Collection ACQUISITION DES FONDAMENTAUX POUR LES CONCOURS
Réagir sur des questions classiques pour préparer les écrits comme les oraux
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La collection ACQUISITION DES FONDAMENTAUX POUR LES CONCOURS permet de
s'entraîner sur de nombreuses questions courtes extraites d'écrits et
d'oraux de CAPES, CAPLP et agrégations internes. Les questions posées permettent
de s'assurer que l'on connaît les points cruciaux du cours pour être
capable de les expliquer et les réutiliser à l'écrit comme à l'oral.
Attention
! Cette collection est en restructuration. Tous les exercices qu'elle
propose sont actuellement en cours de réorganisation dans une nouvelle
collection appelée AGREGATION INTERNE DE MATHEMATIQUES, revue et augmentée, qui reprend les mêmes objectifs
: accumuler des connaissances et cultiver l'art du démarrage de
la recherche d'une question. La méthode, simple et efficace à
utiliser dès que l'on dispose de 30 minutes, une ou plusieurs fois
par jour, permet de constater ses progrès en quelques mois ! Au 30
novembre 2020, les deux premiers volumes de géométrie
sont disponibles. Les autres suivront mais cela prendra des
années, et pendant ces temps de changement, les 8 volumes ci-dessous
restent disponibles.
Un
clic sur la photo de couverture d'un volume déjà paru vous donnera
des renseignements supplémentaires. Voici les deux premiers volumes de
la nouvelle collection :
VOLUMES DE LA COLLECTION
Volume I - Nombres, algèbre, arithmétique et polynômes, CSIPP 2014.
Volume II - Algèbre linéaire, CSIPP 2014.
Volume III - Espaces euclidiens et hermitiens, CSIPP 2014.
Volume IV - Géométrie affine et euclidienne, CSIPP 2014.
Volume V - Analyse, Intégration, Géométrie, CSIPP 2016.
Volume VI - Cuvée spéciale, analyse et autres joyeusetés, CSIPP 2013.
Volume VII - Topologie et autres thèmes lumineux, CSIPP 2014.
Le HORS SERIE 1840 questions mathématiques regroupe tous les énoncés des 6 premiers volumes de la collection.
A SAVOIR : cette collection s'adresse maintenant beaucoup plus aux candidats à l'agrégation interne,
à partir du moment où un choix ciblé d'exercices extraits de ces volumes est proposé dans une autre collection pour le CAPES.
Pour l'agrégation interne, les quatre premiers volumes sont à travailler en priorité :
I = algèbre et arithmétique
II = algèbre linéaire
III = espaces vectoriels euclidiens
IV = géométrie
Le sixième volume permet de se poser des questions très utiles en analyse :
VI = analyse + autres questions en complément des volumes précédents
Les volumes suivants permettent de continuer son entraînement si on apprécie cette façon de travailler :
V = Un cours d'intégration sur 1/3 de l'ouvrage, le reste avec d'autres questions en complément des volumes précédents
VII = Topologie & espaces métriques pour 1/3 de l'ouvrage, le reste propose d'autres questions en complément des volumes précédents
OBJECTIFS DE LA COLLECTION
★ Les différents volumes de la collection Acquisition des fondamentaux
pour les concours permettent de parcourir efficacement et rapidement
des thèmes qui touchent à l'essentiel. Il s'agit de poser les bonnes
questions qui permettent d'apprendre et/ou de réviser des définitions
importantes et des résultats classiques du cours qu'il vaut mieux ne
pas ignorer.
Les réponses détaillées, qui sont proposées, aideront
le candidat à acquérir une bonne maîtrise des connaissances attendues
par un jury. Cette maîtrise permet de réagir rapidement à l'écrit sur
des questions classiques et se révèle indispensable à l'oral pour
éviter des embûches et des chausse-trappes qui peuvent conduire à des
notes éliminatoires.
Les livres de cette collection sont des outils
destinés à acquérir les fondamentaux dans une démarche originale
d'acquisition et de renforcement des connaissances.
L'oral d'un
concours se prépare en imaginant les questions que pourrait poser le
jury pendant l'entretien, et en tentant d'y répondre le plus
complètement possible. C'est ainsi que l'on montre que l'on a réfléchi
sur des notions clés du programme, et que l'on ne s'est pas contenté
d'un survol bref et superficiel. Les questions classiques méritent donc
d'être reposées régulièrement pour faciliter la mémorisation des
réponses. Des circuits neuronaux se créent progressivement. Les
réponses reviennent plus facilement à l'esprit quand on a déjà réfléchi
sur des problèmes proches, et tout se met en place de plus en plus
facilement au fur et à mesure de son entraînement. Bref, on possède
mieux son sujet et on peut mieux en parler...
Les livres de cette
collection ont un autre impact non négligeable : celui de fournir au
candidat un certain nombre de questions et de réponses simples à
retenir, donc susceptibles d'être présentées le jour d'un oral.
★ Les questions retenues peuvent être classées sous cinq étiquettes :
1. Questions effectivement posées à l'oral.
Il s'agit essentiellement de questions posées aux oraux des CAPES
externes et internes, de l'agrégation interne, et parfois du CAPLP de
Maths Sciences physiques et du CAPES agricole. Aucune source n'est
cependant exclue. Certaines de ces questions reviennent régulièrement
comme des leitmotivs et permettent au jury d'observer les réactions des
candidats et de détecter éventuellement des lacunes dont il s'attachera
ensuite à préciser leurs étendues.
2. Extraits de problèmes de concours.
Il s'agit de passages classiques où l'on doit rapidement engranger des
points en cherchant vite et en rédigeant bien. L'accent est mis sur les
questions de cours ou celles qui demandent un réinvestissement de
connaissances considérées comme acquises.
3. Questions suggérées par les rapports du jury.
La lecture des rapports de jury des années précédentes est un exercice
bénéfique recommandé à tous les candidats, et peut donner l'idée d'une
question pertinente à poser.
4. Résultats classiques de cours.
Il ne suffit pas d'avoir lu une fois un cours sur un sujet donné pour
le connaître parfaitement. Il faut avoir suffisamment réfléchi sur les
savoirs de base et pouvoir les restituer avec précision. Ces
connaissances et savoir-faire s'apprennent tout au long de la
préparation au concours, et jouent un rôle important - voire décisif -
pendant l'entretien qui suit une épreuve orale. Il faut connaître et
pouvoir restituer les définitions de base et les théorèmes classiques
du cours au tableau, dès qu'un examinateur le demande ! Des questions
de cours peuvent être posées à l'oral à n'importe quel moment.
5. Questions de réinvestissement du cours.
Ces questions mobilisent le savoir sur un exemple, permettent de
s'habituer à réagir rapidement pour utiliser le « bon théorème » qui
est au programme, offrent du recul au candidat et enrichissent son vécu
mathématique. Elles offrent en outre des exemples d'application que
l'on pourra utiliser dans un exposé d'oral ou pour répondre à des
examinateurs.
★ Deux conseils :
Les
livres de cette collection permettent de travailler sur des questions
de base et acquérir une culture mathématique solide en peu de temps.
Pour compléter sa préparation des écrits sur les thèmes abordés, il
reste conseillé de s'échiner sur des annales de concours récentes et
corrigées avec soin.
Pour l'oral, il faudra aussi s'adapter aux
épreuves du concours que l'on passe, et s'entraîner à construire des
leçons et réagir à des dossiers des années précédentes, s'il s'agit du
CAPES externe.
Pour travailler en synergie avec les livres de la
collection Acquisition des fondamentaux pour les concours, je conseille
d'utiliser les deux livres proposés en téléchargement gratuit sur le
site Mégamaths, qui complètent et amplifient l'impact de son travail.
Il s'agit de :
- CAPES/AGREG Maths - Préparation intensive à l'entretien pour apprendre à réagir pendant l'entretien qui suit un exposé oral.
- ORAL 1 DU CAPES MATHS, Pistes et commentaires pour accumuler des savoirs sur les thèmes des leçons d'oral 1 et s'entraîner à répondre à des questions du jury.

COMMENT UTILISER CES RECUEILS ?
Pour
préparer un concours, on révise du cours, on s'entraîne sur le plus
grand nombre possible d'exercices et de problèmes corrigés, on planche
sur des annales corrigées récentes, et, pour finir, on réserve des
heures pour travailler spécifiquement les oraux.
★ Chaque recueil :
- permet de s'entraîner sur des connaissances de base dont beaucoup ont
déjà fait l'objet de questions à l'oral ou à l'écrit d'un concours.
Cela garantit de ne travailler que sur des questions prioritaires et
contribue à lutter contre les échecs dus à une méconnaissance des
résultats classiques. Connaître ses fondamentaux permet par exemple de
réagir vite sur des questions de cours posées dans un problème à
l'écrit, ou encore d'éviter d'être admissible pour rater ses oraux en
chutant sur des questions classiques et prévisibles posées par les
examinateurs.
- est formé d'éléments de
connaissance (EC) indépendants (autant que possible) et assez courts
pour être faciles à mémoriser. Les fondamentaux sont ainsi découpés en
petites unités (presque) indépendantes.
Ces deux points
constituent la spécificité de cette approche de la préparation aux
concours : l'accent est délibérément mis sur les fondamentaux et sur le
désir d'atomiser les connaissances.
Ces EC sont rassemblés par
thèmes pour permettre de travailler chapitre par chapitre si on le
désire. Le fait de travailler sur des EC permet de découvrir ces
questions une première fois, puis d'y revenir régulièrement pendant sa
préparation pour s'assurer qu'on les a bien mémorisées.
On peut se
donner pour but de travailler un certain nombre de ces questions chaque
jour. On visualise alors facilement ses progrès en termes de « volume
de connaissances fondamentales utiles pour le concours ». Puis, au bout
d'un moment, on peut décider de consacrer quelques heures pour tirer au
hasard quelques questions déjà traitées et les poser à nouveau.
★ C'est en retournant régulièrement sur ces EC qu'on finit par graver
ces fondamentaux dans sa Mémoire à Long Terme (MLT). Il existe deux
moyens de stocker des informations dans la MLT :
a)
Par répétition d'entretien : à force d'être répétée pour ne pas être
oubliée, l'information stockée dans la MCT (Mémoire à Court Terme) est
transférée dans la MLT
b) Par répétition
élaboratrice : le mental intègre l'information dans les souvenirs déjà
présents, la place et la situe dans un ensemble d'informations et de
connaissances que vous possédez déjà.
On acquiert de ce fait des
connaissances et des automatismes salvateurs qui permettent de réagir
rapidement à l'écrit et d'avoir du répondant pendant un entretien.
Quelle que soit la façon d'utiliser ce recueil, on est assuré de
travailler sur des fondamentaux et de préparer conjointement l'écrit et
l'oral du concours en perfectionnant les bases. Cet enseignement est
donc prioritaire !
★ Quelques indications utiles :
✓ Le premier point important à retenir, c'est qu'un ouvrage
mathématique ne sert à rien si on ne l'utilise pas ! Le second point
important est de rappeler que la quantité de progrès effectués dans un
domaine quelconque est une fonction croissante du temps que l'on
investit dans ce domaine. Utilisez donc ces livres et investissez du
temps : vous ferez des progrès ! L'idéal serait d'obtenir avant le
concours un niveau tel qu'il soit difficile de ne pas pouvoir répondre
à une question posée une fois qu'elle est posée... Comme il s'agit d'un
idéal, on fera quelques compromis et l'on se donnera pour objectif plus
réaliste d'atteindre un « bon niveau réel ».
✓ Si l'on prépare le CAPES, ou tout autre concours, pour la première
fois, ou si l'on a repris récemment ses études, on doit d'abord penser
à bûcher son cours. Il est alors conseillé de travailler ce cours sur
des ouvrages ou des notes de cours que l'on apprécie bien.
✓ Choisissez des questions dans ces recueils. Commencez par les thèmes
qui vous plaisent, choisissez d'avancer du premier chapitre au dernier
comme un rouleau compresseur, ou piquez des questions au hasard. Toutes
les façons de faire sont bonnes. N'hésitez pas à utiliser ces questions
comme vous l'imaginez !
✓
Certaines questions peuvent être posées et résolues à l'oral. Dans ce
cas, tentez d'y répondre oralement en formulant à haute voix une
réponse structurée, si possible convaincante, que vous vérifierez.
Faites des phrases correctes et soyez explicite. Ne laissez pas le jury
deviner ce que vous voulez dire : ce n'est pas son rôle et il ne jouera
pas le jeu ! Une idée intéressante est de jouer avec ces questions
d'oral avec un camarade en lui posant des questions et en analysant ses
réponses, puis en échangeant vos rôles de temps en temps. Si la
solution ne vient pas rapidement en tête, prenez un stylo et un
brouillon, ou travaillez sur un tableau. D'autres questions sont
typiquement des questions posées à l'écrit, ou à l'oral par un jury qui
vous autorise à utiliser le tableau comme support de brouillon. Dans ce
cas, utilisez un brouillon dès le début.
✓ Lisez toujours la solution proposée même si vous pensez avoir donné
une bonne réponse. C'est à ce moment que vous pourrez savoir si votre
approche est bonne et/ou s'il existe d'autres réponses possibles, et
lire des remarques générales sur le sujet.
✓ Organisez des ensembles de questions pour vous amuser à créer des
tests d'entraînement, que vous pourrez utiliser seuls ou en groupe. Des
questions rassemblées sur un papier feront une bonne IOC (Interrogation
Orale de Cours) ou une IEF (Interrogation Ecrite sur les Fondamentaux).
✓ A certains moments, utilisez
ces questions pour rechercher des solutions (mentalement ou sur un
brouillon) et les rédiger complètement et aussi parfaitement que
possible. Recherche et rédaction sont des activités mathématiques
indissociables et primordiales lorsqu'on prépare un concours ! Au
début, il est conseillé de rédiger toutes les solutions que l'on aura
trouvées. Puis on en rédigera une sur trois, puis de moins en moins au
fur et à mesure qu'on sera convaincu d'être capable de rédiger
efficacement à partir de traces écrites laissées sur un
brouillon. Une fois bien préparé, on n'hésitera pas à revenir sur
les questions de ce recueil pour se les remettre en tête, en
s'autorisant à ne plus rédiger quoi que ce soit au propre, donc en se
contentant d'une réponse mentale ou d'une recherche au brouillon suivie
d'une vérification de routine consistant à jeter un coup d'oeil sur les
solutions proposées. On gagne alors un temps précieux, mais attention :
cette méthode n'est efficace que si l'on se sait capable de bien
rédiger à partir d'un simple brouillon. Le travail de recherche et
de rédaction permet de préparer l'écrit en utilisant des IEF
(Interrogations Ecrites sur les Fondamentaux) formées de questions
issues de ce recueil.
✓ Il est
conseillé de s'entraîner sur certaines questions en formulant une
réponse à haute voix dès que la question se prête à une réponse orale.
On peut fournir une réponse partielle qui pourra être complétée si le
jury le demande. Il est toujours possible de compléter une réponse
partielle en utilisant un tableau, ou un brouillon si on ne dispose pas
de tableau. Imaginez-vous dans le feu de l'action, à l'oral, en train
de répondre à une question...
✓
En situation d'interrogation orale, le temps de réponse à une question
peut difficilement excéder une vingtaine de secondes, et il faut
s'entraîner à agir et prendre rapidement ses marques pour proposer
quelque chose en pâture... Le jury est attentif aux réactions des
candidats. Lorsqu'il s'agit de questions classiques, imaginez que vous
êtes au tableau en train de répondre à un examinateur. Vous avez le
droit de réfléchir à haute voix et d'utiliser le tableau comme support
pour vous aider dans votre recherche et dans vos explications. Faites
des diagrammes, utilisez des couleurs... Il faut s'habituer à
s'entendre répondre à haute voix en faisant des phrases. C'est très
important pour l'oral ! Vous venez d'expérimenter des IOC
(Interrogation Orale de Cours), ce qui constitue une bonne façon de
retenir un cours. Vous pouvez travailler seul, en binôme ou en groupe
pour vous poser des questions à tour de rôle. Jouez avec ces questions
en imaginant les règles que vous voulez, faites des quiz, et vous ferez
des progrès de manière ludique.INTRODUCTION DU VOLUME I
Ces
540 questions variées d'algèbre et d'arithmétique, proposées avec des
réponses détaillées, permettront de s'entraîner efficacement pour
retenir l'essentiel de ce que l'on doit posséder quand on passe un
concours. Rappels de définitions fondamentales, révision de résultats
classiques à connaître sur le bout des doigts, reprises de questions
posées à l'écrit comme à l'oral de concours comme le CAPES,
l'agrégation ou le CAPLP... Voici un outil de préparation indispensable
pour qui veut mettre toutes les chances de son côté. Si
vous préparez le CAPES, l'agrégation, ou un concours où intervient de
l'algèbre, de l'arithmétique et des polynômes, un bon conseil est
d'acquérir le volume I de Acquisition des fondamentaux pour les concours ! Les 540 questions
posées dans ce livre ont été rassemblées patiemment depuis de longues
années et sont maintenant rassemblées dans un seul gros volume. Pour
avoir une idée de la nature de ce travail, c'est simple : il suffit
d'ouvrir le volume IV qui concernait la géométrie, et de voir. Tous les
exercices proposés sont corrigés et rédigés avec soin dans la
seconde partie du livre. Un must ! Sert pour préparer l'oral et
l'écrit...
INTRODUCTION DU VOLUME III
Voici
le chaînon manquant de la collection : ce volume III, construit sur des
questions fondamentales posées sur les espaces vectoriels euclidiens ou
hermitiens, telles qu'on peut les relever dans le cours, les oraux ou
les écrits de concours, est enfin achevé et présenté au public après de
longues années de gestation à éplucher des cours, des oraux et des
écrits pour en extirper la substantifique moelle.Avec
plus de 300 pages et 243 questions, on détient ici un instantané de
tout ce qu'il faut « potasser » au sujet des formes bilinéaires
symétriques, des formes quadratiques, des espaces vectoriels euclidiens
en passant par le groupe orthogonal et les angles, pour finir sur les
espaces hermitiens. Comme dans tous les volumes de
la collection Acquisition des fondamentaux pour les concours, les
informations ont été volontairement découpées en petites unités
relativement indépendantes les unes des autres pour faciliter leur
mémorisation. Ce procédé d'atomisation du savoir comporte des
exceptions seulement quand il s'agit d'un ensemble de questions qui
proviennent d'une composition écrite ou quand regrouper plusieurs
questions permet de faciliter leur appropriation. Car
c'est bien de cela qu'il s'agit : faire siennes toutes les
connaissances regroupées ici pour acquérir de bons réflexes et une
saine vision du sujet. Ces réflexes, cette vision, cette compréhension
ancrée sur les notions fondamentales, accompagneront toujours celui qui
aura fait l'effort de les acquérir, bien des années après les avoir
étudiées.
Tout travail, toute connaissance, sera utile, mais pas nécessairement de la façon dont on le pense.
Ce
livre ne se lit pas une seule fois pour ensuite être mis de côté. Pour
acquérir une maîtrise suffisante, une lecture ne suffit pas : il faudra
procéder à une lecture complète, émaillée de recherches personnelles et
d'une confrontation aux corrigés, puis il faudra revenir sur ces
questions, dans l'ordre que l'on voudra, pour se les poser à nouveau et
s'entraîner à y répondre parfois au brouillon, parfois en les rédigeant
complètement pour ensuite porter un regard critique sur sa rédaction.
C'est ainsi que l'on pourra s'exercer et tirer le maximum de profit.
Le
fait de pouvoir choisir au hasard une série de questions sur un thème
donné pour tenter d'y répondre, puis de lire et comprendre la réponse
proposée, constitue un cercle vertueux qui permet de consolider les
bases et acquérir des automatismes.
Ce découpage en petites unités d'information, en « éléments de connaissances », permet :
- de s'entraîner à n'importe quel moment de la journée, même si l'on
dispose de peu de temps, en étant assuré d'apprendre ou de réviser un
point significatif du programme.
- de revenir autant de fois que nécessaire, et à intervalles réguliers,
sur des questions fondamentales pour s'assurer que l'information a été
assimilée et sera disponible quand on en aura besoin.
- d'assurer des connaissances précises que l'on pourra agencer selon
ses besoins en créant des liens et en imaginant des enchaînements.
Saurions-nous répondre aux questions suivantes :
∙ A quelles conditions a-t-on l'égalité dans l'inégalité de Minkowsky ?
∙ Pour une forme bilinéaire symétrique, être définie ou être non dégénérée revient-il au même ?
∙ Que vaut l'orthogonal de la somme de deux espaces ?
∙ Quelles est la particularité de la technique de décomposition de
Gauss d'une forme quadratique ? A quoi sert-elle ?
∙ Existe-t-il un ou plusieurs produits scalaires ? Peut-on les trouver tous ?
∙ Comment présenter la notion de produit scalaire au lycée ?
∙ Démontrez la formule donnant cos(a+b).
∙ Comment montrer le procédé d'orthonormalisation de Schmidt ?
∙ Définissez l'adjoint d'un endomorphisme. Cette définition a-t-elle un sens ?
∙ Connaissez-vous des distances non euclidiennes dans le plan ?
∙ Proposez quatre définitions différentes d'une application orthogonale.
∙ Quelle est la nature de la composée de deux symétries orthogonales
par rapport à des sous-espaces perpendiculaires ?
∙ Comment montrer le Théorème de Cartan-Dieudonné ?
∙ Quelle est la première chose à dire sur une matrice réelle symétrique ?
∙ Quelle formule donne la plus grande valeur propre d'une matrice réelle symétrique ?
∙ Quelle est la forme générale d'une application orthogonale dans Rⁿ ?
∙ Qu'est-ce qu'un angle ?
∙ Que veut-on dire quand on exprime qu'un triangle est direct ?
∙ Définissez le produit vectoriel de deux vecteurs.
∙ Comment définit-on une exponentielle de matrices ? Propriétés ?
Toutes ces questions deviendront lumineuses après s'être entraîné sur ce livre.
Ce livre est prêt à l'emploi. Il prépare à l'oral et à l'écrit.
CONSEILS D'UTILISATION ACTUALISES DANS LE VOLUME III
Les
conseils suivants sont donnés à titre purement indicatif. Nul doute que
chaque lecteur reste le maître de ses choix, et en particulier ici le
maître de son entraînement. D'ailleurs beaucoup trouveront tous seuls
comment utiliser ce travail de la façon qui leur semble la plus
profitable.
Les conseils qui suivent servent à donner des
pistes sur des utilisations possibles de ce « quid ». A suivre en
fonction de ses affinités !
✓
Première lecture --- On peut parcourir toutes les questions dans
l'ordre du début à la fin du volume, en sautant seulement les chapitres
que l'on ne désire pas réviser, mais on peut aussi picorer de-ci de-là
au gré de son humeur et de ses objectifs.
✓ Méthode --- Pour chaque question, on doit réfléchir quelques minutes
pour avoir l'idée d'un départ de raisonnement. Si cette idée vient, on
peut se lancer dans une recherche au brouillon. Si deux minutes
s'écoulent sans que l'on trouve comment débuter, il s'agit de ne pas
perdre de temps et d'aller lire directement la solution pour la
comprendre, sauf si l'on est heureux de transformer ces questions en
devinettes longues à résoudre. Quand on prépare un concours, il faut
opérer la transmutation très rapidement, donc ne jamais perdre son
temps. Chaque demi-heure de travail doit pouvoir apporter au moins une
connaissance de plus ! Rien n'empêche d'ailleurs de se remettre en
position « recherche » après avoir lu une partie de la solution.
✓ Revenir et recommencer jusqu'à obtenir une maîtrise suffisante ---
Une question étudiée doit être révisée quelques jours ou quelques
semaines plus tard. Ces révisions doivent se faire tant que l'on sent
qu'elles sont nécessaires.
✓
Quand une question est-elle acquise ? --- Une question est considérée
comme acquise quand on sait comment débuter sa recherche au brouillon,
que l'on a de fortes chances d'aboutir, et que l'on se sait capable de
proposer une rédaction convenable à partir de sa réponse au brouillon.
✓ Quand rédiger ? --- Tant que l'on ne se sent pas capable de proposer
une rédaction correcte à partir d'un brouillon qu'on aura écrit. Au
début de l'entraînement, il faut chercher et rédiger toutes les
questions de façon personnelle, puis comparer avec la solution
proposée. Il s'agit de s'entraîner à partir d'une solution personnelle
gribouillée au brouillon pour arriver à un texte bien rédigé qui
rapportera tous les points qui lui sont attribués. Etre « fort en
recherche » sans jamais arriver à rédiger avec rigueur et précision ne
sert à rien à l'écrit, puisque c'est seulement à partir d'une copie que
le correcteur mettra une note ! Il faut donc faire attention de ne pas
négliger la rédaction. Après des heures d'entraînement, et quand on
devient de plus en plus conscient de sa capacité à bien rédiger à
partir d'un brouillon, on peut et l'on doit se contenter de ne rédiger
que quelques questions parmi celles que l'on se sera posées.
✓ Qu'est-ce qu'une bonne rédaction ? --- Une rédaction est bonne quand
on la lit facilement, quand en la lisant on comprend comment on a
articulé sa démonstration, quand on a écrit lisiblement et assez gros,
en sautant des lignes aux bons endroits, en dégageant des paragraphes,
en marquant de façon bien visible les numéros complets des questions,
et enfin quand on a fait peu de fautes d'orthographe, et que l'on a mis
tous les accents et la ponctuation. Tant que tout cela n'est pas fait,
on peut s'attendre à de graves problèmes. On peut par exemple dire
qu'une copie bourrée de fautes d'orthographes et sans accents ni
ponctuation obtiendra un zéro éliminatoire. C'est tout à fait normal
puisqu'un enseignant est là pour donner l'exemple et apprendre à
rédiger ! Imaginons-nous comme un parent qui confie son enfant à
l'école, et l'on comprendra mieux.
✓ Relecture --- Toute rédaction doit être validée par une relecture
effectuée soit phrase par phrase au moment où on écrit, soit à la fin
d'un paragraphe. Pendant son entraînement, il faut délibérément
procéder à une relecture de plus qui porte un regard critique sur le
produit fini. Si l'on travaille en binôme, une bonne idée consiste à
échanger ses copies pour qu'un autre porte un regard nouveau et
critique sur elles.
✓ Gagner du
temps --- Il ne faut jamais rester plus de 2 ou 5 minutes en étant
bloqué sur une question, sans avancer. Il faut « se bouger » et ne pas
hésiter à aller lire la solution dès qu'on en a assez de chercher ou
dès que son moral faiblit. Le but n'est pas de se détruire en
n'arrivant pas à répondre à des questions folles, mais bien de gravir
des échelons en acquérant des connaissances et en jouant avec. Il est
tout à fait naturel de s'assoir devant son bureau et de s'attaquer à
une question, puis d'en avoir assez dès la première minute écoulée.
Dans ce cas, il faut tout de suite aller voir la solution et chercher à
la comprendre. On aura toujours le temps de débuter un travail au
brouillon en se posant une autre question plus loin. De plus, comme on
reviendra sur ces questions plus tard pour s'entraîner et réviser, il
sera plus facile de retrouver une solution que l'on aura déjà vue. Donc
économisons notre temps !
✓
Adapter son entraînement à ses possibilités réelles --- On n'est pas là
pour bluffer. Ce sont nos connaissances et nos aptitudes réelles qu'il
faut améliorer. Au début, il est normal de rédiger après chaque travail
de recherche, pour apprendre à rédiger. Mais au fur et à mesure de ses
progrès, on se rend bien compte que l'on est de plus en plus capable de
rédiger une démonstration trouvée au brouillon avec la presque
certitude d'arracher une bonne partie des points attachés à cette
question. Quand on commence à avoir confiance en sa rédaction, cela ne
sert plus à rien de rédiger chaque fois et l'on peut se contenter de
rédiger une question sur trois. Plus tard, quand on sait que l'on a 80%
de chances de rédiger comme il faut à partir d'un brouillon, ce n'est
presque plus la peine de rédiger : on gagne du temps à se contenter de
chercher ces questions au brouillon, et l'on ne se remet à rédiger
qu'une fois de temps en temps pour ne pas perdre la main. A ce niveau,
se permettre de seulement griffonner au brouillon et d'imaginer la
rédaction que l'on ferait, permet de gagner beaucoup de temps. Cela
permet aussi d'optimiser sa cadence pour réviser des dizaines de
questions en peu de temps, seulement pour se les remettre en mémoire,
en acceptant bien sûr à chaque moment de jeter un prompt coup d'oeil à
la réponse si besoin est. Une mémoire fraîche et disponible, n'est-ce
pas tout ce dont nous rêvons tous ?
✓ Conserver un moral d'acier --- Il faut y croire pour construire un
bel édifice. Dès que le moral est bas, lisez du texte mathématiques sur
les sujets qui vous intéressent, lisez des questions avec leurs
réponses, reprenez des forces. La préparation réelle se mesure au temps
passé à s'entraîner sur les thèmes adéquats. Passez du temps sur
ceux-ci et prenez plaisir à découvrir des horizons secrets ! Un moral
de fer est important, ensuite il faut investir du temps. Et tout le
monde frémit et souffre devant un problème trop difficile : c'est
naturel et bien partagé. Donc haut les coeurs !

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