jette comme de vieux stores.
Marrant. D'autant plus que tous ces couards pourris ralliés de l'UDF et la Couche-Nerf.....tous ces chiens d'allégeance, ouah, ouah, ouah, arrrf. lève la papatte , la papatte. Allez fait le bo devant Kniebolo!!!!! ce serait tellement drôle. Empaffés alors, jusqu'à la goulette....

Ecrit par : montaigneàcheval | 24 mai 2007

Excellent ,JPB,et merci.....je ne la connaissais pas. Elle est de même nature que celle de Cocteau et de Jean-Louis Barrault....Mais avouez que nonobstant ma répulsion pour ce gugusse, cette photo a de quoi "surprendre" pour rester dans l'euphémisme.......

Ecrit par : montaigneàcheval | 24 mai 2007

Un de mes élèves du jour : un petit Oussama, né fin 2001. Y'a des coups de pied au cul qui se perdent, comme dirait u Brighellu...

Ecrit par : Perceval | 24 mai 2007

Oui, Perceval...et les centaines de Français et de Françaises qui naquirent en 1940, 1941, 1942, 1943,et jusqu'à Juillet 1944 et qu'on baptisa Philippe ou Philippine en l'honneur de l'autre vielle saloperie de terroriste.....C'est malheureusement banal, vous savez, la connerie. Le gosse, là le Oussama, il va se demander quand viendra son.....tour.

Ecrit par : montaigneàcheval | 24 mai 2007

jihad, c'est sympa aussi comme prénom
http://www.prenoms.com/v2/services-prenom/prenom.asp

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 24 mai 2007

A moins que ce ne soit Dobolino qui s'en charge, ce serait plus logique , par solidarité idéologique. Non? Dobolino?

Ecrit par : Thalie | 24 mai 2007

EH! quoi? j'ai rien compris... En parlant de psychanalyse, ben, la mienne a abouti...

Ecrit par : dobolino | 24 mai 2007

Je m'apprêtais à juste poster un oubli de mon message d'hier, pour révéler aux non-russophones la teneur hautement confidentielle du message suivant, mais d'autres avant moi s'en sont peut-être déjà chargés.
Дорогая Доболино...
отличная идея пришла к Вам в голову!
signifie:
Chere Dobolino,
Vous avez eu une riche idée!

Puis en parcourant rapidement les tout derniers messages, je constate comme d'habitude l'omniprésence des poncifes et des pontifes de la gauche bien-pensante, cette fois-ci par l'ineffable et néanmoins emeritus Winock interposé .
Rassurez-vous Pendariès, il ne me faut que qq secondes pour poster ce qui suit: une interview de Revel au Figaro, au moment de la parution de la Grande Parade, qui répond bien mieux que je ne le saurais faire à ce matraquage idéologique qui pousuit sa lente progression sur son erre, alors que les moteurs de l'idéologie sont depuis si longtemps coupés.
Sept ans après, ce texte n'a pas pris une ride, hélas.

"Le terrorisme intellectuel : un moyen de faire taire une vérité qui gêne", Jean-François Revel, Le Figaro, 24 février 2000

Le Figaro : La France a-t-elle le monopole du terrorisme intellectuel ?
Jean-François Revel : Personnellement, je ne suis pas partisan de l'expression " terrorisme intellectuel ". C'est un cliché. En fait, c'est moins le problème du terrorisme intellectuel qui compte, mais plutôt de comprendre pourquoi ceux qui le pratiquent ont ces convictions. A-t-on, oui ou non, tiré les leçons de l'expérience ? Or, nous assistons à un refus de prendre acte de ce que l'Histoire a démontré. Le terrorisme intellectuel, ce sont les moyens que mettent en oeuvre ceux qui savent très bien qu'ils ont tort pour empêcher que les objections les atteignent. Ils n'ont pas d'autres méthodes.

La France n'a pas le monopole du terrorisme intellectuel. Par exemple, aux Etats-Unis en 1975-1976, il était pratiquement impossible de dire du mal de la Chine de Mao, tant elle était à la mode. Et maintenant, il y a le politiquement correct. Le terrorisme intellectuel exprime un symptôme chez ceux qui le pratiquent. Ils ne sont pas du tout sûr de leur cause.

Qui furent dans l'Histoire les premiers à pratiquer le terrorisme intellectuel ? Peut-on incriminer Jean-Jacques Rousseau ?

Le terrorisme intellectuel a plus ou moins pris naissance au18ème
siècle. Qu'appelle-t-on terrorisme intellectuel ? Le fait de vouloir déconsidérer une personne qui exprime des opinions au lieu de les réfuter par des arguments. On peut dire dans un certain sens que Rousseau en a été la victime. Il a été mis au ban par les encyclopédistes qui lui reprochaient de garder une certaine religiosité. La Profession de foi du vicaire savoyard a déchaîné l'indignation de Voltaire et d'Helvétius. D'un autre côté, dans sa manière d'affirmer les choses, Rousseau est d'une virulence qui frise le terrorisme intellectuel. Il était plus paranoïaque que terroriste.

Peut-on aussi qualifier les révolutionnaires de terroristes intellectuels ?

Pendant la terreur, il ne s'agissait pas de savoir si quelqu'un avait raison ou tort mais s'il était en désaccord avec le Comité de salut public. S'il l'était, on le guillotinait. C’est absolument les procès de Moscou ! C'est le même principe. La révolution est arrivée à ce stade extrême : la seule réponse à un désaccord, même avec quelqu'un qui est en adéquation avec les objectifs généraux des révolutionnaires, ce qui va au-delà du terrorisme intellectuel, c'est de le liquider physiquement.

Y a-t-il eu, pour vous, du terrorisme intellectuel pendant l'affaire Dreyfus ?

Non. Dans ce cas, il y avait une recherche : avait-on ou non prouvé la culpabilité de Dreyfus ? Les dreyfusards, parmi lesquels je me serais rangé, ont simplement exigé que l'on fasse la lumière sur les faits. Il y a eu du terrorisme intellectuel dans l'autre sens. Les soit-disant patriotes qui s'opposaient à la quête de la vérité. Il y a eu une erreur judiciaire sur laquelle s'est greffée une volonté de dissimulation avec une forte connotation antisémite.

L'extrême droite française, et Charles Maurras en particulier, n'ont ils pas pratiqué le terrorisme intellectuel ?

Absolument ! Comme, plus tard, Doriot et plusieurs leaders d'extrême droite. Quand vous n'avez pas la possibilité parce que vous êtes en démocratie, de tuer l'adversaire, vous tentez de l'amoindrir par les moyens d'information. Ce qu'a fait Maurras avec l'Action française. Tous les auteurs qui lui déplaisait comme Julien Benda, étaient discrédités.

Quand commence, selon vous le terrorisme intellectuel de la gauche ?

Avec la révolution bolcheviste. C'est là que le système a été l'objet d'une organisation méthodique scientifique. Ces méthodes ont été mis au point par le communisme dès le début et par Lénine, lequel était lui-même un très grand terroriste intellectuel. Le point essentiel est que tous les Partis communistes ont obéi aux injonctions de Moscou.

Quel regard portez-vous sur la situation à la libération et après ?

Prenons le procès Kravchenko, une affaire qui a été montée par les communistes. Il a fait un procès aux Lettres françaises pour diffamation et l'a gagné. C'était un haut fonctionnaire soviétique qui savait comment fonctionnait le système, puis il est passé à l'Ouest. Les PC occidentaux et le PCF, le plus asservi, au lieu de répondre sur les faits ont prétendu qu'il était un faussaire, un ivrogne...

Sartre était-il un maître es terrorisme intellectuel ?

Bien sûr ! Sartre excommuniait ceux qui n'était pas d'accord avec lui. Ainsi Camus, Merleau-Ponty, quand ils osait formuler un désaccord. Sa pratique était de les déconsidérer. Sartre était un terroriste intellectuel typique.

Dans votre livre, vous stigmatisez l'action et les paroles de Pierre Bourdieu.

Bourdieu explique tous les jours que le grand échec du XXème siècle, c'est le libéralisme et le capitalisme. Il a une conception de l'économie qu'il voudrait voir totalement dirigée. C'est exactement une thèse marxiste sur le modèle stalinien. D'autre part, il affirme que tous les intellectuels, tous les journalistes, tous les gens de la radio et de la télévision sont entièrement aux ordres du pouvoir politique du moment lequel est aux ordres du grand capital.

L'absolution donnée aujourd'hui au communisme que vous dénoncez, est-elle un acte visant à faire taire les esprits libres ?

C'est surtout un acte visant à épargner à ceux qui ont soutenu le communisme, une repentance. Il y a tellement de gens qui se sont compromis qu'une confession générale prendrait l'allure s'un rassemblement de millions de personnes ! Il y a des gens qui le disent pourtant, à titre individuel. Le PCI a admis s'être trompé, avoir été complices de crimes. Dans les partis, je ne vois que les Italiens (1) à l'avoir dit. Souvent, ceux qui n'ont pas été inscrits mais furent des compagnons de route du Parti sont plus retors que ceux de PC. Ils ne veulent pas reconnaître que cela a été une erreur.

Comment expliquez-vous qu'autant de bien-pensants veuillent excuser le communisme et ont discrédité ses critiques, pour condamner le libéralisme ?

Il faut voir qu'il y a toujours, même dans les démocraties, une fraction importante de gens qui n'aiment pas la liberté et préfèrent la tyrannie. C'est la tentation totalitaire. Certains pour l'exercer, d'autres pour subir cette tyrannie, ce qui est plus mystérieux. Si l'on discrédite Stéphane Courtois et Le Livre noir du communisme, c'est que cela souligne que des milliers d'auteurs de manuels scolaires, d'intellectuels et d'artistes ont soutenu un régime criminel. Il n'est pas agréable de l'entendre. Il y a eu une réaction différente relative à l'ouvrage de François Furet, Le Passé d'une illusion. Le Livre Noir, lui, a été traîné dans la boue. Furet n'a pas beaucoup plu à une partie de la gauche. Mais évoquer le thème d'une illusion, surtout si elle passe pour généreuse, est plus supportable que d'être accusé de crime.

D'où sort cette vague déferlante d'anti-américanisme et pourquoi José Bové est-il devenu un héros ?

C'est inquiétant qu'il soit devenu un héros parce que tout ce qu'il dit est faux ! La France est l'un des pays où l'agriculture intensive et chimique est la plus développée. L'agriculture et l'élevage sont entièrement subventionnés, ce qui pousse à la surproduction, avec des primes à l'exportation. Et un fort protectionnisme. C'est ce système que Bové veut préserver. Et on suppose que les Etats-Unis veulent libéraliser les échanges internationaux pour vendre leurs produits en Europe et l'on crie : les Etats-Unis nous attaquent !

Considérez-vous qu'aujourd'hui, par rapport à notre histoire, que la liberté de penser soit condamnée ?

Pas du tout. J'ai voulu décrire dans mon livre un phénomène intellectuel et culturel. Dans la réalité, il n'y a pas un pays qui ne s'achemine vers le libéralisme. C'est récent et remonte au début de la dernière décennie. Chez certains intellectuels qui ne comprennent pas l'évolution en cours, on défend une doctrine antilibérale, tandis que les gouvernement se libéralisent de plus en plus. Il y a un véritable décalage entre ce climat intellectuel et la réalité. Les libéraux ne sont pas des théoriciens mais des praticiens.

(1)Cadichon vous renvoie pour cette leçon de modernité que donnent le PCI et la gauche italienne, à son plus récent épisode:
http://abonnes.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3404,36-913285@51-666777,0.html

Piero Fassino, secrétaire des Démocrates de gauche, explique dans un entretien au "Monde" les raisons de la recomposition de la gauche italienne: "Le vieux schéma tripolaire droite, centre, gauche, ne fonctionne plus". LE MONDE | 22.05.07 |
Issu de la fusion des deux principaux partis de centre gauche, les Démocrates de gauche (DS, héritiers du Parti communiste italien) et la Démocratie libérale-Marguerite (DL, héritiers de la Démocratie chrétienne), le Parti démocrate - une formation de type social-démocrate - doit voir le jour le 14 octobre, dans le cadre d'une assemblée constituante pour laquelle les dirigeants des deux formations comptent faire voter un million de sympathisants.

Ecrit par : Cadichon | 24 mai 2007

"Les dreyfusards, parmi lesquels je me serais rangé" : quel visionnaire, quel héros ! Je trouve que ce seul extrait le disqualifie.

Ecrit par : Perceval | 24 mai 2007

Moi, Perceval, en cette année 2007, déclare solennellement qu'avant même 1933, j'aurais tout de suite vu en Hitler le dictateur sanguinaire qu'il a été !

Ecrit par : Perceval | 24 mai 2007

La prose de MàC m'évoque toujours quelque lointain remugle mais c'est encore une fois grâce à Henri Grégoire et sa mention de Drumont que s'est fait le déclic. De "La libre parole" à "Je suis partout". EUREKA! Tout y est.

Une preuve de plus que les relations incestueuses entre les totalitarismes ne sont pas une illusion. Non seulement la dite illusion n'est pas du passé, n'en dépaise à notre regretté Furet, mais le nettement moins regretté Sigmund avait bien raison en cette année fatidique ( 1929) de parler de son avenir.

L'union de Marx et de Freud a produit des monstres qui ont la vie dure, mais même la France, dût-elle être bonne dernière, peut en venir à bout. Qu'elle commence par libérer l'école de leur emprise.

Ecrit par : Cadichon | 24 mai 2007

Moins connu , mais rappelé par Xavier Darcos, les 20 000 postes , l'équivalent d'une Académie moyenne, attribués aux multiples associations relevant pour l'essentiel du CCOMCEN ou du CLIMOPE (Comité de Liaison des Mouvements Pédagogiques) et servant à des militants du PS à échapper à la contrainte forte de la classe et des élèves et donc disponibles pour répandre , ex cathedra, le discours pédagogisies culpalisant classique.


Ma parole Henri Gregoire vous vous souciez de la dette, d'economies ?
Seriez vous devenu un affreux libéral ?


Ah j'oubliais, vous tous qui êtes de grandes âmes tolérantes vous traitez Cadichon de "bourricot réactionnaire" parcequ'elle n'a pas les mêmes idées que vous ?

Décidément malgré la faillite de l'Ecole en grande partie dûe à la gauche, au délire égalitariste dénoncé par JPB et qui remonte à du marxisme toujours par digéré, la droite reste bien sûr l'ennemi, et le libéralisme dont vous ne faites toujours pas la différence entre politique et economie; c'est toujours la goche qui a raison et qui est progressiste.

Un petit conseil de lecture "les contre-réactionnaires" de pierre-andré Taguieff.

Bien sûr je dois être moi aussi un rat puisque j'aime Tocqueville, Aron, Furet et Revel.

Comme tout bon anti-fasciste pour vous tout ce qui est à droite est libéral donc mauvais, vous préférez avoir tort avec Sartre que raison avec Aron.
A défaut de pouvoir blairer Cadichon ou ma pomme qui sommes donc complice de l'axe américano-sioniste puisque libéraux ( en politique mais pas la peine d'expliquer puisque vous ne faites la différence avec le libre-échangisme ), comme de bien entendu, évitez au moins la réduction des autres à des animaux ou à des insectes, c'est une méthode nazi, relisez Victor Kemplerer.

"la gauche est antifasciste mais pas antitotalitaire" Orwell.

Ecrit par : Ronin | 24 mai 2007

Je laisse le soin à Christophe de corriger mes erreurs puisque moi j'ai bénéficié des réformes du français de vos amis les pédagogues-progressistes-égalitaristes, et oui je n'ai pas les mêmes armes que vous pour débattre, là-dessus on peut dire que la gauche a réussi son coup.

Les nouveaux incultes qui doivent rattrapper leur retard vous saluent bien messieurs les progressistes.

Ecrit par : Ronin | 24 mai 2007

Cadichon si la prose de MàC vous évoque toujours quelque lointain remugle , la votre n'est rien d'autre qu'un puissant émétique...
Que vous ayez une opinion et vouliez la partager grand bien vous fasse! Mais de grâce un peu de modestie et souffrez que des imbéciles aveugles et ignards ne la partagent pas! De plus comme vous semblez exceller dans la critique pourriez- vous nous montrer le talent que vous ne devez pas manquer d'avoir dans l'autocritique ?

je livre à votre réflexion ces trois remarques de Maurice Druon qui doit être à vos yeux un sombre idiot :

"Il ne faut pas juger avec nos yeux instruits d'aujourd'hui mais avec nos yeux aveugles d'hier.»
"Marcher devant le troupeau ne signifie jamais qu'on cesse d'en faire partie.»
«Il n'y a d'hommes dignes d'exercer le pouvoir que s'ils ont assez de force d'âme pour le refuser.»


Bonne soirée

Ecrit par : Patricia Mesnigé | 24 mai 2007

Connaissez-vous Nonie Darwish ? Non ? Et bien vous allez adorer.
Les femmes ne sont assurément pas l'avenir de l'islam, mais elles sont l'avenir des musulmans (je viens de l'inventer, et je pense que c'est vrai)
http://grouik-grouik.blogspot.com/2007/05/connaissez-vous-nonie-darwish-non-et.html

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 24 mai 2007

ignarEs ! j'ai tapé une touche en dessous...mais vous excuserez l'ignare que je suis en orthographe...

Ecrit par : Patricia Mesnigé | 24 mai 2007

Je laisse le soin à Christophe de corriger mes erreurs puisque moi j'ai bénéficié des réformes du français de vos amis les pédagogues-progressistes-égalitaristes, et oui je n'ai pas les mêmes armes que vous pour débattre, là-dessus on peut dire que la gauche a réussi son coup.

Les nouveaux incultes qui doivent rattrapper leur retard vous saluent bien messieurs les progressistes.

Ecrit par : Ronin | 24 mai 2007


Je me permets de vous rappeler que c'est sous Edgar Faure qu'a été promulguée la Réforme du Français à l'École élémentaire et sous René Haby celle du Collège. Sauf erreur de ma part les Présidents de la République étaient alors le Général de Gaulle et Valéry Giscard D'Estaing.


En ce qui me concerne, je fais mon miel de Victor Klemperer exceptées les coupables faiblesses qu'il eût pour Joseph Staline qu'il qualifia un jour de "Grand humaniste". Je me permets notamment de vous recommander la lecture attentive du chapitre intitulé "Sion" de LTI qui le ferait aujourd'hui qualifer de "traître " par Alxandre Adler ou de "caniche des goys" par Alain Finkielkraut...


Deux relais des néo-conservateurs américains.

Qoant à Raymond Aron, dont le chapitre consacré à Karl Marx dans "Les étapes de la pensée sociologique " est une lecture critique d'une grande rigueur intellectuelle, il a toujours refusé de poser un signe d' égalité entre communisme et nazisme expliquant notamment dans "Démocratie et totalitarisme" que l'expérience de l'URSS avait montré la véracité du proverbe "Qui veut faire l'ange fait la bête. " alors que le nazisme, lui, avait prouvé que" Quand on veut faire la bête , on devient un monstre" *


Mais Raymond Aron savait , lui ,ce qu'était vraiment le nazisme et pourquoi Churchill puis Roosevelt déclinèrent toutes les offres de Hitler et n'hésitèrent pas à s'allier à Staline pour l'écraser.


Il avait très bien perçu que le stalinisme était un dévoiement des Lumières alors que le National-Socialisme s'inscrivait dans la mouvance des anti-lumières initiée en Allemagne par Herder ,et ne s'en distinguant que par sa modernité radicale.

Le stratège et le philosophe

Alain Frachon et Daniel Vernet
mercredi 23 mai 2007.

Qui sont ces néoconservateurs qui jouent un rôle essentiel dans les choix du président des Etats-Unis, au côté des chrétiens fondamentalistes ? Et qui étaient leurs maîtres à penser, Albert Wohlstetter et Leo Strauss(...)

http://www.lesamisdelabc.levillage.org/spip/article.php3?id_article=232


*Citation de mémoire non littérales

Ecrit par : Henri Grégoire | 24 mai 2007

@ Henri

N'empêche, je n'ai encore jamais vu de néo-conservateurs massacrer leur propre population.

En outre, vous parlez de stalinisme ? Vous faites exprès de ne pas nous dire que les massacres de masse ont commencé sous Lénine et Trotsky ?

Conclusion : 100 millions de morts, un accident de l'histoire. Qu'est-ce qu'on fait, on recommence le délire ?

Sinon, allez donc prendre un cours de politique auprès de Monsieur Finkielkraut que vous avez l'air de traiter à la manière d'un.... bref. Ca dure 4', et ça vaut tous les discours de Marx du monde.
http://grouik-grouik.blogspot.com/2007/05/alain-finikielkraut-immigration.html

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 24 mai 2007

Retour au thème du blog, toujours Finkelkraut :

"Va-t-il être capable de refonder l’école ? Il a eu raison de dire qu’on ne peut plus envisager le problème de l’école en termes de moyens. D’abord on a mis trop de moyens dans le secondaire et on a ruiné le supérieur. Va-t-il être capable de réintroduire à l’école l’exigence d’excellence et des grands auteurs ? Va-t-il être capable de réintroduire pour une démocratie vraie la sélection ?

Je n’en sais rien. Deux choses m’inquiètent : c’est que ces promesses-là puissent être oubliées au profit de promesses plus directement parlantes.

Et la deuxième chose, c’est l’opposition qu’il risque de rencontrer dans la rue. Dès qu’on prononce le mot de sélection, les enfants envahissent les avenues. Et dès qu’on veut refonder l’école, ce sont les syndicats d’enseignants, et les fédérations de parents d’élèves, qui depuis trente ans au moins, ne raisonnent qu’en termes de moyens."

http://bonnetdane.midiblogs.com/archive/2007/05/20/crise-des-vocations.html

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 24 mai 2007

Erreur de lien...
http://www.desinfos.com/article.php?id_article=7271

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 24 mai 2007

" C'est celle qui produit et travaille en prenant des risques, et les enseignants sont alors en première ligne pour se faire taper desuus, et elle se caractérise par son ouverture d'esprit et son amour de la liberté."

Ecrit par : Cadichon | 24 mai 2007

"desuus? Ca veut dire quoi?

Madame "René Cusenier" fait des remarques sur l'orthographe des blogueurs? A hurler de rire, si elle n'était pas aussi pathétique.

Ecrit par : christophe sibille | 24 mai 2007

.... Certains l'évoquent... On peut lire ce qui suit - et éventuellement autre chose - sur AutreMonde (http://ednat.canalblog.com) ....

La démission de la carte scolaire .

Comment ne pas voir l’évidence ? L’hymne Darco-Sarkozien à la suppression de la carte scolaire n’est rien d’autre que le renoncement annoncé des vraies réformes éducatives, sinistre glas alors que le nouveau ministère n’est même pas installé dans ses meubles.

Pourquoi discourir? Quelques mots suffisent. Tous les établissements scolaires, partout où ils se trouvent et où qu’ils se trouvent, doivent être traités à dignité égale et - dans le cas des zones difficiles - comme parties (éminemment prenantes) d’une rénovation globale, d’un ressaisissement civique, de la vie des quartiers. Il ne s’agit donc pas d’autoriser les familles à fuir, mais de se donner les moyens de les faire s’enchanter d’avoir été obligées de rester! À la question : “Quel est le meilleur établissement pour mon enfant?”, il faut s’entendre répondre, d’abord par principe, par foi dans l’avenir, ensuite, un peu plus tard, par constat: “Tous, chacun, et celui-là d’abord, qui est près de chez vous! “

Xavier Darcos se laisse aller à se gargariser de la formule: “La carte scolaire n’existe que pour ceux qui ne savent pas (ou n’ont pas les moyens de) la contourner”. Et de crier à l’injustice et de conclure: “Supprimons là!”. Aberrant! Changeons la loi parce qu’il est trop injuste que trop de petits malins la circonviennent. Puisqu’implicitement, il découle de cette position que ce qui fait la valeur d’une loi c’est qu’elle est appliquée, il est une autre réponse : “Appliquons strictement la loi! “

Elle est injuste? En quoi? En ceci, nous dit-on qu’il est des établissements à fuir et qu’il est scandaleux que seuls quelques-uns s’évadent! Autrement dit: “Renonçons à réformer les établissements, renonçons à améliorer la situation, renonçons à donner aux équipes éducatives et à tout leur environnement, si nécessaire à renforcer, recréer, les moyens et le soutien nécessaire à leur retour à la qualité, oublions-les et permettons qu’on file ailleurs”.

Scandaleuse philosophie à laquelle les protestations vertueuses des thuriféraires de la suppression de la Carte ne changeront rien: l’attitude relève de la trahison éducative. On cède au syndrome des rats qui fuient le navire. Finkielkraut l’autre jour, dans un court billet au journal Le Monde, montait sur ses grands chevaux pour accabler le week-end maltais décalé et post-électif de Nicolas Sarkozy d’un: “Il fait honte à la France” parfaitement excessif. Et bien là, ces premières déclarations de Darcos persistant à crier Haro sur la carte scolaire font honte, je crois, au Système éducatif.

J’avais fait une note assez positive sur le rapport Darcos pré-présidentiel et ses possibles récupérations, puis un billet un peu utopique mais pourquoi pas sur des suites novatrices possibles ... Aie, aie, aie! La langue de bois d’un professionnalisme consommé de Darcos sur France-Info, dimanche 20 mai dernier à 19h15, et le billet de Luc Cédelle (Le Monde du 22/05) montrent assez bien la voie qui va être prise: Nous nous apprêtons à tourner le dos à l’avenir. Bravo!

Ecrit par : sejan | 24 mai 2007

"Puis en parcourant rapidement les tout derniers messages, je constate comme d'habitude l'omniprésence des poncifes et des pontifes de la gauche bien-pensante,"

Ecrit par : Cadichon | 24 mai 2007

Hé, Cadichon, si "pontife" prend bien un "e", "poncif" n'en prend pas! Gardez donc vos leçons d'orthographe, (et du retse), pour vous! Vous êtes vraiment d'une pédanterie à la hauteur de votre ignorance. Sans parler du style. Vous n'écrivez même pas "comme un pied", mais avec les pieds.

Ecrit par : christophe sibille | 24 mai 2007

De toute façon, il suffit de voir les manuels de français pondus par Darcos et compagnie chez Nathan dans les années 80 pour voir qu'il n'est pas Monsieur Parfait.

Mais bon, de toute façon, au point où on en est, on fait avec ce qu'on a.

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 24 mai 2007

Le chômage, Pendariès, la" révolution " néo-libérale, les délocalisations.


Henri Grégoire

Ils ont ça, en Egypte, en Algérie, en Palestine, en Irak, en Iran (hein, en Iran, c'est la révolution néo-libérale?). Trève de plaisanterie, comme vous pensez globalement les méfaits de l'économie mondiale, je pense globalement ceux des religions qui coupent les mains et les têtes, construisent des murs sur le corps des femmes vivantes, fatwaisent les gens d'écriture et de pensée... Quand un Sarkozy va voir un religieux au pays du Nil pour mettre de l'ordre républicain dans le voile, c'est que cela sent l'international non? Le socialisme est un internationalisme pour la paix (serrons-nous les coudes), l'Islam-pas-content aussi, mais pour la paix des Nations?

Enfin, peut-on être tranquillement islamosceptique (c'est le nouveau mot à la mode, pour remplacer islamophobe) en France. La bataille du Tartuffe-roi de JPB a un sens quand même!

Le site de monsieur Allouf peut rendre parano; mais quand même... Comme les fureurs pseudo-mystiques dans les stades brésiliens envahis par les évangélistes me rendent dingues.

J'ai écouté la messe à la télé dimanche dernier, et je me suis demandé comment il est possible de prier un Dieu tout puissant de permettre aux hommes de rendre le monde meilleur. La question de la toute-puissance divine est une véritable fissure intellectuelle pour moi, surtout en tant que fils (du point de vue de l'intellect) du protestantisme. Un début de réponse dans "Le concept de Dieu après Auswghitz" de Han Jonas (magnifique philosophe de la responsabilité, de la technique, et du droit à mourir): http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Concept_de_Dieu_apr%C3%A8s_Auschwitz

On revient toujours au même questionnement: la dinguerie du monde.

Ecrit par : Pendariès | 25 mai 2007

prier un Dieu tout puissant QUI permettE

Ecrit par : Pendariès | 25 mai 2007

Auschwitz

Ecrit par : Pendariès | 25 mai 2007

Vous n'écrivez même pas "comme un pied", mais avec les pieds.

Ecrit par : christophe sibille | 24 mai 2007

et avec ses gros sabots....mais elle vous répondra qu'elle au moins, elle ose mettre les pieds dans le plat...seulement à chacun sa soupe et celle aux orties personnellement j'en raffole pas...

Bonne nuit

Ecrit par : Patricia Mesnigé | 25 mai 2007

ah, Finkielkraut ! J'ai tellement espéré qu'il soit nommé Ministre de l'Education ou bien un Max Gallo ...je trouve Darcos bien timoré. Comment va t'on faire pour restaurer cette autorité des profs ...mais nos propres collègues sont contre-productifs et semblent s'auto-flageller ...pétris de contradictions ...faux-culs, collabos...plaigniez-vous ensuite, même pas le courage de résister à ces sauvageons. Oui, entrer en résistance.... contre ces chefs d'établissement lâches et leurs sous-fifres et autres pseudo-CPE incompétents et inefficaces : chut, fonctionnez en silence, pas de vague, culpabilisez à fond, c'est vous le problème, tout va bien. Bien amère et dégoûtée la prof de LP bi-valente Anglais-lettres qui n'est pas une bleue pourtant...pensez, avec l'expérience, ça devrait rouler...et j'en chie de plus en plus. On marche sur la tête :dites-moi, Pendariès, Imam Etc..., je r^ve ou quoi ? Vive Sarko, nous avons vraiment besoin d'un électrochoc.

Ecrit par : agna | 25 mai 2007

Quand Patricia M. nous parle de son expérience de parent/enseignant et en tire des enseignements pour l'avenir de l'école en France, l'analyse est pertinente, ses arguments sont solides, comme ses propositions, empreints de bon sens, de cohérence.

Mais quand l’idéologie s’en mêle, la clarté de la vision s’estompe et voici ce que cela donne :
« « je livre à votre réflexion, me dit elle, ces trois remarques de Maurice Druon qui doit être à vos yeux un sombre idiot » » ».

"Il ne faut pas juger avec nos yeux instruits d'aujourd'hui mais avec nos yeux aveugles d'hier.»
"Marcher devant le troupeau ne signifie jamais qu'on cesse d'en faire partie.»
«Il n'y a d'hommes dignes d'exercer le pouvoir que s'ils ont assez de force d'âme pour le refuser.»

L’affirmation gratuite, inséparable de tout procès d’intention, illustre cette vilaine manie copiée des Soviets, qui confirme que La France [est bien, et comme il l’a écrit ] aux ordres d’un cadavre, celui de l’URSS, mais c' est d’autant plus absurde que personne ne se réfère plus souvent que moi à Druon sur ce blog. Ses derniers ouvrages ne quittent pas ma table de travail. Je puise énergie et inspiration dans sa lumineuse détestation de l’ illibéralisme pathologique qui s’est emparé des Français depuis la dernière guerre. Le premier tome de ses Mémoires (L'aurore vient du fond du ciel) évoque une complicité intellectuelle avec le Revel du Voleur dans la maison vide. Ces deux académiciens offrent au lecteur des réflexions saisissantes de justesse sur les dérives idéologiques qu’une clique de tarés pontifiants fait subir depuis des lunes à notre malheureux pays.

Je dois ajouter que la médisance de Patricia, tout comme les bourdes grégoriennes, a eu un effet positif, car à ce point de mon commentaire j’ai tapé Druon Revel sur yahoo et… Bonne pioche ! j ‘ai découvert un site au nom prometteur ! « le Gauchiste repenti » . http://legauchisterepenti.oldiblog.com/?page=lastarticle&id=1426070. Plus intéressant que la liste simpliste d’aphorismes sur :
http://www.dicocitations.com/auteur/1440/Druon_Maurice.php


Nos compatriotes les plus instruits et avertis, les plus cultivés, ont développé une exception française que personne au monde ne leur envie. Logique et bon sens semblent les abandonner dès qu’il s'agit d'évoquer pourquoi la France est, comme dit le philosophe Philippe Raynaud, "un des rares pays où le mot libéral est une insulte".

Il est instructif d'observer qu'en France les pourfendeurs du libéralisme ignorent tout, et des fondements philosophiques de cette tradition intellectuelle vieille de plus de deux siècles, et de la prise de risques qui va de pair avec l'autonomie des individus. Ils se cramponnent (on les comprend), au maintien de leurs "droits acquis" dans leurs « secteurs protégés », aveugles au fait que cette fausse sécurité est la source de leurs maux. Ils ne se protègent contre rien du tout, et surtout pas contre la stagnation, voire la régression dans trop de domaines, tout occupés à réciter, avec l'énergie du désespoir, des mantras qui n'éloignent pas plus les esprits maléfiques qu'ils ne remplacent la détermination, l'huile de coude et le courage de renverser les corporatismes et les conservatismes.

Nos élites politiques et intellectuelles, et leurs disciples, sont atteints d'un psittacisme incantatoire qui les porte à nier avec fougue ce qui est depuis plus de vingt ans une évidence dans le reste du monde: leur idéologie de référence conduit à la catastrophe, sociale, économique et culturelle.

Le drame de la France, paradoxalement, c'est qu'elle est trop riche, en hommes et en ressources de tous ordres. Elle a donc pu s'offrir le luxe de continuer plus longtemps que les autres, moins bien dotés par la nature, ces politiques désastreuses, qui atteignent de plein fouet et en premier les plus démunis. Ce sont toujours les mêmes qui trinquent et ils sont bien trop occupés à survivre pour aller vérifier si on ne les mène pas en bateau.

L’hégémonie intellectuelle qui a ainsi mené le pays à la ruine a façonné les enfants et la classe politique, par le bais des média et des manuels scolaires. C’est à qui relaierait le mieux la doxa marxo-freudienne…

Le tirage du Diplo est une romance sans paroles...en plus d'être la Galerie des espèces disparues.

Et que des enseignants, ( donc qui ont et le bac et le droit de vote) aient refusé de me croire quand j’affirmais qu’il y avait trois candidats trotskystes aux présidentielles, donne la mesure du chemin à parcourir pour aérer tout ça et mettre un terme à plus d'un demi-siècle d'ignorance et de son corollaire, l'endoctrinement. On comprend aussi mieux comment les théories bidons des pédagogistes ont pu sévir si longtemps.

Oui, Darcos aura-t-il la poigne nécessaire? Il faut ardemment le lui souhaiter et à nous aussi.

Ecrit par : Cadichon | 25 mai 2007

"Darcos aura-t-il la poigne nécessaire?"

demande Cadichon.

Mais oui, ma chère, il l'aura, si on lui donne un peu de temps — et un coup de main. Que diable ! Vous voulez tout réformer en trois semaines !

Cadichon se couche tard, je me lève tôt, nous nous complétons, en quelque sorte. Mais Dieu me damne, elle est encore plus poolémiste que moi…
JPB

Ecrit par : brighelli | 25 mai 2007

"Cadichon se couche tard, je me lève tôt, nous nous complétons, en quelque sorte. Mais Dieu me damne, elle est encore plus polémiste que moi…"
Cadichon est insupportable, purement et simplement ; ce n'est plus de la polémique, mon cher, c'est de la logorrhée prétentieuse, imbuvable, saoulante. Pour cette personne, il ne s'agit pas de discuter, de débattre ou d'échanger, encore moins de construire, ni de trouver des ponts entre personnes de sensibilité différente mais qui sont d'accord sur l'essentiel (refonder l'école), mais d'étaler sa hargne, son fiel, son ressentiment, ses passions tristes, son absence d'éducation et de courtoisie. J'ai connu une époque -- que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître -- où la droite se tenait, droite justement, debout, digne, gaullienne... un temps aussi où une autre droite, charmeuse, cynique, hussarde, littéraire, libertaire, qui savait écrire, pouvait donner à rêver avec Nimier, Blondin ou Déon. Aujourd'hui la droite ne sait plus se tenir : elle éructe, rabâche, ressasse, s'encadichonne.
Peu importe qu'elle tourne en rond, la dame, et nous fasse tourner en bourriques avec elle, si elle a atteint son objectif : "répépiller" ad nauseam et montrer qu'elle existe. C'est pathétique à son âge.
Oui, je sais, je ne vais pas me faire que des copains sur ce blog en écrivant cela, mais ce matin la coupe est pleine.

Ecrit par : FGuichard | 25 mai 2007

Elle a une plus grande piscine ?

Ecrit par : Perceval | 25 mai 2007

Elle a une plus grande piscine ?

Ecrit par : Perceval | 25 mai 2007

Non, plus bêtement elle rêve encore d'être une belle pooliche dans le pré carré des néo-conservateurs...

S'agissant de la réforme de Darcos, personne ne croit sérieusement, en tout cas dans l'entourage de mes collègues au collège qu'il remettra le système scolaire en bon ordre de marche et surtout dans la bonne direction.
Pour cela, et tout le monde le sait, il faudrait un Staline ou à tout le moins un vrai Napoléon, porté et légitimé par tout un peuple désireux de briser ses chaînes.
Nous en sommes très très loin! J'ai même le sentiment qu'avant cent jours tout cela sera admis de tous.

Ecrit par : buntovchik | 25 mai 2007

Et oui, Françoise. J'ai peur qu'il suffise maintenant de revendiquer une place bien sentie dans ce qu'on appelle "la droite décomplexée", ainsi que d'avoir une aussi, (voire une plus) "grande gueule" que lui, suffise pour faire le bonheur de Jean-Paul. Je n'explique pas cette apparente admiration pour le discours émétique, comme le disait si bien Patricia, de Cadichon. Point n'est besoin d'être "fanatique d'égalitarisme" pour se rendre compte des méfaits absolus du libéralisme, (qui semble la mettre au bord de l"'extase mystique," et, en disant ça, je suis soft). (voir ce qui se passe en Chine, où le "miracle" est imputable à l'exploitation absolue du "sous prolétariat", plus près de nous, l'Angleterre post-Thatchérienne), et "tutti quanti."

Ecrit par : christophe sibille | 25 mai 2007

"Comment expliquez-vous qu'autant de bien-pensants veuillent excuser le communisme et ont discrédité ses critiques, pour condamner le libéralisme ?" ... extrait fourni par Cadichon.

Le communisme avait pour noble intention de sortir l'Humanité de la fange quand les libéraux veulent l'y maintenir. Que les stipendiés du système se transforment en experts-comptables du stalinisme pour tenter de jeter le bébé avec l'eau du bain (Livre Noir, etc.) n'a aucune originalité. C'est leur droit, c'est leur métier. Il faut justifier son salaire...
Par contre hurler au terrorisme intellectuel d'un complot marxo-freudien comme le font Cadichon et quelques autres atteint l'effet comique. Leurs maîtres-à-penser disposent de l'intégralité des médias et l'on chercherait vainement aujourd'hui dans un manuel d'histoire la moindre trace d'une quelconque sympathie à l'égard du communisme. Le programme de 3° débute d'ailleurs avec Staline, celui de 4° relègue le socialisme du XIX ° siècle en fin d'année scolaire dans les limbes des transitions inachevées. Un élève français n'a aujourd'hui via le système scolaire la moindre idée de ce qu'est une remise en cause du système capitaliste. Il croit fermement que le rejet du capitalisme s'incarne en Ségolène Royal et que la faux de José Bové vaut la kalachnikov de Che Guevara.
D'ailleurs, à l'abri de ce prétendu terrorisme intellectuel qui a osé à gauche dresser un bilan des crimes du libéralisme, un Livre Noir du capitalisme ? Sans doute a-t-on jugé à tort que ce bilan était déjà fait ou indigne d'un historien ou impubliable ?
C'est oublier qu'en face, chez Cadichon, on voit le monde à la mesure de son commerce et que l'argument comptable, la balance, reste le nec plus ultra de la pensée (comme le suggérait le R. Barthes de Mythologies, autre terroriste). Le seul talent de Cadichon est de rhétoriser ces fantasmes et ce discours comptable, lui donner coup de ripolin littéraire (il serait excessif de parler de vernis).
Le plus intéressant c'est sa venue sur ce blog et sa recherche pathétique de contradicteurs, une quête d'identité et de légitimité en somme, il en faut peu pour être heureux. On peut toujours lui rendre ce service...

Ecrit par : victor | 25 mai 2007

"D'ailleurs, à l'abri de ce prétendu terrorisme intellectuel qui a osé à gauche dresser un bilan des crimes du libéralisme, un Livre Noir du capitalisme ? Sans doute a-t-on jugé à tort que ce bilan était déjà fait ou indigne d'un historien ou impubliable ?"

Et non Victor, c'est déjà écrit!

http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Livre_noir_du_capitalisme

Ecrit par : Pendariès | 25 mai 2007

Si on veut avoir une petite idée extra-territoriale de ce qui se trame sur la planète et donc sur notre belle terre de France, il suffit de méditer quelques chiffres: celui du budget militaire annuel américain qui dépasse les 350 milliards de dollars, soit plus que le budget annuel de la France, même sans les exonérations.
La guerre en Irak et en Afghanistan aura coûté depuis 2001, 565 milliards de dollars. Et Bush vient d'obtenir le feu vert pour continuer sa guerre et poursuivre son programme de militarisation forcée des nations placées sous sa protection.
La fin de la guerre froide a laissé croire que l'Empire Euro-Américain avait définitivement mis fin à l'expansion (impérialiste) de son système économique, social et "culturel" massacreur et destructeur.
Nous peinons à admettre que cette guerre impérialiste de conquête de la planète derrière le bouclier américain s'effectue non plus seulement géographiquement et économiquement au sens classique, mais tout autant culturellement, dans le plus intime des systèmes culturels nationaux.
J'ai un ami chercheur au CNRS, spécialiste des langues du Tibet et du nord-est de l'Inde qui me décrit la "révolution culturelle" qui s'opère actuellement sur les rives du Brahmapoutre. Des peuples, des langues disparaissent chaque jour que le nouveau Christ-Roi , l'argent, fait.
La France échapperait-elle à cette transformation en profondeur des mécanismes de construction de l'identité des peuples?
L'élection du nouveau président de la république, la création d'un ministère de l'identité nationale ne sont -ils pas à mettre en rapport avec ces bouleversements, dont la crise de l'école n'est qu'un aspect, un symptôme.

Ecrit par : buntovchik | 25 mai 2007

Sauf que le libéralisme n'est pas à proprement une idéologie, mais le mouvement naturel des choses, qu'il s'agit de réguler - c'est cette manière de réguler le libéralisme qui devrait faire la différence entre la droite et la gauche en France, comme dans toute démocratie un peu évoluée. Et la vie n'est pas forcément juste. Vous pouvez dresser un Livre noir de la vie, mais quel sera l'intérêt ?

Le communisme est une idéologie de mort dans tous les sens du terme, parfaitement comparable au nazisme, où les "bourgeois" des uns sont les juifs des autres (les "juifs bourgeois" n'ont pas eu beaucoup de chance au XXème siècle). Le paradis communiste ? Pol Pot.

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 25 mai 2007

Cadichon ne vous amuseriez vous pas à jouer l'agent provocateur sous la crinoline de votre comtesse?

Vous jouez la madame plizz et votre uniforme de soubrette au plumeau n'attise pas beaucoup les fantasmes vous m'excuserez j'espère de ne pas avoir celui-là...
À ce propos, je suis déçue que JPB n'ait pas saisi l'occasion de nous faire une de ses petites analyses hilarantes dont il a le secret...en tout cas j'ai la mienne , vous vous présentez comme une asservie et votre soumission semble totale. Même en Angleterre on ne trouve plus de gens de maison aussi dévoués! C'est une qualité inestimable dans cette profession, vous pourrez toujours vous recycler chez un de nos ministres et ensuite re -écrire vos mémoires...

Mais j'oubliais,vous n'avez pas une once d'humour et c'est bien dommage car au lieu de contourner l'hameçon vous vous ruez dessus!
pour une fois j'ai bien ri on vous tend la carotte et bingo vous faite la ruade attendue, vous avez été remarquablement dressée...
j'ai une requête, s'il vous plait arrêtez d'avoir une vision aussi réductrice droite gauche et je me permets de vous donnez ce petit conseil vous devriez faire un petit stage force de vente et techniques marketing vous en auriez bien besoin!
Bonne journée.

Ecrit par : Patricia Mesnigé | 25 mai 2007

"Darcos aura-t-il la poigne nécessaire ?"

demande Cadichon.

Mais oui, ma chère, il l’aura, si on lui donne un peu de temps - et un coup de main. Que diable ! Vous voulez tout réformer en trois semaines !

Cadichon se couche tard, je me lève tôt, nous nous complétons, en quelque sorte. Mais Dieu me damne, elle est encore plus poolémiste que moi... JPB

Ecrit par : brighelli | 25 mai 2007

Je ne crois pas qu’il soit question de "poigne" , c’est là une conception quelque peu primaire du rôle d’un Ministre de la République.

Il ne s’agit pas de réprimer une mutinerie de factieux comme eut à le faire le Général de Gaulle en 1961 sans effusion de sang du reste , sauf erreur de ma part.

Il faut relire "L’Art de la Guerre "de Sun-Tzu.

Il y a maintenant plus de cinquante ans que l’explosion scolaire ses trentes glorieuses a été traitée soit par des approches purement quantitatives soit depuis 1969 par des approches purement pédagogiques qqur l’on peut caractériser de pédagogisme.

L’exemple des CES est , à cet égard , parlant. La coexistence dans le même établissement de trois voies : le secondairelong débouchant sur le Lycée pui l’enseignement Suopérieur, le Secondaire court débouchant sur l’Enseignement technologique et le Primaire Supérieur débouchant sur l’enseignement professionnel était une excellente formule mais à plusieurs conditions qui n’ont jamais été remplies :

- que la structure des CEs ,ne soient pas uniforme au plan national et répondent à la réalité géograohique ce qui n’étaient pas le cas puique le CES-type accueillait 40% de Voie I, 40% de voie II et 20% de voie III. Cela donnait un argument de poids à Louis Legrand, Inspecteur d’Académie qui était un des pédagogistes de l’époque de montrer, statistiques à l’appui que l’affectation d’un élève de CM2 dans l’une des trois voies dépendait plus de la dominante socale du decteur de Collège, lla "carte scolaire" date de cette époque, que de ses résultats scolaires.

- que la procèdure d’entrée au Collège ne se fasse pas uniquement sur dossier et donc in fine sur la vision qu’avait le maître de CM2 de l’élève mais soit complété par un examen très simple qui ne serait pas un examen d’entrée mais un examen classant reprenant les épreuves que j’ai moi-même passé en 1960 :Français dictée suivi de questions(Analyse grammaticle ,analyse logique, vocabulaire, question portant sur l’intelligence du texte) , Mathématiques (deux Problémes d’arithmétique et de géométrie comportant des questions graduées)

Le croisement des résultats à cet examen et du Dossier scolaire , créé aussi à cette époque et auquel était annexé le Cahier de devoirs mensuels couvrant les DEUX années du Cours Moyen, aurait permis d’affecter chacun des élèves d’un secteur de Collège dans la classe de 6ème la mieux adaptée ) ses acquisitions scolaires .

Cette solution ne présentait aucune difficulté de mise en oeuvre mais on était déjà au début du pédagogisme : "contrôle continu" opposé au "traumatisme "(sic) fde l’examen. Ce qi bien évidemment ne résiste pas à l’analyse . De plus, on aurait ainsi recréer, entre les Instituteurs d’un même secteur de Collège l’émulattion, toiujours profitable aux élèves comme à la grande époque du Certificat d’Études où les "Bulletins d’Inspedtion des Instituteurs du Cours Supérieur comportait deux rubriques obligatoires : pourcentage d’élèves présentés au CEP et pourcentage de réussite.

Les instituteurs d’un même canton à lépoque où l’immense majorité des Écoles Communales étaient des Écoles à Classe Unique "se tiraient donc la bourre" l’Examen du CPE étant organisé par canton et étant un moment important avec les Foires et Colices agricoles de la vie rurale.

Cette "standardisation "des structures pédagogiques des CES ne sarairnt être attribué à quelque "compot marxiste" voire au "jacobinisme viscéral " de la France .

L"Enseigement primaire avait dévelppé un réseau scolaire originadont on a aujourd’hui "oublié" l’existence. Aux Écoles communales ,qui restent seules dans la mémoire collective, succédaient les Centres d’apprentissage devenues CET puis LEP ; les Écoles Primaires Supérieures et les Écoles Primaires pour le Commerce et l’Industrie gérées comme les Écoles Primaires par les Communes, les Écoles Normales d’Instituteurs (Département) les Écoles normales Primaires Supérieures où l’enseignement était assurés par des Professeurs Agrégés de l’Universté , seul point de contact entre l’Ordre Primaire (c’est à dire l’École du Peuple) et l’Ordre Secondaire ( l’école des Notables) qui formaient les Professeurs d’École Normale et les Inspecteurs Primaires.

Cet édifice, bâti au coup par coup dans le souci pragmatique d’assurer la promotion d’une élite populaire à l’époque où les Lycées étaient payants, a fourni les Cadres et Techniciens qui ont acontribué à assurer les succès techniques et économiques des "Trente glorieuses" au moins autant que les Grandes Écoles.

Il faut donc oubler toute approche idéologique por comprendre les modes d’implantation du résau des CES. Nous étions dans la dernère décennies de croissance continue et la mode étaient à la standardisation tant dans l’industrie automobile ou le fordisme n’a pas peu contribué à la révolte des OS du Mans arrachés à la ruralité et qui a précédé l’explosion de Mai 68.

La construction des CES étaient assurés par l’Értat via les Services Spécialisés du Ministère.

Ces services avairent choisi l’option des bâtiments préfabriqués , notamment les tristements célèbres Collège Pailleron. On construisait d’ailleurs dit la légende "Un CEs par jour" ce qui est faux bon nombre de nouveaux CES étant des CEG mis à la disposition de l’État par les Communes.

De même l’unification de l’Ordre primaire et de l’Ordre Secondaire ne saurait ^tre attibuée à un "compot marxiste". Sauf erreur de ma part, elle aparait pour la première fois sous la plume d’Émile Durkheim dans son remarquable ouvrage "L’Évolution pédagogique en France " cours qu’l donna dans le Cadre de la Première Chaire des Scences de l’"ducayion" et ou de Pédagogie dà la Sorbonne et destinés aux Agrégatifs donc bien avant la Révolution d’Octobre.

L’idée fut reprise dès 1918 par les Compagnons de l’Université qui regroupait des Agrégés des Instituteurs des PEN et PEPS qui avaient combattu ensemble dans les tranchées.

Je me permets de rappeler que le PCF a été créé en 1921 et que c’est seulement après la phase dite de "bolchevisation" qu’il a acquiq une "culture de parti" dont ill a aujourd’hui du mal à se débarasser tant elle participe de son identité.

- En ce qui concerne les Enseignants il n’y avait ni égalité de formation, ni de rémunération, ni de charges de service. S’y côyaient des Instituteurs ( Baccalauréat polybalent 24 heures Cadre B ) des PEGC (DEUG bivalent 21 Heures, Cadre B) des Certifiés (Licence ,18heures, Cadre A, monovalents) et des Agrégés (15heures Maîtrise Cadre A).

Sur le plan syndical une féroce rivalité opposaient dans le cadre de la FEN, le SNI-PEGC tenue par la tendance UID proche des Socialistes et du Grand Orient de France et le SNES tenu par UA dirigé par le PCF.

Le champ de syndicalisation du SNI-PEGC représentait donc 60% des personnels des CES ce qui explique qu’il ne s’est pas oposé à la Réforme Hby puisque tous les Instiuteurs oont été intégré dans le Corps des PEGC.

J’ajoute que la plupart des Instituteurs exerçant dans les Classes de Transition et les Classes pratiques devenues ultérieurement CPPN et CPA étaient des auxiliaires rémunérés à la journée et dont le seul et uique objectif était la" survie en milieu hostile"

- -Si aucune différence de traitement apparente, n’était perceptible entre les élèves de la Voie I et ceux de la Voi II , il n’en était pas de même à l’égard des"Sauvages" de la Voie III souvent parqués dans des Préfabriqués et devant même prendre leur récréatio à part survellés par les Instituteurs.

Dans le CES où je suis passé des bancs de l’Université à la "Cage aux Fauves" , sans fouet et sans tabouret, le Principal m’avait benoîtement expliqué que les MI_SR n’avaient pas por vocation de surveillé les élèves relevant du Primaire.

LE CEs était neuf et il n’"avait même pas pris la peine de m’attribuer une salle de classe, je devais attendre que les autres classes aient gagné leurs salle spour, suivi de ma "horde sauvage" (30, le maximum) ,rechercher une salle vacante.

Bien entendu, les autres enseignants n’appréciaient pas vraiment mes"tatônnements expérimentaux.

J’y gagnais un début d’ulcère à l’estomac que je soignai par, outre des injections quotidennes, une surconsommation de bananes et une croisière cûtière à bord d’une "Corvette "de 7 mètres : Carry-le Rouet , Sormiou, Cassis la Ponte-Rouge et bien entendu, les Calanques. Il sooufflait un fort misytral, nous avions déchiré la Grand-Voile , recousue à la main sur les Quais de Carry-le-Rouet.

Nous avions un peu plus de vingt ans, nous étions les rois du monde.

L’année suivante, grâce au SNI_PEGC (UA dans les Bouches-du-Rhône) j’ai été affecté dans une 2cle élémentaire dans le quartier popukaire de l’Huvaune où j’ai passé mon CAP dans un CE1 malgré les objections obséqieuses du Conseiller pédagogique qui a voulu me coincer en Maths (L’IDEN était un matheux). Pas de chance j’ai un bac C , au ras des pâquerettes il est vrai mais un bac C ,un vrai, la première Cuvée...

Je l’ai ratatiné.

L’année suivante rebelote les Quartiers Nord...

j’étais le sixème sur le poste après quinze jours de classe. Le Principal plus sensible à ma carrure qu’à mes compétence professionnelles m’a "offert" une formation sur deux anx, une "promotion", je suis pasé de la catégorie de suppléant à celle Rempaçant et la sécurité de l’emplo por deux ans puisque je travaillais en doublette avec une titulaire. stagiaire au Centre de DFormation de Draguignan.

C’est dans ces circonstances que j’ai rencontré Michel Salines qui n’appréciait pas mon franc-parler, c’est ainsi que passant au " confessionnal’ il s’est permis de parler de moi en ces termes choisis pour celui qui de vait devenir IA puis Médiateur de l’Éducation Nationale "C’est un vrai bâton de poulailler (C’est à dire un bâton merdeux) , de quelque côté que vous le preniez, on s’en met plein les mains" .

Au bout de deux ans il a conclu en tant que Diecteur du Centre de Forlation mon bilan qui ne comportait que des notes largement supérieures à la moyenne y compris en dessin techboique et en Chaudronnerie, dans les termes suivants ; Avis négatif. N’a pas compris l’esprit de la formation’ (SIC).

Je me suis défendu comme un dable dans un béniter et le Jury où siégeait des Instits et des IDEN a, fait rarissime , désavoué le Directeur du Centre de Formation....


Plus tard, je passeai les épreuves théoriques autout du Thème pluridisciplinaire "La technologie de la Cocotte-minute et la Cuisson des Pommes de terre à la Vapeur"

Histoire les Grandes Découvertes

Biologie; La culture de la Pomme de Terre

Pysique la Pession atmosphérique

Cusine; les Pommes vapeur Beurre Maître d'Hotel

Et autes variations pédagogiques qui m'ont permis de tenir trois heures sans aucun manquement à la doxa pédagogiste.

Le group de CCCPN était bon public, le Jury, présidé par un IDEN à deux doigts de la retaite et qui avait beaucoup bourlingué, aussi.

Certes ,il fût quelque peu déçu par la préparation cukinaire que j'avais choisi,e une de mes Collègues, candidate aussi au CAP CT/CP lui ayant fait préparer par ses élèves une buillabaisse digne de "Chez Fonfon" du Vallon des Auffed où elle était hors de prix pour un fonctionnaire, ce restaurant réputé ayant à l'époque une fidèle clientèle d'"Hommes d'Honneurs" nés pour la plupart sur l' îIe de Beauté"

Donc, le pédagogisme, j’ai déjà donné !

Depuis 35 ans...

Voilà, ces quelques notes jetées au fil du clavier seront ma contribution de "poil à gratter" à la réflexion de "Bonnet d’äne".

Je vais faire un copié/collé et, après mise au net,, je les publierais sur les "Amis de l’ABC".

Je rassure Pendariès, non seulement je suis insomniaque mais, depuis quelques semaines,, je suis immobilisé à mon domicile à la suite d’un accident du travail. Ma participation à" Bonnet d’Âne" et mes recherches sur la Toile pour "nourrir" "Les Amis de l’ABC" de textes de références solides et contrôlés meublent mes longues journées de solitude et sont compatibles avec une infirmité que j’espère passagère.

Bon, je vais petit-déjeuner.

Nota Bene : Il est contraire à la "netiquette" qui règle les rapports interpersonnels sur la Toile , de relever les fautes de frappe et/ou d’orthographe de ses correspondants.

À bon entendeur salut !

Ecrit par : Henri Grégoire | 25 mai 2007

A propos de l'éducation artistique (arts plastiques et musique) : c'est dans ce domaine-là que les symptômes de la " crise de la culture " sont les plus visibles, notamment à l'école.

La remarque rapportée par l'une d'entre vous (dobolino, il me semble) : " bon en philosophie " d'un professeur d'arts plastiques sur le bulletin trimestriel d'un élève de collège, est en tout cas révélatrice du " brouillage des paradigmes ".

Un vieux philosophe allemand, Hegel, avait déjà prédit ce kidnapping de la beauté par le " concept " qui a débuté réellement dans les années 1920 avec les urinoirs de Marcel Duchamp.

Ce qui n'était qu'une exception sidérante, révolutionnaire et humoristique est devenu la norme.

Mais ça ne fait plus rire personne : les adultes font semblant de " comprendre " et ça ennuie les enfants.

Il y aurait aussi beaucoup à dire sur les effets délétères du relativisme et de la tyrannie de la mode (tout se vaut un tableau de Vincent Van Gogh, un dessin d'enfant, une "installation" vidéo...une chanson de Johnny et le Requiem de Mozart).

Comment " éduquer " dans ces conditions ?

Ecrit par : Robin | 25 mai 2007

J'ai l'impression qu'on a un peu trop tendance à assimiler le libéralisme au capitalisme dans notre pays.

Pour mémoire, le gouvernement Bush est tout sauf libéral, "liberal" d'ailleurs est une insulte dans la bouche d'un "néo-con", et correspondrait ici à "gaucho".

Amusant, non? Non?

Mais tout cela nous éloigne du sujet du blog. De procés d'intention en procés d'intention, on ne sortira jamais de la crise ou nous sommes. Alors pourquoi ne pas laisser Darcos faire ce qu'il a à faire et le juger sur pièce? Ca nous changerait pour une fois. Et quoi qu'il fasse, j'ai peine à croire que la situation puisse réellement empirer par rapport à ce qu'elle est aujourd'hui.

François

Ecrit par : François | 25 mai 2007

Bonjour,
Lectrice assidue de ce blog depuis quelques mois, je ne me sens pas de taille (simple parente d'élèves) à exprimer ma pensée au sein d'une si noble assemblée de professeurs, érudits, penseurs... Mais là ce matin je m'étonne : que ce soit dans la défense du libéralisme, dans l'accusation de l'islam ou l'apologie des valeurs de gauche contre la méchante droite, certains auraient-ils oublié la nuance ?
Les sociétés libérales sont-elles un vert paradis d'où toute pauvreté est absente, les musulmans sont-ils absolument tous des terroristes en puissance, le communisme n'a-t-il pas fait des millions de victimes ? Pas de place pour cela, l'essentiel pour quelques uns semble de polémiquer, de rendre coup pour coup, quitte à s'en prendre aux personnes et non plus aux idées.
Argumenter, présenter un point de vue sans montrer les ombres, les faiblesses de celui-ci : on se croirait parfois dans un devoir de français pour collégiens et lycéens d'aujourd'hui. C'est un comble sur ce blog !
Alors oui au débat d'idées, aux pensées constructives, aux témoignages qui nous aident à comprendre le monde qui nous entoure et en particulier l'école où vont nos enfants, mais un peu de retenue serait parfois bienvenue : quand je lis certains messages, j'ai l'impression que certains seraient presque prêts à étriper l'autre pour ses idées... mais vous avez assez d'aisance à l'écrit pour ne pas en venir aux mains !
Cependant merci à tous : malgré les "rixes argumentatives (?)", il reste toujours quelque chose pour réfléchir, essayer d'en savoir plus. Et un hommage particulier à Hélène Charpentier pour ses interventions lumineuses d'humanité et d'authenticité.

Ecrit par : lucile | 25 mai 2007

" "Darcos aura-t-il la poigne nécessaire ?"

demande Cadichon.

Mais oui, ma chère, il l’aura, si on lui donne un peu de temps - et un coup de main. Que diable ! Vous voulez tout réformer en trois semaines !" (J P)


A la lecture des BO (en survol vu le pathos d'environ 180 pages de bla-bla pédagogiste), ce qui est sûr et certain, c'est qu'il faut que Darcos fasse un moratoire des décisions de ce BO, sinon, c'est définitivement la mort de l'EN.

Anne-Marie.

Ecrit par : Anne-Marie Valette | 25 mai 2007

Tout à fait d'accord avec François.
En réalité, Darcos doit être prudent, car les dangereux syndicats "pédago-démago" (SNES, SGEN, Unsa), qui ont soutenu toutes les réformes les plus dévastatrices, guettent le moment où ils vont pouvoir manipuler les lycéens et les jeter dans la rue.
Je partage l'avis de JPB qu'au fond de lui-même Darcos est déterminé à mettre fin à la chienlit pédagogiste dont souffrent et les professeurs et les élèves.
Le contraire constituerait une énorme surprise, même si les déclarations de la Commission européenne peuvent en effet tempérer nos espoirs.

Ecrit par : Jean | 25 mai 2007

Il croit fermement que le rejet du capitalisme s'incarne en Ségolène Royal et que la faux de José Bové vaut la kalachnikov de Che Guevara.

Ecrit par : victor | 25 mai 2007

Il croit fermement n'importe quoi, tant les programmes d'histoire sont mal faits. Et quand bien même ils seraient bien faits, il croirait celui qui parle le mieux, le plus fort, avec le plus de conviction, avant d'avoir la maturité nécessaire pour tenter de se forger sa propre philosophie.
S'il y arrive, cela conduit, non pas forcément au relativisme, mais à tout le moins au scepticisme, et à dégueuler les discours idéologiques d'un bord ou d'un autre, qu'il vienne de Cadichon, d'Henri ou d'un Tariq Ramadan (et j'en passe quelques millions).
Sinon, il aura l'opinion d'un groupe, plus ou moins fanatique, et n'en démordra pas.

"Les méfaits absolus du libéralisme" : en voilà un exemple typique, autant que les copier-collers de Cadichon.

Mais il est vrai que je suis moi-même un suppôt du Grand Satan, en tant que profession libérale pété de tunes (comme Dobolino, d'ailleurs). J'ai forcément un 4x4 ou un cabriolet dans mon garage.
Et bien je vais vous faire plaisir : j'ai les deux !
En un. J'ai une 2 CV ...

Ecrit par : yann | 25 mai 2007

Vous pouvez dresser un Livre noir de la vie, mais quel sera l'intérêt ?

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 25 mai 2007

Jusqu'ici, le ratio du nombre de victimes sur le nombre de naissances est désespérément de 1. (moins quelques décimales très loin de la virgule selon quelques religions, mais j'ai un doute ...)

Ecrit par : yann | 25 mai 2007

Peu importe qu'elle tourne en rond, la dame, et nous fasse tourner en bourriques avec elle, si elle a atteint son objectif : "répépiller" ad nauseam et montrer qu'elle existe. C'est pathétique à son âge.
Oui, je sais, je ne vais pas me faire que des copains sur ce blog en écrivant cela, mais ce matin la coupe est pleine.

Ecrit par : FGuichard | 25 mai 2007

Vous en avez au moinsun et je ne crois pas m'avancer beaucoup en disant que je ne suis pas le seul.


Par contre, je ne pense pas que, dans le cas de l'espèce, "répépillier" verbe francisé de l'Occitan soit pertinent et, du reste, beaucoup trop gentil.

Quelqu'un qui "répépille" dans notre Midi est "pénible" mais foncièrement innocent .Ce qui fait que , généralement on le/la supporte, en essayant au bout d'un certain temps de détourner la conversation.

Le bourriquot réactionaire ,lui, ressasse, il d st au bord du délire dans lequel avait sombré le Président Daniel-Paul Schreber auteur de l'ouvrage resté célèbre dans l'histoire de la psychopathologie "Les mémoires d'un névropathe".

Sigmund Fraud diagnostiquait chez lui une paranoîa sévère qu'il attribuait à une homosexualité refoulée, ce dont je lui laisse l'entière responsabilté;

http://perso.orange.fr/martine.morenon/Schreber.htm

J'ai été confronté deux fois dans mon existence à la paranoîa . Deux cas "labelisés" par des expert-psychiatre; un dans mon entourage familial, l'autre dans mon entourage professionnel, deux femmes.

Les psychatres ,qui ne confondent pas le "caractère paranoîaque" avec le délire paranoîaque qui justifie une hospitalisation d'office en ugence ,expliquent que le paranoîaque éprouve une violente haine de soi due à une blessussure narcissique et détourne, par instinct de survie, son agressivité vers les autres.

Généralement très intelligent, voire brillant, le paranoîaque prend pour objet de sa fixation un représentant de l'autorité, notamment dans sa vie professionnelle, ou une notabilité et s'imagine victime de multiples complots tordant toujours la réalité quitte à vous placer dans un système de "double contrainte" qui peut sérieusement compromettre léquilibre mental de son entourage

Exemple concret

Lors d'un repas familial, vous faites un cadeau d'Anniversaire à une paranoïaque ." C'est bien la preuve que tu es un hypocrite car je sais que tu me hait.".

L'année suivante, ,échaudé, vous arrivez les mains vides


"C'est la preuve que tu es avare"

Le seul moyen de survivre: la ruptue totale, la fuite...

Il n'y a pas de thérapie réellement efficace. S"euls des psychotropes peuvent atténuer les phases de délire.

jacques Lacan dans le seul livre lisible qu'il ait jamais écrit " De la psychose paranoïaque dans ses rapports avec la personnalité," , sa thèse de Doctorat en Médecine légale, (1932) décrit le cas d'une employée de bureau internée à Sainte-Anne à la suite d'une tentative de meurtre.

"Ainsi, la tentative d’assassinat effectuée par Aimée sur une actrice parisienne et dont Lacan rapporte le cas dans sa thèse après un an et demi d’observation quotidienne étayée même d’une « enquête sociale » (p. 151), doit être interprétée tout d’abord comme un acte qui prend place dans un processus, une trame que Lacan relate : les troubles psychopathiques, et notamment les délires de persécution d’Aimée débutent dix ans auparavant sa tentative d’assassinat alors qu’elle est mariée depuis quatre ans, employée et enceinte. Ses collègues, les passants veulent du mal à elle et son futur enfant. Elle accouche malheureusement d’un enfant mort-né. C’est alors sur son ancienne meilleure amie qu’Aimée concentre ses hostilités. Puis un enfant vient à terme. Aimée se montre extrêmement maternante et son délire de persécution ne cesse de s’accroître : « Elle provoque un incident avec des automobiles qui seraient passés trop près de la voiture de l’enfant » (p. 160). Après un premier internement psychiatrique, Aimée demande à son administration un changement de poste pour Paris. On le lui accorde et c’est alors que commence sa fixation délirante sur l’actrice H. Duflos qui aurait menacée la vie de son enfant."


http://www.revue-interrogations.org/article.php?article=64




Le bouriquot réactionnaire en présente tous les symptômes de la personnalité paranoîaque.

"D'un point de vue sémiologique les personnalités paranoïaques se caractérisent par quatre traits fondamentaux qui entraînent à terme une inadaptabilité sociale :

1. la surestimation pathologique de soi-même ;
2. la méfiance extrême à l'égard des autres ;
3. la susceptibilité démesurée ;
4. la fausseté du jugement."


http://fr.wikipedia.org/wiki/Parano%C3%AFa

Ecrit par : Henri Grégoire | 25 mai 2007

"Alors oui au débat d'idées, aux pensées constructives, aux témoignages qui nous aident à comprendre le monde qui nous entoure et en particulier l'école où vont nos enfants"

Lucile, voici un beau témoignage, qui vous éclairera pour comprendre l'école où vont nos enfants.

Anne-Marie.

La lecture
22/08/2005

Grâce à mon expérience professionnelle, j’ai pu mesurer l’impact du CP dans l’évolution scolaire d’un élève. Après une dizaine d’années passée au CP ou CE j’ai repris un CM. En CP j’avais la chance d’être guidée par une institutrice expérimentée qui, bien qu’utilisant une méthode à départ global, pratiquait beaucoup l’entraînement syllabique des élèves. Les « dégâts » étaient donc limités. Toutefois nous avions des cas d’élèves dont les difficultés auraient été évitées s’ils avaient appris à lire avec la méthode syllabique.

Le livre de Colette Ouzilou qui l’explique très bien, m’aura permis de prendre conscience des problèmes. Une fois au CM1, ma vision des choses a été complètement différente, le niveau des élèves laissait à désirer, je leur découvrais des lacunes que je n’imaginais pas quand j’enseignais au CP.

Cela fait dix ans, maintenant, à l’école que le CP est mené par deux maîtresses jeunes. Elles ont commencé dans ce niveau sans aucune expérience. On a pu constater la dégradation au fil des années : lacunes en lecture, confusions de sons, difficultés en compréhension, dysorthographie, limite importante en mathématique.

Cette année, j’avais dans mon CM1 (35 élèves) , 15 élèves ayant des difficultés majeures en lecture et en maths, à tel point que j’ai demandé l’évaluation de ces élèves par la psychologue scolaire.
Le verdict a été clair : niveau CP-CE1 pour 8 élèves, CE1-CE2 pour les autres, en mars. Voilà le constat époustouflant que l’on a pu faire chez nous. La psychologue scolaire m’a dit que si elle faisait ces tests dans toutes les écoles comparables à la nôtre ( école de quartier bourgeois) le résultat serait le même soit 25 à 30 % d’élèves en difficulté.

Le niveau d’exigence des maîtres a considérablement baissé. Ceux-ci n’ont plus les ambitions qu’ils montraient il y a une trentaine d’années. On peut même dire qu’ils sont devenus fatalistes .


Comment peut-on envisager le CP dans l’optique du SLECC ?

Dans l’idéal, il faut que les enfants arrivant au CP aient déjà une notion des lettres et des phonèmes correspondants.
Un travail assidu sur les sons peut être mené durant la maternelle afin que l’enfant sache déjà qu’à telle lettre ou groupe de lettres correspond tel son.

Malheureusement, dans l’état actuel des choses, cette préparation n’est pas assurée. Depuis deux ans, déjà, en maternelle, l’enfant a dû lire globalement des mots, des phrases. Cette méthode a déjà permis à des confusions de sons de s’installer. L’enfant a déjà acquis de mauvaises habitudes de divination des mots, d’apprentissage par cœur et d’approximation. A l’écrit c’est pareil, il a déjà dû écrire des mots, des phrases qu’il ne savait pas déchiffrer, d’où les confusions et les problèmes de graphisme. Combien d’enfants écrivent-ils déjà le O à l’envers, combien commencent-ils le p par le bas ? Aucune rigueur n’est possible dès que l’élève doit copier des mots ou groupes de mots sans avoir appris les codes de l’écriture et sans savoir déchiffrer.

Nous devons donc considérer que l’entrée au CP dans une classe SLECC, doit être un changement radical de cap. Les pédagogues modernes affirment que l’apprentissage de la lecture se fait en trois ans (cycle II). Par la méthode alphabétique, cet apprentissage se fait au CP et peut même être conduit dès la maternelle grand. (GS)

« En pédagogie, les meilleurs procédés sont ceux qui donnent les résultats les plus rapides et les plus solides avec le plus grand nombre d’élèves »

Dans mon école, les maîtresses ont choisi cette année la méthode Léo et Léa. Bien que les élèves aient suivi en maternelle, une pédagogie « moderne », les maîtresses n’ont pas eu de scrupule à s’interdire de confronter les élèves à une lecture globale. Dès les premiers jours de classe, les lettres ont été étudiées suivant une progression rigoureuse. ……(..Delille Hattemer…..Bosher…. quelques méthodes de lecture syllabiques existent qui ne laissent rien au hasard mais au contraire proposent des progressions prudentes).
Les voyelles, les consonnes, les syllabes puis les mots…. enfin très vite des phrases. Madame Ouzilou affirme :« L’unité de traitement de la lecture est la lettre ( 26 + les graphèmes complexes) et non le mot, au nombre illimité. Un vocabulaire réduit ne gêne pas l’apprentissage qui le développe ».

Ceci va à l’encontre de la thèse de Monsieur Bentolila qui maintient que c’est le déficit en vocabulaire du jeune enfant qui compromet son apprentissage, la méthode n’ayant aucun impact : voici ce qu’il affirme :
« Je suis persuadé que les difficultés d'apprentissage de la lecture ne sont pas liées à la méthode utilisée (ça serait trop simple !) mais plutôt au manque de maîtrise de la langue de certains enfants. Des études ont montré que plus de 15 % des élèves arrivaient au cours préparatoire avec moins de quatre cents mots en mémoire, quand la norme est à mille deux cents. Pour moi, le problème est là. Et il est temps que l'école s'adapte à cette nouvelle donne... Si les parents sont moins présents et moins disponibles, le système éducatif doit en tenir compte. Par ailleurs, il me semble indispensable de réhabiliter les “leçons” de lecture jusqu'en CM 2. »

(Je rappelle que c'est lui qi a fait modifier à Robien son décret supprimant les méthodes dites mixtes au CP. Anne-Marie.)

Peut-on tolérer de laisser accuser les familles et les enseignants de la sorte ? Bien sûr, on ne peut nier que le bain culturel conditionne en partie la réussite scolaire mais certainement pas l’apprentissage de la lecture par une méthode syllabique qui donne à l'enfant le code.

On veut nous faire croire que cette méthode sacrifie l’accès au sens au déchiffrage. Ceci est un mythe que les pédagogistes ont inventé. Déchiffrage et accès au sens sont simultanés. Il n’est pas question d’étudier tous les sons et leurs graphies avant de lire et comprendre. Il suffit de feuilleter Léo Léa ou Boscher pour s’apercevoir que dès les premières leçons l’enfant lit des petites phrases sensées et intéressantes. Pas de place pour la divination, l’approximation.
Au contraire l’enfant est toujours confronté à des phrases qu’il peut déchiffrer et donc comprendre, on lui a tout simplement appris le code qui lui permettra d’être autonome. Je peux vous affirmer qu’avec cette méthode, les élèves savaient lire pour au moins les trois-quarts de la classe en décembre et le reste en février.
Il restait quatre mois pour l’entraînement à la lecture cursive. Fin de CP tous lisaient, même un élève dont la psychologue, qui l’avait testé en maternelle, avait mis en doute ses capacités pour apprendre à lire au CP.

Une idée ne doit pas quitter l’esprit du maître de CP : Tout doit être mis en œuvre pour éviter l’angoisse et l’inconfort intellectuel du jeune enfant. L’apprentissage de la lecture ne doit pas laisser de place à la « prise de risque » comme disent les pédagogues officiels. C’est le contraire et je crois que le jeune élève qui passe par la méthode syllabique est rassuré, car on lui donne tous les moyens pour réussir.

Alors que les pédagogistes n’ont de cesse que de mettre l’élève en situation inconfortable, de recherche, de « construction de leurs savoirs » sans bases leur permettant de s’y retrouver, ils organisent l’école de façon à éviter une évaluation honnête de leur travail : en lecture : méthode globale, en littérature : jargon incompréhensible, en grammaire : méthode de recherche complexe … mais pas de notes, pas de doublement, niveau revu à la baisse d’années en années. Tout le système fonctionne sur cette contradiction.

Pour rassurer les enfants du CP, il faut penser aux différents repères visuels. Dès qu’un son est étudié, il faut afficher un dessin avec la graphie du son au mur de la classe ainsi il peut s’y référer en lecture ou écriture, pendant les petites dictées, il peut aussi retrouver les lettres. Pas de place à l’improvisation, éviter le plus possible les confusions et l’installation des mauvaises habitudes. Le texte d’étude doit être écrit au tableau vers lequel tous les regards convergent en même temps, tout au moins les premiers mois.

La lecture à voix haute :
• Il ne faut pas non plus pendant la période d’apprentissage, jusqu’à ce que l’élève soit vraiment autonome, le laisser lire silencieusement sans vérification. C’est pour cela que la lecture orale doit être pratiquée le plus souvent possible. Quel autre moyen, le maître a t-il de vérifier que l’élève lit correctement ? Qu’il a bien compris ? Quelques questions de sens permettent de faire cette vérification. « La lettre, symbole à double face phonographique, implique autant l’oreille que l’œil dans la lecture »
« Lire, en effet, c’est entendre l’écrit avec précision, instantanément, par la voix du langage si ce langage est accessible, bien entendu » explique Colette Ouzilou. N’est-il pas dangereux de priver l’élève de cette lecture orale en CP ?
J’ai redécouvert en CM, la vertu de la lecture collective à voix haute, la lecture chorale.
J’ai remarqué que les bons lecteurs s’efforcent de lire plus lentement et de manière plus expressive alors que les lecteurs en difficulté essaient de suivre le rythme des autres ,au début, avec beaucoup de difficulté mais les progrès évidents les encouragent relativement vite.
Cette lecture est un entraînement profitable et assez plaisant tout compte fait. Le bénéfice de cette pratique se fait aussi sentir sur la discipline de classe. Concentration et maîtrise de soi sont vite retrouvées par l’ensemble de la classe dès que l’on commence à lire à voix haute, de concert.
Il ne s’agit pas de lire tout un texte de cette manière mais la lecture d’un paragraphe suffit. Il faut aussi s’imprégner de l’idée qu’en pédagogie il faut s’entraîner régulièrement et souvent. On pourrait être découragé très vite à constater la difficulté de certains élèves à suivre cette lecture, il faut persévérer car les progrès arrivent après un mois au moins ce cet entraînement.
Dans mon CM les enfants, en grande difficulté, m’ont dit que cette lecture à voix haute les aidait énormément. Entendre est très important pour les élèves dont le passé scolaire les a privés de cette oralisation des textes. Certains maîtres les ont forcés à la lecture silencieuse trop tôt, pour un enfant qui a besoin d’entendre comme l’explique Colette Ouzilou dans son livre "La dyslexie une vraie- fausse épidémie," c’est une véritable catastrophe.

L’écriture :
• Dans la mesure où les élèves savent lire tout ce qu’ils écrivent, l’écriture est plus soignée. Plusieurs fois cette année la maîtresse de CP m’a envoyé un élève avec une pile de cahiers. Elle était si fière de ses cahiers couverts de lignes d’écriture beaucoup plus soignée. Cela est flagrant disait-elle, ils sont beaucoup plus appliqués que l’année dernière.
En effet avec la méthode à départ global, l’élève doit écrire des mots ou phrases qu’il ne sait pas déchiffrer, comment éviter alors les erreurs, les oublis, le sens inverse de certaines lettres ? Surtout en écriture il faut impérativement aller au rythme de la lecture avec beaucoup de technique. Ne rien laisser passer, appliquer les normes d’écriture cursive les plus rigoureuses. Pour que le travail de l’élève soit couronné de- succès il faut persévérer et corriger, donc aller doucement. Lorsque je me souviens de mes classes de CP en 1985 je suis horrifiée. On m’avait convaincue de les faire écrire, copier des phrases entières dès le début de l’année. En maternelle cette pratique de copie de mots est encore répandue. Il n’est donc pas étonnant que dans nos classes, les élèves écrivent de manière illisible dès les premiers jours de CP. On doit tout faire pour corriger de mauvaises habitudes prises si jeune.

Le manuel, le lien avec les familles :
Je pense que le manuel de lecture est indispensable. Tout d’abord il est rassurant pour les parents qui peuvent ainsi avoir une notion claire de ce qui sera fait en classe. Ils savent la progression que suivra le maître. De quel droit maintiendrait-on les parents dans l’ignorance ?
Bien au contraire, c’est une relation basée sur la confiance mutuelle qui favorisera la bonne intégration des élèves à l’école. Les parents doivent comprendre comment leur enfant apprend. C’est un non-sens de faire en sorte que le père ou la mère qui se penche sur le cahier de leur enfant ne puisse l’aider. Combien de parents cherchant à aider l’enfant à faire sa division ou son exercice de grammaire, à lire sa page, s’est-il entendu dire « la maîtresse a dit que ce n’est pas comme ça qu’il faut faire ».
Depuis trente ans les parents ne comprennent plus rien à notre pédagogie. L’école a séparé l’enfant de sa famille. Comment s’étonner que le tissu social soit détruit maintenant ?
Cette année une maman de la trentaine m’a avoué qu’elle ne comprenait rien à mes leçons de grammaire traditionnelle : elle est passée par la grammaire nouvelle, il n’en reste rien. C’est bien le vide qui a remplacé la tradition.
Par contre l’utilisation de la méthode syllabique permet la collaboration intelligente et efficace de la famille. Cette année à l’école nous avons fait une enquête auprès des parents des CP. Tous ont répondu par écrit que la méthode syllabique était intelligible et efficace. Ils souhaitent que cette pratique soit reconduite. J’aurais tant aimé que mes collègues soient là pour témoigner. La maîtresse de CE2, ici présente, peut confirmer mes dires.

L’orthographe : Au CP, il faut travailler l’orthographe en liaison avec la lecture. Je me demandais si l’apprentissage de l’alphabet ne permettrait pas la pratique de l’épellation des mots. En CM1 je fais épeler le plus possible les mots, encore une fois, cet entraînement est bénéfique aux enfants en difficulté d’orthographe. Privés d’oral en lecture et orthographe depuis le CP c’est au cycle III qu’ils apprennent à épeler.
Cet exercice est très difficile pour les mauvais lecteurs ou les dysorthographiques. J’en ai conclu que d’épeler les mots pourrait leur permettre d’en retenir l’orthographe plus facilement. Une orthophoniste m’a confirmé le bénéfice de cette pratique régulière. Alors pour les CP ne pourrait-on pas envisager de leur apprendre le nom des lettres en même temps que le son qu’elles produisent ?
Ne s’est-on pas mis en tête dans les années 80 d’apprendre les symboles phonétiques au petits de CP ? Cela était certainement bien plus complexe.
Au CM je fais la dictée de mots à apprendre sur l’ardoise; je vérifie l’orthographe; on épelle tous à voix haute puis on corrige. Pourquoi pas dès le CP ? Le progrès en orthographe est patent : l’épellation semble profitable.

La littérature : Comme le dit Lafforgue ,éminent mathématicien,
« Je crois que ne plus enseigner correctement la langue et ne plus nourrir les esprits par la fréquentation des grands auteurs du passé est pire que la censure : c’est empêcher la formation même de la pensée, c’est refuser aux jeunes générations les moyens de la liberté intellectuelle, de la liberté d’esprit. »

Je crois donc qu’il faut lire les grands classiques sans pour autant prétendre, en primaire, faire de la littérature. Les auteurs dont l’éducation Nationale fait la publicité, la promotion, sont complètement inconnus de la grande majorité des enseignants. Ils sont journaliste, enseignant, directeur de publication, cinéaste…Que penser de cela sinon qu’ils ont beaucoup de chance de vendre des milliers d’ouvrages et d’ainsi entrer dans la mémoire de milliers d’enfants alors que ceux-ci resteront à jamais ignorants de tous ces écrivains qui auront forgé l’esprit de leurs grands-parents et arrière-grands-parents ! Quelle imposture ! Cela révolte de plus en plus d’enseignants. Mais que faire ?

Pour certains maîtres, encore trop peu nombreux, la solution est bien de boycotter cette littérature et de continuer à faire lire avec acharnement des extraits de romans classiques dont foisonnent les anciens livres de classe.
A l’argument des pédagogistes « cela n’intéresse plus les élèves » je rétorque que si le maître aime et connaît, il sait passionner tous les enfants. Si le maître ne se contente pas d’« animer », s’il possède son sujet, s’il « enseigne », il peut intéresser ses élèves. J’en témoigne : dans ma classe dont 15 élèves sont en difficultés de lecture, nous abordons avec un plaisir partagé des extraits de Victor Hugo, Gilliatt et la pieuvre, tirés Des travailleurs de la mer, Les rats extrait de La peste de Camus, Nonoche extrait de Colette et bien d’autres.
Bien souvent les élèves me demandent tel ou tel texte tiré de leurs vieux manuels que je suis allée chercher dans le grenier de l’école…ils les ont lus à l’avance…pour d’autres il est vrai que cela peut être difficile, et alors ? Doit–on se résoudre à tout abandonner ?
Au contraire je suis convaincue que les traces laissées par cet enseignement seront précieuses quand ils seront adultes… Les mauvais lecteurs « accrochent » autant à cette belle littérature…on lit ensemble les textes, à voix haute…ceux qui avaient du mal suivent leurs camarades bons lecteurs, s’améliorent. Les questions de sens permettent d’approfondir, d’améliorer la compréhension.

J’ai tenté une expérience avec ma classe : sans rien dire je leur ai proposé un extrait de Delerm, C’est bien, tiré d’un spécimen de Nathan, véritable catalogue de la littérature jeunesse. La réaction ne s’est pas fait attendre : « c’est gaga ! C’est pour les bébés ! »

Le temps m’est compté, les horaires de français sont diminués au profit de l’anglais et de l’informatique…j’ai pris le parti de ne le consacrer qu’à ce qui est précieux, la transmission, l’essentiel…
Comme me disait l’autre fois un professeur en fin de carrière, désabusé, fatigué, désespéré… « j’étais un petit paysan de la campagne reculée de France…la République m’a fait le plus beau cadeau…l’instruction »
C’est celui que je veux pouvoir faire à mes élèves.

Comment amener les collègues à une pédagogie structurante ?

D’abord il faut faire constater le niveau réel des élèves. On peut facilement démontrer le mensonge des évaluations nationales en mettant en comparaison les chiffres des élèves proposés à la remédiation par les évaluations CE2 et les élèves en difficultés en CM1. Pour deux élèves qui étaient proposés pour la remédiation en CE2, j’en comptais 15 avec des difficultés en orthographe et en lecture, très importantes une fois dans mon CMI.
Les parents convoqués individuellement acceptent après une conversation cordiale notre constat. Eux aussi, souvent, constatent les limites de leur enfant. Si un enfant arrive au CM1 avec des lacunes relevant du cycle II, sans jamais avoir doublé, ni avoir été testé, il faut le signaler.
Ne pas admettre le verdict des évaluations nationales, faire prendre conscience qu’elles sont fausses. Pour ma part j’ai demandé à la psychologue scolaire d’évaluer les élèves. Il est vrai qu’elle est déjà ouverte à nos thèses puisque son mari est orthophoniste.

Ensuite, j’ai demandé au directeur de me permettre de présenter le livre de Colette Ouzilou La dyslexie une vraie-fausse épidémie, à mes collègues au cours d’un conseil de maître.
Ce n'est pas toujours facile d’amener les collègues à lire un ouvrage qui n'est pas proposé par la hiérarchie. Le livre de Marc et celui de Rachel, ont eu énormément d’effet sur les consciences… les textes divers comme celui des académiciens Les savoirs fondamentaux ont permis aussi de réfléchir…

Au début de cette année j’avais photocopié les pages de cahiers de mes 15 élèves en difficulté, j’avais passé au fluo toutes les fautes qui relevaient de mauvais acquis au cycle II par exemple les confusions de sons, toutes les fautes que l’on pouvait vraiment identifier comme la conséquence de la méthode de lecture globale.
Cela a eu beaucoup d’effet. Les institutrices de cycles II ont pu prendre conscience du problème. C’est grâce à cette réflexion menée depuis quatre ans qu’elles ont changé de méthode.
Jamais, je ne mettrai en cause leur travail, ni leur conscience professionnelle car ce sont des institutrices extrêmement sérieuses,
Cependant, j’ai toujours critiqué notre formation et leur ai démontré combien nous devions nous en méfier.

Celui qui m’a donné cette idée c’est Monsieur Hébrard, inspecteur d’académie. Quand je lui ai demandé d’expliquer l’échec de tous ces enfants, il m’a répondu textuellement : « Il faut vous retourner contre vos collègues de cycle II. C’est qu’ils n’ont pas su faire leur travail ».
Et bien j’invite les maîtres de cycle III à procéder de la sorte, mais pour faire comprendre au cycle II que toute la responsabilité revient à nos formateurs qui nous ont induits en erreur depuis si longtemps.

Je pense qu’il faut parler le plus possible et profiter de la réunion avec les parents du début d’année pour dire clairement que notre niveau d’exigence n’est pas celui de la hiérarchie actuelle avec ses programmes allégés et incohérents..
Jouer cartes sur table avec les parents est très important. Chez nous, cette année, les maîtresses de CP ont choisi de changer la méthode. Il faut encore parler pour les convaincre de faire le pas en arithmétique.
De là à intégrer le réseau SLECC il faut encore travailler car la peur de la hiérarchie qui tenaille les instituteurs est paralysante. "

(Le réseau SLECC, c'est "savoir lire, écrire, compter , calculer". Il est triste de se rendre compte que pour instruire les enfants, de nos jours, on se heurte à l'hostilité des inspecteurs, et au mieux il faut avoir l'aval du conseil d'école.)

Ecrit par : Anne-Marie Valette | 25 mai 2007

"un temps aussi où une autre droite, charmeuse, cynique, hussarde, littéraire, libertaire, qui savait écrire, pouvait donner à rêver avec Nimier, Blondin ou Déon."

Ecrit par : FGuichard | 25 mai 2007

Merci Françoise ...Je viens justement de relire "d'Artagnan amoureux" de celui qui écrivit le scénario du magnifique film "ascenseur pour échafaud" .
Merci de rappeler aussi Blondin sans qui un autre film n'aurait pas pu être tourné:"un singe en hiver" et n'oublions pas que Boisset , homme plutôt de gauche si je ne m'abuse, n'hésita pas à adapter "un taxi mauve"...
Et merci de nous rappeler que ne pas partager les mêmes valeurs ne veut pas dire ignorer le talent!

Bonne journée

ps : Cadichon, hier j'avais oublié de vous écrire que Vissotsky est bien évidemment présent dans ma collection de vinyls que je ne peux malheureusement plus écouter et vous semblez ignorer que Boulat Okoudjava dont il est d'une grande mauvaise foi de nier le talent(peut-on comparer Brassens et Brel?), lui a rendu hommage en composant une chanson d'adieu.
Néanmoins,je me dois , au delà de nos divergences, de vous remercier de nous l'évoquer et d'avoir rappelé qu'il fut un grand poête un peu trop ignoré.
Il est franchement exaspérant que vous vous posiez perpétuellement en donneur de leçon...
Pour ceux qui souhaite le découvrir: http://www.kulichki.com/vv/intl/franc/songs.html#skull-and-crossbones
vous y trouverez la traduction de certaines de ses chansons et si vous cliquez sur le titre en transcription du cyrillique vous aurez non seulement les paroles en russe mais aussi la chanson en cliquant sur le lien audio(dans un carré) en haut à gauche de la page.

Ecrit par : Patricia Mesnigé | 25 mai 2007

sur http://www.kulichki.com/vv/intl/franc c'est encore plus simple !

Ecrit par : yann | 25 mai 2007

HG, faut-il vraiment prendre le risque de mettre Cadichon sous psychotropes? Nos vétérinaires doivent pouvoir nous éclairer sur le sujet... Cet âne ne souffre-t-il pas de "caméléonisme" aigu et n'a-t-il pas franchement tourné en bourrique à force de braire?

Mais n'oublions pas que nous avons la chance de ne subir aucune censure et ce serait plus que dommageable . Ce blog n'aurait plus d'intérêt si c'était le cas!

Ecrit par : Patricia Mesnigé | 25 mai 2007

Merci Yann!:)

Ecrit par : Patricia Mesnigé | 25 mai 2007

D'ailleurs, à l'abri de ce prétendu terrorisme intellectuel qui a osé à gauche dresser un bilan des crimes du libéralisme, un Livre Noir du capitalisme ? Sans doute a-t-on jugé à tort que ce bilan était déjà fait ou indigne d'un historien ou impubliable ?

L

Ecrit par : victor | 25 mai 2007


En plus du Livre Noir, que je n'ai pas encore lu, indiqué par le xénopnobe Porcinet, il existe un autre Livre Noir .


Le livre noir du colonialisme
André Larané
vendredi 25 mai 2007.

Quelques années après la publication du Livre noir du communisme, l’éditeur récidive dans un souci d’équilibre quelque peu convenu. Le résultat est une somme de qualité sur le colonialisme, l’esclavage et les exactions des Occidentaux.(...)


http://www.lesamisdelabc.levillage.org/spip/article.php3?id_article=242

Ecrit par : Henri Grégoire | 25 mai 2007

Anne Marie, vous êtes passionnante et positive ! Continuez ...

Si seulement les (adorables) bécassines que l'on me confie au lycée technique avaient eu la chance de passer entre vos mains ! (Et peut-être aussi ... mon fils qui a une graphie lamentable et une orthographe déplorable pour cause de Sally la souris et Jason le poisson ...)

La semaine dernière, mes élèves de terminale constataient avec moi que leur principal problème était leurs difficultés en lecture et en calcul (j'ai même pas dit en maths ...).

Toto me proposait, un peu ironiquement, il y a quelques mois de tenter L&L.

Je faisais part de cette hypothèse à mes élèves. Leur réponse : "C'est trop tard, le mal est fait et le bac c'est dans 3 semaines. A la limite, en début de première c'était encore jouable. Mais à cette époque on ne vous faisait pas assez confiance pour accepter de reconnaître que, dans le fond, on ne sait pas bien lire et donc on aurait refusé !"

En plus, elles sont tragiquement lucides ...
Vous allez encore me trouver trop sentimental, mais c'est du massacre d'avoir fait ça à des gosses !

Ecrit par : Zorglub | 25 mai 2007

Si seulement les (adorables) bécassines que l'on me confie au lycée technique...

Ecrit par : Zorglub | 25 mai 2007

Attention, Zorglub, la circulaire Royal n'a toujours pas été abrogée ;o))

Ecrit par : yann | 25 mai 2007

Merci Anne-Marie. Ce témoignage rappelle qu'au delà du débat d'idées, indispensable, il y a les petits commencements pour que les choses changent : convaincre les enseignants, les parents, les élus, un par un, cela finira par avoir un impact non ?
Sur nos trois garçons, deux ont eu la "chance" d'apprendre à lire à peu près seuls à la maternelle, de façon syllabique (maman, le son "che", il s'écrit comment ?). Ils n'ont pas de soucis scolaires (sauf l'ennui), s'expriment bien à l'oral et l'écrit, mais je pense à tous ceux qui sont massacrés par le système actuel : ils sont nombreux dans mon entourage, élèves intelligents, capables, venant de milieux variés mais qui massacrent la langue française. C'est un gâchis poignant.
Alors dans mon coin, j'essaie de parler, expliquer ce qui se passe. Mais je serai aussi heureuse d'avoir des idées d'actions concrètes.

Ecrit par : lucile | 25 mai 2007

Celui qui m’a donné cette idée c’est Monsieur Hébrard, inspecteur d’académie. Quand je lui ai demandé d’expliquer l’échec de tous ces enfants, il m’a répondu textuellement : « Il faut vous retourner contre vos collègues de cycle II. C’est qu’ils n’ont pas su faire leur travail ».
Et bien j’invite les maîtres de cycle III à procéder de la sorte, mais pour faire comprendre au cycle II que toute la responsabilité revient à nos formateurs qui nous ont induits en erreur depuis si longtemps.


Ecrit par : Anne-Marie Valette | 25 mai 2007



Jean Hébrard n'est pas IA mais IGEN, comme Xavier Darcos, c'est à dire le plus haut niveau qu'un enseignant puisse atteindre dans son cursus.


Avant d'être IGEN, ii était conseiller pour l'Éducation à Matignon lorsque Michel Rocard était Premier Ministre.



Ancien élève de l'ENS, il a commencé sa carrière à LÉcole Normale d'Instuteurs de Versailles avec Anne-Marie Chartier ,épouse de Roger Chartier de l'EHESS spécialiste mondialement reconnu due l'Histoire du Livre et de la Lecture.



C'est une "pointure" sur le plan universitaire , du reste parmi ces muiltiples activités il enseigne à l'EHESS.


Il est d'autant pus inexcusable d'avoir soutenu de son autorité les fouthèses d'Évelyne Charmeux. dans les années 80 du siècle dernier;


J'apprécie très moyennement ses propos;

« Un autre problème concerne le déchiffrage. Pourquoi les maîtres ont-ils tant de mal ? Les inspecteurs généraux visitent en ce moment des CP pour des leçons de lecture : on ne montre pas le déchiffrage. Pourquoi ? Parce que cela ne serait pas intéressant intellectuellement. Cela nécessite de la répétition. IUFM et équipes de circonscription doivent renverser la tendance. Il faut rendre intéressante l'identification des mots. »
http://www.lire-ecrire.org/Lettre-20-suite-Methodes-integratives_a109.html

Je me souviens très bien l'avoir entendu descendre en flammes avec le poids de tout le prestige intellectuel que lui ont acquis ses papiers dans des revues érudites. l'approche synthétique.


Il s'appuyait notamment sur la tarte à la crème des pédagogistes; la célèbre phrase "Les poules du couvent couvent"

Anne-Marie, êtes-vous l'auteur du texte que vous publiez où est-ce un témoignage qe vous nous rapportez?

La lecture sur écran des textes longs est quelque peu difficile et j'ai peut-être laissé passer un "indce".

Merci.

Ecrit par : Henri Grégoire | 25 mai 2007

"Je me souviens très bien l'avoir entendu descendre en flammes avec le poids de tout le prestige intellectuel que lui ont acquis ses papiers dans des revues érudites. l'approche synthétique.

Ecrit par : Henri Grégoire | 25 mai 2007"

Seuls les imbéciles ne changent jamais d'avis.
Il est roujours méritoire de reconnaitre ses erreurs.

Ecrit par : Japhet | 25 mai 2007

C'est le témoignage d'une amie, qui a par ailleurs comme inspecteur Frackowiak, qui fait règner la terreur dans l'académie de Lille, et est de plus formateur d'inspecteurs.

Anne-Marie.

Ecrit par : Anne-Marie Valette | 25 mai 2007

" C'est celle qui produit et travaille en prenant des risques,, et elle se caractérise par son ouverture d'esprit et son amour de la liberté."

Ecrit par : Cadichon | 24 mai 2007
J'accepte vos excuses Cadichon. Je me sens très touchée par votre respect pour mon labeur acharné. 20 jours de vacances en cinq ans. Joignable 24/24 7/7 et conne comme ses pieds.
Signé: La France qui se lève tôt et qui se couche tard. La France qui élève consciencieusement ses enfants. La France qui consomme. La France laborieuse. La France qui a d'excellentes raisons d'avoir adhérer au parti dans les choux qu'est le PS.
Je vous laisse, je vais vite avaler un morceau avec mon portable à la main car je désire avoir fini, enfin j'espère à 18H30 pour pouvoir aider ma fille à gérer ses devoirs.
Yann, tu crois qu'une discospondylite de quatre à cinq jours se voit à la radio? Extrême douleur lombosacrée, 15000 blancs à la NF et 350000leuco dans les urines. Femelle, pas de fièvre, appétit conservé. A la radio je vois un vague pont entre L7 et S1 et les NL illiaques se voient aussi... Pas d'opacification des corps vertébraux pour autant.

Ecrit par : dobolino | 25 mai 2007

Mais n'oublions pas que nous avons la chance de ne subir aucune censure et ce serait plus que dommageable . Ce blog n'aurait plus d'intérêt si c'était le cas!

Ecrit par : Patricia Mesnigé | 25 mai 2007


J'en suis tout à fait d'accord. Mais il n'est pas interdit de penser que si le maître de ces lieux tenait vraiment à garde l'ambiance sereine du Café Procope , il prendrait la peine de trousser "sabre au clair" un commentaire ou un billet qui renverrait le bourriquot réactionnaire à ses chères études.


Ses commentaires ne manifestent que son humeur atrabilaire et n'apportent rien, strictement rien que ce soit sur le plan des témoignages, des faits, des références ou des analyses.

En choisissant pour nom de plume celui d'un héros animalier
de la Comtesse de Ségur, il a donné, si j'ose dire, le bâton pour se faire battre...


J'ai essayé à de multiples reprises d'engager un dialogue avec lui mais je ne me suis pris en retour qu'une bordée d'insultes dont la moindre était d'être un nostalgique des crimes de Staline et/ou de Pol-Pot.



Si les guerres de Georges W. Bush, tant en Afghanistan qu'en Irak n'avaient fait autant de victimes , je sourierais devant le spectacle des piteux résultats des idéologues de l'intelligentsia néo-conservatrice et de leurs épigones français regroupés d'abord dans le "Club de l'Oratoire" et maintenant autour de la Revue "Le meilleur des Mondes".


Je n'aime pas beaucoup faire de copié/ collé mais comme il s'agit là ma grand-mère aveyronnaise, "Mieux vaut parler au Bon Dieu qu'à ses Saints."


De plus, c'est écrit en français correct.

Bonne lecture...




Cette revue est née de l’ennui, de la solitude et du malaise croissants de quelques-uns – journalistes, écrivains, philosophes, chercheurs ou militants des droits de l’homme – face à une vie publique française qui semble se complaire dans le ressassement de mythes intellectuels usés et de rancœurs politiques impuissantes.

La crise française est apparue au grand jour lors de la présidentielle de 2002, où la double percée lepéniste et gauchiste du premier tour a abouti au spectacle tragiquement ridicule d’un président réélu avec plus de 80 % des suffrages, un score jusque-là inédit dans une démocratie moderne.

L’une des lectures possibles de la crise franco-américaine, dès l’automne suivant, lors du débat sur la guerre en Irak, n’est-elle pas aussi à chercher dans ce chiffre, l’Élysée s’affichant ouvertement face au monde, et non plus seulement face aux électeurs français, comme l’ultime rempart à la violence – une violence non plus lepéniste cette fois mais américaine ? Loin de tenir le rôle d’un allié exigeant mais loyal qui aurait contrebalancé l’unilatéralisme de George W. Bush, la France, gauche et droite confondues, s’est alors abandonnée à ses vieux démons qui l’amènent, depuis longtemps, à se défier de tout changement dès lors qu’il s’accompagne d’une extension de l’influence des États-Unis ou de celle de l’économie de marché.

L’ivresse antiaméricaine culmina lors des manifestations pacifistes de février-mars 2003. Dans un climat de judéophobie sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale, et alors que l’islamisme militant bénéficiait d’une certaine mansuétude, on vit des cortèges où des Juifs étaient agressés tandis que des militants d’extrême gauche brûlaient drapeaux israéliens et américains aux côtés d’islamistes exhibant, eux, des portraits de Saddam Hussein.

Certains se sont tus, d’autres ont pris publiquement position contre le pacifisme, d’autres encore, par réaction ou conviction, ont ouvertement soutenu l’intervention américaine, mais ceux qui se retrouvent autour du Meilleur des mondes ont tous en commun d’avoir considéré cette période d’un œil critique, voire de s’être alors trouvé en situation de rupture.

La crise politique et institutionnelle d’avril 2002 et ses suites est aussi une crise intellectuelle. Bien que la France ait été l’un de ses principaux champs de bataille idéologique, la fin de la guerre froide n’a fait l’objet d’aucune pédagogie particulière. Rien ne semble vouloir changer. Sous de nouvelles appellations, altermondialisme d’un côté, souverainisme de l’autre, les cadavres des vieilles idéologies, nationaliste et communiste, continuent d’entretenir de faux clivages. Le libéralisme reste la bête noire responsable de tous les maux de la planète. Pour autant que les intellectuels, dans les périodes difficiles, aient un rôle à jouer, nous voudrions défendre une culture plus indépendante, capable d’interroger la complexité contemporaine, sans dissimuler nécessairement nos propres contradictions et hésitations.

C’est pourquoi, en hommage à Aldous Huxley, Le Meilleur des mondes tente de formuler dans ce titre à la fois son ambition et sa modestie : antiutopique, contre tous les meilleurs des mondes imposés, à l’écoute du meilleur des mondes possibles – le seul qui soit.

http://www.denoel.fr/Denoel/collections/meilleur.jsp