Crise des vocations

Jean-Paul Brighelli

(20 mai 2007)

page 2





Voici un extrait du blog de Jean-Paul Brighelli que nous retrouvons avec ses réflexions personnelles et son parler franc.

La crise des vocations existe aussi dans les filières sciences et bien entendu en mathématiques,

et le raisonnement de beaucoup de personnes est bien celui décrit sur cette page. Du concret. Jean-Paul Brighelli est Professeur agrégé de Lettres et a publié un livre intitulé : La fabrique du crétin (Editeur Jean-Claude Gawsewitch).




Ecrit par : Henri Grégoire | 22 mai 2007

"L'Histoire est le produit le plus dangereux que la chimie de l'intellect ait élaboré", disait Valéry.
C'est ppeut-être une formule, mais ça se vérifie tus les jours. Si vous vous déchirez sur des événements qui remonent à la moitié du siècle dernier, que serait-ce si nous parlions d'histoire immédiate ?
Les Anglais, très sagement, excluent des manuels scolaires les 25 dernières années. Pas de considérations oiseuses — comme j'en ai entendu en classe, de la part de jeunes imbéciles qui applaudissait Ben Laden pour le 11 septembre — sur l'Irak ou la Palestine, ni sur la chute du rideau de fer, ou la clique au pouvoir au Bostwana. Et je ne parle pas de cette histoire immédiate qu'on appelle l'actualité — quand je pense qu'il se trouve de sgens pour pérorer doctement sur des éénements qui remontent aux dernières 24 heures, alors qu'on n'a toujours pas évalué calmement la Révolution française…
Vous seriez, les uns et les autres, capables de vous disputer vous aussi sur l'interprétation correcte de la bataille des Thermopyles (victoire de la démocratie grecque ? Hmm, Sparte…), qu'un film récent assimile à l'éternel combart contre les forces décadentes et obscurantistes qui, curieusement, arrivent d'Iran (lequel Iran a protesté officiellement contre ces "300", où les barbares sont une bande d'efféminés forcément cruels et débauchés).
Je crois que je vais ouvrir un fil sur la question historique. Bonne chance aux IG de la matière, s'ils ont à repenser les programmes !
JPB

Ecrit par : brighelli | 22 mai 2007

bjr

Sur la carte scolaire : pour un réel choix il faudrait que les collèges et lycées soient totalement libres, or il y aura tj une dgh forcément limitée et des crédits itou donc autonomie tres relative

En fait et en caricaturant au niveau collège et lycée il y a trois situations

Dans les grandes villes, avec un transport urbain il doit être possible de bien assouplir voire même essayer la liberté totale.

Mais alors quels seront les critéres de recrutement et que fera t-on des élèves refusés ??????????????

En zone rurale la liberte de manoeuvre est très limitée à cause du transport scolaire, parfois les 2/3 du collège et peu de parents ont le loisir de conduire leur progéniture dans un autre collège (sauf travail mais il y a les dérogations )


Le gros problème c'est la ville moyenne avec deux collèges : si les secteurs ont été bien faits (çà arrive) la carte scolaire reste la meilleure solution car elle permet l'équilibre entre les deux établissements (même si chacun peut avoir une dominante ) et evite les fluctuations d'effectifs sous l'effet de facteurs mal maitrisés et d'infos partielles

une piste à explorer : des internats dans les collèges publics, l'encadrement militaire n'est pas nécessaire ?????

A mon sens pas de solution à l'emporte piece


ps : Pourquoi encore un bac si lourd à organiser alors que quasiment tous les "recrutements" se font sur dossier avant les epreuves et les éventuelles mentions : classes prepa iut bts bcp d'écoles spécialisées?

ps pas tj d'accord avec ca qui s'écrit mais çà reste dans l'ensemble correct ce qui n'est pas tj évident sur les forums.

Ecrit par : falcon | 22 mai 2007

Tout à fait d'accord avec vous, Jean-Paul. Cela met d'ailleurs en relief le côté pervers de la mise à disposition immédiate de l'information, sans aucune analyse. Donc, celui de l'immédiateté, en général. Donc celui d'internet. Et celui de la satisfaction immédiate des besoins, du court terme, les réalisateurs télé et video abrutis qui nous imposent deux changements de cadrage par seconde, inspirés, (?!?!?) par les publicitaires. Une époque, quoi. Celle où l'envahissement télévisuel et portablistique tient lieu d'éducation. Comment voulez-vous que l'école qui, qu'on le veuille ou non, fait partie du monde ambiant, tire son épingle du jeu?
Je voudrais profiter de ce message pour répondre à Pendariès. Et faire un peu de provocation. On a beaucoup parlé, ici, de la motivation des enseignants pour enseigner. Si on pouvait évaluer celle des parents pour ne pas se défausser sur l'école concernant l'éducation de leurs enfants? (Encore une fois, les parents qui postent ici vont me tomber dessus, et à juste titre, car leurs enfants sont "a priori" éduqués, et même bien, et ils peuvent donc demander à l'école de les instruire; mais ce n'est pas à eux que je pense). En bref, si les ados que Pendariès a en cours avaient bénéficié, eux, d'une éducation à peu près rationnelle avant de mettre le premier pied à l'école, (éducation qu'ils ne peuvent pas avoir eu pour tout un tas de raisons entre autres d'ordre social, mais aussi culturel et médiatique, toutes raisons dont le grand pote de Cadichon, Lagardère et Bouygues ne favorisera vraisemblablement pas l'éradication), il pourrait faire un vrai cours.

Ecrit par : christophe sibille | 22 mai 2007

"L'Histoire est le produit le plus dangereux que la chimie de l'intellect ait élaboré", disait Valéry.
C'est ppeut-être une formule, mais ça se vérifie tus les jours. Si vous vous déchirez sur des événements qui remonent à la moitié du siècle dernier, que serait-ce si nous parlions d'histoire immédiate ?
Les Anglais, très sagement, excluent des manuels scolaires les 25 dernières années. ...

Je crois que je vais ouvrir un fil sur la question historique. Bonne chance aux IG de la matière, s'ils ont à repenser les programmes !
JPB

Ecrit par : brighelli | 22 mai 2007



Encore une fois, je suis d'accord avec vous.

Cela pose tout de même un problème pour l''enseignement de la Géographie.


On e peut tout de même pas faire l'impasse sur l'implosion de l'URSS...



10 Mai- Commémoration de l’Aboltion de l’esclavage par la France
Traite négrière : les détournements de l’histoire,
par Olivier Pétré-Grenouilleau
vendredi 11 mai 2007.


Dans la même rubrique

* Robespierre et la liberté des noirs en l’an II
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* « Il faut donner un sens à la période de la traite »

Dangereuses et répétées, les élucubrations d’un Dieudonné, relatives aux rapports entre traite des Noirs et Shoah, suscitent un émoi justifié.

Peut-être ne s’est-on pas suffisamment penché sur les raisons facilitant un tel détournement de l’histoire négrière. Pourquoi est-il apparemment si facile de dire n’importe quoi à propos de cet épisode si tragique de l’histoire de l’humanité ?

La raison fondamentale réside dans le fait qu’il ne constitue toujours pas un véritable objet d’histoire. Aprement discutées à partir de la fin du XVIIIe siècle, à l’époque où abolitionnistes et négriers s’affrontaient, les traites négrières devinrent un enjeu politique avant même d’être érigées en objet historique. De cette époque demeure une tendance à ne les appréhender qu’à partir d’une approche morale.

Le racisme, la colonisation, le tiers-mondisme, le fait que nombre de pays d’Afrique noire dérivent aujourd’hui aux marges lointaines du monde riche n’ont fait que renforcer l’approche moralisante. Au poncif raciste blanc - l’Occident civilisé face aux sauvages noirs - a succédé l’image tout aussi déformée de bourreaux uniquement blancs face à des Noirs
uniquement victimes.(...)

http://www.lesamisdelabc.levillage.org/spip/article.php3?id_article=162

Ecrit par : Henri Grégoire | 22 mai 2007

L'ouverture de la carte scolaire
Le ministre M Darcos vient de déclarer qu'il pensait ouvrir la carte scolaire à 10% de la population.
Espérons qu'il fasse en priorité dans les grandes villes afin que les meilleurs de nos collèges de banlieue puissent avoir accès à un bon lycée et ainsi poursuivre une scolarité intéressante par la suite.
Les détracteurs de cette mesure expliqueront que c'est une mesure discriminante et qu'elle ira à l'encontre des classes populaires.
En fait, si nous y regardons de plus près, cela peut être exactement le contraire.
Si l'ouverture de la carte scolaire se fait, il y a fort à parier que :
De nombreux collégiens de ZEP demandent d'aller en centre ville par contre ...
Le contraire me semble impossible

Ainsi, une égalité salutaire pourrait voir le jour en chargeant les classes des lycées de centre ville et en laissant des classes peu nombreuses dans les ZEP
Ces classes moins nombreuses permettraient à mon sens de mieux encadrer les élèves et de les aider davantage.
Nous pouvons peut être même voir le système à l'extrême c'est-à-dire :
Une fermeture des collègues pourris faute d'élèves et voir des collèges ou lycées de centre ville surchargés ce qui ne seraient que justice

Reste le transport entre les quartiers populaires et les centres villes à aider.

Olivier

Ecrit par : Olivier | 22 mai 2007

Je crois que je vais ouvrir un fil sur la question historique. Bonne chance aux IG de la matière, s'ils ont à repenser les programmes !
JPB
N'oubliez pas JP B que vous devez d'abord ouvrir un fil sur la question du sport et de l'EPS, puis un sur les questions de discipline...
Je ne saurais trop vous suggérer par ailleurs d'en ouvrir un sur l'enseignement aux élèves handicapés, déréférés, illéttrés, déscolarisés, déficients cognitifs, déficients sensoriels, anomiques...bref, un fil à propos de l'enseignement.
Du pain sur la planche!

A propos de carte scolaire. Ne sommes-nous pas là en présence d'une escroquerie?
J'enseigne dans un collège-centre depuis 25 ans. J'ai eu le temps d'observer comment les autorités académiques après avoir attribué le permis de démolir le collège (il avait le défaut de mettre en lumière la médiocrité des enseignements dans les autres Clg à la petite et grande périphérie de la ville) s'y sont employées avec délectation.
On a supprimé le russe, déclaré illégal l'enseignement bilingue de l'allemand, intégré de force des élèves d'un quartier populaire et surtout comme partout en France introduit le pédagogisme et l'idéologie libérale de l'enfant-Roi.
Ce collège ne peut pas accueillir plus d'élèves qu'il n'en accueille aujourd'hui dans ses murs. Et la majorité des 800 élèves sont bien du secteur centre-ville. Peut-être deux centaines d'élèves "contournent" la carte scolaire, dont une centaine scolarisés en HA (musique/danse).
Imaginons la suppression de la carte scolaire sur toute la ville.
Le collège jouissant encore d'une bonne réputation mais toute relative, comment la direction va-t'elle opérer pour sélectionner les élèves de la ville et des alentours?
Est-ce à dire qu'elle va refuser l'inscription d'élèves des écoles du centre-ville, pour faire de la place aux autres des quartiers périphériques désireux d'enter dans ce Clg renommé?
On voit tout de suite quel vont être les effets pervers de cette décision démagogique, si elle est prise: le clientélisme, la foire d'empoigne dans la ville. Et à l'intérieur de l'établissement la mise au pas cadencé du corps enseignant par toutes sortes de mesures décidées "démocratiquement" en CE au pouvoir pédagogique renforcé.
D'ailleurs, dimanche dernier Darcos a déjà annoncé au congès de la PEEP la couleur. Le pouvoir des parents dans la communauté va être renforcé et les enseignants surveillés encore de plus près.
Le fonctionnement du collège public va se calquer sur celui des établissements autonomes privés eux-mêmes en concurrence les uns les autres. Mon principal m'a dit clairement que son modèle d'organisation et de gestion du collège est celui du collège privé huppé situé de l'autre côté de la rue.
Il est encore trop tôt pour connaître à quelle sauce ce qu'il reste de l'école républicaine va être absorbé et anéanti. Mais à mes yeux il ne fait guère de doute que nous sommes bien sur le chemin de la privatisation et de la marchandisation définitive de l'appareil scolaire.
Il faut être aveugle ou cynique pour ne pas s'en apercevoir.

Ecrit par : buntovchik | 22 mai 2007

Bien sûr Christophe qu'on va vous tomber dessus! Si vous aviez de la mémoire;) vous vous souviendriez que j'ai déjà à maintes reprise rappeler que l'éducation est et doit être et le rester le rôle des parents et en aucun cas celui de l'école ! De plus les parents qui assument attendent de l'école qu'elle remplisse pleinement ses fonctions et qu'elle offre une instruction de qualité! Ce qui n'est pas et plus le cas!;):)
Très Bonne journée

Ecrit par : Patricia Mesnigé | 22 mai 2007

Ceci écrit Christophe vous avez parfaitement raison ,
pour avoir il y a quinze ans travailler en ZEP dans un LP qui avait déjà une solide réputation en matière de délinquance et violence dans la banlieue nord de Paris j'imagine malheureusement que ça n'a pas du s'arranger et en indexant l'aggravation ne serait-ce que de 30%( ce qui doit être à peu près la réalité) par rapport à il y a 15 ans , je me demande comment les profs arrivent encore à faire cours dans certains établissements... le problème de l'éducation est l'affaire de tous , on n'a sans doute pas assez de recul pour analyser (car il en est en sociologie comme en histoire) les bouleversements "sociétaux" de ces 40 dernières années dans un siècle peut-être...L'école doit aussi avoir une réflexion autour de ces changements parfois radicaux qui se sont opérés dans l'évolution du rapport aux autres qu'ont nos enfants d'aujourd'hui...

je manque de temps je reviendrai plus tard mais c'est une question importante que vous soulevez Christophe et qu'effectivement on néglige un peu trop...

je ne corrige pas les fautes veuillez m'en excuser par avance

Ecrit par : Patricia Mesnigé | 22 mai 2007

Le fonctionnement du collège public va se calquer sur celui des établissements autonomes privés eux-mêmes en concurrence les uns les autres. Mon principal m'a dit clairement que son modèle d'organisation et de gestion du collège est celui du collège privé huppé situé de l'autre côté de la rue.
Il est encore trop tôt pour connaître à quelle sauce ce qu'il reste de l'école républicaine va être absorbé et anéanti. Mais à mes yeux il ne fait guère de doute que nous sommes bien sur le chemin de la privatisation et de la marchandisation définitive de l'appareil scolaire.
Il faut être aveugle ou cynique pour ne pas s'en apercevoir.

Ecrit par : buntovchik | 22 mai 2007

Sur le plan de l'analyse globale, je suis d'accord avec vous, il suffit de se référer aux thèses des néo-conservateurs qui sont la colonne vertébrale du programme de Nicolas Sarkozy comme le relevait...Éric Besson, mais je pense que la situation n'est pas désespérée. Une solution pourrait être trouvée dans le cadre de la décentralisation :affecter une dotation d'emplos aux collectivités locales( Communes, Départements Régions) au prorata de leurs effectifs scolarisés pondéré par une prise en compte des réalités géographiques et locales que l'on connaît très bien par les Tableaux de l'INSEE.
Bien entendu, l'État garderait la maîtrise des Programmes, des Diplômes ainsi que du recrutement de la formation et de l'affectation des Enseignants dans les Établissements qui sont d'ores et déjà partiellement gérés par les Collectivités locales.
Les Élus seraient donc obligés de "se mouiller" pour définir la Carte des Établissements et les Responsables des Sevrices déconcentrés de l'Éducation Nationale ,Recteurs et IA-DSDEN, seraient débarassés du psycho-drame récurrent de la "Carte Scolaire".
Les Élus, eux, seraient confrontés à leurs responsabilités pour rationaliser leur résau d'Écoles, de Collèges et de Lycées afin d'optimiser la dotation globale d'emplois de PE et de PLC qui leur serait affectée par les Services centaux du Ministère de l'Éducation Nationale.
Dans cette configuration le Ministre assumerait sa responsabilié politique et ne pourrait se défausser sur les responsables de services déconcentés comme on l'a vu dans l'Hérault. Voilà une solution "simple et pratique" comme dirait Jean-Pierre Chevènement...



http://www.lesamisdelabc.levillage.org/spip/article.php3?id_article=214

Ecrit par : Henri Grégoire | 22 mai 2007

Henri : bravo pour votre papier sur Le dossier Freud : enquête sur l’histoire de la psychanalyse

Il faut que le clou soit enfoncé et nous débarasser de la psychanalyse (y compris dans les Lettres).

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 22 mai 2007

Assouplissement de la carte scolaire : (Emmanuel Romer, Le Courrier français du 18 mai 2007 ) :

"Dès la rentrée scolaire 2007, Nicolas Sarkozy veut permettre aux collèges de recruter 20% de leurs effectifs hors secteur, considérant que la rigité de la carte scolaire ne garantit plus la mixité sociale. Dans les grandes zones urbaines, à l'inverse, les inscriptions hors secteur sont déjà nombreuses. La demande de certaines options permet déjà d'obtenir une dérogation. En région parisienne on estime que 10 à 15% des collégiens sont scolarisés hors secteur. L'objectif de 20% aparaît donc surtout symbolique.

Au-delà des querelles de chiffres, comment assouplir la sectorisation ? Depuis la loi de décentralisation de 2004, ce sont les départements qui tracent la carte scolaire. L'Etat n'a donc pas les moyens de reprendre l'ensemble du dossier. A la rentrée 2007, une refonte de la sectorisation ne pourra donc se faire qu'à titre expérimental avec certains départements volontaires. Le ministère de l'éducation peut donner des consignes aux inspecteurs d'académie d'accueillir largement les demandes de dérogation, mais ces demandes visent en général à accéder à un collège réputé. L'encouragement à détourner la carte scolaire ne devrait donc pas être de nature à renforcer la mixité sociale."

Ecrit par : Robin | 22 mai 2007

"Il faut que le clou soit enfoncé et nous débarasser de la psychanalyse (y compris dans les Lettres)."

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 22 mai 2007

Un petit coup de négationnisme pour parfaire votre oeuvre, Imam?

Ecrit par : christophe sibille | 22 mai 2007

Mais vous n'y êtes pas! Si Nicolas Sarkozy a décidé de supprimer la carte scolaire, c'est pour pouvoir nommer François Bayrou dès la rentrée éponyme à venir, (le premier août prochain), dans un collège de la ZEP de Tourcoing. Après lui avoir infligé un petit contrôle fiscal, évidemment!

Ecrit par : christophe sibille | 22 mai 2007

Henri, ça fait trois fois que je tente en vain de m'inscrire chez vous. Pas de trace du mail promis !?

Ecrit par : Perceval | 21 mai 2007


Je vous prie de m'excuser, je n'avais pas vu votre post.

Je me suis laissé distraires par les haineux braiements cadichonnesques...

Comme cela m' est arrivé déjà une fois, je vous ai inscrit à la main .Une fois dans l'espace de rédaction, il vous suffira de modifier votre "mot de passe" et de recopier votre adresse de courriel qui reste, bien entendu, rigoureusement confidentielle.

Pour cela, cliquer sur"Espace Privé", en haut à gauche de la page d'accueil, puis entez le" login":"Perceval "et ensuite le "mot de pase" "Perceval".

Ensuite, si vous activez la fonctionnalité "Activer le cookie de correspondance", vous pourrez accéder directement à l'Espace de Rédaction.


N'hésitez pas à cliquer sur les points d'interrogation pour accéder à l'aide en ligne de SPIP.


À bientôt.


Les Amis de l’ABC

http://www.lesamisdelabc.levillage.org/spip

Ecrit par : Henri Grégoire | 22 mai 2007

@ Christophe

Tiens, vous a l'insulte joyeuse ce matin.

Mais au fait, qu'appelez-vous négationnisme ?

Choix 1 http://aval31.free.fr/
Choix 2 http://www.abbc2.com/islam/french/french.htm

Personnellement, je prends le choix 1, et vous ?

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 22 mai 2007

oui christophe on va vous tomber dessus !

à part ça pour attirer les "bons" élèves vers des banlieues moins riantes, j'ai entendu parler d'options diverses et variées comme une classe européenne dès la 6ème, des classes bilangues et autres trucs de ce genre...

Et puis, la révolution est en marche ici : l'un des membres du bureau de mon association locale (FCPE) a soupiré hier soir : "le vrai problème en fait, c'est le collège unique..." ;-)

Ecrit par : fabienne | 22 mai 2007

En bref, si les ados que Pendariès a en cours avaient bénéficié, eux, d'une éducation à peu près rationnelle avant de mettre le premier pied à l'école, (éducation qu'ils ne peuvent pas avoir eu pour tout un tas de raisons entre autres d'ordre social, mais aussi culturel et médiatique, toutes raisons dont le grand pote de Cadichon, Lagardère et Bouygues ne favorisera vraisemblablement pas l'éradication), il pourrait faire un vrai cours.

Ecrit par : christophe sibille | 22 mai 2007

OUHLA Christophe! Je vous demande de vous arrêter! Voici ce qui m'est arrivé quand j'ai demandé à deux élèves (tiens 2 de mes 3 antisémites) de travailler sur cette consigne (c'était une punition): "Expliquez pourquoi votre éducation ne vous permet pas d'être attentif en classe".

Une surveillante (ha les surveillants les bons potes des élèves avec qui ils vont en boîte, qui comprennent tout des adolescents, qui sont là pour sécher leurs larmes...) a alerté sa CPE quant au caractère odieux du sujet. Cette dernière a écrit tout de go un rapport sur mon attitude de professeur déviant qui aburit (sur le bureau donc, comme l'avion atterrit sur terre) chez le proviseur... qui m'a convoqué de toute urgence pour me signaler que je venais d'accomplir une erreur professionnelle, qui me dit que je suis immature et qu'elle pouvait faire remonter l'affaire jusqu'au Rectorat; mais que, magnanime, elle ne le ferait point. Car: ON NE TOUCHE PAS A L'EDUCATION DONNEE PAR LES PARENTS (n'avez-vous point honte monsieur l'enseignant???).

Pour ma part, je souhaitais que ces élèves commentent le fait qu'ils ont été bien éduqués, afin qu'ils découvrent alors par eux-mêmes le pardoxe entre leur éducation familiale et leur attitude en classe. Ce que personne, de la vie scolaire à la tête de l'établissement n'a compris ou voulu comprendre.

Un des gamins a écrit: "Vous n'avez pas à me poser ce genre de questions". Et le proviseur de me lancer: "Vous avez pris ça dans la tête, c'est bien fait pour vous" (mot pour mot).

Alors vous savez, maintenant ma confiance dans l'Ecole, entre l'Enseignement, la Discipline, la gestion des équipes, etc... Pffffffffffff!

Ecrit par : Pendariès | 22 mai 2007

"Si l'ouverture de la carte scolaire se fait, il y a fort à parier que :
De nombreux collégiens de ZEP demandent d'aller en centre ville par contre ..."

Olivier, à Valence, un collège pourri a été fermé. Ses élèves dispersés dans les établissements du centre-ville. Résultats, dans le meilleur collège de la ville: gosses rackettés, tabassés (Pantocrator, pour qui se souvient de lui ici, a même vu une trainée de sang dans les couloirs), la drogue est venue en force. Les parents, de la gauche bobo solidaire (médecins, avocats, cadres sup), ont gueulé face à ce qui arrive à leur progéniture. Ils militent pour la prise en charge de ces pauvres abadonnés, et quand ça leur tombe dans l'assiette, c'est tout de suite moins réjouissant. On se marre...

Ecrit par : Pendariès | 22 mai 2007

"Il faut que le clou soit enfoncé et nous débarasser de la psychanalyse (y compris dans les Lettres)."

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 22 mai 2007

Un petit coup de négationnisme pour parfaire votre oeuvre, Imam?

Ecrit par : christophe sibille | 22 mai 2007


Une fois n'est pas coutume...


Note de lecture de Jacques van Rillaer
Le dossier Freud : enquête sur l’histoire de la psychanalyse
SPS n° 272, juillet-août 2006
jeudi 17 mai 2007.


Dans la même rubrique

* Eloge de la complexité. Entretien avec Edgar Morin
* Critique de la maladie dégénérative de l’individu dans la jungle néolibérale
*L’Homosexualisme, nouvel avatar de la « libération sexuelle » et cheval de Troie du néolibéralisme

Mikkel Borch-Jacobsen et Sonu Shamdasani avaient-ils encore des informations et des réflexions à révéler après leurs contributions au Livre noir de la psychanalyse (Les Arènes, 2005) ? Absolument. L’ouvrage qui vient de paraître présente des données jamais encore publiées, qui devraient passionner les spécialistes du freudisme, mais aussi tous ceux qui sont intéressés par un bilan objectif de l’œuvre de Freud, ceux qui essaient de comprendre comment un neurologue peut finir par se persuader qu’il est le Darwin de la psychologie ou comment une pseudoscience a réussi à s’imposer comme le paradigme de la pensée psychiatrique pendant plusieurs décennies.(...°


http://www.lesamisdelabc.levillage.org/spip/article.php3?id_article=173

Ecrit par : Henri Grégoire | 22 mai 2007

Henri Grégoire, pourquoi faite vous de ce blog une annexe du vôtre????? Celles et ceux qu'il intéresse l'auront installé dans leur favori et iront le voir de temps en temps. Je trouve votre attitude déplacée et impolie.

Ecrit par : Pendariès | 22 mai 2007

faites-vous

Ecrit par : Pendariès | 22 mai 2007

qu'un film récent assimile à l'éternel combart contre les forces décadentes et obscurantistes qui, curieusement, arrivent d'Iran (lequel Iran a protesté officiellement contre ces "300", où les barbares sont une bande d'efféminés forcément cruels et débauchés).

JPB

Hey Jean-Paul, sont-ce vos enfants qui vous ont entraîné voir les "300" ("Pour la gloire!" annonce l'affiche) de Zack Snyder? Et son "Armée des morts", remake du "Zombie" de Georges Romero, l'avez-vous vu? Attention, il prépare l'adaptation d'un chef-d'oeuvre de la bédé (ou roman graphique): "Watchmen" (Alan Moore - un génie! - à la plume, Dave Gibbongs pour le dessin). Ca va être les rejetons qui vont ravis!!!!

Ecrit par : Pendariès | 22 mai 2007

"bande d'efféminés forcément cruels et débauchés". Humm juste Xerxès, un géant androgyne, percé et musclé qui a du mascara autour des yeaux. Sinon, les autres Perses sont fort mâlus et absolument pas maniérés.

Ecrit par : Pendariès | 22 mai 2007

Le texte qui ouvre les commentaires de ce blog est extraordinaire (celui de Michel Segal). Il résume toutes les revendications des profs de lettres sensés d'aujourd'hui.

Je comprends Carabas : une fois la porte fermée, on est seul en cours, et personne n'aide le prof, ni avant, ni pendant, ni apres le cours.
Pendant le cours, le prof est libre, et seul maître en classe.
Avant le cours, on lui dit qu'il faudra réagir "de manière appropriée", ne pas être trop stressé, et bien "serrer la vis", mais ne pas être autoritariste.
Apres le cours, on lui dit qu'il n'aurait dû réagir comme ça, qu'il a été laxiste ou trop sévère.
Et tout le monde fonctionne comme ça : les CPE débordés, le chef d'établissement qui vous rend responsable du bordel, et les collègues, qui soit sont impuissants malgré leur bonne volonté, soit vous enfoncent en vous faisant remarquer que sur les bulletins, vous faites des remarques sur le comportement, alors que normalement on ne parle que du niveau. Quant à l'IUFM, il cautionne tout ça, il le chapeaute, et il donne le coup de grâce, puisqu'il sanctionne l'échec dans ce domaine de l'autorité, où personne ne vous donne la moindre aide.

Ecrit par : Cosi_Sancta | 22 mai 2007

Sinon, pour rebondir sur le post, moi je suis prof en lycée (avec l'agreg) depuis maintenant deux ans, mais ca se passe tellement mal (les classes de Seconde ne m'acceptent pas, j'ai entendu des insultes, des moqueries, etc.) que je pense de plus en plus sérieusement à faire un BTS (pourquoi pas assistant de direction, effectivement). Ca vaut toujours mieux que de finir fou ou kamikaze.
J'en parle souvent avec mes collègues du LP : on perd ses connaissances, on s'épuise, on perd son temps et son énergie, à quoi ressemblera-t-on dans 10 ans ? Une élève a insulté un prof dans mon lycée, elle a eu huit jours d'exclusion temporaire avec sursis. Une collègue a été traitée de "sale pute" dans un couloir lors de sa première rentrée en tant que titulaire, moi j'ai entendu "saloperie" ou "va chier", marmonnés à mon passage... Comment peut-on prétendre que tout ceci est de MA faute ?
Voilà ce qu'a fait le pédagogisme : dire que si les élèves vous insultent, c'est votre faute.

Ecrit par : Cosi_Sancta | 22 mai 2007

Henri Grégoire, pourquoi faite vous de ce blog une annexe du vôtre????? Celles et ceux qu'il intéresse l'auront installé dans leur favori et iront le voir de temps en temps. Je trouve votre attitude déplacée et impolie.

Ecrit par : Pendariès | 22 mai 2007

Hola, Messire Pendaries, vous ne vous formalisez pas ni des diatribes haineuses du bourricot réactionnaire, ni des épanchements vomitoires du xénophobe Porcinet et voilà que vous venez me chercher noise, m'accusant de "squatter", voire de détourner, "Bonnet d'äne" dont la vocation première reste bien, sauf erreur de ma part, de chercher "des solutions pour une école de demain et démonter les dysfonctionnements de l'Education nationale.".(JPB)


Or, la Psychanalyse est une des sources intellectuelles du pédagogisme, notamment à travers les écrits de Bruno Bettelheim. Le pédagogisme restant bien notre commun adversaire, il n'est pas indifférent pour un habitué du Café Procope, j'aime beaucoup cette métaphore de JPB, de savoir que , sur le plan scientifique et après enquête minutieuse dans celles des archives qui ne sont pas "verrouillées" par les héritiers du maître-fondateur, cette doctrine ne remplit aucune des conditions minimales pour être reconnue ni comme science , ni comme thérapie.


-Sur Bruno Bettelheim

Ouvrages souvent cités dans la littérature pédagogistes

-Expérience et éducation, Armand Colin éd., Paris 1968 (1965)

-Psychanalyse des contes de fées, Robert Laffont éd., Paris, 1976 (1976)

Enfance et société, Delachaux et Niestlé éd., Paris 1976 (1950)

-La lecture et l'enfant, Robert Laffont éd., Paris, 1983 (1982)

-


Controverses

"Après sa mort, il y eut de nombreuses controverses autour des théories de Bettelheim, et sur sa personnalité même. Bien que dans l'ensemble ses collaborateurs à l'école orthogénique l'aient trouvé brillant et admirable, deux anciens patients, et le frère d'un ancien patient, s'élevèrent contre celui qu'ils voyaient comme un tyran aux idées rigides et dénué d'autocritique.

Psychanalysé par le praticien viennois Richard Sterba, Bruno Bettelheim se posait à la fois comme un fidèle des idées freudiennes et comme un éducateur ce qui ne va pas sans soulever quelques problèmes.

Il était convaincu, alors même que des éléments militaient contre ses théories, que l'autisme n'avait pas de bases organiques.

Son expérience des camps l'avait amené à ériger une pédagogie qui consistait à promouvoir un milieu totalement voué à l'écoute des enfants, de leurs angoisses et de leurs besoins.

Puisque les camps pouvaient rendre folles des personnes normales, un bon environnement pourrait soigner des enfants autistes

. La question de l'influence réelle du milieu familial sur l'avènement d'une pathologie est beaucoup plus incertaine, dans la réalité et dans ses écrits. Il a bien repris le terme créé par Léo Kanner de «mères réfrigérateurs» mais il faut considérer cette formule malheureuse comme une manière de mettre en évidence les difficultés d'être des "parents acceptables" comme le titre d'un de ses livres le souligne.

D'autres pédagogues, analystes, psychiatres ou non, réduisirent ce point de vue à une accusation contre les parents et la mère en particulier. La faveur de l'hypothèse d'une origine organique de l'autisme, origine "non encore identifiée" et certainement multiple, a pris le pas sur la vision - bien ou mal interprétée - de Bettelheim. "



Précision; Le gène dont une mutation est responsable de l'autisme a été récemment identifié. HG



http://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno_Bettelheim


À lire * Richard Pollak, Bruno Bettelheim ou la fabrication d'un mythe, Les empêcheurs de penser en rond / Autisme France Diffusion, trad. Agnès Fonbonne, Paris 2003. Biographie

Ecrit par : Henri Grégoire | 22 mai 2007

une petite pause et un passage par le blog pour reprendre ce que je n'ai pas complètement développé ce matin. Une question importante a été soulevée, celle de l'implication des parents, non pas dans l'école mais dans l'éducation de leurs enfants.
Mais il est vrai que cela est tellement évident pour ceux qui fréquentent ce blog qu'on ne se la pose plus...

depuis quelques temps je me pose d' autres questions très complémentaires de cette dernière.
"la refonte" de l'école résoudra-t-elle pour autant le problème du manque d'éducation d'une assez grande majorité des gamins (arrêtons d'être politiquement et sociologiquement correct)qui fréquentent les établissements scolaires?
Le simple fait que l'école redore son image et ne se pose plus comme une garderie où un centre d'éveil mais une véritable structure d'accueil pour l'instruction et la formation responsabilisera-t-il les parents dans leur rôle d'éducateur qu'ils essaient difficilement d'être?
Ne faut-il pas s'interroger sur les parents que nous sommes? Les associations de parents d'élèves ne doivent-elles pas reconsidérer leur rôle qui n'est sans doute pas celui d'être le lien parent-école mais parent-parent?
beaucoup de questions qui valent ce qu'elles valent, auxquelles j'ai mes réponses personnelles cependant l'avis d'autrui m'intéresse.
Il me semble que ces questions ne peuvent pas restées sous -entendues et se doivent d'être sérieusement posées dans le débat qui nous réunit... depuis plusieurs mois que ce blog existent nous n'avons jamais réellement et pleinement abordé ce sujet. Mais comment instruire des enfants non éduqués?

Ecrit par : Patricia Mesnigé | 22 mai 2007

Henri Grégoire, on sait bien que Bettelheim a dit des horreurs, et que la psychanalyse est un tissu d'âneries, mais je ne vois pas l'intérêt de faire un c/c aussi long sur ce sujet pour un site qui parle d'éducation.

Ecrit par : Jeremy | 22 mai 2007

petite erreur de manipulation j'ai posté trop vite ...je continue donc .

il est possible que vous pensiez que nous avons déjà répondu à ses questions. Effectivement certains ont déjà donné leurs réponses du point de vue de l'enseignant qu'ils sont mais celui du parent qu'ils sont aussi et que nous non-enseignants sommes?

Bonne fin de journée à tous ...

Ecrit par : Patricia Mesnigé | 22 mai 2007

Pour Patricia : les parents se "débarassent" souvent de leurs enfants en les mettant au collège ou au lycée, et ils se disent "au moins pendant ce temps, on est tranquilles, il n'est pas à la maison, il est au collège". Mais il faudrait surtout que les médias arretent de relayer cette idée : TF1 en juin rabâche les oreilles des spectateurs du fait qu'à partir de la fin mai, les lycées ferment et les collégiens se baladent.
Il faudrait peut-être créer plus de places et d'espaces dans les établissements pour les permanences, les foyers, les études, les CDI, etc. Ce qui permettrait de distinguer les deux fonctions de l'école : garderie (les collèges au mois de juin par exemple, les lycées apres les conseils de classe) et instruction. Surveillant et prof, ce devraient être deux métiers différents, mais c'est rarement le cas.

Ecrit par : Jeremy | 22 mai 2007

Henri Grégoire, pourquoi faite vous de ce blog une annexe du vôtre????? Celles et ceux qu'il intéresse l'auront installé dans leur favori et iront le voir de temps en temps. Je trouve votre attitude déplacée et impolie.

Ecrit par : Pendariès | 22 mai 2007

Hola, Messire Pendaries, vous ne vous formalisez pas ni des diatribes haineuses du bourricot réactionnaire, ni des épanchements vomitoires du xénophobe Porcinet et voilà que vous venez me chercher noise, m'accusant de "squatter", voire de détourner, "Bonnet d'äne" dont la vocation première reste bien, sauf erreur de ma part, de chercher "des solutions pour une école de demain et démonter les dysfonctionnements de l'Education nationale.".(JPB)

J'ai déjà dit à Cadichon et Grouik Grouik ce que je pensais d'eux. Mais, je me rappelle que JPB lui-même vous avez demandé d'arrêter votre manie de renvoyer toujours à votre site. OUI, ce que vous faites est du phagocytage; et je n'aime pas ça. Et je le dis.

Ecrit par : Pendariès | 22 mai 2007

"Henri Grégoire, on sait bien que la psychanalyse est un tissu d'âneries, mais je ne vois pas l'intérêt de faire un c/c aussi long sur ce sujet pour un site qui parle d'éducation."

Ecrit par : Jeremy | 22 mai 2007

Vous êtes qui pour porter un jugement aussi péremptoire sur la psychanalyse dans son ensemble?

Ecrit par : Christophe Sibille | 22 mai 2007

Cela me rappelle tout simplement cette façon qu'ont certains élèves de parasiter les cours.

Ecrit par : Pendariès | 22 mai 2007

Catmano,
Vous serait-il possible de me contacter à cette adresse pour une question personnelle ? Merci à vous.
florent.camille@gmail.com

Ecrit par : Thalie | 22 mai 2007

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1- href="mailto:0@2">0@2-3238,36-913369@51-905010,0.html

Carrément scandaleux cet article, voilà comment l'enseignement est empoisonné par l'idéologie Mérieu and Co....

Ecrit par : Sandra WAGNER | 22 mai 2007

Olivier, à Valence, un collège pourri a été fermé. Ses élèves dispersés dans les établissements du centre-ville. Résultats, dans le meilleur collège de la ville: gosses rackettés, tabassés (Pantocrator, pour qui se souvient de lui ici, a même vu une trainée de sang dans les couloirs), la drogue est venue en force. Les parents, de la gauche bobo solidaire (médecins, avocats, cadres sup), ont gueulé face à ce qui arrive à leur progéniture. Ils militent pour la prise en charge de ces pauvres abadonnés, et quand ça leur tombe dans l'assiette, c'est tout de suite moins réjouissant. On se marre...

Ecrit par : Pendariès | 22 mai 2007

à chacun son humour;) cela illustre bien que la résolution d'un problème de société ne passe pas que par l'école... Quant à militer pour la prise en charge de ces pauvres abandonnés est-ce vraiment le" bon combat"?si problème il y a c'est bien du côté des parents en premier chef ...

Ecrit par : Patricia Mesnigé | 22 mai 2007

Des lycéens dispensés d'"interro surprise"
LE MONDE | 22.05.07 | 13h03 • Mis à jour le 22.05.07 | 15h37
PONT-AUDEMER (EURE) ENVOYÉE SPÉCIALE

Imaginez des questions d'évaluations dont le contenu serait connu par avance des élèves : il ne s'agit pas du rêve éveillé d'un écolier en difficulté mais d'une expérience menée au lycée Jacques-Prévert, à Pont-Audemer (Eure), par une dizaine d'enseignants.

La méthode : quelques jours avant l'évaluation, les professeurs donnent une liste de questions déjà traitées et corrigées en classe (exercices, définitions, études de textes...). Les élèves bénéficient d'une séance de questions-réponses pour éclaircir les points qui ne seraient pas compris. Ils savent que pour la plus grande partie de la note (des deux tiers aux trois quarts), les questions seront piochées dans cette liste. Le tiers ou le quart restant sera issu de questions non connues.



"Qu'on ne nous taxe pas de laxisme, cette méthode encourage le travail, assure Corinne Croc, enseignante de mathématiques. Les élèves sont motivés, s'impliquent davantage en classe et révisent à fond leur liste." Son jeune collègue Olivier Trapes insiste sur la "confiance" qui s'instaure en classe et crée "un cercle vertueux". "Les élèves savent qu'on ne cherchera pas à les piéger", insiste-t-il.

Ainsi Julien a vu passer sa moyenne de mathématiques de 9-10 en troisième à 12-13 en seconde. "Mes parents trouvent cette méthode excellente, assure-t-il. Et moi, je travaille plus." Adrien, lui, avait renoncé, l'an dernier, à ouvrir ses manuels de maths ; en seconde, cette méthode d'évaluation lui a permis de décrocher la moyenne. Romain se réjouit, pour sa part, qu'il en soit fini "des questions pièges à deux balles".

"L'arrivée en seconde est un passage difficile pour les élèves, qui voient leurs notes baisser, explique le proviseur, Bernard Le Dilavrec, qui encourage cette expérience. Tout ce qui peut les mettre en confiance me semble utile. Avec cette méthode, les lycéens savent que, s'ils travaillent sérieusement, ils auront la moyenne."

La méthode ne risque-t-elle pas de favoriser une réussite factice des élèves ? "Il faut être attentif à l'évaluation de cette expérience, estime M. Le Dilavrec. Les premiers résultats sont encourageants." Ainsi, les lycéens qui avaient bénéficié de cette méthode en 2006 ont eu au premier trimestre des résultats équivalents - sinon meilleurs - à ceux de leurs camarades qui avaient eu des évaluations classiques.


"LÉGÈRETÉ SCIENTIFIQUE"


Professeur de mathématiques à l'université Paul-Sabatier et à l'Ecole nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace (Supaéro), à Toulouse, André Antibi est à l'origine de ce système, qu'il appelle l'évaluation par contrat de confiance. Selon lui, quelques milliers d'enseignants auraient déjà adopté ce système censé corriger "l'échec artificiel" dont seraient victimes une partie des élèves. "Sous la pression de la société, les professeurs se sentent obligés de mettre un certain nombre de mauvaises notes, même dans les classes de bon niveau, pour être crédibles", assure-t-il. Un phénomène qu'il qualifie de "constante macabre", du nom d'un de ses livres paru en 2003 (Math'adore).

Pour Denis Maufay, professeur de sciences de la vie et de la Terre (SVT) au lycée Jacques-Prévert, l'existence de cette "constante macabre" ne fait pas de doute. "Quand j'étais à l'Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) au milieu des années 1980, on nous apprenait que, pour un bon devoir, la moitié des notes devaient tourner autour de la moyenne, les autres se répartissant entre des notes très bonnes et très faibles", explique-t-il.

"Dans le temps, renchérit son collègue Philippe Germain, lui aussi adepte de l'évaluation par contrat de confiance, je donnais, à l'occasion des évaluations, des exercices originaux plus durs que ce qu'on avait étudié en cours. Cela pouvait décourager les élèves moyens."

Le principal syndicat des enseignants du second degré, le SNES, souligne "la légèreté scientifique" des travaux d'André Antibi et conteste l'existence d'une "constante macabre". "Je ne vois pas l'intérêt de donner les mêmes exercices avec les mêmes données aux élèves, explique Roland Hubert, secrétaire national du SNES. Le seul point positif de l'évaluation préconisée par André Antibi, c'est de mieux expliciter les attentes des enseignants."

Au ministère de l'éducation nationale, on précise qu'une réflexion sur l'évaluation est en cours, en rapport avec la mise en place du "socle commun" que tout élève est censé maîtriser à l'issue de sa scolarité obligatoire. "Il faut, souligne-t-on au ministère, que l'élève ait une meilleure compréhension de ce qui est attendu de lui, non seulement en termes de connaissances mais aussi de compétences et d'attitudes."

Martine Laronche

Ecrit par : Sandra WAGNER | 22 mai 2007

Surveillant et prof, ce devraient être deux métiers différents, mais c'est rarement le cas.

Ecrit par : Jeremy | 22 mai 2007

Là j'en sais quelque chose pour avoir été les deux successivement pas longtemps mais suffisamment!



"Ce qui permettrait de distinguer les deux fonctions de l'école : garderie (les collèges au mois de juin par exemple, les lycées apres les conseils de classe) et instruction".
Ecrit par : Jeremy | 22 mai 2007

Depuis quand l'école doit-elle avoir une fonction de garderie! c'est aussi révoltant et scandaleux que le fait qu'on utilise les hôpitaux psychiatriques pour les personnes handicapées moteur adultes!

Ecrit par : Patricia Mesnigé | 22 mai 2007

Voilà ce qu'a fait le pédagogisme : dire que si les élèves vous insultent, c'est votre faute.

Ecrit par : Cosi_Sancta | 22 mai 2007


Ce n'est pas nouveau Cosi Sancta, lorsque j'ai débuté en 1971, dans un CES garçons des Quartiers Nord de Marseille portant un nom bucolique, c'était déjà le discours des "Formateurs" du Centre de Formation de Draguignan (Voie III-Classes de Transitions et Classes Pratiques°. Le Directeur, Michel Salines, la race des pédagogistes ne date pas d'hier ni même d'avant-hier, a d'ailleurs fini sa carrière comme IA-DSDEN.



C'est pourquoi, il est important de savoir que, contrairement au "chahut traditionnel" qui existe depuis la nuit des temps, les difficultés actuelles des enseignants des matières générales ont une origine systèmique multifactorielle.


Cela ne résoud pas les problèmes immédiats des collègues notamment des jeunes mais cela peut les déculpabiliser sachant que la dépression nerveuse voire le suicide peuvent être au bout.

Dans les années 70 du siècle dernier, une jeune Normalienne, âgée de 18 ans et issue d'un milieu populaire , avait été affectée ,à la sortie de l'École Normale, dans une Classe de 3ème Pratique .

Bien entendu, ce fût un désastre, ses élèves, des garçons de15ans qui attendaient leur anniversaire pour quitter le Collège, se masturbaient en classe...

La Conseillère Pédagogique, venue la visiter en vue de l'épreuve orale du CAP, dont l'obtention était indispensable à sa titularisation , ne trouva rien de mieux à lui dire que si elle ne se "reprenait" pas , elle serait révoquée et que, de plus, elle devrait rembourser au Trésor Public son traitement d'élève-maître et les frais de scolarité depuis son entrée en classe de Seconde à l'École Normale d'Institutrice.

Pour que ses parents n'aient pas à supporter cette lourde charge financière, la jeune collègue , désespérée, se suicida.


Une chaîne de télévision en fît un Téléfilm...


L’indiscipline scolaire aujourd’hui : éléments de description
Eirick Prairat- Professeur à l’Université Nancy 2
dimanche 29 avril 2007.


En quelques années, les interrogations sur le désordre et les perturbations scolaires ont mis en retrait les questions psychologiques et didactiques qui avaient jusque-là suscité l’essentiel des discours et des recherches en éducation.

Question brûlante qui exige déjà de ne pas confondre violence et indiscipline (1). Dans une première approximation, nous pourrions définir l’indiscipline comme un rapport relâché, flottant, distendu aux normes, aux règles et aux rituels constitutifs de l’ordre scolaire. Nous voudrions, dans cet article, rendre compte des formes de l’indiscipline moderne, en présenter les caractéristiques, d’un mot la décrire.

(...)

http://www.lesamisdelabc.levillage.org/spip/article.php3?id_article=69

Ecrit par : Henri Grégoire | 22 mai 2007

Hola, Christophe Sibille, on reste calme, on s'exprime gentiment, et on garde son sang froid. J'ai d'abord critiqué Bettelheim, qui a dit des horreurs sur l'autisme, ca partait de là au départ. La psychanalyse n'est peut-être pas un "tissu" d'âneries, au temps pour moi, mais elle en comporte beaucoup, et si j'en parle ainsi, c'est peut-être que, moi aussi, je me suis BEAUCOUP intéressé au sujet. Et que l'histoire de la psychanalyse, ainsi que la réflexion epistémologique sur la discipline elle-même, mettent au jour un grand nombre d'erreurs, de contradictions, d'approximations, d'oppositions, qui plombent la crédibilité d'une partie de la discipline. Enfin, quand j'entends la plupart des psychanalystes en vogue dans les médias, je suis atterré (j'excepte, permettez-le, Delaisi de Parseval et Roudinesco).
Si la psychanalyse vous intéresse tant que ça, demandez-vous donc pourquoi vous m'avez répondu avec tant d'agressivité. Et accpetez de considéret que "cela ne vaut pas la peine de se fâcher", comme disait Arouet, qui avait beaucoup de bon sens.

Ecrit par : Jeremy | 22 mai 2007

Pour Patricia : Je suis tout sauf partisan de l'école-garderie.
Mais combien de parents d'élèves envoient leurs élèves à l'école pour qu'ils ne soient pas ailleurs, et parce qu'ils ne peuvent ou veulent pas les garder à la maison ? Pour l'instant, ce sont les classes qui font garderie (j'ai au moins dix élèves de Seconde qui font acte de présence, et ne prennent AUCUN cours, et ce sera bientôt le cas de toutes les classes, une fois le conseil passé). Ce que je souhaiterais, c'est que les deux fonctions soient distinctes, et qu'on ne fasse qu'enseigner dans les classes, pas "occuper" les élèves. Les collègues de collège sont désespérés au mois de juin, car il s'y écoule au moins quinze jours où l'on attend la fin de l'année, sans plus rien enseigner ni apprendre, où l'on fait, stricto sensu, garderie.

Ecrit par : Jeremy | 22 mai 2007

Cher Henri Grégoire, il semble que Michel Salines sévisse encore...

"L'enseignant est maître après Dieu dans sa classe et les plaintes des élèves sont trop peu prises en compte, estime Michel Salines, médiateur dans l'académie de Créteil. En six ans de médiation, j'ai souvent appelé l'attention des autorités sur le fait qu'on oubliait qu'un élève est un adolescent ou un enfant qui dispose des mêmes droits que n'importe quel citoyen."

C'est affreux, comme déclarations !! Où habite cet individu, pour être aussi loin des réalités d'aujourd'hui ?

Ecrit par : Cosi_Sancta | 22 mai 2007

La pédagogoie innove, et l'université suit :

http://www.cahiers-pedagogiques.com/article.php3?id_article=3101

Ecrit par : Cosi_Sancta | 22 mai 2007

(la phrase ci-dessus est bien évidemment ironique)

Ecrit par : Cosi_Sancta | 22 mai 2007

Hola, Christophe Sibille, on reste calme, on s'exprime gentiment, et on garde son sang froid. J'ai d'abord critiqué Bettelheim, qui a dit des horreurs sur l'autisme, ca partait de là au départ. La psychanalyse n'est peut-être pas un "tissu" d'âneries, au temps pour moi, mais elle en comporte beaucoup, et si j'en parle ainsi, c'est peut-être que, moi aussi, je me suis BEAUCOUP intéressé au sujet. Et que l'histoire de la psychanalyse, ainsi que la réflexion epistémologique sur la discipline elle-même, mettent au jour un grand nombre d'erreurs, de contradictions, d'approximations, d'oppositions, qui plombent la crédibilité d'une partie de la discipline. Enfin, quand j'entends la plupart des psychanalystes en vogue dans les médias, je suis atterré (j'excepte, permettez-le, Delaisi de Parseval et Roudinesco).
Si la psychanalyse vous intéresse tant que ça, demandez-vous donc pourquoi vous m'avez répondu avec tant d'agressivité. Et accpetez de considéret que "cela ne vaut pas la peine de se fâcher", comme disait Arouet, qui avait beaucoup de bon sens.

Ecrit par : Jeremy | 22 mai 2007


Si j'ai "rebondi" sur le sujet de la Psychanalyse, c'est que, comme je l'ai écrit plus haut, si Willhelm Reich et AS Neill , auteur de "Libres Enfants de Summerhill" , sont passés de mode depuis les années 70 , Bruno Bettelheim fait encore partie des références de trop nombreux formateurs des IUFM notamment pour l'année de préparation du CRPE et l'année de stage.

Quoique puisse en penser Messire Pendariès , qui joue maintenant les "petits rapporteurs"- "M'sieur y copie, M'sieur!"-, je renvoie à deux compte-rendus de lecture que je tenais en réserve et que je viens de publier.

Par honnêteté intellectuelle, je précise que si j'ai bien lu "Dossier Freud", je n'ai pas encore eu le temps de lire la biographie de Bruno Bettelheim.

Bruno Bettelheim ou la fabrication d’un mythe. Une biographie - Richard Pollak
Note de lecture de Monique Bertaud - SPS n° 260, décembre 2003
mardi 22 mai 2007.

C’est plus de trente ans après avoir été confronté à un mensonge éhonté de celui qui a été un des maîtres à penser du XXe siècle que le journaliste Richard Pollak entreprend la biographie de Bruno Bettelheim.







Bruno Bettelheim ou la fabrication d’un mythe. Une biographie - Richard Pollak
Note de lecture de Monique Bertaud - SPS n° 260, décembre 2003
mardi 22 mai 2007.


C’est plus de trente ans après avoir été confronté à un mensonge éhonté de celui qui a été un des maîtres à penser du XXe siècle que le journaliste Richard Pollak entreprend la biographie de Bruno Bettelheim.

http://www.lesamisdelabc.levillage.org/spip/article.php3?id_article=221B

Ecrit par : Henri Grégoire | 22 mai 2007

sandra je rebondis sur cet article : pas plus tard que dimanche nous recevons un mail d'une maman élue qui se scandalise qu'une interro surprise de maths, en classe de 3ème compte pour la moyenne ! je rappelle que le brevet c'est dans 1 mois et que certaines notions devraient être au moins un peu sues...j'ai fait ce rappel en répondant à la liste entière : " le deal c'est que les enfants arrivent en classe leçon sue, interro prévue ou pas, tous les parents présents à la réunion de début d'année le savent...à partir de là on peut épiloguer, la prof est dans son droit "
je croyais rêver ! même dans les associations de parents ça coince sur ces sujets (bon la maman en question est aussi instit heu je veux dire professeur des écoles ceci explique-t-il cela ?)

Jeremy au collège de mes enfants les notes sont arrêtées le 25 mai pour les 3ème et la semaine suivante pour les autres...ensuite les conseils de classe et en effet 15 jours à attendre la fin de l'année....

Ecrit par : fabienne | 22 mai 2007

Une élève a insulté un prof dans mon lycée, elle a eu huit jours d'exclusion temporaire avec sursis.
Ecrit par : Cosi_Sancta | 22 mai 2007

C'est vraiment tout et n'importe quoi, ces sanctions! Cinq élèves de Terminale du Lucée X ont été surprises dans les douches de l'internat en train de fumer une clope: trois semaines d'exclusion de l'internat pour les meilleures élèves, cinq semaines pour celle dont les notes étaient de moins bonne qualité, après passage en conseil de discipline.
Comme quoi, vaut mieux insulter un prof que fumer... Une échelle de valeur comme une autre.

Ecrit par : dobolino | 22 mai 2007

Cher Henri Grégoire, il semble que Michel Salines sévisse encore...

"L'enseignant est maître après Dieu dans sa classe et les plaintes des élèves sont trop peu prises en compte, estime Michel Salines, médiateur dans l'académie de Créteil. En six ans de médiation, j'ai souvent appelé l'attention des autorités sur le fait qu'on oubliait qu'un élève est un adolescent ou un enfant qui dispose des mêmes droits que n'importe quel citoyen."

C'est affreux, comme déclarations !! Où habite cet individu, pour être aussi loin des réalités d'aujourd'hui ?

Ecrit par : Cosi_Sancta | 22 mai 2007



Michel Salines doit être à la retraite, c'est la condition sine qua non pour être" médiateur".

Lorsque François Bayrou a créé cette fonction, j'ai pensé "Encore un gadget!".


J'ai été amené à réviser mon jugement lorsque ,ayant indiqué la voie à suivre à deux personnes qui souffraient de dysfonctionnement traités avec quelques légéreté par l'Admibistration, j'ai pu constater que l'intervention des Médiateurs avaient débloqué la situation.

Mais, c'était des dysfonctionnements mineurs même si pour les victimes ils étaient très graves.

Par contre, lorsque, plein de confiance, j'ai fait appel à eux pour une affaire infiniment plus grave, je me suis heurté à un mur de silence.


C'est une fonction purement honorifique, tout juste défrayée, mais c'est pour beaucoup, peut-être pour tous, une façon de continuer à jouer les "défenseurs des enfants"" contre ces "foutus profs égoîstes et sadiques..."

C'est un rôle où excellent les IA "en interne", je crois que c'est leur drogue...

Ecrit par : Henri Grégoire | 22 mai 2007

Sur la psychanalyse aussi, je tiens à signaler la mise à disposition sur internet d'un tout nouveau texte sur Freud de René Pommier (auteur de l'inoubliable Roland Barthes Ras le Bol et autres ouvrages salvateurs).

Ceux qui ne connaissent pas découvriront une fort belle plume :
http://rene.pommier.free.fr/Sigmund00.html

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 22 mai 2007

Bonjour,

Je trouve cet article édifiant dans la mesure où il reflète une situation bien réelle : j'ai suivi ce que vous appelez la voie royale pour être enseignant (hypokhâgne puis khâgne dans un lycée réputé avec des professeurs admirables) puis l'université ( ayant échoué à Normale Sup... personne n'est parfait !). C'est après ma maîtrise que j'ai décidé de passer le capes et l'agrégation. J'ai réussi à obtenir le Capes du 1er coup, c'est_à-dire l'an dernier et j'occupe donc actuellement le triste statut de Stagiaire Iufm. Je suis en sursis : une visite d'inspection qui statuera sur mon sort (visite pour la forme, Alea Jacta Est, cela signifie d'ores et déjà que je ne serai pas titularisée ...). J'ai du mal à comprendre les rouages de cette institution qu'est l'Iufm : un an d'humiliation et de jugements qui m'ont fait perdre toute confiance en moi alors que j'ai toujours été passionnée par mes études. J'ai vu le nivellement par le bas des exigences requises et j'ai tenu bon, mes élèves m'en sont reconnaissants hélas pas la haute institution... Je ne veux pas m'épancher et commencer une nouvelle diatribe contre l'Iufm, je n'ai plus la force de me battre... En un mot je regrette d'avoir passé le Capes car je suis allée de désillusions en désillusions... A quoi cela sert-il de passer un concours aux exigences de plus en plus difficiles quand il faut enseigner aux élèves ce que l'on savait déjà en sortant de Terminale ???

Je ne sais pas encore ce qu'il adviendra de mon sort mais je suis tombée dans le miroir aux alouettes. Enfin, à 23 ans je peux encore me reconvertir, il n'est pas trop tard pour être caissière...

PS : La matière que j'enseigne est une LV2, je ne souhaite pas en dire plus, je préfère garder l'anonymat.

Continuez, M. Brighelli, votre combat est noble et je vous soutiendrai jusqu'au bout.

Ecrit par : Mademoiselle | 22 mai 2007

Votre si émouvant témoignage, Mademoiselle, prouve une fois de plus que les IUFM sont bien l' institution pourrie (par la tête), néfaste et souverainement inutile que d'aucuns ne cessent de dénoncer sur ce blog! Pour un peu les propos lénifiants de certains autres nous le faisaient oublier!

Ecrit par : Jean | 22 mai 2007

"Henri Grégoire, on sait bien que la psychanalyse est un tissu d'âneries,"

Ecrit par : Jeremy | 22 mai 2007

"La psychnalyse n'est peut-être pas un "tissu" d'âneries,"

Ecrit par : Jeremy | 22 mai 2007

Je n'ai pas perdu mon calme en vous répondant. Je vous ai simplement demandé qui vous étiez pour énoncer des jugements aussi péremptoires. La contradiction entre deux de vos messages postés à quelques heures d'intervalle, (au maximum) aurait tendance à me donner raison de poser une telle question.
Je peux simplement vous dire, que sans la psychanalyse, je ne serais peut-être pas en train de vous parler ici aujourd'hui. Mais peut-être est-ce une raison suffisante pour souhaiter qu'elle n'ait jamais existé?

Ecrit par : christophe sibille | 22 mai 2007

Sandra Wagner,
C'était juste pour vous signaler que Meirieu s'écrit M.E.I.R.I.E.U.
A part ça, c'est un personnage infâme, on est bien d'accord!

Ecrit par : Jean | 22 mai 2007

De même que pour certains, c'est la foi religieuse qui sauve, cher Christophe.

Ce n'est pas un argument en faveur de la psychanalyse, ça.

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 22 mai 2007

Christophe, je vous ai dit que j'avais été excessif en disant "un tissu d'âneries" et que je revenais sur cette expression.
Vous n'êtes peut-être pas en colère, mais vous êtes malhonnête : bien sûr que je me contredis, puisque je corrige une expression trop forte !
La psychanalyse vous a peut-être permis d'être ici, mais elle ne vous a pas rendu aimable.

Ecrit par : Jeremy | 22 mai 2007

Je ne sais pas très bien comment on en est arrivé à parler de psychanalyse…

Ça n'a jamais que l'importance qu'on lui accorde. Il y a des gens à qui ça a fait un bien fou. Il y en a d'autres — un mien ami, dans les années 70 — que ça a détruit : il a loué une chambre dans un étage élevé d'un hôtel juste en face de son psy, et s'est défenestré pour aller embrasser le pavé.

Pour ce qui est de son usage en littérature, en revanche, c'est plein d'intérêt. Pour deux raisons. Soit le texte est postérieur à Freud — et on est fondé d'utiliser la théorie freudienne qu'a probablement connue l'auteur (un peu comme ces gens qui pour avoir connu la théorie astrologique finissent par accumuler sur eux les traits de leur signe, par contagion pure des discours… C'est comme ça que certaines Balances deviennent des dragueurs impénitents…). Soit le texte est antérieur, mais le discours psy que l'on tiendra sur lui s'adressera à un public qui, lui, connaît l'analyse, et est donc susceptible d'acquiescer — ou de s'en défendre, ce qui revient au fond au même : on ne dit pas forcément des vérités sur le texte, mais on en fait dire à celui qui écoute, et comme toute lecture devient partie prenante du texte — voir Borgès sur le sujet, qui proposait une étude sur l'influence de Kafka sur le romantisme, puisque depuis le début du XXème siècle, nous ne pouvons plus faire comme si K. n'existait pas, de sorte que "kafkaïen" appliqué à Edgar Poe ("le Puits et le pendule") ou à Piranese n'est pas injustifié, tout anachronique qu'il semble…

Suis-je clair ?
JPB, qui expliquait récemment à ses élèves comment Malebranche avait mis au point un système pour draguer Madame Bovary — ou Don Quichotte… N'est-ce pas, Pendariès ?

Ecrit par : brighelli | 22 mai 2007

Patricia écrit : "l'éducation est et doit être et le rester le rôle des parents et en aucun cas celui de l'école ! "
Certes, mais une fois qu'on a dit ça et qu'on constate que ce n'est pas le cas, qu'est-ce qu'on fait des enfants de parents défaillants ? Poubelle ?

Ecrit par : Perceval | 22 mai 2007

Mademoiselle,
Si vous avez le sentiment d'une injustice crasse de la part de l'IUFM et de ses sbires, pourquoi n'écririez-vous pas en "courrier personnel" à Xavier Darcos? En lui faisant parvenir un double par votre député. Suggestion.

Ecrit par : Jean | 22 mai 2007

Patricia écrit : "l'éducation est et doit être et le rester le rôle des parents et en aucun cas celui de l'école ! "
Certes, mais une fois qu'on a dit ça et qu'on constate que ce n'est pas le cas, qu'est-ce qu'on fait des enfants de parents défaillants ? Poubelle ?

Ecrit par : Perceval | 22 mai 2007

C'est bien le problème que je soulève aussi! et l'autre question est comment l'école peut-elle et doit-elle faire face à cette défaillance?

Ecrit par : Patricia Mesnigé | 22 mai 2007

"Pour ce qui est de son usage en littérature, en revanche, c'est plein d'intérêt. Pour deux raisons. Soit le texte est postérieur à Freud — et on est fondé d'utiliser la théorie freudienne qu'a probablement connue l'auteur (un peu comme ces gens qui pour avoir connu la théorie astrologique finissent par accumuler sur eux les traits de leur signe, par contagion pure des discours… C'est comme ça que certaines Balances deviennent des dragueurs impénitents…). Soit le texte est antérieur, mais le discours psy que l'on tiendra sur lui s'adressera à un public qui, lui, connaît l'analyse, et est donc susceptible d'acquiescer — ou de s'en défendre, ce qui revient au fond au même : on ne dit pas forcément des vérités sur le texte, mais on en fait dire à celui qui écoute,"

Ecrit par : brighelli | 22 mai 2007

tu es démasqué Jean-Paul, , avoue maintenant que tu étais le nègre de madame soleil peut-être même d'Elizabeth Teissier !

Ecrit par : Patricia Mesnigé | 22 mai 2007

Témoignage assez intéressant d'un étudiant :

"J'ai lu (longuement!) avec attention vos propos. je tiens à témoigner et à revaloriser le parcours STI que j'ai fais et qui m'a conduit là où je suis aujourd'hui.
En 1997 (eh oui déjà!) j'obtenais (non sans gloire...) mon BAC STI Génie mécanique option productique parce que les profs avaient jugé bon de m'orienter dans cette filière alors que je souhaitais intégrer un cursus S. "12.8 en maths, 14.7 en physique, 17.3 en méca...les maths posent problème M. G..., vous pourrez pas suivre -sic- en S" Qu'à cela ne tienne...de toute façon je voulais juste passer le concours de l'armée de l'air (comme pôpa!). Après 7 mois d'efforts (et de punitions...pôpa n'était pas un tendre!!!) j'ai obtenu ce fameux concours. Mais j'ai été réformé.

Alors le concours et le bac en poche, je décide d'arrêter mes études et d'aller travailler. 5 ans surveillant (avec fausses inscription en fac), 2 ans de remplacements CPE (payé, exploité plutôt comme un MI/SE parce que pas de Bac+3!), 2 ans comme commercial, 5 ans dans le BTP. Et le tout en même temps...les horaires de l'éducation N. me permettant de travailler dans le privé. Je fais ma vie...enfin j'essai.
Et je me suis souvenu de mon prof de productique qui nous disait sans cesse "travaillez, motivez vous, apprenez et soyez curieux de tout ce qui vous entoure et vous réussirez!" Quant on a 18 ans (l'âge con et ingrat!),on ne comprend pas forcement la "philosophie" de cette phrase. Passionné d'histoire et d'archéologie, passionné par le monde et les petites gens qui m'entourent je décidais un beau matin de tout arrêter et de reprendre un cursus universitaire.
Dénigré par mes enseignants la première année parce qu'issu de STI: "m'enfin, vous ne pourrez jamais réussir!", j'ai constaté, avec effroi, qu'entre 1997 (l'année de mon bac) et 2002 (l'année du bac général -L, ES, S- de la grande, très grande majorité de mes camarades de 1ere année)le niveau était tombé bien bas! Aujourd'hui je suis en 5ème année d'archéologie...sans redoublement et je ne peux pas en dire autant de la grande, très grande majorité de mes (maintenant) anciens camarades. Je prépare même mon (anciennement) DEA avec le CNRS! Qui l'aurait crû?! Et, en plus je travaille à côté pour payer mes études, mon logement, ma bouffe, ma santé, etc.(plus de parents...) comme dir. adjoint à la scolarité d'un centre social dans un quartier difficile.
Alors STI, STT, SMS, S, L, ES, etc., peu importe, ce qui compte c'est la volonté d'apprendre, la méthode (dont nous avions de solides bases en STI!) et peu importe le milieu d'où l'on vient (j'ai moi même étudié dans une école ZUP, un collège "campagne", un lycée "usine" et une fac "vacance") l'important est qu'il y ait des profs comme vous, des élèves comme moi (et je n'étais pas un modèle de discipline, croyez moi!!!) qui en veulent et qui souhaite toujours faire mieux et toujours être avide de connaissance. Mais si on "donne" le bac à tout le monde (comme l'année dernière avec les grèves du CPE), on dévalorise notre réussite, notre diplôme et aujourd'hui, force est de constater que le niveau de nos bachelier est scandaleusement déplorable...
Pour exemple, j'ai eu l'occasion de corriger des copies de 1ere et 2eme année d'histoire et je peux vous certifier que mon petit frère , 20 ans, un CAP tailleur de pierre en poche réfléchit plus et fais moins de fautes (par mots!!!) que la majorité des étudiants que j'ai eu la joie (mais pas longtemps) de corriger.
Alors oui, il y a un sérieux problème dans l'EN. Le niveau? Certainement. La politique pédagogique? Assuremment. Les vieux cons de 68 qui nous servent d'inspecteurs? Principalement. Je n'ai pas de solution (ce serait un miracle!) mais j'ai quelques suggestions.

1/ Et si nous recrutions des enseignants qui sont déjà passé par le "vrai" monde du travail? Et non pas des enseignants-étudiants qui n'ont connu que l'école et qui pensent que l'on ne réussi que par elle! Ils verrez que le monde dans lequel vivent les parents de leurs élèves n'est pas rose et qu'il faut se battre chaque jour pour gagner sa croûte. Parce que, eux, s'ils sont absents ou malades ils perdent leur journée de travail. Parce que eux, s'ils ne travaillent pas les week end ou au noir de temps en temps, les fins de mois sont difficiles. Parce que eux n'ont pas le temps (ni la force) de s'occuper de leur(s) enfant(s) après une journée de boulot. Parce que eux n'ont pas leurs mercredis et leurs samedis bien souvent. Parce que eux, ne compte pas leurs heures et ne font pas grève pour un oui ou un non. Bref, parce que, eux, ne sont pas privilégiés!!!

2/ Et si nous augmentions le nombre de surveillants, avec une vraie expérience et un vrai désir de "rendre service" (pas gratuitement évidemment!) parce que des "étudiants-surveillants-glandeurs" j'en ai connu une pelle! Et croyez moi, ça vous fout en l'air, et l'équipe et le travail entreprit avec des élèves en difficulté(s).

3/ Et si nous arrêtions de donner "tous" pouvoirs aux parents d'élèves? Parce que des conseils de discipline transformés en tribunal j'en ai vu aussi bien trop souvent! L'enfant "roi" oui, les parents "cons" non!

4/ Et si nous arrêtions l'utopie de la carte scolaire? Parce que vous pensez bien que le "fils de Môssieur untel", lui il s'en fout de la carte scolaire. Pôpa a des passes droits et il inscrit ses enfants là où il le souhaite. Alors plutôt que de se battre pour cette carte scolaire, battons nous contre les inégalités de traitements entre "riches" et "moins riches" (pour ne pas dire pauvres!)et vous verrez que nos chers enfants et adolescents auront le plaisir de constater que "le fils de" est dans la même classe qu'eux et a donc DROIT au même traitement. Les enfants ne sont pas des abrutis et ils savent bien qu'il existe des inégalités inacceptables entre eux!

5/ Et si nous recrutions de vrais CPE? Parce que sur 7 avec qui j'ai eu la "chance" de travailler, un seul faisait son "VRAI" travail d'éducateur! Les autres étaient soit carrièristes et lèche cul soit incompétants et trops sensibles. Cela dit, comment, en sortant d'une licence d'art plastique peut-on dire qu'on est compétent? Comment en travaillant qu'une demi-journée, on peut suivre correctement les problèmes que posent certains ados?

Je ne suis pas de droite, ne suis pas pour "travailler plus pour gagner plus", ne suis pas pour des heures sup. à gogo, ne suis pas pour le "service minimum", je suis pour le pragmatisme, le goût de la réussite, le goût de l'éducation, le goût du partage et de la tolérance...et bien d'autres choses humaines et sociales. Mais aujourd'hui, il est temps, pour nos enfants de remettre en question un système obsolète, vide de tous sens (même celui de l'apprentissage!)et dirigé par des incompétents. Il est temps de redonner aux profs les pouvoirs perdus et le goût de la réussite, il est temps de redonner aux parents les responsabilités qu'incombe la naissance d'un enfant, il est temps de remettre en question les privilèges des enseignants pour un souci d'égalité mais aussi de compréhension de leur travail difficile par les parents d'élèves.

SOYONS PRAGMATIQUES! SOYONS INTELLIGENTS ET OUVERTS D'ESPRIT! SOYONS RESPONSABLES!

Bien à vous chers enseignants, chers parents et chers enfants".

Ecrit par : Bayroudoudou | 22 mai 2007

Merci Jean de votre soutien ! Cependant, écrire au ministre ce n'est qu'une goutte d'eau dans la mer : au mieux je recevrai une réponse type me disant qu'une décision émanant des hautes sphères du rectorat est irrévocable.

Le comble de l'histoire est que l'académie où j'effectue mon stage n'est même pas l'académie où j'ai passé le concours (alors que logiquement cela aurait dû être le cas). Je subis une double peine en quelque sorte :(

Ecrit par : Mademoiselle | 22 mai 2007

Je me suis moi aussi beaucoup servi de la psychanalyse en littérature (Einführung in die psychoanalytische Literatur de Walter Schönau est un grand classique qui résume très bien les usages de la psychanalyse en littérature).
Anecdote : j'ai tenté d'utiliser la psychanalyse au cours d'une explication de texte devant Nadine Toursel, eh bien ca ne lui a pas plu du tout !
C'est pour ça (entre autres) que j'ai dit m'être bcp intéressé à la question, d'un point de vue littéraire ou non.

Ecrit par : Jeremy | 22 mai 2007

France Inter :
mardi 22 mai 2007
Ecole, collège, lycée : questions sur les redoublements...
La fin de l’année approche, le couperet du redoublement va tomber pour certains élèves - et leurs parents : la France est le pays d’Europe et même de l’OCDE où l’on redouble le plus. Certains avancent que le redoublement est inefficace dans les petites classes et au collège, mais que bien compris il peut avoir son utilité au lycée.

Invités : - Marc Le Bris, instituteur et directeur d’école à Médréac (Ille-et-Vilaine) membre de l’Association Sauver les lettres, et signataire de l’appel pour une refondation de l’école
- Didier Bernard, Parent d’élèves, membre du conseil d’administration de la fédération des conseils de parents d’élèves des écoles publiques (FCPE), responsable régional de la FCPE des Hauts-de-Seine.

Ecrit par : Lariba | 22 mai 2007

A la question posée à Jacques Lacan: "la psychanalyse va-t'elle devenir une religion"? voici sa réponse:

"Elle deviendra peut-être en effet une religion - qui sait pourquoi pas? Elle n'est pas venue à n'importe quel moment historique. Elle est venue corrélativement à un pas capital, à une certaine avancée du discours de la science. la psychanalyse est un symptôme. Seulement il faut comprendre de quoi. Elle fait nettement partie de ce malaise de la civilisation dont Freud a parlé. Le plus probable est quon n'en restera pas à s'apercevoir que le symptôme est ce qu'il y a de plus réel. On va secréter du sens à en veux-tu en voilà, et cela nourrira non seulement la vraie religion, mais un tas de fausses. (Rome 1974)

Ecrit par : dator formarum | 22 mai 2007

Votre blog et ses commentaires sont pour moi une petite source de lumière dans la grisaille qui entoure mon quotidien de prof de maths en Zep.
Seulement voilà, je suis à la recherche ( en parallèle ) d'un blog animé dans le même esprit mais peut-être un peu plus typé maths.Non pas pour abandonner la lecture de celui-çi, mais pour comprendre de manière encore plus concrète ce que je peux améliorer et proposer à d'autres dans mon champ d'opération. Des suggestions ?
Merci en tout cas d'être là avec vos idées et vos commentaires qui prouvent que tout n'est pas perdu ni inéluctable en ce bas-monde.

Ecrit par : ThierryO | 22 mai 2007

C'est devenu un lieu commun : l'école est en crise. Mais pourquoi parle-t-on de crise ? De quelle nature est-elle ? Quelles en sont les causes ?

Un des symptômes bien connu de cette crise est l'augmentation des conduites violentes à l'école. Mais ce symptôme ne doit pas en cacher d'autres qui touchent à ce qu'est l'école en elle-même.

1 - La déscolarisation des conduites.

Moins fameuse que la violence, mais tout aussi préoccupante, une mutation lente affecte les comportements des élèves, mutation à laquelle on peut donner le nom de déscolarisation des conduites. Ce phénomène ne s'impose pas avec autant d'évidence que la violence, alors que nombre d'enseignants n'en souffrent pas moins, parce qu'il est impossible de le penser et de le nommer au moyen des termes qui servaient jusqu'ici à décrire les comportements jugés indésirables : les élèves qui ont cette nouvelle posture ne sont ni toujours très difficiles d'un point de vue disciplinaire ni totalement dépassés d'un point de vue scolaire, ils ne sont tout simplement plus des élèves.

S'il fallait qualifier cette conduite autant que la décrire, on pourrait parler de désinvolture, voire de mépris à l'égard des contraintes et exigences scolaires, d'indifférence et d'insolence à l'égard des personnels. Mais il y a dans tout cela une telle innocence, une telle assurance que ces termes sont impropres : l'apparente ignorance de la transgression et des torts accomplis laisse perplexe. Elle interdit en tout cas d'interpréter ces actes comme l'expression d'une résistance inévitable, voire saine, à l'autorité des enseignants : celle-ci n'est pas tant contestée que niée comme telle, rendue absente, comme effacée. C'est d'ailleurs pourquoi la violence à l'école n'est pas essentiellement celle de la subversion, de la révolte. La violence apparaît au contraire au bénéfice de cette dissolution de l'autorité : elle n'est pas dirigée contre celui qui occupe symboliquement une position dominante, elle est tournée vers le faible, qu'il soit enseignant ou élève, dès qu'il ne bénéficie plus de la protection de l'autorité.

Et si l'école en est là, ce n'est pas essentiellement, comme on le dit souvent, à cause de la massification de l'accès à l'enseignement, ni même à cause des réformes antérieures. Si l'école en est là, c'est parce que les deux piliers sur lesquels elle repose, à savoir les désirs des élèves et l'exercice de l'autorité par les enseignants, sont en crise de telle sorte que l'école ne remplit plus que très imparfaitement sa fonction sociale et culturelle de transmission des savoirs et surtout de transformation des élèves par un travail sur eux-mêmes.

2 - La crise des désirs.

En ce qui concerne les désirs, il n'y a aucune raison pour que les élèves d'aujourd'hui soient moins désireux que ceux d'hier d'avoir de bonnes notes, d'être reconnus, d'avoir un métier qui leur plaît ou de comprendre le monde dans lequel ils vivent ou, à tout le moins, certains de ses objets ou processus. Mais, de fait, c'est pourtant bien l'impression qu'ils donnent souvent. Ne désireraient-ils plus rien ?

En réalité, si les désirs sont en crise, ce n'est pas parce que les sources du désir sont taries, c'est parce qu'ils ne sont plus scolarisés. A savoir : leurs objets ainsi que les trajets qu'ils projettent ne donnent pas de nécessité à l'école, ne l'imposent pas comme un moyen et encore moins comme une fin en elle-même. L'école n'est même plus tout à fait vécue par les élèves comme un mal nécessaire.

Pour plusieurs raisons. D'abord parce que de vains calculs et des confusions sur sa fonction font dire qu'elle ne sert à rien, au sens où elle ne garantit pas de trouver du travail et encore moins d'exercer la profession qui plairait. Ensuite parce que la disparition de fait de la sélection dans le secondaire, elle-même causée par la pauvreté et l'inadaptation des possibilités d'orientation, a conduit à ce que bien des élèves soient totalement dépassés par les exigences propres au niveau auquel ils accèdent. Or, lorsque l'écart entre ce qui est exigé et ce qu'on serait capable de faire s'accroît, on désire d'autant moins répondre à ce qui est exigé qu'on ne peut guère espérer réussir et être reconnu pour cela. Ensuite encore parce que l'acquisition et la possession de savoirs ne sont plus guère valorisées par rapport à d'autres modes d'être dont on dit qu'ils rendent heureux. Pire, la possession d'un savoir est même souvent entachée du soupçon d'être, avec l'arrogance, l'attribut naturel de la richesse et du pouvoir quand elle n'est pas tout simplement perçue comme un simple moyen de manipulation. Enfin parce qu'on estime que désormais l'école n'a plus le monopole de la diffusion des savoirs, qu'elle est concurrencée en cela par d'autres sources non moins fiables, auxquelles elle devrait d'ailleurs s'ouvrir (livres, journaux, télévision, Internet…). Ce qui serait vrai si elle avait effectivement pour seule fonction la diffusion des savoirs.

En somme, les désirs sur lesquels s'appuie l'enseignement se dissolvent ou s'affaiblissent parce que les désirs en général, et notamment celui d'être heureux, ne sont plus structurés quant à leurs fins et leurs modalités de façon à ce que l'école s'impose comme un moyen et un des lieux de leur satisfaction.

3 - La crise de l'autorité.

La crise des désirs n'est cependant pas la seule en cause dans la crise de l'école et elle n'est pas en outre sans rapport avec la crise qui frappe l'autorité dans la mesure où la seconde explique également la première. L'autorité des enseignants a été très affaiblie à la fois par des processus externes à l'école et par des mutations internes.

L'autorité des enseignants est d'abord affaiblie parce qu'elle est contestée comme le sont toutes les formes personnalisées de l'exercice d'un pouvoir. Cette contestation puise ses sources dans une longue tradition, par ailleurs fondatrice des institutions politiques ainsi que de la culture contemporaines : celle qui se fonde sur l'exigence de liberté. En elle-même, cette exigence n'est pas incompatible avec l'exercice d'un pouvoir dès lors qu'il est légitime. Mais lorsque sous une forme dévoyée ou radicale, cette exigence finit par confondre la légitimité d'un pouvoir avec le seul assentiment de ceux sur lesquels il s'exerce, l'exigence de liberté devient incompatible avec l'exercice d'un pouvoir comme tel, légitime ou non. Or, c'est bien cette forme radicale qu'elle prend lorsque les individus, notamment donc les élèves, ne cessent d'affirmer ou de revendiquer le respect de droits qu'ils pensent avoir en dépit de toute autorisation, de toute réglementation, de toute législation et au mépris des droits des autres.

Il ne faut pas chercher ailleurs la raison pour laquelle l'autorité des enseignants est comme niée : cette exigence de liberté, le sentiment d'avoir toute une série de droits rendent comme nul et non avenu les exigences de l'autorité.

Mais cette crise de l'autorité n'est pas seulement causée par cette mise en cause externe de son existence et de son exercice, elle est aussi en grande partie liée à des causes internes à l'école. Les enseignants sont eux aussi responsables de la crise de leur autorité. Sensibles au mouvement culturel qui en conteste l'exercice, ils répugnent très souvent à faire usage du pouvoir qu'ils ont. Plus précisément, nombre d'entre eux vivent comme un échec pédagogique d'avoir à employer les moyens que l'institution scolaire met à leur disposition pour obtenir des élèves telle ou telle conduite. Ils préféreraient les obtenir exclusivement par l'effet de la confiance que devrait inspirer leur autorité comprise ici comme la forme de pouvoir qui n'a besoin d'aucune médiation, comme subjugation. Cette mauvaise conscience liée à l'exercice d'un pouvoir, le sentiment d'être violent lorsqu'on s'en sert a conduit bien des enseignants à une démission par laquelle ils se privent eux-mêmes d'un pouvoir, alors que par ailleurs ils déplorent la disparition de ses effets sur les élèves.

S'il est vrai que les élèves ne sont pas des élèves du fait de leur ignorance, ni par le désir d'apprendre, mais en vertu d'une relation de pouvoir, alors tout affaiblissement de cette relation a pour conséquence inévitable une déscolarisation des conduites des élèves.

C'est dans ce contexte de crise qu'intervient une réforme des Lycées dont la mise en œuvre précipitée ne doit pas cacher la longue gestation et l'inscription dans des processus sociaux et politiques anciens. Que faut-il en penser compte tenu de ce qu'est l'école et de ce qu'elle est en train de devenir de fait?

Ecrit par : Bayroudoudou | 22 mai 2007

jactance : http://bonnetdane.midiblogs.com
schéma actanciel : http://meirieu.com, etc.
j'acte : ???

Ecrit par : Daniel KRAUSS | 22 mai 2007

Mademoiselle, vous vivez exactement la même triste situation que François Vermorel, qui en a tiré un livre : "La ferme aux professeurs".
Vous pouvez facilement entrer en contact avec lui, il vous répondra.

Imam cite René Pommier : allez sur son site, et cliquez sur "Pédagogie".
Il a effectivement "une très bonne plume."

Anne-Marie.

Ecrit par : Anne-Marie Valette | 22 mai 2007

A propos de Freud : Le sacrifice interdit, Freud et la Bible de Marie Balmary. (Grasset)..Un livre passionnant ...en particulier sur la genèse du "complexe d'Oedipe"...le "refoulement à l'oeuvre" ou comment et pourquoi le fondateur de la psychanalyse a tronqué le récit de Sophocle pour "innocenter le père". Cf aussi Freud und sein Vater de Marianne Krüll (C.H. Beck, München, 1979) et le Réel escamoté (Aubier-Montaigne, 1984) , lettres de Freud censurées ou inédites par Jeffrey Moussaiev Masson...Il faut aussi lire attentivement toute la correspondance avec Fliess, " l'analyste " de Freud et s'intéresser aux motifs de l'exclusion de Ferenczy parce que ce dernier pensait, contrairement à Freud, que ce n'était pas les productions fantasmatiques du désir, mais une ou des offenses bien réelles qui étaient à l'origine des troubles de l'esprit.

Un symptôme écrit Lacan de Freud. Oui et il dit aussi que ce qui est en jeu reste encore et toujours la question de la vérité.

Lire aussi la réhabilitation paradoxale et pleine d'humour de Totem et Tabou par René Girard dans Des choses cachées depuis le commencement du monde.

Ecrit par : Robin | 22 mai 2007

"Christophe, je vous ai dit que j'avais été excessif en disant "un tissu d'âneries" et que je revenais sur cette expression.
Vous n'êtes peut-être pas en colère, mais vous êtes malhonnête : bien sûr que je me contredis, puisque je corrige une expression trop forte !
La psychanalyse vous a peut-être permis d'être ici, mais elle ne vous a pas rendu aimable."

Ecrit par : Jeremy | 22 mai 2007

Si vous avez l'impression d'avoir été d'une parfaite honnêteté intellectuelle en assénant tout d'abord cette opinion personnelle comme une vérité absolue, (pour laquelle vous auriez peut-être mieux fait de tourner sept fois sept fois la langue dans votre bouche avant de faire le malin avec), et vous justifier "a posteriori" en la tempérant, grand bien vous fasse, cher ami! On parle souvent sans réfléchir, preuve est faite une fois de plus. Je ne vois pas en quoi le fait de vous l'avoir gentiment fait remarquer prouve quelque malhonnêteté que ce soit chez moi. Et je n'ai en aucune manière été "malaimable". Si vous avez des comptes à régler, je pense que c'est tout d'abord avec vous-même que vous devez le faire, sauf votre respect.

Ecrit par : christophe sibille | 22 mai 2007

Mademoiselle, n'oubliez pas que l'IPR titularise un stagiaire sur le sellette sur deux. Si vous avez un bon contact avec votre classe, que vous savez la faire progresser, vous avez de bonnes chances d'être néo-tit dés la rentrée prochaine.
Je vous souhaite bon courage.

Ecrit par : Carabas | 23 mai 2007

Si vous avez l'impression d'avoir été d'une parfaite honnêteté intellectuelle en assénant tout d'abord cette opinion personnelle comme une vérité absolue, (pour laquelle vous auriez peut-être mieux fait de tourner sept fois sept fois la langue dans votre bouche avant de faire le malin avec), et vous justifier "a posteriori" en la tempérant, grand bien vous fasse, cher ami! On parle souvent sans réfléchir, preuve est faite une fois de plus. Je ne vois pas en quoi le fait de vous l'avoir gentiment fait remarquer prouve quelque malhonnêteté que ce soit chez moi. Et je n'ai en aucune manière été "malaimable". Si vous avez des comptes à régler, je pense que c'est tout d'abord avec vous-même que vous devez le faire, sauf votre respect.

Ecrit par : christophe sibille | 22 mai 2007

Christophe Sibille, la plupart du temps je suis d'accord avec vos positions modérées et je n'ai jamais écrit, sauf erreur de ma part, que tous les professeurs qui enseignent dans les IUFM étaient des pédagogistes enragés. J'en connais même quelques-uns qui partagent nos analyses.


Mais en ce qui concerne la Psychanalyse tant comme thérapie, ce qui est sa vocation première , que comme paradigme conceptuel permettant d'analyser la vie individuelle et/ou sociale , il ne s'agit pas d'opinion comme vous l'écrivez mais d'exercice de la raison par la mise oeuvre de son esprit critique.

Or sur le strict plan strictement scientifique, il n'y a pas photo...


Malgré son immense succès , notamment en France et en Argentine, deux pays où les psychanalystes des diverses obédiences ont constitué des formidables groipes de pression, jamais la Psychanalyses n'a pu faire la preuve de son efficacité thérapeutique dans le traitement des névroses.


Certse, quelques psychanalystes comme Jacques Lacan ont acquis une notriété médiatique qui leur a permis de bâtir ex nihilo des fortunes considérables mais ils n'ont jamais guéri personne. Pire ,de trop nombreux patients "soignés" par Jacques Lacan qui, probablemen tpour accroître ses revenus, avait théorisé la "séance courte" , se sont suiciçdés.

Le groupe de pression des psychanalystes français, toutes obédiences confondues, a même réussi à faire retirer du site de l'INSERM une méta-analyse qui, compilant toutes les données disponibles de la littérature médicale mondiale, concluait à l'inefficacité thérapeutique de la psychanalyse dans le traitement des névroses.



L'INSERM a publiée en Février 2004 un ouvrage d'expertise collective « Psychothérapie, trois approches évaluées »
Éditions Inserm, ISBN 2-85598-831-4 de 568 pages.
"Dans le cadre du Plan santé mentale mis en place par le ministère de la Santé en 2001, la Direction générale de la santé (DGS) a sollicité l’Inserm pour établir un état des lieux de la littérature internationale sur les aspects évaluatifs de l’efficacité de différentes approches psychothérapiques.
Deux associations françaises, l’Unafam et la Fnap-psy, se sont jointes à la DGS dans cette démarche. En accord avec ces partenaires, le champ de l’expertise s’est appliqué à trois grandes approches psychothérapiques – l’approche psychodynamique (psychanalytique), l’approche cognitivo-comportementale, la thérapie familiale et de couple – fréquemment pratiquées pour le soin de troubles caractérisés de l’adulte, de l’adolescent ou de l’enfant."

Ce rapport a fait grand bruit lors de sa sortie, satisfaisant celles et ceux dont les pratiques étaient enfin validées et au grand dam de ceux qui ne voyaient pas leurs méthodes validées. Le "grand" argumentaire des seconds, les "exclus", étant en gros que "la santé mentale ne s'évaluait pas" !

Et ce, jusqu'au coup de théatre de l'actuel Ministre de la Santé, M. Philippe Douste-Blazy qui a annoncé le 5 février 2005 avoir "fait retirer du site du ministère" le rapport contesté de l'Inserm sur les psychothérapies (Le Monde du 6 octobre 2004) et qu'ils n'en "entendraient plus parler !" ainsi que "Je sais que vous vous êtes sentis incompris et peu entendus. J'affirme solennellement que cette page est aujourd'hui tournée".

....
De très nombreuses molécules et méthodes psychothérapeutiques ont été évaluées dans le traitement des personnes souffrant de cette pathologie, certaines s'avérant efficaces et d'autres non. Les patients ont le droit de connaître les avancées scientifiques en la matière et de disposer des meilleurs traitements possibles.

http://www.aapel.org/temoignages/douste_blazy_psychotherapies.html




Critique de la psychanalyse


http://fr.wikipedia.org/wiki/Critique_de_la_psychanalyse

Ecrit par : Henri Grégoire | 23 mai 2007

Un point de vue sur l'école qui ne tranche pas trop avec tout ce qui est dit ici :
http://www.mrc-france.org/article.php3?id_article=300

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

Et ici, sur la carte scolaire :
http://www.mrc-france.org/article.php3?id_article=296

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

France-info 7h45 : courte interview de Michel Segal cité plus haut qui ne lira pas la lettre de Guy Môquet.
Il est meilleur à l'écrit, et la nullité et la brièveté de l'interview auront interdit aux auditeurs toute compréhension de son point de vue.

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

France-info 7h45 : courte interview de Michel Segal cité plus haut qui ne lira pas la lettre de Guy Môquet.
Il est meilleur à l'écrit, et la nullité et la brièveté de l'interview auront interdit aux auditeurs toute compréhension de son point de vue.

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

C'est la limite des très brèves interviews diffusées, notamment, par France-Info.


Pour avoir été interviewé, une seule et unique fois , par TF1, je sais d'expérience que seuls sont retenus de brefs passages "chocs" alors que ne sont jamais diffusées les explications préalables qui les justifient.

Seuls les hommes politiques, qui, comme les élèves de l'ENA, bénéficient de "trainings" ,assurés par des journalistes professionnels de la presse audiovisuelle, s'en sortent bien. Nicolas Sarkozy, au contraire de Ségolène Royal, est un virtuose de cet te figure imposée.


Message personnel: Perceval, je vous ai répondu plus haut dans ce fil de dicussion au sujet de l'accès à l'espace de rédaction (Espace Privé) des "Amis de l'ABC".

Ecrit par : Henri Grégoire | 23 mai 2007

Toujours à propos de Freud, deux citations me viennent à l'esprit : " La seule façon d'accepter un héritage, c'est de le nier." (je crois que c'est de Hegel) et "Celui qui pense grandement, il lui faut se tromper grandement" (Nietzsche). On ne peut pas se débarrasser de Freud aussi facilement...Et de la parole.

De Marie Balmarie : L'homme aux statues et Alice Miller : Le drame de l'enfant doué (PUF, 1983) et C'est pour ton bien (Aubier, 1984) sur l'inceste :Eva Thomas, Le Viol du silence (Paris, Aubier-Montaigne, 1986)

Il y a tout un courant de "relecture" "post-lacanienne" de l'oeuvre de Freud depuis les années 80 qui mérite que l'on s'y intéresse...Puisque Freud est devenu désormais "questionnable".

Ecrit par : Robin | 23 mai 2007

"C'est pour ton bien"... Livre génial, et lumineux. Il faut que Cadichon le lise de toute urgence.

Ecrit par : christophe sibille | 23 mai 2007

"Seuls les hommes politiques, qui, comme les élèves de l'ENA, bénéficient de "trainings" ,assurés par des journalistes professionnels de la presse audiovisuelle, s'en sortent bien. Nicolas Sarkozy, au contraire de Ségolène Royal, est un virtuose de cet te figure imposée."

Ecrit par : Henri Grégoire | 23 mai 2007

D'autant que tout le monde sait qu'qu'il impose ses figures après enregistrement!

"Christophe Sibille, la plupart du temps je suis d'accord avec vos positions modérées et je n'ai jamais écrit, sauf erreur de ma part, que tous les professeurs qui enseignent dans les IUFM étaient des pédagogistes enragés."

Henri, vous écrivez ceci comme si c'était un point de vue exceptionnel. Cela me semble être la simple voix du bon sens!
Maintenant, sur la discussion concernant la psychanalyse, le simple fait qu'on puisse s'étonner de son évocation dans un blog consacré à l'éducation, (et je remarque en même temps que la personne concernée n'a pas employé le mot: "instruction" plutôt qu'"éducation") me fait (un peu) sourire. Par ailleurs, en nier les bienfaits potentiels relève clairement de l'obscurantisme pur et simple. Certes, il y a des charlatans. Certes, on psychologise abusivement, et à toutes les sauces. Certes, vous avez des comptes à régler avec le "pédagogisme". Mais les amalgames, (quelquefois implicites) entre psychanalyse et pédagogisme me semblent extrêmement suspects. Et je ne partage ni les théories de Bettelheim, ni celles de Neill. Quand à renvoyer dos à dos psychanalyse et astrologie, là, sauf votre respect, Jean-Paul, c'est du n'importe quoi.

Ecrit par : christophe sibille | 23 mai 2007

Merci, Henri, je vais y faire un tour.

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

@ JPB

"Pour ce qui est de son usage en littérature, en revanche, c'est plein d'intérêt. Pour deux raisons. Soit le texte est postérieur à Freud — et on est fondé d'utiliser la théorie freudienne qu'a probablement connue l'auteur (un peu comme ces gens qui pour avoir connu la théorie astrologique finissent par accumuler sur eux les traits de leur signe, par contagion pure des discours… C'est comme ça que certaines Balances deviennent des dragueurs impénitents…)."

... ce qui n'empêche pas de dire que tel ou tel auteur récitant du Freud raconte des balivernes. (sans compter que parfois le rôle de la psychanalyse est surévalué comme pour le surréalisme, qui fait bien plus référence, du moins au début, à l'automatisme psychologique de Janet, qui était la célébrité psy de l'époque.)

"Soit le texte est antérieur, mais le discours psy que l'on tiendra sur lui s'adressera à un public qui, lui, connaît l'analyse, et est donc susceptible d'acquiescer — ou de s'en défendre, ce qui revient au fond au même : on ne dit pas forcément des vérités sur le texte, mais on en fait dire à celui qui écoute, et comme toute lecture devient partie prenante du texte"

Vous rendez-vous compte que vous sombrez dans l'obscurantisme ? Promouvoir la possibilité de dire des choses fausses sur un texte... après il ne faut pas s'étonner si la série L rencontre peu de succès.

" — voir Borgès sur le sujet, qui proposait une étude sur l'influence de Kafka sur le romantisme, puisque depuis le début du XXème siècle, nous ne pouvons plus faire comme si K. n'existait pas, de sorte que "kafkaïen" appliqué à Edgar Poe ("le Puits et le pendule") ou à Piranese n'est pas injustifié, tout anachronique qu'il semble…"

Réveillez-vous monsieur Brighelli. Borgès aussi a le droit de raconter de bobards, mais nous ne sommes pas obligés de les gober ! Il faut décidément en finir avec la France byzantine (essai de Julien Benda que tout littéraire devrait lire en première année de fac pour ne plus gober les discours délirants des barthésiens et autre psychalittéraires).

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007

Je ne suis pas sûr, Mademoiselle, que ce soit "une goutte d'eau dans la mer". Xavier Darcos entend remettre le système, où tout marche à l'envers, sur ses pieds.
Vous ne perdriez peut-être -(sans aucun doute, plutôt) pas votre temps en lui écrivant. Allez voir toutes affaires cessantes - obtenez un rendez-vous en urgence - le député de votre circonscription, ou le premier de la région qui acceptera de vous recevoir - de la majorité présidentielle, ce serait encore mieux. Et expliquez votre situation avec force lamentations et force de conviction: votre passion pour le métier, votre sentiment d'injustice, votre crainte d'être ajournée pour des motifs fumeux, votre adhésion au projet présidentiel de restaurer "l'école de l'excellence et du mérite". Si vous vouvoyez vos élèves, comme je l'ai toujours fait pour mes collégiens, vous êtes dans le ton. Mais dépêchez-vous, surfez sur la vague des législatives. C'est encore mieux si vous avez voté pour lui. C'est le moment, car les IUFM sont sur la sellette (Sarkozy dans un de ses discours, dénonçait "l'idéologie folle qui règne depuis trop longtemps dans l'Education nationale"). Peut-être vaut-il mieux essayer quelque chose que d'attendre le bon vouloir, ou plus vraisemblablement le mauvais vouloir d'un IPR. J'avais dans mon collège un collègue certifié stagiaire de Lettres absolument délicieux: intelligent, fin, passionné par son métier, famille d'enseignants passionnés, musicien, couvert de compliments par ses élèves et par les parents. Il a été embêté par les visiteuses de l'IUFM à un point que vous ne pouvez pas imaginer! Il est vrai qu'il leur avait fait comprendre, à ces cloportes de l'IUFM, que leurs séances l'importunaient. On lui a fait savoir que l'IPR déciderait, après une visite en mai, de sa titularisation. La visite s'était "bien passée", me disait-il. Et il a été collé! Le rapport de l'IPR le démolissait!
Donc une lettre directe à Xavier Darcos avec "courrier personnel" sur l'enveloppe (avec copie dans sa mairie de Périgueux) et une copie remise à un député avec mission de la lui remettre en mains propres.
Mais c'est vous qui décidez...

Ecrit par : Jean | 23 mai 2007

@ Christophe

Il n'y a aucune différence de fond entre la psychanalyse et l'astrologie : les deux cherchent à valider a posteriori leurs théories, et ne retiennent que les éléments ayant permis la validation.

On est à l'opposé d'une authentique démarche scientifique qui cherche au contraire à réfuter ses hypothèses.

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007

Toujours à propos de Lacan...(mieux vaut faire parler le bon dieu que ses saints)

"Analyser", "gouverner", Freud ajoutait encore "éduquer".
Là, les candidats manquent encore moins. C'est une position qui est même réputée être avantageuse. Je veux dire que, non seulement on ne manque pas de candidats, mais on ne manque pas de gens qui reçoivent le tampon, c'est à dire qui sont autorisés à éduquer. Cela ne veut pas dire qu'ils aient la moindre idée de ce que c'est qu'éduquer. Les gens ne s'aperçoivent pas très bien de ce qu'ils veulent faire quand ils éduquent. Ils s'efforcent tout de même d'en avoir une petite idée, mais ils y réfléchissent rarement.

L'analyse est une fonction encore plus impossible que les autres. Je ne sais pas si vous êtes au courant, elle s'occupe trsè spécialement de ce qui ne marche pas. De ce fait, elle s'occupe de cette chose qu'il faut bien appeler par son nom - je dois dire que je suis encore le seul à l'avoir appelé de ce nom - le réel.
C'est la différence entre ce qui marche et ce qui ne marche pas. Ce qui marche c'est le monde. Le réel, c'est ce qui ne marche pas.
C'est de cela que s'occupent les analystes, de sorte que, contrairement à ce que l'on croit, ils sont beaucoup plus affrontés au réel que même les savants. Ils ne s'occupent que de ça.

Ecrit par : dator formarum | 23 mai 2007

Jean je rebondis sur vos propos et diffuse le discours de NS à Maisons Alfort :

http://www.u-m-p.org/site/index.php/ump/s_informer/discours/nicolas_sarkozy_a_maisons_alfort

Ecrit par : Sandra WAGNER | 23 mai 2007

Notre pratique est une escroquerie. Bluffer, faire ciller les gens, les éblouir avec des mots qui sont du chiqué, c'est quand même ce qu'on appelle d'habitude du chiqué… Du point de vue éthique, c'est intenable, notre profession... Il s'agit de savoir si Freud est oui ou non un événement historique. Je crois qu'il a raté son coup. C'est comme moi, dans très peu de temps, tout le monde s'en foutra de la psychanalyse. (J. Lacan, le 26 janvier 1977)


L'opinion gagne du terrain, selon laquelle la doctrine psychanalytique est la plus prodigieuse escroquerie intellectuelle du vingtième siècle ; et un produit condamné avec ça, une voie sans issue, quelque chose de l'ordre du dinosaure ou du zeppelin dans l'histoire des idées, une vaste structure d'une conception radicalement inadaptée et vouée à rester sans postérité. Peter Medawar (The limits of science, Oxford University Press, 1985.)

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007

Je suis d'accord avec Jean pour l'utilité d'une lettre à Darcos : ca peut toujours déboucher sur qqch de positif.
Bon courage en tout cas, Mademoiselle !

Ecrit par : Jeremy | 23 mai 2007

"Par ailleurs, en nier les bienfaits potentiels relève clairement de l'obscurantisme pur et simple." Bon, Christophe, soit vous faites un débat calme et posé avec moi (vous savez, celui où on échange des arguments et où l'on finit par tomber d'accord, parce qu'en fait on n'a pas des positions si éloignées), soit vous me lâchez et vous cessez vos attaques déplaisantes. Quand vous vous mettez à m'appeler "la personne concernée", ça devient ridicule, et j'ai une vie quotidienne assez remplie comme ça pour ne pas avoir à me battre en plus sur un forum. Je ne comprends pas bien ce que vous voulez : je dis que la psychanalyse est "un tissu d'âneries", vous me répondez "vous êtes qui pour dire ça?", je vous réponds à mon tour que l'expression employée était trop forte, et là, vous vous déchaînez : je me contredis, je vous fais sourire, je suis obscurantiste, j'ai des comptes à régler avec moi-même... Et la liste ne s'arrête pas là selon vous ! Alors je vous le redis : je ne suis pas là pour me battre. Si vous avez un point de vue positif sur la psychanalyse, tant mieux pour vous. Je remarque que vous n'adhérez pas par exemple aux théories de Bettelheim, c'est tant mieux, moi non plus. J'imagine que vous connaissez Roudinesco et Delaisi de Parseval aussi bien que moi, j'adhère à une grande partie de leurs propos, je l'ai déjà dit, et nous avons sûrement ça en commun, mais ça vous n'en parlez pas. Alors soit on tombe d'accord sur le fait que la psychanalyse a souffert des abus intellectuels que certains ont commis grâce à elle, mais qu'elle peut apporter beaucoup (puisque vous le dites, je n'ai pas raison de ne pas vous croire, moi elle ne m'a rien apporté), soit on laisse tomber ce sujet, puisque je ne suis pas à votre hauteur dans la construction de ma réflexion et dans l'expression de ma pensée. Et si c'est pour encore m'accabler de défauts plus lourds les uns que les autres (obscurantiste, niais, ridicule, irréfléchi, etc.), gardez votre message pour vous et fichez-moi la paix.

Ecrit par : Jeremy | 23 mai 2007

Au contraire Jérémy, c'est toujours intéressant pour un esprit rationnel de voir un "névrosé" réputé "guéri" sombrer dans l'hystérie verbale à l'image de la plupart des psychanalystes dès qu'il s'agit de défendre leur secte.

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007

Henri, vous écrivez ceci comme si c'était un point de vue exceptionnel. Cela me semble être la simple voix du bon sens!
Maintenant, sur la discussion concernant la psychanalyse, le simple fait qu'on puisse s'étonner de son évocation dans un blog consacré à l'éducation, (et je remarque en même temps que la personne concernée n'a pas employé le mot: "instruction" plutôt qu'"éducation") me fait (un peu) sourire. Par ailleurs, en nier les bienfaits potentiels relève clairement de l'obscurantisme pur et simple. Certes, il y a des charlatans. Certes, on psychologise abusivement, et à toutes les sauces. Certes, vous avez des comptes à régler avec le "pédagogisme". Mais les amalgames, (quelquefois implicites) entre psychanalyse et pédagogisme me semblent extrêmement suspects. Et je ne partage ni les théories de Bettelheim, ni celles de Neill. Quand à renvoyer dos à dos psychanalyse et astrologie, là, sauf votre respect, Jean-Paul, c'est du n'importe quoi.

Ecrit par : christophe sibille | 23 mai 2007


Christophe, vous et moi avons sur ce "Bonnet d'Âne des échanges riches et apaisés pour autant que les braiements du bourricot réactionnaire et/ou les diatribes xénophobes de Porcinet ne viennent pas les perturber mais c'est justement parce que je vous estime que je tiens à vous dire que si je ne partage pas du tout les thèses de JPB sur Tarik Ramadan, mes références étant en ce domaine Maxime Rodinson*, Esther Benbassa et Jean Bauberot tous Professeurs à l'EHESS , en ce qui concerne la psychanalyse,et l'astrologie je partage tout à fait les convictions rationellement fondées de JPB et, pour faire bonne mesure, j'y ajoute aussi, sans que la liste soit exhaustive, l'homéopathie et les cures thermales .


D'une part, toute théorie qui prétend au statut de Science doit se soumette au principe de réfutabilité. Or pour le discours psychanaliyique tient pour une manifestation de "résistance " tout doute et tout refus d'adhérer un dogme, où plutôt à un des dogmes tant la mouvance psychanalytique est divisée entre chapelles concurrentes qui s'excommnient , le mot n'est pas trop fort , mutuellement,.


D'autre part , toute théorie doit se soumettre à l'épreuve du réel et donc à l'expérimentation.


Les nouvelles molécules sont donc testées en "doulbe aveugle".

Parmi une poulation de patients, 50% reçoivent le principe actif , 50% reçoivent un placebo.

Ni le médecin, qui prescrit la molécule expérimentale, ni le patient ne savent si le médicament administré contient le principe actif ou est un placebo.

L'expérience prouve qu'il n' a jamais 100% de réussite pour les patients qui ont reçu le principe actif mais surtout, plus surprenant, qu'un nombre non négligeable de patients à qui a été administré le placebo voit son état s'améliorer sans qu'aucune explication satisfaisante ait été, sauf erreur de ma part, été à ce jour trouvée.


Cet effet placebo qi révélent l'interation entre le corps et le psychisme rend ainsi compte des succès de l'homéopathie , des "médecines douces" et det...des divers psychothérapies.


je vous revoie plus haut dans ce fil de dicussion à la polémique née du retrait par Philippe Douste-Blazy du Rapport de l'INSEM.


Or, la Psychanalyse s'est toujours refusé à l'évaluation , tout comme Jean Foucambert. Lorsque la toute première évaluation menée au CE 2 et en 6ème montra que les résultats étaient particulièrement mauvais dans les Écoles Élémentaires de La Villeneuve de Grenoble ,dont les élèves servaient de cobayes aux disciples du Gourou de la démarche idéovisuelle, Jean Foucambert dénia toute validité aux épreuves élaborées par la DEP.

La conséquence en fût la disparition du circuit des épreuves conçues par Jean Foucambert et l'INRP et jusqu'alors largement diffusées dans les Écoles élémentaires et les Collèges par les CRDP et les CDDP.



Il y a donc bien un rapport étroit entre la croyance pédagogiste et la croyance psychanalytique.


In fine, je note que les Profeseurs qui , au sein des IUFM, assurent la formation des Rééducateurs G , PE Spécialisés qui inteviennent dans les RASED , sont massivement acquis à la psychanalyse , et notamment à la variante de Bruno Bettelheim, et que les résultats de cette "formation" dans les écoles sont particulièrement désastreux.


Pour rester équilibré et ouvert, je publie un texte plutôt favorable à la psychanalyse.



Freud, Arsène Lupin de l’insconscient ?
par Bernard Lallement
mercredi 23 mai 2007.




Ça tangue sur les divans et les maîtres de l’inconscient en ont la tête toute chamboulée. Le livre noir de la psychanalyse, publié sous la direction de Catherine Meyer, n’en finit pas de provoquer des vapeurs dans le monde feutré de la psychanalyse.

http://www.lesamisdelabc.levillage.org/spip/article.php3?id_article=229











* Maxime Rodinson est décédé le 23 Mai 2004 donc peu avant la publication de la fameuse tribune de Robert Redeker, ce qui rend encore plus intellectuellement malhonnête le comportement de ce "philosophe" (sic) qui l'enrôle dans sa croisade islamophobe.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Maxime_Rodinson

Ecrit par : Henri Grégoire | 23 mai 2007

Ce qui est amusant au travers de mes pérégrinations sur internet dans divers fora aux contenus fort divers, c'est de voir à quel point les gens ont une rationalité partielle et ont de l'autre côté un obsurantisme tout aussi partiel.

Le cas Henri Grégoire est tout à fait parlant, qui me taxe d'islamophobe, de xénophobe et autre gentillesses sans avoir lui-même sans doute jamais ouvert un coran ni un ouvrage de sunna de sa vie. Mais peu importe : tout être critiquant l'islam est islamophobe.

Pourtant, notre bon Henri devient tout à coup rationnel sur un sujet qu'il connait, à savoir la psychanalyse. Là, il donne des arguments. Pourtant, s'il ne connaissait rien à la psychanalyse, le même personnage hurlerait vraisemblablement de même à la freudophobie...

Cherchez l'erreur.

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007

Permettez moi de vous citer ici un auteur dont le livre écorné n'a certainement pas sa place au fond d'une bibliothèque mais à portée de main en bordure d'étagère et dont la lecture apporterait énormément je pense aux parents qui ne l'ont pas encore lu:

"On reproche à la psychanalyse de n'aider tout au plus qu'une minorité privilégiée, et ce d'une façon encore très conditionnelle.Ce reproche est parfaitement justifié, tant que les fruits de l'analyse demeurent effectivement propriété exclusive de ce petit nombre de privilégiés. Mais il pourrait en être autrement.
Les réactions qu'a suscitées mon livre "le drame de l'enfant doué" m'ont appris que les résistances contre ce que j'avais à dire n'étaient pas plus fortes parmi les profanes---et l'étaient peut-être moins, dans les jeunes générations---que parmi les spécialistes;qu'il était donc utile et nécessaire de transmettre à l'ensemble du public le savoir acquis grâce à l'analyse par un petit nombre d'élus, et de ne pas l'emprisonner dans les bibliothèques. C'est ce qui m'a conduite personnellement à la décision de consacrer les prochaines années de ma vie à l'écriture.
Je voudrais dépeindre essentiellement des phénomènes qui se produisent en dehors de la situation psychanalytique, dans tous les domaines de l'existence, mais dont la compréhension profonde repose sur l'expérience analytique. Cela ne signifie en aucune façon que je veuille "appliquer à la société" une théorie toute faite, car je crois n'arriver véritablement à comprendre un être humain que lorsque j'entends et que je ressens ce qu'il me dit sans avoir besoin de recourir à des théories pour me protéger contre lui, ni même me retrancher derrière ces théories. Toutefois, en matière de psychologie des profondeurs, notre recherche, que ce soit sur les autres ou sur nous-mêmes, permet une connaissance de la psyché humaine qui nous accompagne partout dans l'existence et qui affine notre sensibilité, même en dehors du cabinet de l'analyste."

Alice Miller "c'est pour ton bien"

Bonne journée à tous

Ecrit par : Patricia Mesnigé | 23 mai 2007

"J'imagine que vous connaissez Roudinesco et Delaisi de Parseval aussi bien que moi, j'adhère à une grande partie de leurs propos, je l'ai déjà dit, et nous avons sûrement ça en commun, mais ça vous n'en parlez pas. Alors soit on tombe d'accord sur le fait que la psychanalyse a souffert des abus intellectuels que certains ont commis grâce à elle, mais qu'elle peut apporter beaucoup (puisque vous le dites, je n'ai pas raison de ne pas vous croire, moi elle ne m'a rien apporté),"
Ecrit par : Jeremy | 23 mai 2007
Si vous aviez commencé par ça au lieu d'énoncer une phrase toute faite et péremptoire, les échanges un peu vifs qui ont suivi n'auraient effectivement pas eu lieu d'être. Je prends acte du fait que vous ayez finalement su tempérer votre propos. Et nous sommes effectivement à peu près sur la même longueur d'onde.

Ecrit par : christophe sibille | 23 mai 2007

"Ce qui est amusant au travers de mes pérégrinations sur internet dans divers fora aux contenus fort divers, c'est de voir à quel point les gens ont une rationalité partielle et ont de l'autre côté un obsurantisme tout aussi partiel.

Le cas Henri Grégoire est tout à fait parlant, qui me taxe d'islamophobe, de xénophobe et autre gentillesses sans avoir lui-même sans doute jamais ouvert un coran ni un ouvrage de sunna de sa vie. Mais peu importe : tout être critiquant l'islam est islamophobe.

Pourtant, notre bon Henri devient tout à coup rationnel sur un sujet qu'il connait, à savoir la psychanalyse. Là, il donne des arguments. Pourtant, s'il ne connaissait rien à la psychanalyse, le même personnage hurlerait vraisemblablement de même à la freudophobie...

Cherchez l'erreur."

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007

On pourrait d'ailleurs inverser intégralement les données de ce message. Il garderait toute sa rigueur scientifique!

Ecrit par : christophe sibille | 23 mai 2007

Jean je rebondis sur vos propos et diffuse le discours de NS à Maisons Alfort :

http://www.u-m-p.org/site/index.php/ump/s_informer/discours/nicolas_sarkozy_a_maisons_alfort

Ecrit par : Sandra WAGNER | 23 mai 2007



Merci Sandra, ce discours m'avait échappé. L'équilibre entre l'exaltation des valeurs républicaines, auxquelles j'adhère sans réserve, et la critique de"Mai 68", où Nicolas Sarkozy élargit à l'ensemble de ce mouvement social les critiques amplement justifiées de l'idéologie "Jouir sans entraves ." "Il est interdit d'interdire." de ce qui n'était qu'une minorité bruyante et exibitionniste qui devait plus tard se muer Gauche-Bobo puis en Gauche caviar, est un joyau de réthorique oratoire.

IIl reste à savoir si les promesses seront tenues...

En effet ces promesses me semblent , en l'état, difficilement compatibles avec le "processus de Lisbonne ".

http://www.e-education-europe.org/fr/rubriques/europers/1.asp

Un analyse à tête reposée s'impose donc.

En attendant, je vais mettre en ligne le programme électoral de l'actuel Président de la République, cela servira de référentiel pour apprécier au cas par cas les mesures ponctuelles qui vont inévitablement s'étaler sur la durée du mandat présidentiel.

Ecrit par : Henri Grégoire | 23 mai 2007

"Toutefois, en matière de psychologie des profondeurs, notre recherche, que ce soit sur les autres ou sur nous-mêmes, permet une connaissance de la psyché humaine qui nous accompagne partout dans l'existence et qui affine notre sensibilité, même en dehors du cabinet de l'analyste"

Quand on s'invente un objet, la "psyché" (= l'âme), que personne n'a jamais vu, que notre sensibilité ne peut justement atteindre, on peut effectivement lui faire dire n'importe quoi. Alice Miller, comme les autres. La psychanalyse ? Une pitoyable théologie pour ceux qui ne sont pas encore guéris de la mort de dieu.

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007

"Et si c'est pour encore m'accabler de défauts plus lourds les uns que les autres (obscurantiste, niais, ridicule, irréfléchi, etc.), gardez votre message pour vous et fichez-moi la paix."

Ecrit par : Jeremy | 23 mai 2007

Ceci-dit, je n'ai jamais dit ni "niais", ni "ridicule". Une fois de plus, faites attention à ce que vous écrivez! Ceci-dit, j'arrête de vous "embêter!"

Ecrit par : christophe sibille | 23 mai 2007

A propos, est-ce que les bruits qui ont couru selon lesquels Nicolas Sarkozy aurait "liquidé tous les acquis de Mai 68" de Cecilia, en bref, l'auraient torgnolée, se sont vérifiés? On va peut-être en apprendre à ce sujet dans les semaines qui viennent, si les journalistes menaçant de publier d'éventuelles informations à ce sujet ne finissent pas comme Alain Genestar.

Ecrit par : christophe sibille | 23 mai 2007

Je rejoins Christophe sur le caractère positif de la "libération de la parole" dans la cure psychanalytique.

Qu'on le veuille ou non, les problèmes abordés par Freud restent d'actualité : la différenciation sexuelle, la parentalité, le rapport à la Loi, la culpabilité, le désir et ses illusions, etc.

On peut ne pas être d'accord avec les réponses (la théorie freudienne orthodoxe...le complexe d'Oedipe et l'étiologie sexuelle des névroses. Mais les questions demeurent.

Freud et le freudisme sont évidememnt marqués par l'idéologie rationaliste et positiviste du XIXème siècle, avec des éléments qui touchent à la superstitions (très intéressants parce que liés au "sacrificiel"), mais il y a au-delà toute ce questionnement des textes, cette " exégèse infinie" qui va bien au-delà du XIXème siècle et renoue avec l'exégèse rabbinique et le Talmud.

On peut apprendre à lire avec Freud (je ne parle pas de la théorie, mais de la méthode) et la méthode analytique est plus féconde que la méthode "globale".

Ecrit par : Robin | 23 mai 2007

Ce caractère "libératoire" de la cure psychanalytique avait été découvert depuis longtemps par l'Eglise et la pratique de la confession. Mais même avant, je suis sûr que l'on s'était rendu compte que le fait de parler à un ami, cela faisait du bien quand ça n'allait pas fort !

"Qu'on le veuille ou non, les problèmes abordés par Freud restent d'actualité : la différenciation sexuelle, la parentalité, le rapport à la Loi, la culpabilité, le désir et ses illusions, etc."

Sauf que ces problèmes là ne sont absolument pas spécifiquement freudiens, et sont débattus depuis l'aube de l'Humanité. Sans aller jusque là, relire Platon.

Des problèmes absolument pas neufs joints à des réponses délirantes. Seul un fantastique plan marketing (le sexe, c'est un bon créneau porteur), des relations avec l'industrie pharmaceutique (cf ses études délirantes sur la cocaïne sponsorisées par l'industrie), des mensonges incroyables sur la réussite de ses "thérapies" et un fonctionnement parfaitement sectaire de la psychanalyse peut expliquer son succès.

Taux de suicide des 300 premiers psychanalystes : 7 %
Taux de suicide d'une population donnée : 1 à 3 pour 10 000
(En simplifiant : 20 pour 350 chez les premiers psychanalystes contre 20 pour 100 000 dans une population normale)

Extraordinaire non pour des réputés guéris de toute névrose ?

Lettre de Freud à Jung le 28 mars 1911 à la suite du suicide de Johann Honegger suite à une injection de morphine concentrée : "je suis frappé de ce qu'en fait nous consommons beaucoup de personnes"

(Source : Jacques Bénesteau, Mensonges freudiens)

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007

, Pour l'homéopathie, si c'était le lieu, je vous décrirais volontiers quelque cas clinique assez intéressant, mais je doute que vous soyez à même de piger;
Par ailleurs, prenez garde à ne pas amalgamer avec l'aromathérapie qui est souvent malheureusement prise en otage par des "Chapelles", ce qui est déplorable. Il y a là une véritable mine thérapeutique et des issues économiques pour pas mal d'exploitants agricoles et de micro-industries haut de gamme. Probablement ce qui dérange?
Pour la psychanalyse, pourquoi passer de sa dictature si pénible à un rejet massif et sans discernement?
Seriez-vous donc si butés? Ou, y a-t-il des enjeux économiques qui vous dépassent et un endoctrinement qui vous réconforte?

Ecrit par : dobolino | 23 mai 2007

Les cas cliniques n'ont jamais rien prouvé. Tenez, la semaine dernière, j'ai eu une courte grippe qui a duré 48 heures. Si j'avais pris de l'homéopathie, j'aurais sans doute été guéri en... 48 heures. Et si j'y croyais, je l'aurais crié sur les toits.

Et pourquoi sans discernement ? Et pourquoi ne pas le rejeter totalement si ses bases sont fausses ?

Faut-il sauver la phénologie parce que Balzac y croyait ? http://fr.wikipedia.org/wiki/Phr%C3%A9nologie

Pour le moment l'apport de la psychanalyse à la connaissance de l'homme est proche de zéro ; même les anciens psychanalystes reconvertis dans le cognitivisme ont du mal avec une notion d'inconscient parfaitement artificielle.

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007

Bien, je vais suivre vos conseils et écrire de ce pas au minstre qui j l'espère entendra mon sos ...

Ecrit par : Mademiselle | 23 mai 2007

Erratum. Si, des cas cliniques ont pu prouver des choses, mais ce sont des cas très particuliers. Ainsi c'est suite à un accident qui avait privé un malheureux d'une partie de son cerveau que des chercheurs ont pu localiser la zone d'où était émis le langage.

Par contre, ce n'est pas parce qu'un astrologue va prédire quelque chose et que la chose se produit effectivement que ce "cas clinique" va prouver quelque chose quand à la validité de cette pseudo-science.

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007

Je vbiens de recevoir un coup de fil d'une journaliste d elk'habdo "Famille chrétienne" — on a les mauvaises realtions qu'on ppeut — me demandant s'il était vrai, comme la rumeur lui en était prévenu, qe j'étais nommé je ne sais quoi au ministère.
La nouvelle, me disait-elle, courait les blogs…
Alorsz, soyons clair : je ne suis rien, et il y a peu de chance que je sois quoi que ce soit. Depuis qu'il a été nommé, Darcos a très probablement d'autres chats à fouetter que d'appeler Brighelli. Je dirais même plus : il vient samedi prochain à Montpellier, pour le congrès de cette organisation si libérale qu'est la FCPE, et s'il envisage de serrer la main de Faride Hamana, qui pense de moi tout le bien que l'on imagine, il n'a pas de temps à me consacrer — il me l'aurait dit, je pense…
Donc, ni conseiller, ni rien du tout : poil à gratter nous sommes, tous tant que nous sommes, poil à gratter nous resterons. Et les rumeurs peuvent retourner à Orléans (vous avez lu ce bouquin remarquable d'Edgar Morin ?)
JPB

Ecrit par : brighelli | 23 mai 2007

"Par contre, ce n'est pas parce qu'un astrologue va prédire quelque chose et que la chose se produit effectivement que ce "cas clinique" va prouver quelque chose quand à la validité de cette pseudo-science.

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007"

Justement, il y a une finale ce soir, et quel est votre pronostic ?

Ecrit par : Japhet | 23 mai 2007

Espérons un 4 à 3, j'ai horreur des tirs au but !

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007

Que les Dieux du foot vous entendent !

Ecrit par : Japhet | 23 mai 2007

Et bien c'est fort dommage, JPB, alors vous resterez notre ministre virtuel ...

Ecrit par : Thalie | 23 mai 2007

Vous avez vu la belle, très, très belle édition de Montaigne que les Magnien ont faite avec un autre éminent seizièmiste?
Hummmm, en Pléiade....Et la fête des mères qui approche!!! Et l'album Montaigne cette année! Hummmm!

Ecrit par : Thalie | 23 mai 2007

"Hummmm, en Pléiade....Et la fête des mères qui approche!!! Et l'album Montaigne cette année! Hummmm!

Ecrit par : Thalie | 23 mai 2007"

Si ce n'est pas une surprise, c'est pas du jeu !

Ecrit par : Japhet | 23 mai 2007

Thalie, vous aurez un collier de nouilles comme tout le monde ! Avez-vous reçu mon message ?

Ecrit par : catmano | 23 mai 2007

Donc, ni conseiller, ni rien du tout : poil à gratter nous sommes, tous tant que nous sommes, poil à gratter nous resterons. Et les rumeurs peuvent retourner à Orléans (vous avez lu ce bouquin remarquable d'Edgar Morin ?)
JPB

Ecrit par : brighelli | 23 mai 2007


Très franchement , c'est une excellente nouvelle.

Ce n'est ni de l'humour, ni de l'ironie mais réellement sincère.

Je suis en train de mettre en forme sous SPIP le Discours sur l'Éducation de l'actuel Président de la République que Sandra Wagner nous a aimablement indiqué.


Je pense mettre en gras les engagements forts qui nous tiennent à coeur et nous pourrons voir ,au cours des cinq ans de la Présidence de Nicolas Sarkozy, si vous emportez le pari que vous avez engagé dans "Refondation et rupture" ou si les sceptiques, dont je suis, avaient finalement raison.


Ceci étant, j'ai bien lu le bouquin d'Egar Morin excellent en son temps et qui montre notamment aux anti -pédagogistes primaires qu'il ne faut pas jeter le bébé de la Sociologie avec l'eau sale du sociologisme de Baudelot/ Establet. que j'ai connu bien plus critiques à Aix-en-Provence.


Mais il y a plus récent notamment à travers les études sur ce que l'on appelle maintenant les "Légendes urbaines".

Légende urbaine

http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9gende_urbaine


Pour ceux qui ne connaîtrait pas la "Rumeur d'Orléans"

http://fr.wikipedia.org/wiki/Rumeur_d%27Orl%C3%A9ans

Ecrit par : Henri Grégoire | 23 mai 2007

Une pléiade de nouilles! Oui, oui, Catmano, je viens de vous embêter avec mes questions, à l'instant même!
Merci.

Ecrit par : Thalie | 23 mai 2007

Concernant Sarko et n'étant pas spécialiste, j'ai le plus grand mal à faire la part entre ce qu'il pense (?) et ce que lui écrit Henri Guaino. Les mois qui viennent vont sans doute nous permettre, hélas, d'y voir plus clair.

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

Thalie, vous aurez un collier de nouilles comme tout le monde !

Ecrit par : catmano | 23 mai 2007

Et un cendrier en béton armé pur la fête des pères !
Saint Reiser, priez pour nous ...

Ecrit par : yann | 23 mai 2007

Mais peu importe : tout être critiquant l'islam est islamophobe.

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007

Etes-vous seulement un être ?

Je veux dire : êtes-vous seulement ?

Ecrit par : yann | 23 mai 2007

Yann, sacrilège ! C'était un bar en béton.

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

Une blonde aperçoit une peau de banane au bout du trottoir :
"Oh non, je vais encore tomber ...! "

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

Yann, sacrilège ! C'était un bar en béton.

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

Damned !! Je le sais, en plus , mais je n'ai pas eu le temps de corriger, j'ai été dérangé par un fâcheux (faut bien vivre ...)

Ecrit par : yann | 23 mai 2007

Avec des coquillages en incrustation. Une merveille !

Quand j'ai acheté la ruine qui me sert d'abri, il y en avait un comme çà dans un coin du salon : j'ai mis deux jours à le détruire (authentique !).

Ecrit par : yann | 23 mai 2007

Pour l'homéopathie, si c'était le lieu, je vous décrirais volontiers quelque cas clinique assez intéressant, mais je doute que vous soyez à même de piger;

Ecrit par : dobolino | 23 mai 2007

Moi aussi, j'ai des cas cliniques épastrouillants.
Le problème, comme pour la psychanalyse (et pour l'astrologie), c'est le manque de répétabilité.
Ceci dit, c'est vrai dès qu'on intervient sur du vivant (chien, chèvre, formateur d'IUFM névrosé, apprenant, etc.).
Le nom du seul produit dont la répétabilité soit parfaite commence par un D et finit par un L....

Ecrit par : yann | 23 mai 2007

"Taux de suicide des 300 premiers psychanalystes : 7 %
Taux de suicide d'une population donnée : 1 à 3 pour 10 000
(En simplifiant : 20 pour 350 chez les premiers psychanalystes contre 20 pour 100 000 dans une population normale)"

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007

Très scientifique, de vouloir faire une étude de cas sur 300 personnes... Encore plus vrai qu'un sondage! Si je compte bien, ça fait en tout... ...vingt et un suicides, chez les trois cent premiers psychanalystes? Oh, là là, quelle preuve!

Ecrit par : Christophe Sibille | 23 mai 2007

Je n'ai pas le temps hélas de tout lire, passant moi aussi de nombreux instants de ma vie à ce merveilleux métier et surtout à faire avancer l'association dont parle Guillaume à l'aide de mes faibles moyens... et de temps en temps à m'occuper de ma vie de famille! Le début des messages que je lis me donne l'envie de vous envoyer les paroles d'une chanson, à croire que c'est du vécu. La musique est super aussi mais je ne sais pas comment vous l'envoyer et je n'ai pas le lien sur internet. Passez un bon moment.... (excusez le décalage avec la discussion actuelle, je ne suis pas encore arrivée au bout.

Paroles La Sécurité De L'Emploi Fatals Picards (Les)

Artiste: Fatals Picards (Les)
Chanson: La Sécurité De L'Emploi

Ils sont marrants cette année
C'est difficile de deviner dès la rentrée
Lequel se fera arrêter pour les scoots qu'il aura piqué
Lequel sera incarcéré pour avoir trop dealé

Moi en bon prof, chuis préparé
Un peu de maths et de français, du Kick-boxing du Karaté
Tant pis pour la géographie ce qu'ils connaissent de l'Italie
C'est juste vaguement les spaghetti et Rocco Sifredi

Le programme de cette année
En français faudrait arriver à lire tout un livre en entier
Mais même Dan Brown et Marc Lévy y a plus d'cent mots d'vocabulaire
On sera toujours à lire la préface même après l'hiver

Et mon voisin en me voyant me dira
"Bandes de fainéants, alors vous êtes déjà rentré, vous savez pas c'que c'est d'bosser, avec vos semaines de 20h, vous bossez bien moins qu'un facteur, et dire que je paye pour vos congés, et pis vous êtes même pas bronzé !"
Vite les copies à corriger, 2/3 Prozac, 8 cafés,
Mais j'l'entends quand même dire d'en bas
"Et j'compte même pas la sécurité d'l'emploi".

C'lui aux lunettes, c'est mon surdoué
Il sait écrire son nom sans fautes, il sait compter, wow !
Bah, c'est pas mal pour un 3ème, il faut savoir s'en contenter
C'est clair qu'un intello pareil, il va se faire racketter

35 élèves, cette année,
J'leur ai d'mandé c'qu'ils voulaient faire comme métier
J'ai 10 Zidane, 15 Amel Bent et 9 Bouba,
Un original qui veut faire vigile et avocat.
Il a dû voir chez Courbet
Que c'était pas mal d'être avocat si jamais t'allais en prison.
Ils croient tous qu'ils auront leur brevet en regardant l'Île de la Tentation
Merci pour tout ce que fait pour eux la télévision.

Et mon voisin, le même qu'hier, me dira :
"Bande de fonctionnaires, alors vous êtes déjà rentré, vous savez pas ce que c'est de bosser, avec vos semaines de 20 heures, vous bossez moins qu'un contrôleur, et dire que je paie pour mon gamin, il a redoublé son CE1"
Vite les bulletins à remplir, 2/3 Prozac, et 8 kirs,
Mais j'l'entends quand même dire d'en bas
"Et j'compte même pas la sécurité d'l'emploi".

Les directives du ministère
Nous imposent d'faire des réunions plus régulières
On en fait même pour planifier les prochaines réunions
Ou pour décider de c'qu'on peut donner sans risques comme sanctions

Car fini les notes, de temps en temps
Faut juste leur envoyer des sms d'encouragement
L'évaluation c'est pas toi qui la fais, eux y't'disent si t'es cool.
J'préfère quand même qu'ils me donnent des notes plutôt que des coups de boule

Impossible de les faire redoubler
Les pauvres chéris faut surtout pas les perturber
Les programmes faut les simplifier y a trop d'leçons ça les assomme
Ils ont même proposé de donner le bac avec la prochaine Playstation

Et mon voisin, vous l'connaissez, me dira
"Bande de surpayés, vous foutez rien de la journée, vous devez pas être fatigué, avec vos s'maines de 20 heures, vous bossez bien moins qu'un chômeur, et pis pas d'chef et pas d'rend'ment, c'est pas pour c'que vous faites vraiment"
Vite les parents à rencontrer, 2/3 Prozac, 8 Grand Marnier

Et vu leur investissement, l'année prochaine ira pas en s'arrangeant
Faudra p't'être songer à les adopter
Venir le matin, le soir les coucher
Et p't'être dormir à leur place pour qu'ils restent éveillés en classe

La prof de gym n'est pas venue, s'est faite agresser dans la rue, mais bon ils l'avaient avertie, ils veulent pas d'sport avant midi, ils peuvent d'jà pas fumer en classe, et ça déjà c'est dégueulasse,
Entre chaque cours une bière et un joint, c'est quand même pas de gros besoins...

Cette fois-ci c'est décidé, mes gosses iront dans le privé, j'ai beau r'garder à deux fois, j'la vois pas tant qu'ça, la sécurité d'l'emploi.

Ecrit par : Julie | 23 mai 2007

"Le nom du seul produit dont la répétabilité soit parfaite commence par un D et finit par un L...."

écrit Yann.

????

Il y a un produit à répétabilité absolue, c'est le coup de pied au cul.
Il y a quelques années, un mien copain était dans les affres. Me suiciderai-je ? Quitterai-je ma femme et mes enfants ? Changer de boulot ? Devenir végétarien ?
Bref, comme c'est un vrai pote, je l'ai pris par le bras et je l'ai emmené sur le GR20 — le sentier de randonnée qui traverse la Corse en diagonale, pour les non-initiés. Dans une autre vie, j'ai écrit des guides sur le sujet — chez Galliamad…
Et durant les trois premiers jours, je l'ai épuisé, et mis en danger. 15 à 16 heures de marche sur des sentiers très escarpés, peu à manger, coucher dehors, traverser les névés sans corde, escalader des falaises pourries sans sécurité, et stage de méditation dans le Puits de la Solitude (je ne galèje pas, ça existe vraiment…).
À l'aube du quatrième jour, ce grand silencieux a commencé à parler. Trois jours durant, en crapahutant sans cesse — j'avais soin de le maintenir hors de lui.
Au bout d'une semaine, tout allait bien à nouveau. Depuis ça dure…
C'est moins cher qu'une analyse, et ça marche du feu de dieu. Et si jamais la vie est trop lourde à supporter, il reste toujours la tentation de la falaise.
Evidemment, il faut des analystes (amateurs ou professionnels) entraînés…

Tiens, je vais rédiger une petite note sur le sport, entre ce soir et demain. Je sens qu'il y en a sur ce fil qui sont un peu trop intellectuels desséchés.
JPB

Ecrit par : brighelli | 23 mai 2007

"Le nom du seul produit dont la répétabilité soit parfaite commence par un D et finit par un L...."

euh... DordeauxL ? DourgueiL ? Doteaux de l'ArdècheL ... ? ... DercevaL ?

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

La laïcité à la québécoise ou les accommodements raisonnables à l'université : cours de créationnisme à la fac. (où l'on mentionne aussi l'affaire des livres offerts aux lycées français...)

http://grouik-grouik.blogspot.com/2007/05/les-accommodements-raisonnables.html

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007

"Taux de suicide des 300 premiers psychanalystes : 7 %
Taux de suicide d'une population donnée : 1 à 3 pour 10 000
(En simplifiant : 20 pour 350 chez les premiers psychanalystes contre 20 pour 100 000 dans une population normale)"

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007

Très scientifique, de vouloir faire une étude de cas sur 300 personnes... Encore plus vrai qu'un sondage! Si je compte bien, ça fait en tout... ...vingt et un suicides, chez les trois cent premiers psychanalystes? Oh, là là, quelle preuve!

Ecrit par : Christophe Sibille | 23 mai 2007


Ces premiers psychanalystes, dont certains psychanalysés par Freud lui-même ont été déclarés guéris de toute névrose. C'est à ce titre que la chose est intéressante...

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007

"Le nom du seul produit dont la répétabilité soit parfaite commence par un D et finit par un L...."

euh... DordeauxL ? DourgueiL ? Doteaux de l'ArdècheL ... ? ... DercevaL ?

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

Mais non, Doléthal. (Ça s'écrit comme ça ?)

Ecrit par : catmano | 23 mai 2007

Plus radical que les coups de pied au cul de JPB, donc.

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

JPB, il y a du vrai dans votre proposition de thérapie : un vrai copain qui vous consacre du temps et ne vous lâche pas avant de vous avoir vu retrouver le sourire, c'est en effet précieux. Mais vous auriez eu l'air malin s'il s'était cassé la gueule...

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

Merci Julie, pour les paroles des Fatals Picards. Ca sent le vécu, et l'un d'eux est le parent d'une de mes collègues.

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

35 années scolaires... donc 35 fêtes des mères... et pas un seul collier de nouilles....
Si, si, je vous assure...

Mais chaque année un "petit fouillis"...

Et une sainte horreur de la fête des mères, c'est grave Docteur?

Ecrit par : Maminou | 23 mai 2007

Pour moi, plus de cadeau de fête des mères depuis deux ans. Et une promesse solennelle devant témoins : l'année où je partirai à la retraite, je ferai faire pour la première fois de toute ma carrière un collier de nouilles !

Pour le cendrier en béton, j'hésite, au train où le politiquement correct avance, j'aurais trop peur de finir mes jours à l'ombre pour "perversion de la jeunesse" et "incitation à la débauche". Je pense bien à un truc, mais je n'ai pas le culot de ma petite soeur, donc je ne l'écris pas.

Ecrit par : catmano | 23 mai 2007

Pour les russophiles russophones, un petit travail de version sur cette amusante petite chanson de Boulat Okoudjava, auteur compositeur interprête russe des années soixante et soixante-dix.

Песенка о московском метро


Мне в моём метро никогда не тесно,
Потому что с детства оно как песня,
Где вместо припева, вместро припева:
Стойте справа- проходите слева!

Порядок вечен, порядок свят:
Те, что справа стоят, стоят.
Но те, что идут, всегда должны
Держаться левой стороны!


Eh oui! Cadichon et Porcinet, un chanteur russe, admirateur de notre Brassens, pouvait composer et chanter ceci sous Brejnev. Nous étudiions ces chansons en classe. Elles sont toutes très belles, très poétiques. Les connaissez-vous?

Ecrit par : dobolino | 23 mai 2007

Le métro de Moscou ?

Ecrit par : catmano | 23 mai 2007

Tiens, je vais rédiger une petite note sur le sport, entre ce soir et demain. Je sens qu'il y en a sur ce fil qui sont un peu trop intellectuels desséchés.
JPB

Ecrit par : brighelli | 23 mai 2007


Un mien élève de 3ème dont les parents étaient originaires de l'île m'a fait découvert en juillet 81? ce GR 20. Avec 3 autres élèves de la classe nous l'avons parcouru un peu trop sportivement en moins de 2 semaines. Un immense incendie nous accueillit dans la région de Calvi.
Les années suivantes nous fîmes le GR 10, le GR 5 et le GR7. Ensuite, ces jeunes gens se lancèrent dans une autre aventure: le tour d'Islande à pied. Quant à moi j'eus la chance de découvrir à plusieurs reprises la beauté sauvage du Caucase.

JPB, j'attends avec avec impatience votre fil sur le sport. Et qu'en est-il de votre projet d'écrire un roman.

Ecrit par : buntovchik | 23 mai 2007

Sympa pour les demeurés non-russophones. On s'instruit. Une traduction en jetterait moins, mais rendrait la chose plus accessible.

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

Dans la 14 ème aventure de Cadichon, qui n'a jamais été publiée par la Comtesse de Ségur, Cadichon est kidnappé par sa première maîtresse et passe entre les mains d'une Dobolino et/ou d'un Yann qui l'a écouillé.

Affirmatif! Et Dieu sait qu'en règle générale, je répugne à réaliser cet acte mais quand il s'agit de la survie de l'humanité, je peux même le faire gratuitement, pour la gloire, et sans réclamer d'autre reconnaissance que celle de mes proches.

Ecrit par : dobolino | 23 mai 2007

Dobolino, dobolino !!

Je ne suis pas russophone (une dizaine de mots, je t'aime, bonne nuit, joyeuses pâques, Christ est ressuscité (ne sert qu'à Pâques, justement...)), mais ô combien russophile.
Boulat, ah Boulat !
Je pense que si je prononce le nom de Vissotski, nous allons nous tomber (virtuellement) dans les bras l'un de l'autre en pleurant comme des veaux.
Bojemoï, bojemoï ...

Ecrit par : yann | 23 mai 2007

Je suis fort aise de me trouver ce goût commun des GR avec l'homme au pied agile.

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

Plus radical que les coups de pied au cul de JPB, donc.

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

En effet. C'est le seul médicament dont je sois sûr à 100 %.
Les coups de pied au cul marchent aussi (pas pour la même indication ;o))) ), mais je ne suis pas sûr de leur absolutitude.

Ecrit par : yann | 23 mai 2007

Tiens, je vais rédiger une petite note sur le sport, entre ce soir et demain. Je sens qu'il y en a sur ce fil qui sont un peu trop intellectuels desséchés.
JPB

Ecrit par : brighelli | 23 mai 2007

Enfin !

Signé : un sportif adepte de l'autopodoculotraumatisme

Ecrit par : yann | 23 mai 2007

Yann, assure-toi que ta fourche ne langue point, et ne prononce pas "Vigotski", car tu risquerais de te faire cadichoniser sur-le-champ par les hordes bloguesques.

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

Дорогая Доболино...отличная идея пришла к Вам в голову!

Ecrit par : buntovchik | 23 mai 2007

"Vigotski" ???

C'est un antilibéral primaire ?

Ou avez vous voulu dire Bigotski ?

Ecrit par : yann | 23 mai 2007

Lev Vigotski, précurseur du socio-constructivisme.

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

Дорогая Доболино...отличная идея пришла к Вам в голову!

Ecrit par : buntovchik | 23 mai 2007

Non, là c'est déloyal ! A part Доболино , j'ai rien compris !

Ecrit par : yann | 23 mai 2007

Signé : un sportif adepte de l'autopodoculotraumatisme

Ecrit par : yann | 23 mai 2007

Tu penseras à joindre une méthode illustrée...

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

Lev Vigotski, précurseur du socio-constructivisme.

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

Autant pour moi, je ne connaissais pas (je ne suis pas sûr d'avoir envie d'aller plus loin ).

Tiens, pour couper l'herbe sous le pied d'Henri : http://fr.wikipedia.org/wiki/Vigotski

Ecrit par : yann | 23 mai 2007

"Lev Vigotski, précurseur du socio-constructivisme.

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007 "

Tu ne perds rien pour attendre quelques dizaines de pages de précisions de notre ami Henri :-)

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

Je pense bien à un truc, mais je n'ai pas le culot de ma petite soeur, donc je ne l'écris pas.

Ecrit par : catmano | 23 mai 2007

Allez, on est entre nous ...

Ecrit par : yann | 23 mai 2007

Sympa pour les demeurés non-russophones. On s'instruit. Une traduction en jetterait moins, mais rendrait la chose plus accessible.

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

Dobolino se fera un plaisir de traduire cette chanson. Je ne voudrais pas lui couper l'herbe sous le pied.
Je peux toutefois préciser pour ceux et celles qui ne connaissent pas les métros de Moscou ou de Péterbourg, qu'ils ont été creusé en grande profondeur (on m'a dit de bonne source, dans le but de servir d'abri atomique) et on y accède par des escalators dont certains font plus de cent mètres. On avait donc autrefois le temps de lire la moitié de la Pravda avant de sauter dans une rame.

Ecrit par : buntovchik | 23 mai 2007

Le nom du seul produit dont la répétabilité soit parfaite commence par un D et finit par un L....

Ecrit par : yann | 23 mai 2007

Aussi T61! Comme me disait mon premier "patron": l'avantage avec ces produits, c'est que t'es certaine du pronostic et du résultat du traitement.
Ceci dit, j'espère que Porcinet ne travaille pas car si tel est le cas, où qu'il soit, ce doit être un beau dégât. A part les maths fondamentales, et encore, je ne vois vraiment pas.
Si, connard de Grouik-grouik, le cas particulier apporte des renseignements exploitables s'il se trouve entre des mains qui adoptent une démarche scientifique... Une bulle de savon est pleine d'enseignements.

Ecrit par : dobolino | 23 mai 2007

Ca se confirme, va y avoir du sport....

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

Sympa pour les demeurés non-russophones. On s'instruit. Une traduction en jetterait moins, mais rendrait la chose plus accessible.

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

Dobolino se fera un plaisir de traduire cette chanson. Je ne voudrais pas lui couper l'herbe sous le pied.
buntovchik.
J'arrive: bas débit et mon antivirus chargeait ses mises à jour. Si je l'ai écrit en russe, Perceval, ce n'était pas par pédanterie mais pour faire un peu plaisir à Buntovchik et Patricia...
Voici donc la traduction:

Chanson du Métro de Moscou


Dans mon métro, je ne suis jamais à l'étroit
Parce que dès l'enfance, c'est comme une chanson
Où, en guise de refrain il y a:
Ne bougez pas à droite, avancez à gauche!

L'ordre est éternel, l'ordre est sacré:
Ceux qui sont à droite ne bougent pas.
Mais ceux qui vont de l'avant toujours
Doivent rester du côté gauche.

Ceci dit, Boulat Okoudjava est une merveille, même sans comprendre le russe. J'ai un vieux vinyl, acheté Rue de Buci en 1972, qui ne crache pas trop.

Ecrit par : dobolino | 23 mai 2007

Merci, Dobolino (loin de moi le soupçon de pédanterie).

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

Дорогая Доболино...отличная идея пришла к Вам в голову!

Ecrit par : buntovchik | 23 mai 2007

Merci... C'était juste pour détendre l'atmosphère mais, finalement, ça m'interpelle.
Comme je me sentais en perte de vitesse et menacée par l'apoptose, je me suis renseignée pour refaire Bio de BPCST avec le CNED, comme ça, pour le fun. Au fond, je me demande si je ne vais pas plutôt faire russe. Qu'en pense mon confrère, en partant du principe que l'idée de retourner dans une conférence véto me file la nausée et qu'en plus, j'ai pas trop les ronds pour me payer remplaçant et trois jours de Relais et Châteaux. Crois-tu Yann, que je pourrais négocier des points formation en reprenant des études de Russe?

Ecrit par : dobolino | 23 mai 2007

Le très courtois Dobolino n'a-t-il donc pas lu l'erratum que j'émettais juste après la phrase où j'affirmais que les "cas clinique" n'était scientifiquement pas exploitables et qui relativisait ma position initiale ?

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007

*"cas cliniques" n'étaient...

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007

Quand j'ai acheté la ruine qui me sert d'abri, il y en avait un comme çà dans un coin du salon : j'ai mis deux jours à le détruire (authentique !).

Ecrit par : yann | 23 mai 2007

Tu vis dans une ruine? mais... alors, t'es encore pire que moi!
Moi, j'ai gardé tous mes cadeaux de fête des mères. Il y a de tout! Des choses informes, une abominable boite à Kleenex, des œufs en terre cuite et un petit nérisson, en terre cuite itou, fort charmant si l'opn fait fi de l'anatomie.
Ils sont exposés sur le rocher qui fait saillie dans ma chambre: la maison étant adossée à la colline, y'a un gros rocher que je n'ai pas voulu qu'on enlève. Y'a un copain biololo qui m'a dit que, du coup, je me ressourçais en dormant. Comme je n'ai pas vraiment besoin de murs droits et de pièces quadrangulaires, comme Porcinet, nous nous accomodons l'un de l'autre. Et puis, c'est pratique pour les cadeaux de fête des mères. Art brut...

Ecrit par : dobolino | 23 mai 2007

Le très courtois Dobolino n'a-t-il donc pas lu l'erratum que j'émettais juste après la phrase où j'affirmais que les "cas clinique" n'était scientifiquement pas exploitables et qui relativisait ma position initiale ?

Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007

Si! Mais vous vous enfonciez, oserais-je dire à la D'Enguell?
Quant à la courtoisie... autant que je m'en souvienne ( c'est la spécialité de mon pôpa...), elle va de l'homme vers la femme et, justement, paf!, je suis femelle ce qui m'a coûté bien cher. Avec un tel pseudo, je doute que vous soyez XX ou alors... Priez pour nous, Sainte Gisèle!

Ecrit par : dobolino | 23 mai 2007

"Y'a un copain biololo qui m'a dit que, du coup, je me ressourçais en dormant."
Apparemment, véto, ça abîme.

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

"Et nous sommes effectivement à peu près sur la même longueur d'onde."

Ouip ! C'est pourquoi il eût été bien dommage que nous nous fachâssions !

Ecrit par : Jeremy | 23 mai 2007

"Tu vis dans une ruine? mais... alors, t'es encore pire que moi!
Moi, j'ai gardé tous mes cadeaux de fête des mères. Il y a de tout! Des choses informes, une abominable boite à Kleenex, des œufs en terre cuite et un petit nérisson, en terre cuite itou, fort charmant si l'opn fait fi de l'anatomie.
Ils sont exposés sur le rocher qui fait saillie dans ma chambre: la maison étant adossée à la colline, y'a un gros rocher que je n'ai pas voulu qu'on enlève. Y'a un copain biololo qui m'a dit que, du coup, je me ressourçais en dormant. Comme je n'ai pas vraiment besoin de murs droits et de pièces quadrangulaires, comme Porcinet, nous nous accomodons l'un de l'autre. Et puis, c'est pratique pour les cadeaux de fête des mères. Art brut..."

Et alors, il est ou le collier de nouilles?
Il n'y a plus de place sur votre rocher?

Consolez-vous, Catmano se fera un plaisir de réparer cette grave lacune...
Confectionné avec des nouilles au blé complet bio...
Le must du collier de nouilles.

Ecrit par : Maminou | 23 mai 2007

"Après avis de la commission administrative paritaire départementale, votre situation est la suivante :
Sans affectation après cette phase de mouvement"

Snif. Pourtant, j'avais pas choisi dans la dentelle.

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

Pour Dobolino, j'irai jusqu'à le faire confectionner avec des nouilles à base de petit épeautre, le collier de nouilles ! Et pour respecter toutes les sensibilités, je le ferai peindre à la peinture acrylique bien fluo !

Ecrit par : catmano | 23 mai 2007

A propos de la fête des mères , ce qui est drôle, c'est qu'il y a un paquet d'instits qui ne se sont jamais posé la question de savoir ce que les enfants pensaient des trucs affreux qu'on leur fait faire. Car il ne faut pas les prendre pour des imbéciles, quand ils ont le goût un peu éduqué, ils se trouvent presque gênés d'avoir à offrir leurs "trucs "dont ils ont bien conscience qu'ils ne sont pas terribles...
Alors que souvent, un simple dessin... mais bon, je ne suis pas spécialiste...mais je crois que, finalement, certaines fois, j'aurais préféré un collier de nouilles!
Cela me fait penser que l'histoire de l'art n'est quasiment pas enseigné dans notre beau pays et que c'est bien dommage. Les petits italiens ont une culture énorme à côté!

Ecrit par : Thalie | 23 mai 2007

M'enfin Thalie, dans l'acquisition d'une vaste culture en histoire de l'art, l'élève ne serait pas suffisamment actif dans la construction de ses apprentissages. Ou as-tu l'esprit ?

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

je rentre et 88 commentaires à lire...

c'était récré aujourd'hui!
je vais pleurer , pourquoi au cned on ne leur suggère pas de faire de jolis colliers de nouilles ou des petites figurines en pâte à durcir? Vraiment Dobolino je suis jalouse , j'ai pas un petit musée d'arts premier dans ma chambre ...Ce monde est trop cruel , trop injuste, elle est où la falaise?
Merci Dobolino d'avoir inviter Boulat Okoudjava sur le blog , il est si peu connu des non russophones ...j'ai aussi un vieux vinyl mais plus de platine pour l'écouter hélas!

C'est vrai que les entiers de grandes randonnées tiré par un ami ça peut changer la vision des choses de la vie surtout quand on frole les précipices mais il y a parfois plus simple et Jean-Paul sait aussi offrir une tasse de café au bon moment , dans les trente secondes qui précèdent...on peut en vider aussi des choses devant un café c'est fou ce qu'on peut lui donner un goût salé , celui qui vous réveille de la "gueule de bois" justement...

Thalie merci pour l'idée qu'est ce que je vais bien pouvoir mettre sur ma liste des fois que mes charmants bambins passent par là...mais ça m'étonnerait...qu'ils m'enregistrent une chanson, leur voix m'est précieuse.

Bonne soirée

Ecrit par : Patricia Mesnigé | 23 mai 2007

Plus sérieusement, je suis bien d'accord. Nous avons la chance inouïe d'habiter un pays où il se trouve peu de commune qui ne dispose pas d'un monument historique, et les élèves de ces communes ne savent souvent rien. Pourtant, il y en aurait, des choses à apprendre : le dessin, comparer des styles, découvrir les matériaux et le style local, etc.

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

"les entiers de grandes randonnées tiré par un ami ça peut changer la vision des choses de la vie ".

C'est pas faux, mais Cadichon ne serait donc pas invité à cette escalade de la face nord.

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

"Jean-Paul sait aussi offrir une tasse de café au bon moment , dans les trente secondes qui précèdent...on peut en vider aussi des choses devant un café c'est fou ce qu'on peut lui donner un goût salé , celui qui vous réveille de la "gueule de bois" justement..."

Les trente secondes qui précèdent quoi ? On vous savait proches, mais là...

Patricia, avouez, vous avez bu ?

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

"les entiers de grandes randonnées tiré par un ami ça peut changer la vision des choses de la vie "

Il est vrai que les entiers naturels sont relatifs si on les regarde autrement (et vice et versa)...

Ecrit par : dugong | 23 mai 2007

"Y'a un copain biololo qui m'a dit que, du coup, je me ressourçais en dormant."
Apparemment, véto, ça abîme.

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
Ben, si! les forces telluriques, vous en faites quoi? N'oubliez pas que vous êtes sur le blog du nègre d'Elisabeth Tessier! Nourrissez sa prose! Il va lui en falloir pour doter sa fille, à présent que Darcos le shunte (dégueu d'ailleurs).
Ceci dit, que "véto, ça abîme", c'est pas un scoop! Avec anesthésistes, on détient la palme des suicides réussis. Faut dire qu'on a ce qu'il faut sous la main pour une mort sans ratage.
Ne vous inquiétez pas, je n'ai pas "vocation" à me suicider: j'ai des castrations en vue avant l'apoptose.

Ecrit par : dobolino | 23 mai 2007

"Il est vrai que les entiers naturels sont relatifs si on les regarde autrement (et vice et versa)..."
Excellent.

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

Pour Dobolino, j'irai jusqu'à le faire confectionner avec des nouilles à base de petit épeautre, le collier de nouilles ! Et pour respecter toutes les sensibilités, je le ferai peindre à la peinture acrylique bien fluo !

Ecrit par : catmano | 23 mai 2007

Je" ne sais pas si on peut faire des nouilles au Petit Epeautre du Pays de Sault, mais ça serait peut-être un débouché...avec la crise de la lavande, faut prévoir!
Au collège du pays en question, ils ont un prof d'Arts Plastiques génial: ça tourne fort. Les œuvres d'art de mon fils lui ont valu en troisième l'appréciation suivante: 15/20, X... a fait preuve d'une excellente réflexion et d'un savoir réel en philosophie.!!!
Entre le prof d'Arts Plastiques et celui de Musique, ils font tout ce qu'ils peuvent pour les "déscolarisations des conduites" expliquées plus haut. Texte passionnant d'ailleurs.

Ecrit par : dobolino | 23 mai 2007

Ma remarque sur l'histoire de l'art tient aussi au fait que dans mon collège semi-zep, le prof d'art plastique ( il devient fou quand je dis de dessin, ça me fait marrer ce type de susceptibilité) ne fait plus rien faire "d'achevé"aux élèves, c'est le " geste" qui compte. Et cela frustre les élèves bêtement. Bref, très art contemporain mal digéré ... Quant au prof de musique: on n'entend que les tubes les plus infâmes joués au piano par lui ou à la flûte par les élèves qui font le bazar et pour cause. Or quand je parle de trompe-l'oeil ou de musique baroque, ils sont très intéressés .
Si notre ministre pouvait revoir les programmes d'art plastique et de musique...

Ecrit par : Thalie | 23 mai 2007

Pour le cendrier en béton, j'hésite, au train où le politiquement correct avance, j'aurais trop peur de finir mes jours à l'ombre pour "perversion de la jeunesse" et "incitation à la débauche". Je pense bien à un truc, mais je n'ai pas le culot de ma petite soeur, donc je ne l'écris pas.

Ecrit par : catmano | 23 mai 2007

T'as raison, mon bichon, le culot, c'est suicidaire face à des provinciaux qui ne maîtrisent pas la gouaille. J'aurais pas du quitter mes faubourgs!

Ecrit par : dobolino | 23 mai 2007

Qu'est-il arrivé à ce métier ? demande JPB. Sur EDP, le forum d'instits de référence, quelqu'un se pose la même question dans ces termes :
"Je travaille dans une école maternelle de 6 classes, mes collègues sont sympas mais je me sens de plus en plus sous pression et la conception que j'ai de mon métier est chamboulée. Mes collègues évaluent énormément et sont, je trouve, très exigeantes dans les apprentissages purement scolaires. Je vais vous citer quelques exemples : Il y a entre 160 et 170 enfants dans l'école, 4 ATSEM et rien n'a été pensé pour accueillir les Petites Sections. Evidemment beaucoup ont pleuré pendant des semaines :une immense cour d'école avec 160 gamins ce n'est pas franchement rassurant.

Les classes de PS ne sont pas vraiment gaies : pas de décoration, de couleurs, juste des tables et des étagères, un coin cuisine que j'ai installé l'année précédente lorsque j'avais des PS, un coin bibliothèque et un coin regroupement.
Les enfants travaillent sur fiche quasi exclusivement, il n'y a pas de coin manipulation et les "bons" élèves sont ceux qui en PS font le travail sur fiche des MS

Cette année j'ai des MS parce que je ne supportais pas de travailler dans ces conditions avec des PS, j'avais l'impression de passer à côté de leurs besoins fondamentaux. Cette année ça va mieux mais je suis encore sidérée par l'exigence de ma collègue de MS qui évalue et classe ses élèves à tour de bras. Les 2 classes de GS sont pour moi des classes de CP sans coins-jeux, des "murs" de livres autour des fiches pour ne pas que le voisin copie, des lignes de "s" à copier en cursive.

Donc, vraiment ça ne correspond pas à ma conception de l'école et je suis mal à l'aise. L'école a t-elle changé à ce point là ? Est-ce que cette dérive de la Maternelle vers un enseignement calqué sur celui du primaire s'est généralisé ? "

Sans aucun mauvais esprit (juré sur la tête de Toto), je trouvais intéressant de rapprocher ces deux lectures de la situation actuelle.

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

http://edp.ipbhost.com/index.php?showtopic=116396

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

De mon temps, il y avait le bazar aussi quand on écoutait Haendel, Bach, Beethoven ou Brel. Le contenu ne regle tout de meme pas tout.
Disons qu'au moins, Bach et Haendel, ça sert à ceux qui sont touchés et intéressés. Lorie, Diam's et Tragedy, ca ne sert pas beaucoup. Mais ne nous leurrons pas : il y a un paquet de jeunes qui sont insensibles, à 13 ans, aux concertos de Bach et aux Lieder de Schubert. Et qui s'en ficheront éperduement toute leur vie. C'est ce problème-là qu'il faut régler : il y en a beaucoup à qui il sera plus profitable de faire écouter Ridan et Kyo que Ferrat et Reggiani, quoi qu'il m'en coûte de le dire.
J'espère ne pas marcher sur les plates-bandes de Christophe Sibille, qui, cette fois, est plus habilité que moi à parler de la question !!!

Ecrit par : Jeremy | 23 mai 2007

"il y en a beaucoup à qui il sera plus profitable de faire écouter Ridan et Kyo que Ferrat et Reggiani, quoi qu'il m'en coûte de le dire. "

Profitable en quoi ?

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

Je viens de trouver ça sur le forum Education de France2, pour ceux qui n'y vont pas, je le copie. C'est d'un dénommé Windsurfing.

"En relisant bien sagement la petite bafouille copiée collée x fois par le gar Eldu, je suis pris par une vision subite (ça m'arrive parfois...)

La langue de bois aux abonnés absents, la carrure, la moustache, et même les initiales (José Bové et Jp Brighelli)... Mes frères! Réveillez vous! Cela crève pourtant les yeux...

Jp Brighelli n'est autre que LE CLONE de J Bové (à moins que ce ne soit l'inverse...)

J Brighelli est dans le dos de la pensée unique de la pédagolisation, ce que J Bové est dans le dos de la pensée unique de la mondialisation: Du poil à gratter à l'état pur...

J Bové est un altermondialiste
Jp Brighelli est un alterpédagogiste

J Bové a démonté un Mc Do (Ouh, c pas gentil ça!)
Et bien vous me croirez ou pas, mais dans ma vision (prophétique?!), j'ai vu J Brighelli démonté un IUFM ...

Faites de beaux rêves..."

Ecrit par : dobolino | 23 mai 2007

"Je ne suis pas sûr, Mademoiselle, que ce soit "une goutte d'eau dans la mer". Xavier Darcos entend remettre le système, où tout marche à l'envers, sur ses pieds.", a dit Jean.

Espérons-le, car les programmes sont catastrophiques !

ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/bo/2007/hs5/hs5_vol1a.pdf

ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/bo/2007/hs5/hs5_vol1b.pdf

Anne-Marie.

Ecrit par : Anne-Marie Valette | 23 mai 2007

"Je viens de trouver ça sur le forum Education de France2, pour ceux qui n'y vont pas, je le copie. C'est d'un dénommé Windsurfing."
Le temps que j'y aille, que j'essaie d'y mettre mon grain de sel et tout était censuré !
Ici, on prend de mauvaises habitudes, il n'y a pas de censure.

Ecrit par : catmano | 23 mai 2007

D'autant plus eu raison de vous le copier que, là-bas, c'est déjà censuré! Parti aux oubliettes...

Ecrit par : dobolino | 23 mai 2007

Ici, on prend de mauvaises habitudes, il n'y a pas de censure.

Ecrit par : catmano | 23 mai 2007

ouais

Ecrit par : dobolino | 23 mai 2007

Les trente secondes qui précèdent quoi ? On vous savait proches, mais là...

Patricia, avouez, vous avez bu ?

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
"Il est vrai que les entiers naturels sont relatifs si on les regarde autrement (et vice et versa)..."
Excellent.

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

Oui excellent Perceval! une bonne dose de rire ce soir ça fait du bien! on devrait proposer des séances de rire dans les IUFM ! je sais, l'excuse du clavier c'est pas top mais la touche S se bloque et oui toto j'ai retourné le clavier.j'ai tapé, secoué .pas de miette mais une touche qui s'est décroché , devinez laquelle? gagné, le s alors voilà pourquoi parfois il est zappé;):)

M'enfin Perceval! attention! vous allez semer la zizanie dans nos ménages...Il suffit de JPB pour faire l'analyse de nos lapsus révélateur de ...de quoi d'ailleurs?
sur un rire , bonne nuit .

Ecrit par : Patricia Mesnigé | 23 mai 2007

j'oubliais, merci Perceval car si ici on ne censure pas , le maître des lieux tape sur les doigts , je risque de me faire passer un savon maintenant! et pas d'interprétation hasardeuse monsieur! d'avance merci!

que voulez vous, chassez le naturel il revient ... l va vraiment falloir que je me fasse aider par un psy pas facile de perdre son ingénuité...

Bonsoir Catmano et Dobolino, vous avez l'air de bien vous amuser sur France2:)

Ecrit par : Patricia Mesnigé | 23 mai 2007

On s'amuse de moins en moins sur France 2.
Si vous croyez que c'est drôle de se faire traiter de suppôt du briguellisme (l'orthographe n'est pas de moi) ! En plus, quand ils disent ça, on comprend tout de suite que ce n'est pas un compliment.

Ecrit par : catmano | 23 mai 2007

"C'est moins cher qu'une analyse, et ça marche du feu de dieu.
Tiens, je vais rédiger une petite note sur le sport, entre ce soir et demain. Je sens qu'il y en a sur ce fil qui sont un peu trop intellectuels desséchés.
JPB"

Ecrit par : brighelli | 23 mai 2007

Jean-Paul, le sport et la psychanalyse ne sont pas antinomiques...
Je cours le 20km en une heure et vingt cinq minutes.Pas exceptionnel, mais bon...

"De mon temps, il y avait le bazar aussi quand on écoutait Haendel, Bach, Beethoven ou Brel. Le contenu ne regle tout de meme pas tout.
Disons qu'au moins, Bach et Haendel, ça sert à ceux qui sont touchés et intéressés. Lorie, Diam's et Tragedy, ca ne sert pas beaucoup. Mais ne nous leurrons pas : il y a un paquet de jeunes qui sont insensibles, à 13 ans, aux concertos de Bach et aux Lieder de Schubert. Et qui s'en ficheront éperduement toute leur vie. C'est ce problème-là qu'il faut régler : il y en a beaucoup à qui il sera plus profitable de faire écouter Ridan et Kyo que Ferrat et Reggiani, quoi qu'il m'en coûte de le dire.
J'espère ne pas marcher sur les plates-bandes de Christophe Sibille, qui, cette fois, est plus habilité que moi à parler de la question !!!"

Ecrit par : Jeremy | 23 mai 2007
Mais qu'entendez-vous par: 'il y en a beaucoup à qui il sera plus profitable de..."...

Ecrit par : christophe sibille | 23 mai 2007

"On s'amuse de moins en moins sur France 2.
Si vous croyez que c'est drôle de se faire traiter de suppôt du briguellisme (l'orthographe n'est pas de moi) ! En plus, quand ils disent ça, on comprend tout de suite que ce n'est pas un compliment."

Ecrit par : catmano | 23 mai 2007
Oh, vous savez, Catmano, Meirieu est vraiment orthographié "à toutes les sauces" ici aussi!

Ecrit par : christophe sibille | 23 mai 2007

Je trouve insensé que le message cité ait été censuré . De quel droit ? Qu'est-ce qu'il avait de choquant ?

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

Tiens, démonter un IUFM, ca pourrait être amusant. Ils ont de bonnes idées, là-bas.
Le problème est que ceux que je connais sont dans de très beaux bâtiments anciens, en plein coeur des villes où ils sont implantés.
Pour l'utilité de Ridan ou Bach auprès de CERTAINS ados, je veux bien demander aux miens s'ils connaissent Heureux qui comme Ulysse de Du Bellay, et comment ils le connaissent (Ridan a mis le poème en musique), puis leur demander de me fredonner un morceau de Bach (n'importe lequel, à leur convenance) ou de me dire ce qu'ils pensent de ce compositeur. Je parle bien sûr de mes premières, car mes secondes me riraient au nez à la simple évocation de Bach (Bac S ou Bac ES, m'sieur ?). Mais pour dire tout ça, je me base autant voire plus sur les adolescents que je connais hors-classe que sur mes élèves.
Désolé de ne pas être politiquement correct ici. Je ne dis pas qu'il faut empêcher les adolescents d'accéder au patrimoine musical européen, mais que vous pourrez faire écouter les morceaux les plus sublimes de musique classique dans vos classes (enfin je dis "vos"...), plus de la moitié y restera totalement insensible, comme moi je ne prendrai jamais goût à telle ou telle passion de mes contemporains, qui s'y dévouent pourtant corps et âme.
Que ceux qui ont des classes de collège/lycée fassent écouter les airs célèbres de Don Giovanni et l'aria de la Reine de la Nuit dans Die Zauberflöte, et qu'ils en évaluent l'impact sur tous les élèves... La proportion touchée sera faible.
Si vraiment on n'est pas d'accord avec moi, je maintiens que je peux faire le sondage dans mes classes la semaine prochaine (secondes et premières confondues) : je leur fais écouter La ci darem la mano et l'aria de la Nachtkönigin, et je leur demande ce qu'ils en ont pensé.

Ecrit par : Jeremy | 23 mai 2007

Ca peut être le déclencheur de beaucoup de choses, au delà du rejet immédiat, non ? Alors que les caresser dans le sens du poil avec la soupe dont ils seront de toue façon abreuvés sans l'école, ça présente en plus l'inconvénient majeur de les conforter dans leur conception relativiste de la culture.

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

Je viens de m'inscrire chez France 2, pour la peine, sous le pseudo de Provençal le Gaulois (j'me suis gourré). Le surfeur héroïque vient de remettre son message en y ajoutant ceci :
"Faites de beaux rêves… (Sujet déja effacé une fois, mais je retente, des fois qu'ils s'agisse d'une erreur? Parce que je dois être con, mais j'aimerais bien qu'on m'explique en quoi ce sujet mérite d'être censuré...) "

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

Je dis que ca dépend des élèves, et que ça ne déclenchera rien chez une bonne moitié d'entre eux (malheureusement).
Ils n'ont pas une conception relativiste de la culture, ils rejettent la culture et y préfèrent la mode, de manière affirmée et revendiquée (sauf qu'ils ne le disent pas comme ça).
Après, que l'école soit là pour y remédier, certes, mais passer des cours de musique sur Tchaïkovski ou Ravel et leur apprendre la flûte traversière ou le hautbois, eh bien, malgré que j'en aie, ça déplaira à deux élèves sur trois.

Ecrit par : Jeremy | 23 mai 2007

C'était juste un avis, ne sois donc pas soupe au lait !

Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007

Euh, Perceval, pardon si j'ai pu vous apparaître soupe au lait. J'ai déjà failli me disputer avec Christophe Sibille pour une phrase un peu forte, j'ai l'impression que je vais réussir à me fâcher avec tout le monde ici sans en avoir la moindre intention. Qu'est-ce qui a pu vous apparaître comme témoignant d'un caractère "soupe au lait" dans mon dernier message ?? J'ai beau le relire, je ne vois pas ce qui donne l'impression que je m'emporte. Je déplore un état de faits qui m'embête autant que vous, rien de plus.
Dites-moi ce qui a pu vous apparaître comme agressif, car ce n'était vraiment pas mon intention. Ai-je été blessant ? Surtout dites moi où et comment, car mon message n'avait vraiment pas ce but !

Ecrit par : Jeremy | 24 mai 2007

Cool, c'était un mauvais jeu de mot. C'est malin, j'ai honte, maintenant.

Ecrit par : Perceval | 24 mai 2007

Aaaaaaaah ! La soupe... et soupe au lait !!!!
Hm hm... Bon eh bien... on ne s'étend pas, hein ?
Mais bon elle n'était pas si mal, quoiqu'un peu classique. Car classique ne veut pas forcément dire mauvais : apres tout, c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes !

Ecrit par : Jérémy | 24 mai 2007

Politiques

Réformes. Septembre

La carte scolaire assouplie

Par Véronique SOULE

QUOTIDIEN : jeudi 24 mai 2007

"Conformément à la promesse de Nicolas Sarkozy, le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, à peine nommé, a annoncé la suppression de la carte scolaire. Créée en 1963 pour régler le flux des élèves, elle les affecte dans les écoles et les collèges de leur «secteur». Depuis les années 80, elle contribue également à la mixité sociale. Estimant que la carte scolaire avait échoué, en laissant se créer des «ghettos», Sarkozy veut laisser le choix aux parents. Mais Xavier Darcos s'est montré prudent lors de ses consultations avec les syndicats enseignants. Il a d'abord parlé d'un assouplissement pour «10 à 20 %» des élèves à la rentrée. Puis il n'a pas confirmé ces chiffres. Septembre 2007 devrait toutefois être un premier test avant la suppression prorgammée en 2008. «Notre but n'est pas de faire le grand marché libéral de l'école, c'est de faire en sorte que le système soit juste», a déclaré Darcos."


http://www.liberation.fr/actualite/politiques/255802.FR.php



Pourquoi ne pas ouvrir un fil de discussion sur ce thème?

Pour les Écoles ,la notion de "carte scolaire" remonte aux Lois Ferry. C'est le Maire de la Commune qui définit par Arrêté le "ressort" (sic) de chaque école.

Dans le Premier Degré, on parle plutôt de "périmètres scolaires" .

"L’autonomie, elle est une nécessité pour que chaque établissement s’adapte au contexte dans lequel il se trouve et pour que chacun se mobilise autour d’un projet dont il sera partie prenante. C’est la responsabilité. C’est l’incitation à faire le mieux possible. C’est la condition pour que le libre choix des parents devienne possible, pour que la carte scolaire un jour soit abolie et pour que la ségrégation urbaine et la ségrégation scolaire cessent de se nourrir l’une de l’autre."
Nicolas SARKOZY
Président de l’Union pour un Mouvement Populaire
Maisons-Alfort (Val-de-Marne)
Vendredi 2 février 2007
http://www.u-m-p.org/site/index.php/ump/s_informer/discours/nicolas_sarkozy_a_maisons_alfort