Crise des vocations
Jean-Paul Brighelli
(20 mai 2007)
page 2
Voici un extrait du blog de Jean-Paul Brighelli que nous retrouvons avec ses réflexions personnelles et son parler franc. La crise des vocations existe aussi dans les filières sciences et bien entendu en mathématiques, et le raisonnement de beaucoup de personnes est bien celui décrit sur cette page. Du concret. Jean-Paul Brighelli est Professeur agrégé de Lettres et a publié un livre intitulé : La fabrique du crétin (Editeur Jean-Claude Gawsewitch). |
Ecrit par : Henri
Grégoire | 22 mai 2007
"L'Histoire
est le produit le plus dangereux que la chimie de l'intellect ait
élaboré", disait Valéry.
C'est
ppeut-être une formule, mais ça se vérifie tus
les jours. Si vous vous déchirez sur des événements
qui remonent à la moitié du siècle dernier,
que serait-ce si nous parlions d'histoire immédiate ?
Les
Anglais, très sagement, excluent des manuels scolaires les
25 dernières années. Pas de considérations
oiseuses — comme j'en ai entendu en classe, de la part de
jeunes imbéciles qui applaudissait Ben Laden pour le 11
septembre — sur l'Irak ou la Palestine, ni sur la chute du
rideau de fer, ou la clique au pouvoir au Bostwana. Et je ne parle
pas de cette histoire immédiate qu'on appelle l'actualité
— quand je pense qu'il se trouve de sgens pour pérorer
doctement sur des éénements qui remontent aux
dernières 24 heures, alors qu'on n'a toujours pas évalué
calmement la Révolution française…
Vous
seriez, les uns et les autres, capables de vous disputer vous aussi
sur l'interprétation correcte de la bataille des Thermopyles
(victoire de la démocratie grecque ? Hmm, Sparte…),
qu'un film récent assimile à l'éternel combart
contre les forces décadentes et obscurantistes qui,
curieusement, arrivent d'Iran (lequel Iran a protesté
officiellement contre ces "300", où les barbares
sont une bande d'efféminés forcément cruels et
débauchés).
Je crois que je vais ouvrir un fil sur
la question historique. Bonne chance aux IG de la matière,
s'ils ont à repenser les programmes !
JPB
Ecrit par : brighelli | 22 mai 2007
bjr
Sur
la carte scolaire : pour un réel choix il faudrait que les
collèges et lycées soient totalement libres, or il y
aura tj une dgh forcément limitée et des crédits
itou donc autonomie tres relative
En fait et en caricaturant
au niveau collège et lycée il y a trois
situations
Dans les grandes villes, avec un transport urbain
il doit être possible de bien assouplir voire même
essayer la liberté totale.
Mais alors quels seront
les critéres de recrutement et que fera t-on des élèves
refusés ??????????????
En zone rurale la liberte de
manoeuvre est très limitée à cause du
transport scolaire, parfois les 2/3 du collège et peu de
parents ont le loisir de conduire leur progéniture dans un
autre collège (sauf travail mais il y a les dérogations
)
Le gros problème c'est la ville moyenne avec
deux collèges : si les secteurs ont été bien
faits (çà arrive) la carte scolaire reste la
meilleure solution car elle permet l'équilibre entre les
deux établissements (même si chacun peut avoir une
dominante ) et evite les fluctuations d'effectifs sous l'effet de
facteurs mal maitrisés et d'infos partielles
une
piste à explorer : des internats dans les collèges
publics, l'encadrement militaire n'est pas nécessaire
?????
A mon sens pas de solution à l'emporte
piece
ps : Pourquoi encore un bac si lourd à
organiser alors que quasiment tous les "recrutements" se
font sur dossier avant les epreuves et les éventuelles
mentions : classes prepa iut bts bcp d'écoles
spécialisées?
ps pas tj d'accord avec ca qui
s'écrit mais çà reste dans l'ensemble correct
ce qui n'est pas tj évident sur les forums.
Ecrit par : falcon | 22 mai 2007
Tout à
fait d'accord avec vous, Jean-Paul. Cela met d'ailleurs en relief
le côté pervers de la mise à disposition
immédiate de l'information, sans aucune analyse. Donc, celui
de l'immédiateté, en général. Donc
celui d'internet. Et celui de la satisfaction immédiate des
besoins, du court terme, les réalisateurs télé
et video abrutis qui nous imposent deux changements de cadrage par
seconde, inspirés, (?!?!?) par les publicitaires. Une
époque, quoi. Celle où l'envahissement télévisuel
et portablistique tient lieu d'éducation. Comment
voulez-vous que l'école qui, qu'on le veuille ou non, fait
partie du monde ambiant, tire son épingle du jeu?
Je
voudrais profiter de ce message pour répondre à
Pendariès. Et faire un peu de provocation. On a beaucoup
parlé, ici, de la motivation des enseignants pour enseigner.
Si on pouvait évaluer celle des parents pour ne pas se
défausser sur l'école concernant l'éducation
de leurs enfants? (Encore une fois, les parents qui postent ici
vont me tomber dessus, et à juste titre, car leurs enfants
sont "a priori" éduqués, et même
bien, et ils peuvent donc demander à l'école de les
instruire; mais ce n'est pas à eux que je pense). En bref,
si les ados que Pendariès a en cours avaient bénéficié,
eux, d'une éducation à peu près rationnelle
avant de mettre le premier pied à l'école, (éducation
qu'ils ne peuvent pas avoir eu pour tout un tas de raisons entre
autres d'ordre social, mais aussi culturel et médiatique,
toutes raisons dont le grand pote de Cadichon, Lagardère et
Bouygues ne favorisera vraisemblablement pas l'éradication),
il pourrait faire un vrai cours.
Ecrit par : christophe sibille | 22 mai 2007
"L'Histoire
est le produit le plus dangereux que la chimie de l'intellect ait
élaboré", disait Valéry.
C'est
ppeut-être une formule, mais ça se vérifie tus
les jours. Si vous vous déchirez sur des événements
qui remonent à la moitié du siècle dernier,
que serait-ce si nous parlions d'histoire immédiate ?
Les
Anglais, très sagement, excluent des manuels scolaires les
25 dernières années. ...
Je crois que je vais
ouvrir un fil sur la question historique. Bonne chance aux IG de la
matière, s'ils ont à repenser les programmes
!
JPB
Ecrit par : brighelli | 22 mai 2007
Encore
une fois, je suis d'accord avec vous.
Cela pose tout de même
un problème pour l''enseignement de la Géographie.
On e peut tout de même pas faire l'impasse sur
l'implosion de l'URSS...
10 Mai- Commémoration
de l’Aboltion de l’esclavage par la France
Traite
négrière : les détournements de
l’histoire,
par Olivier Pétré-Grenouilleau
vendredi
11 mai 2007.
Dans la même rubrique
*
Robespierre et la liberté des noirs en l’an II
* 28
mai 1802- Proclamation de Louis Delgrès
* « Il faut
donner un sens à la période de la traite
»
Dangereuses et répétées, les
élucubrations d’un Dieudonné, relatives aux
rapports entre traite des Noirs et Shoah, suscitent un émoi
justifié.
Peut-être ne s’est-on pas
suffisamment penché sur les raisons facilitant un tel
détournement de l’histoire négrière.
Pourquoi est-il apparemment si facile de dire n’importe quoi
à propos de cet épisode si tragique de l’histoire
de l’humanité ?
La raison fondamentale réside
dans le fait qu’il ne constitue toujours pas un véritable
objet d’histoire. Aprement discutées à partir
de la fin du XVIIIe siècle, à l’époque
où abolitionnistes et négriers s’affrontaient,
les traites négrières devinrent un enjeu politique
avant même d’être érigées en objet
historique. De cette époque demeure une tendance à ne
les appréhender qu’à partir d’une
approche morale.
Le racisme, la colonisation, le
tiers-mondisme, le fait que nombre de pays d’Afrique noire
dérivent aujourd’hui aux marges lointaines du monde
riche n’ont fait que renforcer l’approche moralisante.
Au poncif raciste blanc - l’Occident civilisé face aux
sauvages noirs - a succédé l’image tout aussi
déformée de bourreaux uniquement blancs face à
des Noirs
uniquement
victimes.(...)
http://www.lesamisdelabc.levillage.org/spip/article.php3?id_article=162
Ecrit par : Henri Grégoire | 22 mai 2007
L'ouverture de
la carte scolaire
Le ministre M Darcos vient de déclarer
qu'il pensait ouvrir la carte scolaire à 10% de la
population.
Espérons qu'il fasse en priorité dans
les grandes villes afin que les meilleurs de nos collèges de
banlieue puissent avoir accès à un bon lycée
et ainsi poursuivre une scolarité intéressante par la
suite.
Les détracteurs de cette mesure expliqueront que
c'est une mesure discriminante et qu'elle ira à l'encontre
des classes populaires.
En fait, si nous y regardons de plus
près, cela peut être exactement le contraire.
Si
l'ouverture de la carte scolaire se fait, il y a fort à
parier que :
De nombreux collégiens de ZEP demandent
d'aller en centre ville par contre ...
Le contraire me semble
impossible
Ainsi, une égalité salutaire
pourrait voir le jour en chargeant les classes des lycées de
centre ville et en laissant des classes peu nombreuses dans les
ZEP
Ces classes moins nombreuses permettraient à mon sens
de mieux encadrer les élèves et de les aider
davantage.
Nous pouvons peut être même voir le
système à l'extrême c'est-à-dire :
Une
fermeture des collègues pourris faute d'élèves
et voir des collèges ou lycées de centre ville
surchargés ce qui ne seraient que justice
Reste le
transport entre les quartiers populaires et les centres villes à
aider.
Olivier
Ecrit par : Olivier | 22 mai 2007
Je crois que je
vais ouvrir un fil sur la question historique. Bonne chance aux IG
de la matière, s'ils ont à repenser les programmes
!
JPB
N'oubliez pas JP B que vous devez d'abord ouvrir un fil
sur la question du sport et de l'EPS, puis un sur les questions de
discipline...
Je ne saurais trop vous suggérer par
ailleurs d'en ouvrir un sur l'enseignement aux élèves
handicapés, déréférés,
illéttrés, déscolarisés, déficients
cognitifs, déficients sensoriels, anomiques...bref, un fil à
propos de l'enseignement.
Du pain sur la planche!
A
propos de carte scolaire. Ne sommes-nous pas là en présence
d'une escroquerie?
J'enseigne dans un collège-centre
depuis 25 ans. J'ai eu le temps d'observer comment les autorités
académiques après avoir attribué le permis de
démolir le collège (il avait le défaut de
mettre en lumière la médiocrité des
enseignements dans les autres Clg à la petite et grande
périphérie de la ville) s'y sont employées
avec délectation.
On a supprimé le russe, déclaré
illégal l'enseignement bilingue de l'allemand, intégré
de force des élèves d'un quartier populaire et
surtout comme partout en France introduit le pédagogisme et
l'idéologie libérale de l'enfant-Roi.
Ce collège
ne peut pas accueillir plus d'élèves qu'il n'en
accueille aujourd'hui dans ses murs. Et la majorité des 800
élèves sont bien du secteur centre-ville. Peut-être
deux centaines d'élèves "contournent" la
carte scolaire, dont une centaine scolarisés en HA
(musique/danse).
Imaginons la suppression de la carte scolaire
sur toute la ville.
Le collège jouissant encore d'une
bonne réputation mais toute relative, comment la direction
va-t'elle opérer pour sélectionner les élèves
de la ville et des alentours?
Est-ce à dire qu'elle va
refuser l'inscription d'élèves des écoles du
centre-ville, pour faire de la place aux autres des quartiers
périphériques désireux d'enter dans ce Clg
renommé?
On voit tout de suite quel vont être les
effets pervers de cette décision démagogique, si elle
est prise: le clientélisme, la foire d'empoigne dans la
ville. Et à l'intérieur de l'établissement la
mise au pas cadencé du corps enseignant par toutes sortes de
mesures décidées "démocratiquement"
en CE au pouvoir pédagogique renforcé.
D'ailleurs,
dimanche dernier Darcos a déjà annoncé au
congès de la PEEP la couleur. Le pouvoir des parents dans la
communauté va être renforcé et les enseignants
surveillés encore de plus près.
Le fonctionnement
du collège public va se calquer sur celui des établissements
autonomes privés eux-mêmes en concurrence les uns les
autres. Mon principal m'a dit clairement que son modèle
d'organisation et de gestion du collège est celui du collège
privé huppé situé de l'autre côté
de la rue.
Il est encore trop tôt pour connaître à
quelle sauce ce qu'il reste de l'école républicaine
va être absorbé et anéanti. Mais à mes
yeux il ne fait guère de doute que nous sommes bien sur le
chemin de la privatisation et de la marchandisation définitive
de l'appareil scolaire.
Il faut être aveugle ou cynique
pour ne pas s'en apercevoir.
Ecrit par : buntovchik | 22 mai 2007
Bien sûr
Christophe qu'on va vous tomber dessus! Si vous aviez de la
mémoire;) vous vous souviendriez que j'ai déjà
à maintes reprise rappeler que l'éducation est et
doit être et le rester le rôle des parents et en aucun
cas celui de l'école ! De plus les parents qui assument
attendent de l'école qu'elle remplisse pleinement ses
fonctions et qu'elle offre une instruction de qualité! Ce
qui n'est pas et plus le cas!;):)
Très Bonne journée
Ecrit par : Patricia Mesnigé | 22 mai 2007
Ceci écrit
Christophe vous avez parfaitement raison ,
pour avoir il y a
quinze ans travailler en ZEP dans un LP qui avait déjà
une solide réputation en matière de délinquance
et violence dans la banlieue nord de Paris j'imagine
malheureusement que ça n'a pas du s'arranger et en indexant
l'aggravation ne serait-ce que de 30%( ce qui doit être à
peu près la réalité) par rapport à il y
a 15 ans , je me demande comment les profs arrivent encore à
faire cours dans certains établissements... le problème
de l'éducation est l'affaire de tous , on n'a sans doute pas
assez de recul pour analyser (car il en est en sociologie comme en
histoire) les bouleversements "sociétaux" de ces
40 dernières années dans un siècle
peut-être...L'école doit aussi avoir une réflexion
autour de ces changements parfois radicaux qui se sont opérés
dans l'évolution du rapport aux autres qu'ont nos enfants
d'aujourd'hui...
je manque de temps je reviendrai plus tard
mais c'est une question importante que vous soulevez Christophe et
qu'effectivement on néglige un peu trop...
je ne
corrige pas les fautes veuillez m'en excuser par avance
Ecrit par : Patricia Mesnigé | 22 mai 2007
Le
fonctionnement du collège public va se calquer sur celui des
établissements autonomes privés eux-mêmes en
concurrence les uns les autres. Mon principal m'a dit clairement
que son modèle d'organisation et de gestion du collège
est celui du collège privé huppé situé
de l'autre côté de la rue.
Il est encore trop tôt
pour connaître à quelle sauce ce qu'il reste de
l'école républicaine va être absorbé et
anéanti. Mais à mes yeux il ne fait guère de
doute que nous sommes bien sur le chemin de la privatisation et de
la marchandisation définitive de l'appareil scolaire.
Il
faut être aveugle ou cynique pour ne pas s'en
apercevoir.
Ecrit par : buntovchik | 22 mai 2007
Sur
le plan de l'analyse globale, je suis d'accord avec vous, il suffit
de se référer aux thèses des néo-conservateurs
qui sont la colonne vertébrale du programme de Nicolas
Sarkozy comme le relevait...Éric Besson, mais je pense que
la situation n'est pas désespérée. Une
solution pourrait être trouvée dans le cadre de la
décentralisation :affecter une dotation d'emplos aux
collectivités locales( Communes, Départements
Régions) au prorata de leurs effectifs scolarisés
pondéré par une prise en compte des réalités
géographiques et locales que l'on connaît très
bien par les Tableaux de l'INSEE.
Bien entendu, l'État
garderait la maîtrise des Programmes, des Diplômes
ainsi que du recrutement de la formation et de l'affectation des
Enseignants dans les Établissements qui sont d'ores et déjà
partiellement gérés par les Collectivités
locales.
Les Élus seraient donc obligés de "se
mouiller" pour définir la Carte des Établissements
et les Responsables des Sevrices déconcentrés de
l'Éducation Nationale ,Recteurs et IA-DSDEN, seraient
débarassés du psycho-drame récurrent de la
"Carte Scolaire".
Les Élus, eux, seraient
confrontés à leurs responsabilités pour
rationaliser leur résau d'Écoles, de Collèges
et de Lycées afin d'optimiser la dotation globale d'emplois
de PE et de PLC qui leur serait affectée par les Services
centaux du Ministère de l'Éducation Nationale.
Dans
cette configuration le Ministre assumerait sa responsabilié
politique et ne pourrait se défausser sur les responsables
de services déconcentés comme on l'a vu dans
l'Hérault. Voilà une solution "simple et
pratique" comme dirait Jean-Pierre Chevènement...
http://www.lesamisdelabc.levillage.org/spip/article.php3?id_article=214
Ecrit par : Henri Grégoire | 22 mai 2007
Henri : bravo
pour votre papier sur Le dossier Freud : enquête sur
l’histoire de la psychanalyse
Il faut que le clou soit
enfoncé et nous débarasser de la psychanalyse (y
compris dans les Lettres).
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 22 mai 2007
Assouplissement
de la carte scolaire : (Emmanuel Romer, Le Courrier français
du 18 mai 2007 ) :
"Dès la rentrée
scolaire 2007, Nicolas Sarkozy veut permettre aux collèges
de recruter 20% de leurs effectifs hors secteur, considérant
que la rigité de la carte scolaire ne garantit plus la
mixité sociale. Dans les grandes zones urbaines, à
l'inverse, les inscriptions hors secteur sont déjà
nombreuses. La demande de certaines options permet déjà
d'obtenir une dérogation. En région parisienne on
estime que 10 à 15% des collégiens sont scolarisés
hors secteur. L'objectif de 20% aparaît donc surtout
symbolique.
Au-delà des querelles de chiffres,
comment assouplir la sectorisation ? Depuis la loi de
décentralisation de 2004, ce sont les départements
qui tracent la carte scolaire. L'Etat n'a donc pas les moyens de
reprendre l'ensemble du dossier. A la rentrée 2007, une
refonte de la sectorisation ne pourra donc se faire qu'à
titre expérimental avec certains départements
volontaires. Le ministère de l'éducation peut donner
des consignes aux inspecteurs d'académie d'accueillir
largement les demandes de dérogation, mais ces demandes
visent en général à accéder à un
collège réputé. L'encouragement à
détourner la carte scolaire ne devrait donc pas être
de nature à renforcer la mixité sociale."
Ecrit par : Robin | 22 mai 2007
"Il faut
que le clou soit enfoncé et nous débarasser de la
psychanalyse (y compris dans les Lettres)."
Ecrit par :
Imam Grouik-Grouik | 22 mai 2007
Un petit coup de
négationnisme pour parfaire votre oeuvre, Imam?
Ecrit par : christophe sibille | 22 mai 2007
Mais vous n'y êtes pas! Si Nicolas Sarkozy a décidé de supprimer la carte scolaire, c'est pour pouvoir nommer François Bayrou dès la rentrée éponyme à venir, (le premier août prochain), dans un collège de la ZEP de Tourcoing. Après lui avoir infligé un petit contrôle fiscal, évidemment!
Ecrit par : christophe sibille | 22 mai 2007
Henri, ça
fait trois fois que je tente en vain de m'inscrire chez vous. Pas
de trace du mail promis !?
Ecrit par : Perceval | 21 mai
2007
Je vous prie de m'excuser, je n'avais pas vu votre
post.
Je me suis laissé distraires par les haineux
braiements cadichonnesques...
Comme cela m' est arrivé
déjà une fois, je vous ai inscrit à la main
.Une fois dans l'espace de rédaction, il vous suffira de
modifier votre "mot de passe" et de recopier votre
adresse de courriel qui reste, bien entendu, rigoureusement
confidentielle.
Pour cela, cliquer sur"Espace Privé",
en haut à gauche de la page d'accueil, puis entez le"
login":"Perceval "et ensuite le "mot de pase"
"Perceval".
Ensuite, si vous activez la
fonctionnalité "Activer le cookie de correspondance",
vous pourrez accéder directement à l'Espace de
Rédaction.
N'hésitez pas à cliquer
sur les points d'interrogation pour accéder à l'aide
en ligne de SPIP.
À bientôt.
Les
Amis de l’ABC
http://www.lesamisdelabc.levillage.org/spip
Ecrit par : Henri Grégoire | 22 mai 2007
@
Christophe
Tiens, vous a l'insulte joyeuse ce matin.
Mais
au fait, qu'appelez-vous négationnisme ?
Choix 1
http://aval31.free.fr/
Choix
2 http://www.abbc2.com/islam/french/french.htm
Personnellement,
je prends le choix 1, et vous ?
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 22 mai 2007
oui christophe
on va vous tomber dessus !
à part ça pour
attirer les "bons" élèves vers des
banlieues moins riantes, j'ai entendu parler d'options diverses et
variées comme une classe européenne dès la
6ème, des classes bilangues et autres trucs de ce
genre...
Et puis, la révolution est en marche ici :
l'un des membres du bureau de mon association locale (FCPE) a
soupiré hier soir : "le vrai problème en fait,
c'est le collège unique..." ;-)
Ecrit par : fabienne | 22 mai 2007
En bref, si les
ados que Pendariès a en cours avaient bénéficié,
eux, d'une éducation à peu près rationnelle
avant de mettre le premier pied à l'école, (éducation
qu'ils ne peuvent pas avoir eu pour tout un tas de raisons entre
autres d'ordre social, mais aussi culturel et médiatique,
toutes raisons dont le grand pote de Cadichon, Lagardère et
Bouygues ne favorisera vraisemblablement pas l'éradication),
il pourrait faire un vrai cours.
Ecrit par : christophe
sibille | 22 mai 2007
OUHLA Christophe! Je vous demande de
vous arrêter! Voici ce qui m'est arrivé quand j'ai
demandé à deux élèves (tiens 2 de mes 3
antisémites) de travailler sur cette consigne (c'était
une punition): "Expliquez pourquoi votre éducation ne
vous permet pas d'être attentif en classe".
Une
surveillante (ha les surveillants les bons potes des élèves
avec qui ils vont en boîte, qui comprennent tout des
adolescents, qui sont là pour sécher leurs larmes...)
a alerté sa CPE quant au caractère odieux du sujet.
Cette dernière a écrit tout de go un rapport sur mon
attitude de professeur déviant qui aburit (sur le bureau
donc, comme l'avion atterrit sur terre) chez le proviseur... qui
m'a convoqué de toute urgence pour me signaler que je venais
d'accomplir une erreur professionnelle, qui me dit que je suis
immature et qu'elle pouvait faire remonter l'affaire jusqu'au
Rectorat; mais que, magnanime, elle ne le ferait point. Car: ON NE
TOUCHE PAS A L'EDUCATION DONNEE PAR LES PARENTS (n'avez-vous point
honte monsieur l'enseignant???).
Pour ma part, je souhaitais
que ces élèves commentent le fait qu'ils ont été
bien éduqués, afin qu'ils découvrent alors par
eux-mêmes le pardoxe entre leur éducation familiale et
leur attitude en classe. Ce que personne, de la vie scolaire à
la tête de l'établissement n'a compris ou voulu
comprendre.
Un des gamins a écrit: "Vous n'avez
pas à me poser ce genre de questions". Et le proviseur
de me lancer: "Vous avez pris ça dans la tête,
c'est bien fait pour vous" (mot pour mot).
Alors vous
savez, maintenant ma confiance dans l'Ecole, entre l'Enseignement,
la Discipline, la gestion des équipes, etc... Pffffffffffff!
Ecrit par : Pendariès | 22 mai 2007
"Si
l'ouverture de la carte scolaire se fait, il y a fort à
parier que :
De nombreux collégiens de ZEP demandent
d'aller en centre ville par contre ..."
Olivier, à
Valence, un collège pourri a été fermé.
Ses élèves dispersés dans les établissements
du centre-ville. Résultats, dans le meilleur collège
de la ville: gosses rackettés, tabassés (Pantocrator,
pour qui se souvient de lui ici, a même vu une trainée
de sang dans les couloirs), la drogue est venue en force. Les
parents, de la gauche bobo solidaire (médecins, avocats,
cadres sup), ont gueulé face à ce qui arrive à
leur progéniture. Ils militent pour la prise en charge de
ces pauvres abadonnés, et quand ça leur tombe dans
l'assiette, c'est tout de suite moins réjouissant. On se
marre...
Ecrit par : Pendariès | 22 mai 2007
"Il faut
que le clou soit enfoncé et nous débarasser de la
psychanalyse (y compris dans les Lettres)."
Ecrit par :
Imam Grouik-Grouik | 22 mai 2007
Un petit coup de
négationnisme pour parfaire votre oeuvre, Imam?
Ecrit
par : christophe sibille | 22 mai 2007
Une fois n'est
pas coutume...
Note de lecture de Jacques van Rillaer
Le
dossier Freud : enquête sur l’histoire de la
psychanalyse
SPS n° 272, juillet-août 2006
jeudi 17
mai 2007.
Dans la même rubrique
* Eloge de
la complexité. Entretien avec Edgar Morin
* Critique de
la maladie dégénérative de l’individu
dans la jungle néolibérale
*L’Homosexualisme,
nouvel avatar de la « libération sexuelle » et
cheval de Troie du néolibéralisme
Mikkel
Borch-Jacobsen et Sonu Shamdasani avaient-ils encore des
informations et des réflexions à révéler
après leurs contributions au Livre noir de la psychanalyse
(Les Arènes, 2005) ? Absolument. L’ouvrage qui vient
de paraître présente des données jamais encore
publiées, qui devraient passionner les spécialistes
du freudisme, mais aussi tous ceux qui sont intéressés
par un bilan objectif de l’œuvre de Freud, ceux qui
essaient de comprendre comment un neurologue peut finir par se
persuader qu’il est le Darwin de la psychologie ou comment
une pseudoscience a réussi à s’imposer comme le
paradigme de la pensée psychiatrique pendant plusieurs
décennies.(...°
http://www.lesamisdelabc.levillage.org/spip/article.php3?id_article=173
Ecrit par : Henri Grégoire | 22 mai 2007
Henri Grégoire, pourquoi faite vous de ce blog une annexe du vôtre????? Celles et ceux qu'il intéresse l'auront installé dans leur favori et iront le voir de temps en temps. Je trouve votre attitude déplacée et impolie.
Ecrit par : Pendariès | 22 mai 2007
Ecrit par : Pendariès | 22 mai 2007
qu'un film
récent assimile à l'éternel combart contre les
forces décadentes et obscurantistes qui, curieusement,
arrivent d'Iran (lequel Iran a protesté officiellement
contre ces "300", où les barbares sont une bande
d'efféminés forcément cruels et
débauchés).
JPB
Hey Jean-Paul, sont-ce
vos enfants qui vous ont entraîné voir les "300"
("Pour la gloire!" annonce l'affiche) de Zack Snyder? Et
son "Armée des morts", remake du "Zombie"
de Georges Romero, l'avez-vous vu? Attention, il prépare
l'adaptation d'un chef-d'oeuvre de la bédé (ou roman
graphique): "Watchmen" (Alan Moore - un génie! - à
la plume, Dave Gibbongs pour le dessin). Ca va être les
rejetons qui vont ravis!!!!
Ecrit par : Pendariès | 22 mai 2007
"bande d'efféminés forcément cruels et débauchés". Humm juste Xerxès, un géant androgyne, percé et musclé qui a du mascara autour des yeaux. Sinon, les autres Perses sont fort mâlus et absolument pas maniérés.
Ecrit par : Pendariès | 22 mai 2007
Le texte qui
ouvre les commentaires de ce blog est extraordinaire (celui de
Michel Segal). Il résume toutes les revendications des profs
de lettres sensés d'aujourd'hui.
Je comprends
Carabas : une fois la porte fermée, on est seul en cours, et
personne n'aide le prof, ni avant, ni pendant, ni apres le cours.
Pendant le cours, le prof est libre, et seul maître en
classe.
Avant le cours, on lui dit qu'il faudra réagir
"de manière appropriée", ne pas être
trop stressé, et bien "serrer la vis", mais ne pas
être autoritariste.
Apres le cours, on lui dit qu'il
n'aurait dû réagir comme ça, qu'il a été
laxiste ou trop sévère.
Et tout le monde
fonctionne comme ça : les CPE débordés, le
chef d'établissement qui vous rend responsable du bordel, et
les collègues, qui soit sont impuissants malgré leur
bonne volonté, soit vous enfoncent en vous faisant remarquer
que sur les bulletins, vous faites des remarques sur le
comportement, alors que normalement on ne parle que du niveau.
Quant à l'IUFM, il cautionne tout ça, il le
chapeaute, et il donne le coup de grâce, puisqu'il sanctionne
l'échec dans ce domaine de l'autorité, où
personne ne vous donne la moindre aide.
Ecrit par : Cosi_Sancta | 22 mai 2007
Sinon, pour
rebondir sur le post, moi je suis prof en lycée (avec
l'agreg) depuis maintenant deux ans, mais ca se passe tellement mal
(les classes de Seconde ne m'acceptent pas, j'ai entendu des
insultes, des moqueries, etc.) que je pense de plus en plus
sérieusement à faire un BTS (pourquoi pas assistant
de direction, effectivement). Ca vaut toujours mieux que de finir
fou ou kamikaze.
J'en parle souvent avec mes collègues
du LP : on perd ses connaissances, on s'épuise, on perd son
temps et son énergie, à quoi ressemblera-t-on dans 10
ans ? Une élève a insulté un prof dans mon
lycée, elle a eu huit jours d'exclusion temporaire avec
sursis. Une collègue a été traitée de
"sale pute" dans un couloir lors de sa première
rentrée en tant que titulaire, moi j'ai entendu "saloperie"
ou "va chier", marmonnés à mon passage...
Comment peut-on prétendre que tout ceci est de MA faute ?
Voilà ce qu'a fait le pédagogisme : dire que si
les élèves vous insultent, c'est votre faute.
Ecrit par : Cosi_Sancta | 22 mai 2007
Henri Grégoire,
pourquoi faite vous de ce blog une annexe du vôtre?????
Celles et ceux qu'il intéresse l'auront installé dans
leur favori et iront le voir de temps en temps. Je trouve votre
attitude déplacée et impolie.
Ecrit par :
Pendariès | 22 mai 2007
Hola, Messire Pendaries,
vous ne vous formalisez pas ni des diatribes haineuses du bourricot
réactionnaire, ni des épanchements vomitoires du
xénophobe Porcinet et voilà que vous venez me
chercher noise, m'accusant de "squatter", voire de
détourner, "Bonnet d'äne" dont la vocation
première reste bien, sauf erreur de ma part, de chercher
"des solutions pour une école de demain et démonter
les dysfonctionnements de l'Education nationale.".(JPB)
Or,
la Psychanalyse est une des sources intellectuelles du pédagogisme,
notamment à travers les écrits de Bruno Bettelheim.
Le pédagogisme restant bien notre commun adversaire, il
n'est pas indifférent pour un habitué du Café
Procope, j'aime beaucoup cette métaphore de JPB, de savoir
que , sur le plan scientifique et après enquête
minutieuse dans celles des archives qui ne sont pas "verrouillées"
par les héritiers du maître-fondateur, cette doctrine
ne remplit aucune des conditions minimales pour être reconnue
ni comme science , ni comme thérapie.
-Sur Bruno
Bettelheim
Ouvrages souvent cités dans la littérature
pédagogistes
-Expérience et éducation,
Armand Colin éd., Paris 1968 (1965)
-Psychanalyse des
contes de fées, Robert Laffont éd., Paris, 1976
(1976)
Enfance et société, Delachaux et
Niestlé éd., Paris 1976 (1950)
-La lecture et
l'enfant, Robert Laffont éd., Paris, 1983
(1982)
-
Controverses
"Après
sa mort, il y eut de nombreuses controverses autour des théories
de Bettelheim, et sur sa personnalité même. Bien que
dans l'ensemble ses collaborateurs à l'école
orthogénique l'aient trouvé brillant et admirable,
deux anciens patients, et le frère d'un ancien patient,
s'élevèrent contre celui qu'ils voyaient comme un
tyran aux idées rigides et dénué
d'autocritique.
Psychanalysé par le praticien
viennois Richard Sterba, Bruno Bettelheim se posait à la
fois comme un fidèle des idées freudiennes et comme
un éducateur ce qui ne va pas sans soulever quelques
problèmes.
Il était convaincu, alors même
que des éléments militaient contre ses théories,
que l'autisme n'avait pas de bases organiques.
Son
expérience des camps l'avait amené à ériger
une pédagogie qui consistait à promouvoir un milieu
totalement voué à l'écoute des enfants, de
leurs angoisses et de leurs besoins.
Puisque les camps
pouvaient rendre folles des personnes normales, un bon
environnement pourrait soigner des enfants autistes
. La
question de l'influence réelle du milieu familial sur
l'avènement d'une pathologie est beaucoup plus incertaine,
dans la réalité et dans ses écrits. Il a bien
repris le terme créé par Léo Kanner de «mères
réfrigérateurs» mais il faut considérer
cette formule malheureuse comme une manière de mettre en
évidence les difficultés d'être des "parents
acceptables" comme le titre d'un de ses livres le souligne.
D'autres pédagogues, analystes, psychiatres ou non,
réduisirent ce point de vue à une accusation contre
les parents et la mère en particulier. La faveur de
l'hypothèse d'une origine organique de l'autisme, origine
"non encore identifiée" et certainement multiple,
a pris le pas sur la vision - bien ou mal interprétée
- de Bettelheim. "
Précision; Le gène
dont une mutation est responsable de l'autisme a été
récemment identifié.
HG
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno_Bettelheim
À
lire * Richard Pollak, Bruno Bettelheim ou la fabrication d'un
mythe, Les empêcheurs de penser en rond / Autisme France
Diffusion, trad. Agnès Fonbonne, Paris 2003. Biographie
Ecrit par : Henri Grégoire | 22 mai 2007
une petite
pause et un passage par le blog pour reprendre ce que je n'ai pas
complètement développé ce matin. Une question
importante a été soulevée, celle de
l'implication des parents, non pas dans l'école mais dans
l'éducation de leurs enfants.
Mais il est vrai que cela
est tellement évident pour ceux qui fréquentent ce
blog qu'on ne se la pose plus...
depuis quelques temps je me
pose d' autres questions très complémentaires de
cette dernière.
"la refonte" de l'école
résoudra-t-elle pour autant le problème du manque
d'éducation d'une assez grande majorité des gamins
(arrêtons d'être politiquement et sociologiquement
correct)qui fréquentent les établissements
scolaires?
Le simple fait que l'école redore son image et
ne se pose plus comme une garderie où un centre d'éveil
mais une véritable structure d'accueil pour l'instruction et
la formation responsabilisera-t-il les parents dans leur rôle
d'éducateur qu'ils essaient difficilement d'être?
Ne
faut-il pas s'interroger sur les parents que nous sommes? Les
associations de parents d'élèves ne doivent-elles pas
reconsidérer leur rôle qui n'est sans doute pas celui
d'être le lien parent-école mais
parent-parent?
beaucoup de questions qui valent ce qu'elles
valent, auxquelles j'ai mes réponses personnelles cependant
l'avis d'autrui m'intéresse.
Il me semble que ces
questions ne peuvent pas restées sous -entendues et se
doivent d'être sérieusement posées dans le
débat qui nous réunit... depuis plusieurs mois que ce
blog existent nous n'avons jamais réellement et pleinement
abordé ce sujet. Mais comment instruire des enfants non
éduqués?
Ecrit par : Patricia Mesnigé | 22 mai 2007
Henri Grégoire, on sait bien que Bettelheim a dit des horreurs, et que la psychanalyse est un tissu d'âneries, mais je ne vois pas l'intérêt de faire un c/c aussi long sur ce sujet pour un site qui parle d'éducation.
Ecrit par : Jeremy | 22 mai 2007
petite erreur
de manipulation j'ai posté trop vite ...je continue donc
.
il est possible que vous pensiez que nous avons déjà
répondu à ses questions. Effectivement certains ont
déjà donné leurs réponses du point de
vue de l'enseignant qu'ils sont mais celui du parent qu'ils sont
aussi et que nous non-enseignants sommes?
Bonne fin de
journée à tous ...
Ecrit par : Patricia Mesnigé | 22 mai 2007
Pour Patricia :
les parents se "débarassent" souvent de leurs
enfants en les mettant au collège ou au lycée, et ils
se disent "au moins pendant ce temps, on est tranquilles, il
n'est pas à la maison, il est au collège". Mais
il faudrait surtout que les médias arretent de relayer cette
idée : TF1 en juin rabâche les oreilles des
spectateurs du fait qu'à partir de la fin mai, les lycées
ferment et les collégiens se baladent.
Il faudrait
peut-être créer plus de places et d'espaces dans les
établissements pour les permanences, les foyers, les études,
les CDI, etc. Ce qui permettrait de distinguer les deux fonctions
de l'école : garderie (les collèges au mois de juin
par exemple, les lycées apres les conseils de classe) et
instruction. Surveillant et prof, ce devraient être deux
métiers différents, mais c'est rarement le cas.
Ecrit par : Jeremy | 22 mai 2007
Henri Grégoire,
pourquoi faite vous de ce blog une annexe du vôtre?????
Celles et ceux qu'il intéresse l'auront installé dans
leur favori et iront le voir de temps en temps. Je trouve votre
attitude déplacée et impolie.
Ecrit par :
Pendariès | 22 mai 2007
Hola, Messire Pendaries,
vous ne vous formalisez pas ni des diatribes haineuses du bourricot
réactionnaire, ni des épanchements vomitoires du
xénophobe Porcinet et voilà que vous venez me
chercher noise, m'accusant de "squatter", voire de
détourner, "Bonnet d'äne" dont la vocation
première reste bien, sauf erreur de ma part, de chercher
"des solutions pour une école de demain et démonter
les dysfonctionnements de l'Education nationale.".(JPB)
J'ai
déjà dit à Cadichon et Grouik Grouik ce que je
pensais d'eux. Mais, je me rappelle que JPB lui-même vous
avez demandé d'arrêter votre manie de renvoyer
toujours à votre site. OUI, ce que vous faites est du
phagocytage; et je n'aime pas ça. Et je le dis.
Ecrit par : Pendariès | 22 mai 2007
"Henri
Grégoire, on sait bien que la psychanalyse est un tissu
d'âneries, mais je ne vois pas l'intérêt de
faire un c/c aussi long sur ce sujet pour un site qui parle
d'éducation."
Ecrit par : Jeremy | 22 mai 2007
Vous êtes qui pour porter un jugement aussi
péremptoire sur la psychanalyse dans son ensemble?
Ecrit par : Christophe Sibille | 22 mai 2007
Cela me rappelle tout simplement cette façon qu'ont certains élèves de parasiter les cours.
Ecrit par : Pendariès | 22 mai 2007
Catmano,
Vous
serait-il possible de me contacter à cette adresse pour une
question personnelle ? Merci à
vous.
florent.camille@gmail.com
Ecrit par : Thalie | 22 mai 2007
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-
href="mailto:0@2">0@2-3238,36-913369@51-905010,0.html
Carrément
scandaleux cet article, voilà comment l'enseignement est
empoisonné par l'idéologie Mérieu and Co....
Ecrit par : Sandra WAGNER | 22 mai 2007
Olivier, à
Valence, un collège pourri a été fermé.
Ses élèves dispersés dans les établissements
du centre-ville. Résultats, dans le meilleur collège
de la ville: gosses rackettés, tabassés (Pantocrator,
pour qui se souvient de lui ici, a même vu une trainée
de sang dans les couloirs), la drogue est venue en force. Les
parents, de la gauche bobo solidaire (médecins, avocats,
cadres sup), ont gueulé face à ce qui arrive à
leur progéniture. Ils militent pour la prise en charge de
ces pauvres abadonnés, et quand ça leur tombe dans
l'assiette, c'est tout de suite moins réjouissant. On se
marre...
Ecrit par : Pendariès | 22 mai 2007
à
chacun son humour;) cela illustre bien que la résolution
d'un problème de société ne passe pas que par
l'école... Quant à militer pour la prise en charge de
ces pauvres abandonnés est-ce vraiment le" bon
combat"?si problème il y a c'est bien du côté
des parents en premier chef ...
Ecrit par : Patricia Mesnigé | 22 mai 2007
Des lycéens
dispensés d'"interro surprise"
LE MONDE |
22.05.07 | 13h03 • Mis à jour le 22.05.07 | 15h37
PONT-AUDEMER (EURE) ENVOYÉE SPÉCIALE
Imaginez
des questions d'évaluations dont le contenu serait connu par
avance des élèves : il ne s'agit pas du rêve
éveillé d'un écolier en difficulté mais
d'une expérience menée au lycée
Jacques-Prévert, à Pont-Audemer (Eure), par une
dizaine d'enseignants.
La méthode : quelques jours
avant l'évaluation, les professeurs donnent une liste de
questions déjà traitées et corrigées en
classe (exercices, définitions, études de textes...).
Les élèves bénéficient d'une séance
de questions-réponses pour éclaircir les points qui
ne seraient pas compris. Ils savent que pour la plus grande partie
de la note (des deux tiers aux trois quarts), les questions seront
piochées dans cette liste. Le tiers ou le quart restant sera
issu de questions non connues.
"Qu'on ne nous
taxe pas de laxisme, cette méthode encourage le travail,
assure Corinne Croc, enseignante de mathématiques. Les
élèves sont motivés, s'impliquent davantage en
classe et révisent à fond leur liste." Son jeune
collègue Olivier Trapes insiste sur la "confiance"
qui s'instaure en classe et crée "un cercle vertueux".
"Les élèves savent qu'on ne cherchera pas à
les piéger", insiste-t-il.
Ainsi Julien a vu
passer sa moyenne de mathématiques de 9-10 en troisième
à 12-13 en seconde. "Mes parents trouvent cette méthode
excellente, assure-t-il. Et moi, je travaille plus." Adrien,
lui, avait renoncé, l'an dernier, à ouvrir ses
manuels de maths ; en seconde, cette méthode d'évaluation
lui a permis de décrocher la moyenne. Romain se réjouit,
pour sa part, qu'il en soit fini "des questions pièges
à deux balles".
"L'arrivée en
seconde est un passage difficile pour les élèves, qui
voient leurs notes baisser, explique le proviseur, Bernard Le
Dilavrec, qui encourage cette expérience. Tout ce qui peut
les mettre en confiance me semble utile. Avec cette méthode,
les lycéens savent que, s'ils travaillent sérieusement,
ils auront la moyenne."
La méthode ne
risque-t-elle pas de favoriser une réussite factice des
élèves ? "Il faut être attentif à
l'évaluation de cette expérience, estime M. Le
Dilavrec. Les premiers résultats sont encourageants."
Ainsi, les lycéens qui avaient bénéficié
de cette méthode en 2006 ont eu au premier trimestre des
résultats équivalents - sinon meilleurs - à
ceux de leurs camarades qui avaient eu des évaluations
classiques.
"LÉGÈRETÉ
SCIENTIFIQUE"
Professeur de mathématiques à
l'université Paul-Sabatier et à l'Ecole nationale
supérieure de l'aéronautique et de l'espace
(Supaéro), à Toulouse, André Antibi est à
l'origine de ce système, qu'il appelle l'évaluation
par contrat de confiance. Selon lui, quelques milliers
d'enseignants auraient déjà adopté ce système
censé corriger "l'échec artificiel" dont
seraient victimes une partie des élèves. "Sous
la pression de la société, les professeurs se sentent
obligés de mettre un certain nombre de mauvaises notes, même
dans les classes de bon niveau, pour être crédibles",
assure-t-il. Un phénomène qu'il qualifie de
"constante macabre", du nom d'un de ses livres paru en
2003 (Math'adore).
Pour Denis Maufay, professeur de sciences
de la vie et de la Terre (SVT) au lycée Jacques-Prévert,
l'existence de cette "constante macabre" ne fait pas de
doute. "Quand j'étais à l'Institut universitaire
de formation des maîtres (IUFM) au milieu des années
1980, on nous apprenait que, pour un bon devoir, la moitié
des notes devaient tourner autour de la moyenne, les autres se
répartissant entre des notes très bonnes et très
faibles", explique-t-il.
"Dans le temps, renchérit
son collègue Philippe Germain, lui aussi adepte de
l'évaluation par contrat de confiance, je donnais, à
l'occasion des évaluations, des exercices originaux plus
durs que ce qu'on avait étudié en cours. Cela pouvait
décourager les élèves moyens."
Le
principal syndicat des enseignants du second degré, le SNES,
souligne "la légèreté scientifique"
des travaux d'André Antibi et conteste l'existence d'une
"constante macabre". "Je ne vois pas l'intérêt
de donner les mêmes exercices avec les mêmes données
aux élèves, explique Roland Hubert, secrétaire
national du SNES. Le seul point positif de l'évaluation
préconisée par André Antibi, c'est de mieux
expliciter les attentes des enseignants."
Au ministère
de l'éducation nationale, on précise qu'une réflexion
sur l'évaluation est en cours, en rapport avec la mise en
place du "socle commun" que tout élève est
censé maîtriser à l'issue de sa scolarité
obligatoire. "Il faut, souligne-t-on au ministère, que
l'élève ait une meilleure compréhension de ce
qui est attendu de lui, non seulement en termes de connaissances
mais aussi de compétences et d'attitudes."
Martine
Laronche
Ecrit par : Sandra WAGNER | 22 mai 2007
Surveillant et
prof, ce devraient être deux métiers différents,
mais c'est rarement le cas.
Ecrit par : Jeremy | 22 mai 2007
Là j'en sais quelque chose pour avoir été
les deux successivement pas longtemps mais suffisamment!
"Ce
qui permettrait de distinguer les deux fonctions de l'école
: garderie (les collèges au mois de juin par exemple, les
lycées apres les conseils de classe) et instruction".
Ecrit
par : Jeremy | 22 mai 2007
Depuis quand l'école
doit-elle avoir une fonction de garderie! c'est aussi révoltant
et scandaleux que le fait qu'on utilise les hôpitaux
psychiatriques pour les personnes handicapées moteur
adultes!
Ecrit par : Patricia Mesnigé | 22 mai 2007
Voilà ce
qu'a fait le pédagogisme : dire que si les élèves
vous insultent, c'est votre faute.
Ecrit par : Cosi_Sancta |
22 mai 2007
Ce n'est pas nouveau Cosi Sancta, lorsque
j'ai débuté en 1971, dans un CES garçons des
Quartiers Nord de Marseille portant un nom bucolique, c'était
déjà le discours des "Formateurs" du Centre
de Formation de Draguignan (Voie III-Classes de Transitions et
Classes Pratiques°. Le Directeur, Michel Salines, la race des
pédagogistes ne date pas d'hier ni même d'avant-hier,
a d'ailleurs fini sa carrière comme IA-DSDEN.
C'est
pourquoi, il est important de savoir que, contrairement au "chahut
traditionnel" qui existe depuis la nuit des temps, les
difficultés actuelles des enseignants des matières
générales ont une origine systèmique
multifactorielle.
Cela ne résoud pas les
problèmes immédiats des collègues notamment
des jeunes mais cela peut les déculpabiliser sachant que la
dépression nerveuse voire le suicide peuvent être au
bout.
Dans les années 70 du siècle dernier,
une jeune Normalienne, âgée de 18 ans et issue d'un
milieu populaire , avait été affectée ,à
la sortie de l'École Normale, dans une Classe de 3ème
Pratique .
Bien entendu, ce fût un désastre,
ses élèves, des garçons de15ans qui
attendaient leur anniversaire pour quitter le Collège, se
masturbaient en classe...
La Conseillère Pédagogique,
venue la visiter en vue de l'épreuve orale du CAP, dont
l'obtention était indispensable à sa titularisation ,
ne trouva rien de mieux à lui dire que si elle ne se
"reprenait" pas , elle serait révoquée et
que, de plus, elle devrait rembourser au Trésor Public son
traitement d'élève-maître et les frais de
scolarité depuis son entrée en classe de Seconde à
l'École Normale d'Institutrice.
Pour que ses parents
n'aient pas à supporter cette lourde charge financière,
la jeune collègue , désespérée, se
suicida.
Une chaîne de télévision en
fît un Téléfilm...
L’indiscipline
scolaire aujourd’hui : éléments de
description
Eirick Prairat- Professeur à l’Université
Nancy 2
dimanche 29 avril 2007.
En quelques années,
les interrogations sur le désordre et les perturbations
scolaires ont mis en retrait les questions psychologiques et
didactiques qui avaient jusque-là suscité l’essentiel
des discours et des recherches en éducation.
Question
brûlante qui exige déjà de ne pas confondre
violence et indiscipline (1). Dans une première
approximation, nous pourrions définir l’indiscipline
comme un rapport relâché, flottant, distendu aux
normes, aux règles et aux rituels constitutifs de l’ordre
scolaire. Nous voudrions, dans cet article, rendre compte des
formes de l’indiscipline moderne, en présenter les
caractéristiques, d’un mot la
décrire.
(...)
http://www.lesamisdelabc.levillage.org/spip/article.php3?id_article=69
Ecrit par : Henri Grégoire | 22 mai 2007
Hola,
Christophe Sibille, on reste calme, on s'exprime gentiment, et on
garde son sang froid. J'ai d'abord critiqué Bettelheim, qui
a dit des horreurs sur l'autisme, ca partait de là au
départ. La psychanalyse n'est peut-être pas un "tissu"
d'âneries, au temps pour moi, mais elle en comporte beaucoup,
et si j'en parle ainsi, c'est peut-être que, moi aussi, je me
suis BEAUCOUP intéressé au sujet. Et que l'histoire
de la psychanalyse, ainsi que la réflexion epistémologique
sur la discipline elle-même, mettent au jour un grand nombre
d'erreurs, de contradictions, d'approximations, d'oppositions, qui
plombent la crédibilité d'une partie de la
discipline. Enfin, quand j'entends la plupart des psychanalystes en
vogue dans les médias, je suis atterré (j'excepte,
permettez-le, Delaisi de Parseval et Roudinesco).
Si la
psychanalyse vous intéresse tant que ça,
demandez-vous donc pourquoi vous m'avez répondu avec tant
d'agressivité. Et accpetez de considéret que "cela
ne vaut pas la peine de se fâcher", comme disait Arouet,
qui avait beaucoup de bon sens.
Ecrit par : Jeremy | 22 mai 2007
Pour Patricia :
Je suis tout sauf partisan de l'école-garderie.
Mais
combien de parents d'élèves envoient leurs élèves
à l'école pour qu'ils ne soient pas ailleurs, et
parce qu'ils ne peuvent ou veulent pas les garder à la
maison ? Pour l'instant, ce sont les classes qui font garderie
(j'ai au moins dix élèves de Seconde qui font acte de
présence, et ne prennent AUCUN cours, et ce sera bientôt
le cas de toutes les classes, une fois le conseil passé). Ce
que je souhaiterais, c'est que les deux fonctions soient
distinctes, et qu'on ne fasse qu'enseigner dans les classes, pas
"occuper" les élèves. Les collègues
de collège sont désespérés au mois de
juin, car il s'y écoule au moins quinze jours où l'on
attend la fin de l'année, sans plus rien enseigner ni
apprendre, où l'on fait, stricto sensu, garderie.
Ecrit par : Jeremy | 22 mai 2007
Cher Henri
Grégoire, il semble que Michel Salines sévisse
encore...
"L'enseignant est maître après
Dieu dans sa classe et les plaintes des élèves sont
trop peu prises en compte, estime Michel Salines, médiateur
dans l'académie de Créteil. En six ans de médiation,
j'ai souvent appelé l'attention des autorités sur le
fait qu'on oubliait qu'un élève est un adolescent ou
un enfant qui dispose des mêmes droits que n'importe quel
citoyen."
C'est affreux, comme déclarations !!
Où habite cet individu, pour être aussi loin des
réalités d'aujourd'hui ?
Ecrit par : Cosi_Sancta | 22 mai 2007
La pédagogoie
innove, et l'université suit :
http://www.cahiers-pedagogiques.com/article.php3?id_article=3101
Ecrit par : Cosi_Sancta | 22 mai 2007
(la phrase ci-dessus est bien évidemment ironique)
Ecrit par : Cosi_Sancta | 22 mai 2007
Hola,
Christophe Sibille, on reste calme, on s'exprime gentiment, et on
garde son sang froid. J'ai d'abord critiqué Bettelheim, qui
a dit des horreurs sur l'autisme, ca partait de là au
départ. La psychanalyse n'est peut-être pas un "tissu"
d'âneries, au temps pour moi, mais elle en comporte beaucoup,
et si j'en parle ainsi, c'est peut-être que, moi aussi, je me
suis BEAUCOUP intéressé au sujet. Et que l'histoire
de la psychanalyse, ainsi que la réflexion epistémologique
sur la discipline elle-même, mettent au jour un grand nombre
d'erreurs, de contradictions, d'approximations, d'oppositions, qui
plombent la crédibilité d'une partie de la
discipline. Enfin, quand j'entends la plupart des psychanalystes en
vogue dans les médias, je suis atterré (j'excepte,
permettez-le, Delaisi de Parseval et Roudinesco).
Si la
psychanalyse vous intéresse tant que ça,
demandez-vous donc pourquoi vous m'avez répondu avec tant
d'agressivité. Et accpetez de considéret que "cela
ne vaut pas la peine de se fâcher", comme disait Arouet,
qui avait beaucoup de bon sens.
Ecrit par : Jeremy | 22 mai
2007
Si j'ai "rebondi" sur le sujet de la
Psychanalyse, c'est que, comme je l'ai écrit plus haut, si
Willhelm Reich et AS Neill , auteur de "Libres Enfants de
Summerhill" , sont passés de mode depuis les années
70 , Bruno Bettelheim fait encore partie des références
de trop nombreux formateurs des IUFM notamment pour l'année
de préparation du CRPE et l'année de stage.
Quoique
puisse en penser Messire Pendariès , qui joue maintenant les
"petits rapporteurs"- "M'sieur y copie, M'sieur!"-,
je renvoie à deux compte-rendus de lecture que je tenais en
réserve et que je viens de publier.
Par honnêteté
intellectuelle, je précise que si j'ai bien lu "Dossier
Freud", je n'ai pas encore eu le temps de lire la biographie
de Bruno Bettelheim.
Bruno Bettelheim ou la fabrication d’un
mythe. Une biographie - Richard Pollak
Note de lecture de
Monique Bertaud - SPS n° 260, décembre 2003
mardi 22
mai 2007.
C’est plus de trente ans après avoir
été confronté à un mensonge éhonté
de celui qui a été un des maîtres à
penser du XXe siècle que le journaliste Richard Pollak
entreprend la biographie de Bruno Bettelheim.
Bruno
Bettelheim ou la fabrication d’un mythe. Une biographie -
Richard Pollak
Note de lecture de Monique Bertaud - SPS n°
260, décembre 2003
mardi 22 mai 2007.
C’est
plus de trente ans après avoir été confronté
à un mensonge éhonté de celui qui a été
un des maîtres à penser du XXe siècle que le
journaliste Richard Pollak entreprend la biographie de Bruno
Bettelheim.
http://www.lesamisdelabc.levillage.org/spip/article.php3?id_article=221B
Ecrit par : Henri Grégoire | 22 mai 2007
sandra je
rebondis sur cet article : pas plus tard que dimanche nous recevons
un mail d'une maman élue qui se scandalise qu'une interro
surprise de maths, en classe de 3ème compte pour la moyenne
! je rappelle que le brevet c'est dans 1 mois et que certaines
notions devraient être au moins un peu sues...j'ai fait ce
rappel en répondant à la liste entière : "
le deal c'est que les enfants arrivent en classe leçon sue,
interro prévue ou pas, tous les parents présents à
la réunion de début d'année le savent...à
partir de là on peut épiloguer, la prof est dans son
droit "
je croyais rêver ! même dans les
associations de parents ça coince sur ces sujets (bon la
maman en question est aussi instit heu je veux dire professeur des
écoles ceci explique-t-il cela ?)
Jeremy au collège
de mes enfants les notes sont arrêtées le 25 mai pour
les 3ème et la semaine suivante pour les autres...ensuite
les conseils de classe et en effet 15 jours à attendre la
fin de l'année....
Ecrit par : fabienne | 22 mai 2007
Une élève
a insulté un prof dans mon lycée, elle a eu huit
jours d'exclusion temporaire avec sursis.
Ecrit par :
Cosi_Sancta | 22 mai 2007
C'est vraiment tout et n'importe
quoi, ces sanctions! Cinq élèves de Terminale du
Lucée X ont été surprises dans les douches de
l'internat en train de fumer une clope: trois semaines d'exclusion
de l'internat pour les meilleures élèves, cinq
semaines pour celle dont les notes étaient de moins bonne
qualité, après passage en conseil de
discipline.
Comme quoi, vaut mieux insulter un prof que fumer...
Une échelle de valeur comme une autre.
Ecrit par : dobolino | 22 mai 2007
Cher Henri
Grégoire, il semble que Michel Salines sévisse
encore...
"L'enseignant est maître après
Dieu dans sa classe et les plaintes des élèves sont
trop peu prises en compte, estime Michel Salines, médiateur
dans l'académie de Créteil. En six ans de médiation,
j'ai souvent appelé l'attention des autorités sur le
fait qu'on oubliait qu'un élève est un adolescent ou
un enfant qui dispose des mêmes droits que n'importe quel
citoyen."
C'est affreux, comme déclarations !!
Où habite cet individu, pour être aussi loin des
réalités d'aujourd'hui ?
Ecrit par :
Cosi_Sancta | 22 mai 2007
Michel Salines doit être
à la retraite, c'est la condition sine qua non pour être"
médiateur".
Lorsque François Bayrou a
créé cette fonction, j'ai pensé "Encore
un gadget!".
J'ai été amené à
réviser mon jugement lorsque ,ayant indiqué la voie à
suivre à deux personnes qui souffraient de dysfonctionnement
traités avec quelques légéreté par
l'Admibistration, j'ai pu constater que l'intervention des
Médiateurs avaient débloqué la
situation.
Mais, c'était des dysfonctionnements
mineurs même si pour les victimes ils étaient très
graves.
Par contre, lorsque, plein de confiance, j'ai fait
appel à eux pour une affaire infiniment plus grave, je me
suis heurté à un mur de silence.
C'est une
fonction purement honorifique, tout juste défrayée,
mais c'est pour beaucoup, peut-être pour tous, une façon
de continuer à jouer les "défenseurs des
enfants"" contre ces "foutus profs égoîstes
et sadiques..."
C'est un rôle où excellent
les IA "en interne", je crois que c'est leur drogue...
Ecrit par : Henri Grégoire | 22 mai 2007
Sur la
psychanalyse aussi, je tiens à signaler la mise à
disposition sur internet d'un tout nouveau texte sur Freud de René
Pommier (auteur de l'inoubliable Roland Barthes Ras le Bol et
autres ouvrages salvateurs).
Ceux qui ne connaissent pas
découvriront une fort belle plume
:
http://rene.pommier.free.fr/Sigmund00.html
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 22 mai 2007
Bonjour,
Je
trouve cet article édifiant dans la mesure où il
reflète une situation bien réelle : j'ai suivi ce que
vous appelez la voie royale pour être enseignant (hypokhâgne
puis khâgne dans un lycée réputé avec
des professeurs admirables) puis l'université ( ayant échoué
à Normale Sup... personne n'est parfait !). C'est après
ma maîtrise que j'ai décidé de passer le capes
et l'agrégation. J'ai réussi à obtenir le
Capes du 1er coup, c'est_à-dire l'an dernier et j'occupe
donc actuellement le triste statut de Stagiaire Iufm. Je suis en
sursis : une visite d'inspection qui statuera sur mon sort (visite
pour la forme, Alea Jacta Est, cela signifie d'ores et déjà
que je ne serai pas titularisée ...). J'ai du mal à
comprendre les rouages de cette institution qu'est l'Iufm : un an
d'humiliation et de jugements qui m'ont fait perdre toute confiance
en moi alors que j'ai toujours été passionnée
par mes études. J'ai vu le nivellement par le bas des
exigences requises et j'ai tenu bon, mes élèves m'en
sont reconnaissants hélas pas la haute institution... Je ne
veux pas m'épancher et commencer une nouvelle diatribe
contre l'Iufm, je n'ai plus la force de me battre... En un mot je
regrette d'avoir passé le Capes car je suis allée de
désillusions en désillusions... A quoi cela sert-il
de passer un concours aux exigences de plus en plus difficiles
quand il faut enseigner aux élèves ce que l'on savait
déjà en sortant de Terminale ???
Je ne sais
pas encore ce qu'il adviendra de mon sort mais je suis tombée
dans le miroir aux alouettes. Enfin, à 23 ans je peux encore
me reconvertir, il n'est pas trop tard pour être
caissière...
PS : La matière que j'enseigne
est une LV2, je ne souhaite pas en dire plus, je préfère
garder l'anonymat.
Continuez, M. Brighelli, votre combat est
noble et je vous soutiendrai jusqu'au bout.
Ecrit par : Mademoiselle | 22 mai 2007
Votre si émouvant témoignage, Mademoiselle, prouve une fois de plus que les IUFM sont bien l' institution pourrie (par la tête), néfaste et souverainement inutile que d'aucuns ne cessent de dénoncer sur ce blog! Pour un peu les propos lénifiants de certains autres nous le faisaient oublier!
Ecrit par : Jean | 22 mai 2007
"Henri
Grégoire, on sait bien que la psychanalyse est un tissu
d'âneries,"
Ecrit par : Jeremy | 22 mai 2007
"La
psychnalyse n'est peut-être pas un "tissu"
d'âneries,"
Ecrit par : Jeremy | 22 mai 2007
Je
n'ai pas perdu mon calme en vous répondant. Je vous ai
simplement demandé qui vous étiez pour énoncer
des jugements aussi péremptoires. La contradiction entre
deux de vos messages postés à quelques heures
d'intervalle, (au maximum) aurait tendance à me donner
raison de poser une telle question.
Je peux simplement vous
dire, que sans la psychanalyse, je ne serais peut-être pas en
train de vous parler ici aujourd'hui. Mais peut-être est-ce
une raison suffisante pour souhaiter qu'elle n'ait jamais existé?
Ecrit par : christophe sibille | 22 mai 2007
Sandra Wagner,
C'était juste pour vous signaler que Meirieu s'écrit
M.E.I.R.I.E.U.
A part ça, c'est un personnage infâme,
on est bien d'accord!
Ecrit par : Jean | 22 mai 2007
De même
que pour certains, c'est la foi religieuse qui sauve, cher
Christophe.
Ce n'est pas un argument en faveur de la
psychanalyse, ça.
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 22 mai 2007
Christophe, je
vous ai dit que j'avais été excessif en disant "un
tissu d'âneries" et que je revenais sur cette
expression.
Vous n'êtes peut-être pas en colère,
mais vous êtes malhonnête : bien sûr que je me
contredis, puisque je corrige une expression trop forte !
La
psychanalyse vous a peut-être permis d'être ici, mais
elle ne vous a pas rendu aimable.
Ecrit par : Jeremy | 22 mai 2007
Je ne sais pas
très bien comment on en est arrivé à parler de
psychanalyse…
Ça n'a jamais que l'importance
qu'on lui accorde. Il y a des gens à qui ça a fait un
bien fou. Il y en a d'autres — un mien ami, dans les années
70 — que ça a détruit : il a loué une
chambre dans un étage élevé d'un hôtel
juste en face de son psy, et s'est défenestré pour
aller embrasser le pavé.
Pour ce qui est de son
usage en littérature, en revanche, c'est plein d'intérêt.
Pour deux raisons. Soit le texte est postérieur à
Freud — et on est fondé d'utiliser la théorie
freudienne qu'a probablement connue l'auteur (un peu comme ces gens
qui pour avoir connu la théorie astrologique finissent par
accumuler sur eux les traits de leur signe, par contagion pure des
discours… C'est comme ça que certaines Balances
deviennent des dragueurs impénitents…). Soit le texte
est antérieur, mais le discours psy que l'on tiendra sur lui
s'adressera à un public qui, lui, connaît l'analyse,
et est donc susceptible d'acquiescer — ou de s'en défendre,
ce qui revient au fond au même : on ne dit pas forcément
des vérités sur le texte, mais on en fait dire à
celui qui écoute, et comme toute lecture devient partie
prenante du texte — voir Borgès sur le sujet, qui
proposait une étude sur l'influence de Kafka sur le
romantisme, puisque depuis le début du XXème siècle,
nous ne pouvons plus faire comme si K. n'existait pas, de sorte que
"kafkaïen" appliqué à Edgar Poe ("le
Puits et le pendule") ou à Piranese n'est pas
injustifié, tout anachronique qu'il semble…
Suis-je
clair ?
JPB, qui expliquait récemment à ses élèves
comment Malebranche avait mis au point un système pour
draguer Madame Bovary — ou Don Quichotte… N'est-ce
pas, Pendariès ?
Ecrit par : brighelli | 22 mai 2007
Patricia écrit
: "l'éducation est et doit être et le rester le
rôle des parents et en aucun cas celui de l'école !
"
Certes, mais une fois qu'on a dit ça et qu'on
constate que ce n'est pas le cas, qu'est-ce qu'on fait des enfants
de parents défaillants ? Poubelle ?
Ecrit par : Perceval | 22 mai 2007
Mademoiselle,
Si
vous avez le sentiment d'une injustice crasse de la part de l'IUFM
et de ses sbires, pourquoi n'écririez-vous pas en "courrier
personnel" à Xavier Darcos? En lui faisant parvenir un
double par votre député. Suggestion.
Ecrit par : Jean | 22 mai 2007
Patricia écrit
: "l'éducation est et doit être et le rester le
rôle des parents et en aucun cas celui de l'école !
"
Certes, mais une fois qu'on a dit ça et qu'on
constate que ce n'est pas le cas, qu'est-ce qu'on fait des enfants
de parents défaillants ? Poubelle ?
Ecrit par :
Perceval | 22 mai 2007
C'est bien le problème que je
soulève aussi! et l'autre question est comment l'école
peut-elle et doit-elle faire face à cette défaillance?
Ecrit par : Patricia Mesnigé | 22 mai 2007
"Pour ce
qui est de son usage en littérature, en revanche, c'est
plein d'intérêt. Pour deux raisons. Soit le texte est
postérieur à Freud — et on est fondé
d'utiliser la théorie freudienne qu'a probablement connue
l'auteur (un peu comme ces gens qui pour avoir connu la théorie
astrologique finissent par accumuler sur eux les traits de leur
signe, par contagion pure des discours… C'est comme ça
que certaines Balances deviennent des dragueurs impénitents…).
Soit le texte est antérieur, mais le discours psy que l'on
tiendra sur lui s'adressera à un public qui, lui, connaît
l'analyse, et est donc susceptible d'acquiescer — ou de s'en
défendre, ce qui revient au fond au même : on ne dit
pas forcément des vérités sur le texte, mais
on en fait dire à celui qui écoute,"
Ecrit
par : brighelli | 22 mai 2007
tu es démasqué
Jean-Paul, , avoue maintenant que tu étais le nègre
de madame soleil peut-être même d'Elizabeth Teissier !
Ecrit par : Patricia Mesnigé | 22 mai 2007
Témoignage
assez intéressant d'un étudiant :
"J'ai
lu (longuement!) avec attention vos propos. je tiens à
témoigner et à revaloriser le parcours STI que j'ai
fais et qui m'a conduit là où je suis aujourd'hui.
En
1997 (eh oui déjà!) j'obtenais (non sans gloire...)
mon BAC STI Génie mécanique option productique parce
que les profs avaient jugé bon de m'orienter dans cette
filière alors que je souhaitais intégrer un cursus S.
"12.8 en maths, 14.7 en physique, 17.3 en méca...les
maths posent problème M. G..., vous pourrez pas suivre -sic-
en S" Qu'à cela ne tienne...de toute façon je
voulais juste passer le concours de l'armée de l'air (comme
pôpa!). Après 7 mois d'efforts (et de punitions...pôpa
n'était pas un tendre!!!) j'ai obtenu ce fameux concours.
Mais j'ai été réformé.
Alors le
concours et le bac en poche, je décide d'arrêter mes
études et d'aller travailler. 5 ans surveillant (avec
fausses inscription en fac), 2 ans de remplacements CPE (payé,
exploité plutôt comme un MI/SE parce que pas de
Bac+3!), 2 ans comme commercial, 5 ans dans le BTP. Et le tout en
même temps...les horaires de l'éducation N. me
permettant de travailler dans le privé. Je fais ma
vie...enfin j'essai.
Et je me suis souvenu de mon prof de
productique qui nous disait sans cesse "travaillez, motivez
vous, apprenez et soyez curieux de tout ce qui vous entoure et vous
réussirez!" Quant on a 18 ans (l'âge con et
ingrat!),on ne comprend pas forcement la "philosophie" de
cette phrase. Passionné d'histoire et d'archéologie,
passionné par le monde et les petites gens qui m'entourent
je décidais un beau matin de tout arrêter et de
reprendre un cursus universitaire.
Dénigré par mes
enseignants la première année parce qu'issu de STI:
"m'enfin, vous ne pourrez jamais réussir!", j'ai
constaté, avec effroi, qu'entre 1997 (l'année de mon
bac) et 2002 (l'année du bac général -L, ES,
S- de la grande, très grande majorité de mes
camarades de 1ere année)le niveau était tombé
bien bas! Aujourd'hui je suis en 5ème année
d'archéologie...sans redoublement et je ne peux pas en dire
autant de la grande, très grande majorité de mes
(maintenant) anciens camarades. Je prépare même mon
(anciennement) DEA avec le CNRS! Qui l'aurait crû?! Et, en
plus je travaille à côté pour payer mes études,
mon logement, ma bouffe, ma santé, etc.(plus de parents...)
comme dir. adjoint à la scolarité d'un centre social
dans un quartier difficile.
Alors STI, STT, SMS, S, L, ES, etc.,
peu importe, ce qui compte c'est la volonté d'apprendre, la
méthode (dont nous avions de solides bases en STI!) et peu
importe le milieu d'où l'on vient (j'ai moi même
étudié dans une école ZUP, un collège
"campagne", un lycée "usine" et une fac
"vacance") l'important est qu'il y ait des profs comme
vous, des élèves comme moi (et je n'étais pas
un modèle de discipline, croyez moi!!!) qui en veulent et
qui souhaite toujours faire mieux et toujours être avide de
connaissance. Mais si on "donne" le bac à tout le
monde (comme l'année dernière avec les grèves
du CPE), on dévalorise notre réussite, notre diplôme
et aujourd'hui, force est de constater que le niveau de nos
bachelier est scandaleusement déplorable...
Pour exemple,
j'ai eu l'occasion de corriger des copies de 1ere et 2eme année
d'histoire et je peux vous certifier que mon petit frère ,
20 ans, un CAP tailleur de pierre en poche réfléchit
plus et fais moins de fautes (par mots!!!) que la majorité
des étudiants que j'ai eu la joie (mais pas longtemps) de
corriger.
Alors oui, il y a un sérieux problème
dans l'EN. Le niveau? Certainement. La politique pédagogique?
Assuremment. Les vieux cons de 68 qui nous servent d'inspecteurs?
Principalement. Je n'ai pas de solution (ce serait un miracle!)
mais j'ai quelques suggestions.
1/ Et si nous recrutions des
enseignants qui sont déjà passé par le "vrai"
monde du travail? Et non pas des enseignants-étudiants qui
n'ont connu que l'école et qui pensent que l'on ne réussi
que par elle! Ils verrez que le monde dans lequel vivent les
parents de leurs élèves n'est pas rose et qu'il faut
se battre chaque jour pour gagner sa croûte. Parce que, eux,
s'ils sont absents ou malades ils perdent leur journée de
travail. Parce que eux, s'ils ne travaillent pas les week end ou au
noir de temps en temps, les fins de mois sont difficiles. Parce que
eux n'ont pas le temps (ni la force) de s'occuper de leur(s)
enfant(s) après une journée de boulot. Parce que eux
n'ont pas leurs mercredis et leurs samedis bien souvent. Parce que
eux, ne compte pas leurs heures et ne font pas grève pour un
oui ou un non. Bref, parce que, eux, ne sont pas privilégiés!!!
2/
Et si nous augmentions le nombre de surveillants, avec une vraie
expérience et un vrai désir de "rendre service"
(pas gratuitement évidemment!) parce que des
"étudiants-surveillants-glandeurs" j'en ai connu
une pelle! Et croyez moi, ça vous fout en l'air, et l'équipe
et le travail entreprit avec des élèves en
difficulté(s).
3/ Et si nous arrêtions de
donner "tous" pouvoirs aux parents d'élèves?
Parce que des conseils de discipline transformés en tribunal
j'en ai vu aussi bien trop souvent! L'enfant "roi" oui,
les parents "cons" non!
4/ Et si nous arrêtions
l'utopie de la carte scolaire? Parce que vous pensez bien que le
"fils de Môssieur untel", lui il s'en fout de la
carte scolaire. Pôpa a des passes droits et il inscrit ses
enfants là où il le souhaite. Alors plutôt que
de se battre pour cette carte scolaire, battons nous contre les
inégalités de traitements entre "riches" et
"moins riches" (pour ne pas dire pauvres!)et vous verrez
que nos chers enfants et adolescents auront le plaisir de constater
que "le fils de" est dans la même classe qu'eux et
a donc DROIT au même traitement. Les enfants ne sont pas des
abrutis et ils savent bien qu'il existe des inégalités
inacceptables entre eux!
5/ Et si nous recrutions de vrais
CPE? Parce que sur 7 avec qui j'ai eu la "chance" de
travailler, un seul faisait son "VRAI" travail
d'éducateur! Les autres étaient soit carrièristes
et lèche cul soit incompétants et trops sensibles.
Cela dit, comment, en sortant d'une licence d'art plastique peut-on
dire qu'on est compétent? Comment en travaillant qu'une
demi-journée, on peut suivre correctement les problèmes
que posent certains ados?
Je ne suis pas de droite, ne suis
pas pour "travailler plus pour gagner plus", ne suis pas
pour des heures sup. à gogo, ne suis pas pour le "service
minimum", je suis pour le pragmatisme, le goût de la
réussite, le goût de l'éducation, le goût
du partage et de la tolérance...et bien d'autres choses
humaines et sociales. Mais aujourd'hui, il est temps, pour nos
enfants de remettre en question un système obsolète,
vide de tous sens (même celui de l'apprentissage!)et dirigé
par des incompétents. Il est temps de redonner aux profs les
pouvoirs perdus et le goût de la réussite, il est
temps de redonner aux parents les responsabilités qu'incombe
la naissance d'un enfant, il est temps de remettre en question les
privilèges des enseignants pour un souci d'égalité
mais aussi de compréhension de leur travail difficile par
les parents d'élèves.
SOYONS PRAGMATIQUES!
SOYONS INTELLIGENTS ET OUVERTS D'ESPRIT! SOYONS RESPONSABLES!
Bien
à vous chers enseignants, chers parents et chers enfants".
Ecrit par : Bayroudoudou | 22 mai 2007
Merci Jean de
votre soutien ! Cependant, écrire au ministre ce n'est
qu'une goutte d'eau dans la mer : au mieux je recevrai une réponse
type me disant qu'une décision émanant des hautes
sphères du rectorat est irrévocable.
Le comble
de l'histoire est que l'académie où j'effectue mon
stage n'est même pas l'académie où j'ai passé
le concours (alors que logiquement cela aurait dû être
le cas). Je subis une double peine en quelque sorte :(
Ecrit par : Mademoiselle | 22 mai 2007
Je me suis moi
aussi beaucoup servi de la psychanalyse en littérature
(Einführung in die psychoanalytische Literatur de Walter
Schönau est un grand classique qui résume très
bien les usages de la psychanalyse en littérature).
Anecdote : j'ai tenté d'utiliser la psychanalyse au
cours d'une explication de texte devant Nadine Toursel, eh bien ca
ne lui a pas plu du tout !
C'est pour ça (entre autres)
que j'ai dit m'être bcp intéressé à la
question, d'un point de vue littéraire ou non.
Ecrit par : Jeremy | 22 mai 2007
France Inter
:
mardi 22 mai 2007
Ecole, collège, lycée :
questions sur les redoublements...
La fin de l’année
approche, le couperet du redoublement va tomber pour certains
élèves - et leurs parents : la France est le pays
d’Europe et même de l’OCDE où l’on
redouble le plus. Certains avancent que le redoublement est
inefficace dans les petites classes et au collège, mais que
bien compris il peut avoir son utilité au lycée.
Invités
: - Marc Le Bris, instituteur et directeur d’école à
Médréac (Ille-et-Vilaine) membre de l’Association
Sauver les lettres, et signataire de l’appel pour une
refondation de l’école
- Didier Bernard, Parent
d’élèves, membre du conseil d’administration
de la fédération des conseils de parents d’élèves
des écoles publiques (FCPE), responsable régional de
la FCPE des Hauts-de-Seine.
Ecrit par : Lariba | 22 mai 2007
A la question
posée à Jacques Lacan: "la psychanalyse
va-t'elle devenir une religion"? voici sa réponse:
"Elle
deviendra peut-être en effet une religion - qui sait pourquoi
pas? Elle n'est pas venue à n'importe quel moment
historique. Elle est venue corrélativement à un pas
capital, à une certaine avancée du discours de la
science. la psychanalyse est un symptôme. Seulement il faut
comprendre de quoi. Elle fait nettement partie de ce malaise de la
civilisation dont Freud a parlé. Le plus probable est quon
n'en restera pas à s'apercevoir que le symptôme est ce
qu'il y a de plus réel. On va secréter du sens à
en veux-tu en voilà, et cela nourrira non seulement la vraie
religion, mais un tas de fausses. (Rome 1974)
Ecrit par : dator formarum | 22 mai 2007
Votre blog et
ses commentaires sont pour moi une petite source de lumière
dans la grisaille qui entoure mon quotidien de prof de maths en
Zep.
Seulement voilà, je suis à la recherche ( en
parallèle ) d'un blog animé dans le même esprit
mais peut-être un peu plus typé maths.Non pas pour
abandonner la lecture de celui-çi, mais pour comprendre de
manière encore plus concrète ce que je peux améliorer
et proposer à d'autres dans mon champ d'opération.
Des suggestions ?
Merci en tout cas d'être là avec
vos idées et vos commentaires qui prouvent que tout n'est
pas perdu ni inéluctable en ce bas-monde.
Ecrit par : ThierryO | 22 mai 2007
C'est devenu un
lieu commun : l'école est en crise. Mais pourquoi parle-t-on
de crise ? De quelle nature est-elle ? Quelles en sont les causes
?
Un des symptômes bien connu de cette crise est
l'augmentation des conduites violentes à l'école.
Mais ce symptôme ne doit pas en cacher d'autres qui touchent
à ce qu'est l'école en elle-même.
1 - La
déscolarisation des conduites.
Moins fameuse que la
violence, mais tout aussi préoccupante, une mutation lente
affecte les comportements des élèves, mutation à
laquelle on peut donner le nom de déscolarisation des
conduites. Ce phénomène ne s'impose pas avec autant
d'évidence que la violence, alors que nombre d'enseignants
n'en souffrent pas moins, parce qu'il est impossible de le penser
et de le nommer au moyen des termes qui servaient jusqu'ici à
décrire les comportements jugés indésirables :
les élèves qui ont cette nouvelle posture ne sont ni
toujours très difficiles d'un point de vue disciplinaire ni
totalement dépassés d'un point de vue scolaire, ils
ne sont tout simplement plus des élèves.
S'il
fallait qualifier cette conduite autant que la décrire, on
pourrait parler de désinvolture, voire de mépris à
l'égard des contraintes et exigences scolaires,
d'indifférence et d'insolence à l'égard des
personnels. Mais il y a dans tout cela une telle innocence, une
telle assurance que ces termes sont impropres : l'apparente
ignorance de la transgression et des torts accomplis laisse
perplexe. Elle interdit en tout cas d'interpréter ces actes
comme l'expression d'une résistance inévitable, voire
saine, à l'autorité des enseignants : celle-ci n'est
pas tant contestée que niée comme telle, rendue
absente, comme effacée. C'est d'ailleurs pourquoi la
violence à l'école n'est pas essentiellement celle de
la subversion, de la révolte. La violence apparaît au
contraire au bénéfice de cette dissolution de
l'autorité : elle n'est pas dirigée contre celui qui
occupe symboliquement une position dominante, elle est tournée
vers le faible, qu'il soit enseignant ou élève, dès
qu'il ne bénéficie plus de la protection de
l'autorité.
Et si l'école en est là, ce
n'est pas essentiellement, comme on le dit souvent, à cause
de la massification de l'accès à l'enseignement, ni
même à cause des réformes antérieures.
Si l'école en est là, c'est parce que les deux
piliers sur lesquels elle repose, à savoir les désirs
des élèves et l'exercice de l'autorité par les
enseignants, sont en crise de telle sorte que l'école ne
remplit plus que très imparfaitement sa fonction sociale et
culturelle de transmission des savoirs et surtout de transformation
des élèves par un travail sur eux-mêmes.
2
- La crise des désirs.
En ce qui concerne les désirs,
il n'y a aucune raison pour que les élèves
d'aujourd'hui soient moins désireux que ceux d'hier d'avoir
de bonnes notes, d'être reconnus, d'avoir un métier
qui leur plaît ou de comprendre le monde dans lequel ils
vivent ou, à tout le moins, certains de ses objets ou
processus. Mais, de fait, c'est pourtant bien l'impression qu'ils
donnent souvent. Ne désireraient-ils plus rien ?
En
réalité, si les désirs sont en crise, ce n'est
pas parce que les sources du désir sont taries, c'est parce
qu'ils ne sont plus scolarisés. A savoir : leurs objets
ainsi que les trajets qu'ils projettent ne donnent pas de nécessité
à l'école, ne l'imposent pas comme un moyen et encore
moins comme une fin en elle-même. L'école n'est même
plus tout à fait vécue par les élèves
comme un mal nécessaire.
Pour plusieurs raisons.
D'abord parce que de vains calculs et des confusions sur sa
fonction font dire qu'elle ne sert à rien, au sens où
elle ne garantit pas de trouver du travail et encore moins
d'exercer la profession qui plairait. Ensuite parce que la
disparition de fait de la sélection dans le secondaire,
elle-même causée par la pauvreté et
l'inadaptation des possibilités d'orientation, a conduit à
ce que bien des élèves soient totalement dépassés
par les exigences propres au niveau auquel ils accèdent. Or,
lorsque l'écart entre ce qui est exigé et ce qu'on
serait capable de faire s'accroît, on désire d'autant
moins répondre à ce qui est exigé qu'on ne
peut guère espérer réussir et être
reconnu pour cela. Ensuite encore parce que l'acquisition et la
possession de savoirs ne sont plus guère valorisées
par rapport à d'autres modes d'être dont on dit qu'ils
rendent heureux. Pire, la possession d'un savoir est même
souvent entachée du soupçon d'être, avec
l'arrogance, l'attribut naturel de la richesse et du pouvoir quand
elle n'est pas tout simplement perçue comme un simple moyen
de manipulation. Enfin parce qu'on estime que désormais
l'école n'a plus le monopole de la diffusion des savoirs,
qu'elle est concurrencée en cela par d'autres sources non
moins fiables, auxquelles elle devrait d'ailleurs s'ouvrir (livres,
journaux, télévision, Internet…). Ce qui
serait vrai si elle avait effectivement pour seule fonction la
diffusion des savoirs.
En somme, les désirs sur
lesquels s'appuie l'enseignement se dissolvent ou s'affaiblissent
parce que les désirs en général, et notamment
celui d'être heureux, ne sont plus structurés quant à
leurs fins et leurs modalités de façon à ce
que l'école s'impose comme un moyen et un des lieux de leur
satisfaction.
3 - La crise de l'autorité.
La
crise des désirs n'est cependant pas la seule en cause dans
la crise de l'école et elle n'est pas en outre sans rapport
avec la crise qui frappe l'autorité dans la mesure où
la seconde explique également la première. L'autorité
des enseignants a été très affaiblie à
la fois par des processus externes à l'école et par
des mutations internes.
L'autorité des enseignants
est d'abord affaiblie parce qu'elle est contestée comme le
sont toutes les formes personnalisées de l'exercice d'un
pouvoir. Cette contestation puise ses sources dans une longue
tradition, par ailleurs fondatrice des institutions politiques
ainsi que de la culture contemporaines : celle qui se fonde sur
l'exigence de liberté. En elle-même, cette exigence
n'est pas incompatible avec l'exercice d'un pouvoir dès lors
qu'il est légitime. Mais lorsque sous une forme dévoyée
ou radicale, cette exigence finit par confondre la légitimité
d'un pouvoir avec le seul assentiment de ceux sur lesquels il
s'exerce, l'exigence de liberté devient incompatible avec
l'exercice d'un pouvoir comme tel, légitime ou non. Or,
c'est bien cette forme radicale qu'elle prend lorsque les
individus, notamment donc les élèves, ne cessent
d'affirmer ou de revendiquer le respect de droits qu'ils pensent
avoir en dépit de toute autorisation, de toute
réglementation, de toute législation et au mépris
des droits des autres.
Il ne faut pas chercher ailleurs la
raison pour laquelle l'autorité des enseignants est comme
niée : cette exigence de liberté, le sentiment
d'avoir toute une série de droits rendent comme nul et non
avenu les exigences de l'autorité.
Mais cette crise
de l'autorité n'est pas seulement causée par cette
mise en cause externe de son existence et de son exercice, elle est
aussi en grande partie liée à des causes internes à
l'école. Les enseignants sont eux aussi responsables de la
crise de leur autorité. Sensibles au mouvement culturel qui
en conteste l'exercice, ils répugnent très souvent à
faire usage du pouvoir qu'ils ont. Plus précisément,
nombre d'entre eux vivent comme un échec pédagogique
d'avoir à employer les moyens que l'institution scolaire met
à leur disposition pour obtenir des élèves
telle ou telle conduite. Ils préféreraient les
obtenir exclusivement par l'effet de la confiance que devrait
inspirer leur autorité comprise ici comme la forme de
pouvoir qui n'a besoin d'aucune médiation, comme
subjugation. Cette mauvaise conscience liée à
l'exercice d'un pouvoir, le sentiment d'être violent
lorsqu'on s'en sert a conduit bien des enseignants à une
démission par laquelle ils se privent eux-mêmes d'un
pouvoir, alors que par ailleurs ils déplorent la disparition
de ses effets sur les élèves.
S'il est vrai
que les élèves ne sont pas des élèves
du fait de leur ignorance, ni par le désir d'apprendre, mais
en vertu d'une relation de pouvoir, alors tout affaiblissement de
cette relation a pour conséquence inévitable une
déscolarisation des conduites des élèves.
C'est
dans ce contexte de crise qu'intervient une réforme des
Lycées dont la mise en œuvre précipitée
ne doit pas cacher la longue gestation et l'inscription dans des
processus sociaux et politiques anciens. Que faut-il en penser
compte tenu de ce qu'est l'école et de ce qu'elle est en
train de devenir de fait?
Ecrit par : Bayroudoudou | 22 mai 2007
jactance :
http://bonnetdane.midiblogs.com
schéma
actanciel : http://meirieu.com,
etc.
j'acte : ???
Ecrit par : Daniel KRAUSS | 22 mai 2007
Mademoiselle,
vous vivez exactement la même triste situation que François
Vermorel, qui en a tiré un livre : "La ferme aux
professeurs".
Vous pouvez facilement entrer en contact avec
lui, il vous répondra.
Imam cite René Pommier
: allez sur son site, et cliquez sur "Pédagogie".
Il
a effectivement "une très bonne plume."
Anne-Marie.
Ecrit par : Anne-Marie Valette | 22 mai 2007
A propos de
Freud : Le sacrifice interdit, Freud et la Bible de Marie Balmary.
(Grasset)..Un livre passionnant ...en particulier sur la genèse
du "complexe d'Oedipe"...le "refoulement à
l'oeuvre" ou comment et pourquoi le fondateur de la
psychanalyse a tronqué le récit de Sophocle pour
"innocenter le père". Cf aussi Freud und sein
Vater de Marianne Krüll (C.H. Beck, München, 1979) et le
Réel escamoté (Aubier-Montaigne, 1984) , lettres de
Freud censurées ou inédites par Jeffrey Moussaiev
Masson...Il faut aussi lire attentivement toute la correspondance
avec Fliess, " l'analyste " de Freud et s'intéresser
aux motifs de l'exclusion de Ferenczy parce que ce dernier pensait,
contrairement à Freud, que ce n'était pas les
productions fantasmatiques du désir, mais une ou des
offenses bien réelles qui étaient à l'origine
des troubles de l'esprit.
Un symptôme écrit
Lacan de Freud. Oui et il dit aussi que ce qui est en jeu reste
encore et toujours la question de la vérité.
Lire
aussi la réhabilitation paradoxale et pleine d'humour de
Totem et Tabou par René Girard dans Des choses cachées
depuis le commencement du monde.
Ecrit par : Robin | 22 mai 2007
"Christophe,
je vous ai dit que j'avais été excessif en disant "un
tissu d'âneries" et que je revenais sur cette
expression.
Vous n'êtes peut-être pas en colère,
mais vous êtes malhonnête : bien sûr que je me
contredis, puisque je corrige une expression trop forte !
La
psychanalyse vous a peut-être permis d'être ici, mais
elle ne vous a pas rendu aimable."
Ecrit par : Jeremy |
22 mai 2007
Si vous avez l'impression d'avoir été
d'une parfaite honnêteté intellectuelle en assénant
tout d'abord cette opinion personnelle comme une vérité
absolue, (pour laquelle vous auriez peut-être mieux fait de
tourner sept fois sept fois la langue dans votre bouche avant de
faire le malin avec), et vous justifier "a posteriori" en
la tempérant, grand bien vous fasse, cher ami! On parle
souvent sans réfléchir, preuve est faite une fois de
plus. Je ne vois pas en quoi le fait de vous l'avoir gentiment fait
remarquer prouve quelque malhonnêteté que ce soit chez
moi. Et je n'ai en aucune manière été
"malaimable". Si vous avez des comptes à régler,
je pense que c'est tout d'abord avec vous-même que vous devez
le faire, sauf votre respect.
Ecrit par : christophe sibille | 22 mai 2007
Mademoiselle,
n'oubliez pas que l'IPR titularise un stagiaire sur le sellette sur
deux. Si vous avez un bon contact avec votre classe, que vous savez
la faire progresser, vous avez de bonnes chances d'être
néo-tit dés la rentrée prochaine.
Je vous
souhaite bon courage.
Ecrit par : Carabas | 23 mai 2007
Si vous avez
l'impression d'avoir été d'une parfaite honnêteté
intellectuelle en assénant tout d'abord cette opinion
personnelle comme une vérité absolue, (pour laquelle
vous auriez peut-être mieux fait de tourner sept fois sept
fois la langue dans votre bouche avant de faire le malin avec), et
vous justifier "a posteriori" en la tempérant,
grand bien vous fasse, cher ami! On parle souvent sans réfléchir,
preuve est faite une fois de plus. Je ne vois pas en quoi le fait
de vous l'avoir gentiment fait remarquer prouve quelque
malhonnêteté que ce soit chez moi. Et je n'ai en
aucune manière été "malaimable". Si
vous avez des comptes à régler, je pense que c'est
tout d'abord avec vous-même que vous devez le faire, sauf
votre respect.
Ecrit par : christophe sibille | 22 mai 2007
Christophe Sibille, la plupart du temps je suis d'accord
avec vos positions modérées et je n'ai jamais écrit,
sauf erreur de ma part, que tous les professeurs qui enseignent
dans les IUFM étaient des pédagogistes enragés.
J'en connais même quelques-uns qui partagent nos
analyses.
Mais en ce qui concerne la Psychanalyse tant
comme thérapie, ce qui est sa vocation première , que
comme paradigme conceptuel permettant d'analyser la vie
individuelle et/ou sociale , il ne s'agit pas d'opinion comme vous
l'écrivez mais d'exercice de la raison par la mise oeuvre de
son esprit critique.
Or sur le strict plan strictement
scientifique, il n'y a pas photo...
Malgré son
immense succès , notamment en France et en Argentine, deux
pays où les psychanalystes des diverses obédiences
ont constitué des formidables groipes de pression, jamais la
Psychanalyses n'a pu faire la preuve de son efficacité
thérapeutique dans le traitement des névroses.
Certse,
quelques psychanalystes comme Jacques Lacan ont acquis une notriété
médiatique qui leur a permis de bâtir ex nihilo des
fortunes considérables mais ils n'ont jamais guéri
personne. Pire ,de trop nombreux patients "soignés"
par Jacques Lacan qui, probablemen tpour accroître ses
revenus, avait théorisé la "séance
courte" , se sont suiciçdés.
Le groupe de
pression des psychanalystes français, toutes obédiences
confondues, a même réussi à faire retirer du
site de l'INSERM une méta-analyse qui, compilant toutes les
données disponibles de la littérature médicale
mondiale, concluait à l'inefficacité thérapeutique
de la psychanalyse dans le traitement des névroses.
L'INSERM
a publiée en Février 2004 un ouvrage d'expertise
collective « Psychothérapie, trois approches évaluées
»
Éditions Inserm, ISBN 2-85598-831-4 de 568
pages.
"Dans le cadre du Plan santé mentale mis en
place par le ministère de la Santé en 2001, la
Direction générale de la santé (DGS) a
sollicité l’Inserm pour établir un état
des lieux de la littérature internationale sur les aspects
évaluatifs de l’efficacité de différentes
approches psychothérapiques.
Deux associations
françaises, l’Unafam et la Fnap-psy, se sont jointes à
la DGS dans cette démarche. En accord avec ces partenaires,
le champ de l’expertise s’est appliqué à
trois grandes approches psychothérapiques – l’approche
psychodynamique (psychanalytique), l’approche
cognitivo-comportementale, la thérapie familiale et de
couple – fréquemment pratiquées pour le soin de
troubles caractérisés de l’adulte, de
l’adolescent ou de l’enfant."
Ce rapport a
fait grand bruit lors de sa sortie, satisfaisant celles et ceux
dont les pratiques étaient enfin validées et au grand
dam de ceux qui ne voyaient pas leurs méthodes validées.
Le "grand" argumentaire des seconds, les "exclus",
étant en gros que "la santé mentale ne
s'évaluait pas" !
Et ce, jusqu'au coup de
théatre de l'actuel Ministre de la Santé, M. Philippe
Douste-Blazy qui a annoncé le 5 février 2005 avoir
"fait retirer du site du ministère" le rapport
contesté de l'Inserm sur les psychothérapies (Le
Monde du 6 octobre 2004) et qu'ils n'en "entendraient plus
parler !" ainsi que "Je sais que vous vous êtes
sentis incompris et peu entendus. J'affirme solennellement que
cette page est aujourd'hui tournée".
....
De
très nombreuses molécules et méthodes
psychothérapeutiques ont été évaluées
dans le traitement des personnes souffrant de cette pathologie,
certaines s'avérant efficaces et d'autres non. Les patients
ont le droit de connaître les avancées scientifiques
en la matière et de disposer des meilleurs traitements
possibles.
http://www.aapel.org/temoignages/douste_blazy_psychotherapies.html
Critique
de la
psychanalyse
http://fr.wikipedia.org/wiki/Critique_de_la_psychanalyse
Ecrit par : Henri Grégoire | 23 mai 2007
Un point de vue
sur l'école qui ne tranche pas trop avec tout ce qui est dit
ici :
http://www.mrc-france.org/article.php3?id_article=300
Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
Et ici, sur la
carte scolaire
:
http://www.mrc-france.org/article.php3?id_article=296
Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
France-info
7h45 : courte interview de Michel Segal cité plus haut qui
ne lira pas la lettre de Guy Môquet.
Il est meilleur à
l'écrit, et la nullité et la brièveté
de l'interview auront interdit aux auditeurs toute compréhension
de son point de vue.
Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
France-info
7h45 : courte interview de Michel Segal cité plus haut qui
ne lira pas la lettre de Guy Môquet.
Il est meilleur à
l'écrit, et la nullité et la brièveté
de l'interview auront interdit aux auditeurs toute compréhension
de son point de vue.
Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
C'est la limite des très brèves interviews
diffusées, notamment, par France-Info.
Pour avoir
été interviewé, une seule et unique fois , par
TF1, je sais d'expérience que seuls sont retenus de brefs
passages "chocs" alors que ne sont jamais diffusées
les explications préalables qui les justifient.
Seuls
les hommes politiques, qui, comme les élèves de
l'ENA, bénéficient de "trainings" ,assurés
par des journalistes professionnels de la presse audiovisuelle,
s'en sortent bien. Nicolas Sarkozy, au contraire de Ségolène
Royal, est un virtuose de cet te figure imposée.
Message
personnel: Perceval, je vous ai répondu plus haut dans ce
fil de dicussion au sujet de l'accès à l'espace de
rédaction (Espace Privé) des "Amis de l'ABC".
Ecrit par : Henri Grégoire | 23 mai 2007
Toujours à
propos de Freud, deux citations me viennent à l'esprit : "
La seule façon d'accepter un héritage, c'est de le
nier." (je crois que c'est de Hegel) et "Celui qui pense
grandement, il lui faut se tromper grandement" (Nietzsche). On
ne peut pas se débarrasser de Freud aussi facilement...Et de
la parole.
De Marie Balmarie : L'homme aux statues et Alice
Miller : Le drame de l'enfant doué (PUF, 1983) et C'est pour
ton bien (Aubier, 1984) sur l'inceste :Eva Thomas, Le Viol du
silence (Paris, Aubier-Montaigne, 1986)
Il y a tout un
courant de "relecture" "post-lacanienne" de
l'oeuvre de Freud depuis les années 80 qui mérite que
l'on s'y intéresse...Puisque Freud est devenu désormais
"questionnable".
Ecrit par : Robin | 23 mai 2007
"C'est pour ton bien"... Livre génial, et lumineux. Il faut que Cadichon le lise de toute urgence.
Ecrit par : christophe sibille | 23 mai 2007
"Seuls les
hommes politiques, qui, comme les élèves de l'ENA,
bénéficient de "trainings" ,assurés
par des journalistes professionnels de la presse audiovisuelle,
s'en sortent bien. Nicolas Sarkozy, au contraire de Ségolène
Royal, est un virtuose de cet te figure imposée."
Ecrit
par : Henri Grégoire | 23 mai 2007
D'autant que tout
le monde sait qu'qu'il impose ses figures après
enregistrement!
"Christophe Sibille, la plupart du
temps je suis d'accord avec vos positions modérées et
je n'ai jamais écrit, sauf erreur de ma part, que tous les
professeurs qui enseignent dans les IUFM étaient des
pédagogistes enragés."
Henri, vous
écrivez ceci comme si c'était un point de vue
exceptionnel. Cela me semble être la simple voix du bon sens!
Maintenant, sur la discussion concernant la psychanalyse, le
simple fait qu'on puisse s'étonner de son évocation
dans un blog consacré à l'éducation, (et je
remarque en même temps que la personne concernée n'a
pas employé le mot: "instruction" plutôt
qu'"éducation") me fait (un peu) sourire. Par
ailleurs, en nier les bienfaits potentiels relève clairement
de l'obscurantisme pur et simple. Certes, il y a des charlatans.
Certes, on psychologise abusivement, et à toutes les sauces.
Certes, vous avez des comptes à régler avec le
"pédagogisme". Mais les amalgames, (quelquefois
implicites) entre psychanalyse et pédagogisme me semblent
extrêmement suspects. Et je ne partage ni les théories
de Bettelheim, ni celles de Neill. Quand à renvoyer dos à
dos psychanalyse et astrologie, là, sauf votre respect,
Jean-Paul, c'est du n'importe quoi.
Ecrit par : christophe sibille | 23 mai 2007
Merci, Henri, je vais y faire un tour.
Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
@ JPB
"Pour
ce qui est de son usage en littérature, en revanche, c'est
plein d'intérêt. Pour deux raisons. Soit le texte est
postérieur à Freud — et on est fondé
d'utiliser la théorie freudienne qu'a probablement connue
l'auteur (un peu comme ces gens qui pour avoir connu la théorie
astrologique finissent par accumuler sur eux les traits de leur
signe, par contagion pure des discours… C'est comme ça
que certaines Balances deviennent des dragueurs
impénitents…)."
... ce qui n'empêche
pas de dire que tel ou tel auteur récitant du Freud raconte
des balivernes. (sans compter que parfois le rôle de la
psychanalyse est surévalué comme pour le surréalisme,
qui fait bien plus référence, du moins au début,
à l'automatisme psychologique de Janet, qui était la
célébrité psy de l'époque.)
"Soit
le texte est antérieur, mais le discours psy que l'on
tiendra sur lui s'adressera à un public qui, lui, connaît
l'analyse, et est donc susceptible d'acquiescer — ou de s'en
défendre, ce qui revient au fond au même : on ne dit
pas forcément des vérités sur le texte, mais
on en fait dire à celui qui écoute, et comme toute
lecture devient partie prenante du texte"
Vous
rendez-vous compte que vous sombrez dans l'obscurantisme ?
Promouvoir la possibilité de dire des choses fausses sur un
texte... après il ne faut pas s'étonner si la série
L rencontre peu de succès.
" — voir Borgès
sur le sujet, qui proposait une étude sur l'influence de
Kafka sur le romantisme, puisque depuis le début du XXème
siècle, nous ne pouvons plus faire comme si K. n'existait
pas, de sorte que "kafkaïen" appliqué à
Edgar Poe ("le Puits et le pendule") ou à Piranese
n'est pas injustifié, tout anachronique qu'il
semble…"
Réveillez-vous monsieur
Brighelli. Borgès aussi a le droit de raconter de bobards,
mais nous ne sommes pas obligés de les gober ! Il faut
décidément en finir avec la France byzantine (essai
de Julien Benda que tout littéraire devrait lire en première
année de fac pour ne plus gober les discours délirants
des barthésiens et autre psychalittéraires).
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007
Je ne suis pas
sûr, Mademoiselle, que ce soit "une goutte d'eau dans la
mer". Xavier Darcos entend remettre le système, où
tout marche à l'envers, sur ses pieds.
Vous ne perdriez
peut-être -(sans aucun doute, plutôt) pas votre temps
en lui écrivant. Allez voir toutes affaires cessantes -
obtenez un rendez-vous en urgence - le député de
votre circonscription, ou le premier de la région qui
acceptera de vous recevoir - de la majorité présidentielle,
ce serait encore mieux. Et expliquez votre situation avec force
lamentations et force de conviction: votre passion pour le métier,
votre sentiment d'injustice, votre crainte d'être ajournée
pour des motifs fumeux, votre adhésion au projet
présidentiel de restaurer "l'école de
l'excellence et du mérite". Si vous vouvoyez vos
élèves, comme je l'ai toujours fait pour mes
collégiens, vous êtes dans le ton. Mais dépêchez-vous,
surfez sur la vague des législatives. C'est encore mieux si
vous avez voté pour lui. C'est le moment, car les IUFM sont
sur la sellette (Sarkozy dans un de ses discours, dénonçait
"l'idéologie folle qui règne depuis trop
longtemps dans l'Education nationale"). Peut-être
vaut-il mieux essayer quelque chose que d'attendre le bon vouloir,
ou plus vraisemblablement le mauvais vouloir d'un IPR. J'avais dans
mon collège un collègue certifié stagiaire de
Lettres absolument délicieux: intelligent, fin, passionné
par son métier, famille d'enseignants passionnés,
musicien, couvert de compliments par ses élèves et
par les parents. Il a été embêté par les
visiteuses de l'IUFM à un point que vous ne pouvez pas
imaginer! Il est vrai qu'il leur avait fait comprendre, à
ces cloportes de l'IUFM, que leurs séances l'importunaient.
On lui a fait savoir que l'IPR déciderait, après une
visite en mai, de sa titularisation. La visite s'était "bien
passée", me disait-il. Et il a été collé!
Le rapport de l'IPR le démolissait!
Donc une lettre
directe à Xavier Darcos avec "courrier personnel"
sur l'enveloppe (avec copie dans sa mairie de Périgueux) et
une copie remise à un député avec mission de
la lui remettre en mains propres.
Mais c'est vous qui décidez...
Ecrit par : Jean | 23 mai 2007
@
Christophe
Il n'y a aucune différence de fond entre
la psychanalyse et l'astrologie : les deux cherchent à
valider a posteriori leurs théories, et ne retiennent que
les éléments ayant permis la validation.
On
est à l'opposé d'une authentique démarche
scientifique qui cherche au contraire à réfuter ses
hypothèses.
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007
Toujours à
propos de Lacan...(mieux vaut faire parler le bon dieu que ses
saints)
"Analyser", "gouverner", Freud
ajoutait encore "éduquer".
Là, les
candidats manquent encore moins. C'est une position qui est même
réputée être avantageuse. Je veux dire que, non
seulement on ne manque pas de candidats, mais on ne manque pas de
gens qui reçoivent le tampon, c'est à dire qui sont
autorisés à éduquer. Cela ne veut pas dire
qu'ils aient la moindre idée de ce que c'est qu'éduquer.
Les gens ne s'aperçoivent pas très bien de ce qu'ils
veulent faire quand ils éduquent. Ils s'efforcent tout de
même d'en avoir une petite idée, mais ils y
réfléchissent rarement.
L'analyse est une
fonction encore plus impossible que les autres. Je ne sais pas si
vous êtes au courant, elle s'occupe trsè spécialement
de ce qui ne marche pas. De ce fait, elle s'occupe de cette chose
qu'il faut bien appeler par son nom - je dois dire que je suis
encore le seul à l'avoir appelé de ce nom - le
réel.
C'est la différence entre ce qui marche et
ce qui ne marche pas. Ce qui marche c'est le monde. Le réel,
c'est ce qui ne marche pas.
C'est de cela que s'occupent les
analystes, de sorte que, contrairement à ce que l'on croit,
ils sont beaucoup plus affrontés au réel que même
les savants. Ils ne s'occupent que de ça.
Ecrit par : dator formarum | 23 mai 2007
Jean je
rebondis sur vos propos et diffuse le discours de NS à
Maisons Alfort :
http://www.u-m-p.org/site/index.php/ump/s_informer/discours/nicolas_sarkozy_a_maisons_alfort
Ecrit par : Sandra WAGNER | 23 mai 2007
Notre pratique
est une escroquerie. Bluffer, faire ciller les gens, les éblouir
avec des mots qui sont du chiqué, c'est quand même ce
qu'on appelle d'habitude du chiqué… Du point de vue
éthique, c'est intenable, notre profession... Il s'agit de
savoir si Freud est oui ou non un événement
historique. Je crois qu'il a raté son coup. C'est comme moi,
dans très peu de temps, tout le monde s'en foutra de la
psychanalyse. (J. Lacan, le 26 janvier 1977)
L'opinion
gagne du terrain, selon laquelle la doctrine psychanalytique est la
plus prodigieuse escroquerie intellectuelle du vingtième
siècle ; et un produit condamné avec ça, une
voie sans issue, quelque chose de l'ordre du dinosaure ou du
zeppelin dans l'histoire des idées, une vaste structure
d'une conception radicalement inadaptée et vouée à
rester sans postérité. Peter Medawar (The limits of
science, Oxford University Press, 1985.)
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007
Je suis
d'accord avec Jean pour l'utilité d'une lettre à
Darcos : ca peut toujours déboucher sur qqch de positif.
Bon courage en tout cas, Mademoiselle !
Ecrit par : Jeremy | 23 mai 2007
"Par ailleurs, en nier les bienfaits potentiels relève clairement de l'obscurantisme pur et simple." Bon, Christophe, soit vous faites un débat calme et posé avec moi (vous savez, celui où on échange des arguments et où l'on finit par tomber d'accord, parce qu'en fait on n'a pas des positions si éloignées), soit vous me lâchez et vous cessez vos attaques déplaisantes. Quand vous vous mettez à m'appeler "la personne concernée", ça devient ridicule, et j'ai une vie quotidienne assez remplie comme ça pour ne pas avoir à me battre en plus sur un forum. Je ne comprends pas bien ce que vous voulez : je dis que la psychanalyse est "un tissu d'âneries", vous me répondez "vous êtes qui pour dire ça?", je vous réponds à mon tour que l'expression employée était trop forte, et là, vous vous déchaînez : je me contredis, je vous fais sourire, je suis obscurantiste, j'ai des comptes à régler avec moi-même... Et la liste ne s'arrête pas là selon vous ! Alors je vous le redis : je ne suis pas là pour me battre. Si vous avez un point de vue positif sur la psychanalyse, tant mieux pour vous. Je remarque que vous n'adhérez pas par exemple aux théories de Bettelheim, c'est tant mieux, moi non plus. J'imagine que vous connaissez Roudinesco et Delaisi de Parseval aussi bien que moi, j'adhère à une grande partie de leurs propos, je l'ai déjà dit, et nous avons sûrement ça en commun, mais ça vous n'en parlez pas. Alors soit on tombe d'accord sur le fait que la psychanalyse a souffert des abus intellectuels que certains ont commis grâce à elle, mais qu'elle peut apporter beaucoup (puisque vous le dites, je n'ai pas raison de ne pas vous croire, moi elle ne m'a rien apporté), soit on laisse tomber ce sujet, puisque je ne suis pas à votre hauteur dans la construction de ma réflexion et dans l'expression de ma pensée. Et si c'est pour encore m'accabler de défauts plus lourds les uns que les autres (obscurantiste, niais, ridicule, irréfléchi, etc.), gardez votre message pour vous et fichez-moi la paix.
Ecrit par : Jeremy | 23 mai 2007
Au contraire Jérémy, c'est toujours intéressant pour un esprit rationnel de voir un "névrosé" réputé "guéri" sombrer dans l'hystérie verbale à l'image de la plupart des psychanalystes dès qu'il s'agit de défendre leur secte.
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007
Henri, vous
écrivez ceci comme si c'était un point de vue
exceptionnel. Cela me semble être la simple voix du bon
sens!
Maintenant, sur la discussion concernant la psychanalyse,
le simple fait qu'on puisse s'étonner de son évocation
dans un blog consacré à l'éducation, (et je
remarque en même temps que la personne concernée n'a
pas employé le mot: "instruction" plutôt
qu'"éducation") me fait (un peu) sourire. Par
ailleurs, en nier les bienfaits potentiels relève clairement
de l'obscurantisme pur et simple. Certes, il y a des charlatans.
Certes, on psychologise abusivement, et à toutes les sauces.
Certes, vous avez des comptes à régler avec le
"pédagogisme". Mais les amalgames, (quelquefois
implicites) entre psychanalyse et pédagogisme me semblent
extrêmement suspects. Et je ne partage ni les théories
de Bettelheim, ni celles de Neill. Quand à renvoyer dos à
dos psychanalyse et astrologie, là, sauf votre respect,
Jean-Paul, c'est du n'importe quoi.
Ecrit par : christophe
sibille | 23 mai 2007
Christophe, vous et moi avons sur
ce "Bonnet d'Âne des échanges riches et apaisés
pour autant que les braiements du bourricot réactionnaire
et/ou les diatribes xénophobes de Porcinet ne viennent pas
les perturber mais c'est justement parce que je vous estime que je
tiens à vous dire que si je ne partage pas du tout les
thèses de JPB sur Tarik Ramadan, mes références
étant en ce domaine Maxime Rodinson*, Esther Benbassa et
Jean Bauberot tous Professeurs à l'EHESS , en ce qui
concerne la psychanalyse,et l'astrologie je partage tout à
fait les convictions rationellement fondées de JPB et, pour
faire bonne mesure, j'y ajoute aussi, sans que la liste soit
exhaustive, l'homéopathie et les cures thermales .
D'une
part, toute théorie qui prétend au statut de Science
doit se soumette au principe de réfutabilité. Or pour
le discours psychanaliyique tient pour une manifestation de
"résistance " tout doute et tout refus d'adhérer
un dogme, où plutôt à un des dogmes tant la
mouvance psychanalytique est divisée entre chapelles
concurrentes qui s'excommnient , le mot n'est pas trop fort ,
mutuellement,.
D'autre part , toute théorie doit
se soumettre à l'épreuve du réel et donc à
l'expérimentation.
Les nouvelles molécules
sont donc testées en "doulbe aveugle".
Parmi
une poulation de patients, 50% reçoivent le principe actif ,
50% reçoivent un placebo.
Ni le médecin, qui
prescrit la molécule expérimentale, ni le patient ne
savent si le médicament administré contient le
principe actif ou est un placebo.
L'expérience prouve
qu'il n' a jamais 100% de réussite pour les patients qui ont
reçu le principe actif mais surtout, plus surprenant, qu'un
nombre non négligeable de patients à qui a été
administré le placebo voit son état s'améliorer
sans qu'aucune explication satisfaisante ait été,
sauf erreur de ma part, été à ce jour
trouvée.
Cet effet placebo qi révélent
l'interation entre le corps et le psychisme rend ainsi compte des
succès de l'homéopathie , des "médecines
douces" et det...des divers psychothérapies.
je
vous revoie plus haut dans ce fil de dicussion à la
polémique née du retrait par Philippe Douste-Blazy du
Rapport de l'INSEM.
Or, la Psychanalyse s'est toujours
refusé à l'évaluation , tout comme Jean
Foucambert. Lorsque la toute première évaluation
menée au CE 2 et en 6ème montra que les résultats
étaient particulièrement mauvais dans les Écoles
Élémentaires de La Villeneuve de Grenoble ,dont les
élèves servaient de cobayes aux disciples du Gourou
de la démarche idéovisuelle, Jean Foucambert dénia
toute validité aux épreuves élaborées
par la DEP.
La conséquence en fût la
disparition du circuit des épreuves conçues par Jean
Foucambert et l'INRP et jusqu'alors largement diffusées dans
les Écoles élémentaires et les Collèges
par les CRDP et les CDDP.
Il y a donc bien un
rapport étroit entre la croyance pédagogiste et la
croyance psychanalytique.
In fine, je note que les
Profeseurs qui , au sein des IUFM, assurent la formation des
Rééducateurs G , PE Spécialisés qui
inteviennent dans les RASED , sont massivement acquis à la
psychanalyse , et notamment à la variante de Bruno
Bettelheim, et que les résultats de cette "formation"
dans les écoles sont particulièrement
désastreux.
Pour rester équilibré
et ouvert, je publie un texte plutôt favorable à la
psychanalyse.
Freud, Arsène Lupin de
l’insconscient ?
par Bernard Lallement
mercredi 23 mai
2007.
Ça tangue sur les divans et les
maîtres de l’inconscient en ont la tête toute
chamboulée. Le livre noir de la psychanalyse, publié
sous la direction de Catherine Meyer, n’en finit pas de
provoquer des vapeurs dans le monde feutré de la
psychanalyse.
http://www.lesamisdelabc.levillage.org/spip/article.php3?id_article=229
*
Maxime Rodinson est décédé le 23 Mai 2004 donc
peu avant la publication de la fameuse tribune de Robert Redeker,
ce qui rend encore plus intellectuellement malhonnête le
comportement de ce "philosophe" (sic) qui l'enrôle
dans sa croisade
islamophobe.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Maxime_Rodinson
Ecrit par : Henri Grégoire | 23 mai 2007
Ce qui est
amusant au travers de mes pérégrinations sur internet
dans divers fora aux contenus fort divers, c'est de voir à
quel point les gens ont une rationalité partielle et ont de
l'autre côté un obsurantisme tout aussi partiel.
Le
cas Henri Grégoire est tout à fait parlant, qui me
taxe d'islamophobe, de xénophobe et autre gentillesses sans
avoir lui-même sans doute jamais ouvert un coran ni un
ouvrage de sunna de sa vie. Mais peu importe : tout être
critiquant l'islam est islamophobe.
Pourtant, notre bon
Henri devient tout à coup rationnel sur un sujet qu'il
connait, à savoir la psychanalyse. Là, il donne des
arguments. Pourtant, s'il ne connaissait rien à la
psychanalyse, le même personnage hurlerait vraisemblablement
de même à la freudophobie...
Cherchez l'erreur.
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007
Permettez moi
de vous citer ici un auteur dont le livre écorné n'a
certainement pas sa place au fond d'une bibliothèque mais à
portée de main en bordure d'étagère et dont la
lecture apporterait énormément je pense aux parents
qui ne l'ont pas encore lu:
"On reproche à la
psychanalyse de n'aider tout au plus qu'une minorité
privilégiée, et ce d'une façon encore très
conditionnelle.Ce reproche est parfaitement justifié, tant
que les fruits de l'analyse demeurent effectivement propriété
exclusive de ce petit nombre de privilégiés. Mais il
pourrait en être autrement.
Les réactions qu'a
suscitées mon livre "le drame de l'enfant doué"
m'ont appris que les résistances contre ce que j'avais à
dire n'étaient pas plus fortes parmi les profanes---et
l'étaient peut-être moins, dans les jeunes
générations---que parmi les spécialistes;qu'il
était donc utile et nécessaire de transmettre à
l'ensemble du public le savoir acquis grâce à
l'analyse par un petit nombre d'élus, et de ne pas
l'emprisonner dans les bibliothèques. C'est ce qui m'a
conduite personnellement à la décision de consacrer
les prochaines années de ma vie à l'écriture.
Je
voudrais dépeindre essentiellement des phénomènes
qui se produisent en dehors de la situation psychanalytique, dans
tous les domaines de l'existence, mais dont la compréhension
profonde repose sur l'expérience analytique. Cela ne
signifie en aucune façon que je veuille "appliquer à
la société" une théorie toute faite, car
je crois n'arriver véritablement à comprendre un être
humain que lorsque j'entends et que je ressens ce qu'il me dit sans
avoir besoin de recourir à des théories pour me
protéger contre lui, ni même me retrancher derrière
ces théories. Toutefois, en matière de psychologie
des profondeurs, notre recherche, que ce soit sur les autres ou sur
nous-mêmes, permet une connaissance de la psyché
humaine qui nous accompagne partout dans l'existence et qui affine
notre sensibilité, même en dehors du cabinet de
l'analyste."
Alice Miller "c'est pour ton
bien"
Bonne journée à tous
Ecrit par : Patricia Mesnigé | 23 mai 2007
"J'imagine
que vous connaissez Roudinesco et Delaisi de Parseval aussi bien
que moi, j'adhère à une grande partie de leurs
propos, je l'ai déjà dit, et nous avons sûrement
ça en commun, mais ça vous n'en parlez pas. Alors
soit on tombe d'accord sur le fait que la psychanalyse a souffert
des abus intellectuels que certains ont commis grâce à
elle, mais qu'elle peut apporter beaucoup (puisque vous le dites,
je n'ai pas raison de ne pas vous croire, moi elle ne m'a rien
apporté),"
Ecrit par : Jeremy | 23 mai 2007
Si
vous aviez commencé par ça au lieu d'énoncer
une phrase toute faite et péremptoire, les échanges
un peu vifs qui ont suivi n'auraient effectivement pas eu lieu
d'être. Je prends acte du fait que vous ayez finalement su
tempérer votre propos. Et nous sommes effectivement à
peu près sur la même longueur d'onde.
Ecrit par : christophe sibille | 23 mai 2007
"Ce qui
est amusant au travers de mes pérégrinations sur
internet dans divers fora aux contenus fort divers, c'est de voir à
quel point les gens ont une rationalité partielle et ont de
l'autre côté un obsurantisme tout aussi partiel.
Le
cas Henri Grégoire est tout à fait parlant, qui me
taxe d'islamophobe, de xénophobe et autre gentillesses sans
avoir lui-même sans doute jamais ouvert un coran ni un
ouvrage de sunna de sa vie. Mais peu importe : tout être
critiquant l'islam est islamophobe.
Pourtant, notre bon
Henri devient tout à coup rationnel sur un sujet qu'il
connait, à savoir la psychanalyse. Là, il donne des
arguments. Pourtant, s'il ne connaissait rien à la
psychanalyse, le même personnage hurlerait vraisemblablement
de même à la freudophobie...
Cherchez
l'erreur."
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007
On pourrait d'ailleurs inverser intégralement les
données de ce message. Il garderait toute sa rigueur
scientifique!
Ecrit par : christophe sibille | 23 mai 2007
Jean je
rebondis sur vos propos et diffuse le discours de NS à
Maisons Alfort
:
http://www.u-m-p.org/site/index.php/ump/s_informer/discours/nicolas_sarkozy_a_maisons_alfort
Ecrit
par : Sandra WAGNER | 23 mai 2007
Merci Sandra, ce
discours m'avait échappé. L'équilibre entre
l'exaltation des valeurs républicaines, auxquelles j'adhère
sans réserve, et la critique de"Mai 68", où
Nicolas Sarkozy élargit à l'ensemble de ce mouvement
social les critiques amplement justifiées de l'idéologie
"Jouir sans entraves ." "Il est interdit
d'interdire." de ce qui n'était qu'une minorité
bruyante et exibitionniste qui devait plus tard se muer Gauche-Bobo
puis en Gauche caviar, est un joyau de réthorique
oratoire.
IIl reste à savoir si les promesses seront
tenues...
En effet ces promesses me semblent , en l'état,
difficilement compatibles avec le "processus de Lisbonne
".
http://www.e-education-europe.org/fr/rubriques/europers/1.asp
Un
analyse à tête reposée s'impose donc.
En
attendant, je vais mettre en ligne le programme électoral de
l'actuel Président de la République, cela servira de
référentiel pour apprécier au cas par cas les
mesures ponctuelles qui vont inévitablement s'étaler
sur la durée du mandat présidentiel.
Ecrit par : Henri Grégoire | 23 mai 2007
"Toutefois,
en matière de psychologie des profondeurs, notre recherche,
que ce soit sur les autres ou sur nous-mêmes, permet une
connaissance de la psyché humaine qui nous accompagne
partout dans l'existence et qui affine notre sensibilité,
même en dehors du cabinet de l'analyste"
Quand on
s'invente un objet, la "psyché" (= l'âme),
que personne n'a jamais vu, que notre sensibilité ne peut
justement atteindre, on peut effectivement lui faire dire n'importe
quoi. Alice Miller, comme les autres. La psychanalyse ? Une
pitoyable théologie pour ceux qui ne sont pas encore guéris
de la mort de dieu.
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007
"Et si
c'est pour encore m'accabler de défauts plus lourds les uns
que les autres (obscurantiste, niais, ridicule, irréfléchi,
etc.), gardez votre message pour vous et fichez-moi la
paix."
Ecrit par : Jeremy | 23 mai 2007
Ceci-dit,
je n'ai jamais dit ni "niais", ni "ridicule".
Une fois de plus, faites attention à ce que vous écrivez!
Ceci-dit, j'arrête de vous "embêter!"
Ecrit par : christophe sibille | 23 mai 2007
A propos, est-ce que les bruits qui ont couru selon lesquels Nicolas Sarkozy aurait "liquidé tous les acquis de Mai 68" de Cecilia, en bref, l'auraient torgnolée, se sont vérifiés? On va peut-être en apprendre à ce sujet dans les semaines qui viennent, si les journalistes menaçant de publier d'éventuelles informations à ce sujet ne finissent pas comme Alain Genestar.
Ecrit par : christophe sibille | 23 mai 2007
Je rejoins
Christophe sur le caractère positif de la "libération
de la parole" dans la cure psychanalytique.
Qu'on le
veuille ou non, les problèmes abordés par Freud
restent d'actualité : la différenciation sexuelle, la
parentalité, le rapport à la Loi, la culpabilité,
le désir et ses illusions, etc.
On peut ne pas être
d'accord avec les réponses (la théorie freudienne
orthodoxe...le complexe d'Oedipe et l'étiologie sexuelle des
névroses. Mais les questions demeurent.
Freud et le
freudisme sont évidememnt marqués par l'idéologie
rationaliste et positiviste du XIXème siècle, avec
des éléments qui touchent à la superstitions
(très intéressants parce que liés au
"sacrificiel"), mais il y a au-delà toute ce
questionnement des textes, cette " exégèse
infinie" qui va bien au-delà du XIXème siècle
et renoue avec l'exégèse rabbinique et le Talmud.
On
peut apprendre à lire avec Freud (je ne parle pas de la
théorie, mais de la méthode) et la méthode
analytique est plus féconde que la méthode "globale".
Ecrit par : Robin | 23 mai 2007
Ce caractère
"libératoire" de la cure psychanalytique avait été
découvert depuis longtemps par l'Eglise et la pratique de la
confession. Mais même avant, je suis sûr que l'on
s'était rendu compte que le fait de parler à un ami,
cela faisait du bien quand ça n'allait pas fort !
"Qu'on
le veuille ou non, les problèmes abordés par Freud
restent d'actualité : la différenciation sexuelle, la
parentalité, le rapport à la Loi, la culpabilité,
le désir et ses illusions, etc."
Sauf que ces
problèmes là ne sont absolument pas spécifiquement
freudiens, et sont débattus depuis l'aube de l'Humanité.
Sans aller jusque là, relire Platon.
Des problèmes
absolument pas neufs joints à des réponses
délirantes. Seul un fantastique plan marketing (le sexe,
c'est un bon créneau porteur), des relations avec
l'industrie pharmaceutique (cf ses études délirantes
sur la cocaïne sponsorisées par l'industrie), des
mensonges incroyables sur la réussite de ses "thérapies"
et un fonctionnement parfaitement sectaire de la psychanalyse peut
expliquer son succès.
Taux de suicide des 300
premiers psychanalystes : 7 %
Taux de suicide d'une population
donnée : 1 à 3 pour 10 000
(En simplifiant : 20
pour 350 chez les premiers psychanalystes contre 20 pour 100 000
dans une population normale)
Extraordinaire non pour des
réputés guéris de toute névrose
?
Lettre de Freud à Jung le 28 mars 1911 à la
suite du suicide de Johann Honegger suite à une injection de
morphine concentrée : "je suis frappé de ce
qu'en fait nous consommons beaucoup de personnes"
(Source
: Jacques Bénesteau, Mensonges freudiens)
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007
, Pour
l'homéopathie, si c'était le lieu, je vous décrirais
volontiers quelque cas clinique assez intéressant, mais je
doute que vous soyez à même de piger;
Par ailleurs,
prenez garde à ne pas amalgamer avec l'aromathérapie
qui est souvent malheureusement prise en otage par des "Chapelles",
ce qui est déplorable. Il y a là une véritable
mine thérapeutique et des issues économiques pour pas
mal d'exploitants agricoles et de micro-industries haut de gamme.
Probablement ce qui dérange?
Pour la psychanalyse,
pourquoi passer de sa dictature si pénible à un rejet
massif et sans discernement?
Seriez-vous donc si butés?
Ou, y a-t-il des enjeux économiques qui vous dépassent
et un endoctrinement qui vous réconforte?
Ecrit par : dobolino | 23 mai 2007
Les cas
cliniques n'ont jamais rien prouvé. Tenez, la semaine
dernière, j'ai eu une courte grippe qui a duré 48
heures. Si j'avais pris de l'homéopathie, j'aurais sans
doute été guéri en... 48 heures. Et si j'y
croyais, je l'aurais crié sur les toits.
Et pourquoi
sans discernement ? Et pourquoi ne pas le rejeter totalement si ses
bases sont fausses ?
Faut-il sauver la phénologie
parce que Balzac y croyait ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Phr%C3%A9nologie
Pour
le moment l'apport de la psychanalyse à la connaissance de
l'homme est proche de zéro ; même les anciens
psychanalystes reconvertis dans le cognitivisme ont du mal avec une
notion d'inconscient parfaitement artificielle.
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007
Bien, je vais suivre vos conseils et écrire de ce pas au minstre qui j l'espère entendra mon sos ...
Ecrit par : Mademiselle | 23 mai 2007
Erratum. Si,
des cas cliniques ont pu prouver des choses, mais ce sont des cas
très particuliers. Ainsi c'est suite à un accident
qui avait privé un malheureux d'une partie de son cerveau
que des chercheurs ont pu localiser la zone d'où était
émis le langage.
Par contre, ce n'est pas parce qu'un
astrologue va prédire quelque chose et que la chose se
produit effectivement que ce "cas clinique" va prouver
quelque chose quand à la validité de cette
pseudo-science.
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007
Je vbiens de
recevoir un coup de fil d'une journaliste d elk'habdo "Famille
chrétienne" — on a les mauvaises realtions qu'on
ppeut — me demandant s'il était vrai, comme la rumeur
lui en était prévenu, qe j'étais nommé
je ne sais quoi au ministère.
La nouvelle, me
disait-elle, courait les blogs…
Alorsz, soyons clair : je
ne suis rien, et il y a peu de chance que je sois quoi que ce soit.
Depuis qu'il a été nommé, Darcos a très
probablement d'autres chats à fouetter que d'appeler
Brighelli. Je dirais même plus : il vient samedi prochain à
Montpellier, pour le congrès de cette organisation si
libérale qu'est la FCPE, et s'il envisage de serrer la main
de Faride Hamana, qui pense de moi tout le bien que l'on imagine,
il n'a pas de temps à me consacrer — il me l'aurait
dit, je pense…
Donc, ni conseiller, ni rien du tout :
poil à gratter nous sommes, tous tant que nous sommes, poil
à gratter nous resterons. Et les rumeurs peuvent retourner à
Orléans (vous avez lu ce bouquin remarquable d'Edgar Morin
?)
JPB
Ecrit par : brighelli | 23 mai 2007
"Par
contre, ce n'est pas parce qu'un astrologue va prédire
quelque chose et que la chose se produit effectivement que ce "cas
clinique" va prouver quelque chose quand à la validité
de cette pseudo-science.
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 23
mai 2007"
Justement, il y a une finale ce soir, et quel
est votre pronostic ?
Ecrit par : Japhet | 23 mai 2007
Espérons un 4 à 3, j'ai horreur des tirs au but !
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007
Que les Dieux du foot vous entendent !
Ecrit par : Japhet | 23 mai 2007
Et bien c'est fort dommage, JPB, alors vous resterez notre ministre virtuel ...
Ecrit par : Thalie | 23 mai 2007
Vous avez vu la
belle, très, très belle édition de Montaigne
que les Magnien ont faite avec un autre éminent
seizièmiste?
Hummmm, en Pléiade....Et la fête
des mères qui approche!!! Et l'album Montaigne cette année!
Hummmm!
Ecrit par : Thalie | 23 mai 2007
"Hummmm,
en Pléiade....Et la fête des mères qui
approche!!! Et l'album Montaigne cette année! Hummmm!
Ecrit
par : Thalie | 23 mai 2007"
Si ce n'est pas une
surprise, c'est pas du jeu !
Ecrit par : Japhet | 23 mai 2007
Thalie, vous aurez un collier de nouilles comme tout le monde ! Avez-vous reçu mon message ?
Ecrit par : catmano | 23 mai 2007
Donc, ni
conseiller, ni rien du tout : poil à gratter nous sommes,
tous tant que nous sommes, poil à gratter nous resterons. Et
les rumeurs peuvent retourner à Orléans (vous avez lu
ce bouquin remarquable d'Edgar Morin ?)
JPB
Ecrit par :
brighelli | 23 mai 2007
Très franchement , c'est
une excellente nouvelle.
Ce n'est ni de l'humour, ni de
l'ironie mais réellement sincère.
Je suis en
train de mettre en forme sous SPIP le Discours sur l'Éducation
de l'actuel Président de la République que Sandra
Wagner nous a aimablement indiqué.
Je pense
mettre en gras les engagements forts qui nous tiennent à
coeur et nous pourrons voir ,au cours des cinq ans de la Présidence
de Nicolas Sarkozy, si vous emportez le pari que vous avez engagé
dans "Refondation et rupture" ou si les sceptiques, dont
je suis, avaient finalement raison.
Ceci étant,
j'ai bien lu le bouquin d'Egar Morin excellent en son temps et qui
montre notamment aux anti -pédagogistes primaires qu'il ne
faut pas jeter le bébé de la Sociologie avec l'eau
sale du sociologisme de Baudelot/ Establet. que j'ai connu bien
plus critiques à Aix-en-Provence.
Mais il y a
plus récent notamment à travers les études sur
ce que l'on appelle maintenant les "Légendes
urbaines".
Légende
urbaine
http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9gende_urbaine
Pour
ceux qui ne connaîtrait pas la "Rumeur
d'Orléans"
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rumeur_d%27Orl%C3%A9ans
Ecrit par : Henri Grégoire | 23 mai 2007
Une pléiade
de nouilles! Oui, oui, Catmano, je viens de vous embêter avec
mes questions, à l'instant même!
Merci.
Ecrit par : Thalie | 23 mai 2007
Concernant Sarko et n'étant pas spécialiste, j'ai le plus grand mal à faire la part entre ce qu'il pense (?) et ce que lui écrit Henri Guaino. Les mois qui viennent vont sans doute nous permettre, hélas, d'y voir plus clair.
Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
Thalie, vous
aurez un collier de nouilles comme tout le monde !
Ecrit
par : catmano | 23 mai 2007
Et un cendrier en béton
armé pur la fête des pères !
Saint Reiser,
priez pour nous ...
Ecrit par : yann | 23 mai 2007
Mais peu
importe : tout être critiquant l'islam est
islamophobe.
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007
Etes-vous seulement un être ?
Je veux dire :
êtes-vous seulement ?
Ecrit par : yann | 23 mai 2007
Yann, sacrilège ! C'était un bar en béton.
Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
Une blonde
aperçoit une peau de banane au bout du trottoir :
"Oh
non, je vais encore tomber ...! "
Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
Yann, sacrilège
! C'était un bar en béton.
Ecrit par :
Perceval | 23 mai 2007
Damned !! Je le sais, en plus , mais
je n'ai pas eu le temps de corriger, j'ai été dérangé
par un fâcheux (faut bien vivre ...)
Ecrit par : yann | 23 mai 2007
Avec des
coquillages en incrustation. Une merveille !
Quand j'ai
acheté la ruine qui me sert d'abri, il y en avait un comme
çà dans un coin du salon : j'ai mis deux jours à
le détruire (authentique !).
Ecrit par : yann | 23 mai 2007
Pour
l'homéopathie, si c'était le lieu, je vous décrirais
volontiers quelque cas clinique assez intéressant, mais je
doute que vous soyez à même de piger;
Ecrit par
: dobolino | 23 mai 2007
Moi aussi, j'ai des cas cliniques
épastrouillants.
Le problème, comme pour la
psychanalyse (et pour l'astrologie), c'est le manque de
répétabilité.
Ceci dit, c'est vrai dès
qu'on intervient sur du vivant (chien, chèvre, formateur
d'IUFM névrosé, apprenant, etc.).
Le nom du seul
produit dont la répétabilité soit parfaite
commence par un D et finit par un L....
Ecrit par : yann | 23 mai 2007
"Taux de
suicide des 300 premiers psychanalystes : 7 %
Taux de suicide
d'une population donnée : 1 à 3 pour 10 000
(En
simplifiant : 20 pour 350 chez les premiers psychanalystes contre
20 pour 100 000 dans une population normale)"
Ecrit par
: Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007
Très scientifique,
de vouloir faire une étude de cas sur 300 personnes...
Encore plus vrai qu'un sondage! Si je compte bien, ça fait
en tout... ...vingt et un suicides, chez les trois cent premiers
psychanalystes? Oh, là là, quelle preuve!
Ecrit par : Christophe Sibille | 23 mai 2007
Je n'ai pas le
temps hélas de tout lire, passant moi aussi de nombreux
instants de ma vie à ce merveilleux métier et surtout
à faire avancer l'association dont parle Guillaume à
l'aide de mes faibles moyens... et de temps en temps à
m'occuper de ma vie de famille! Le début des messages que je
lis me donne l'envie de vous envoyer les paroles d'une chanson, à
croire que c'est du vécu. La musique est super aussi mais je
ne sais pas comment vous l'envoyer et je n'ai pas le lien sur
internet. Passez un bon moment.... (excusez le décalage avec
la discussion actuelle, je ne suis pas encore arrivée au
bout.
Paroles La Sécurité De L'Emploi Fatals
Picards (Les)
Artiste: Fatals Picards (Les)
Chanson: La
Sécurité De L'Emploi
Ils sont marrants cette
année
C'est difficile de deviner dès la rentrée
Lequel se fera arrêter pour les scoots qu'il aura piqué
Lequel sera incarcéré pour avoir trop dealé
Moi en bon prof, chuis préparé
Un peu de
maths et de français, du Kick-boxing du Karaté
Tant
pis pour la géographie ce qu'ils connaissent de l'Italie
C'est juste vaguement les spaghetti et Rocco Sifredi
Le
programme de cette année
En français faudrait
arriver à lire tout un livre en entier
Mais même
Dan Brown et Marc Lévy y a plus d'cent mots d'vocabulaire
On sera toujours à lire la préface même
après l'hiver
Et mon voisin en me voyant me dira
"Bandes de fainéants, alors vous êtes déjà
rentré, vous savez pas c'que c'est d'bosser, avec vos
semaines de 20h, vous bossez bien moins qu'un facteur, et dire que
je paye pour vos congés, et pis vous êtes même
pas bronzé !"
Vite les copies à corriger,
2/3 Prozac, 8 cafés,
Mais j'l'entends quand même
dire d'en bas
"Et j'compte même pas la sécurité
d'l'emploi".
C'lui aux lunettes, c'est mon surdoué
Il sait écrire son nom sans fautes, il sait compter, wow
!
Bah, c'est pas mal pour un 3ème, il faut savoir s'en
contenter
C'est clair qu'un intello pareil, il va se faire
racketter
35 élèves, cette année,
J'leur ai d'mandé c'qu'ils voulaient faire comme métier
J'ai 10 Zidane, 15 Amel Bent et 9 Bouba,
Un original qui
veut faire vigile et avocat.
Il a dû voir chez Courbet
Que c'était pas mal d'être avocat si jamais
t'allais en prison.
Ils croient tous qu'ils auront leur brevet
en regardant l'Île de la Tentation
Merci pour tout ce que
fait pour eux la télévision.
Et mon voisin,
le même qu'hier, me dira :
"Bande de fonctionnaires,
alors vous êtes déjà rentré, vous savez
pas ce que c'est de bosser, avec vos semaines de 20 heures, vous
bossez moins qu'un contrôleur, et dire que je paie pour mon
gamin, il a redoublé son CE1"
Vite les bulletins à
remplir, 2/3 Prozac, et 8 kirs,
Mais j'l'entends quand même
dire d'en bas
"Et j'compte même pas la sécurité
d'l'emploi".
Les directives du ministère
Nous
imposent d'faire des réunions plus régulières
On en fait même pour planifier les prochaines réunions
Ou pour décider de c'qu'on peut donner sans risques
comme sanctions
Car fini les notes, de temps en temps
Faut
juste leur envoyer des sms d'encouragement
L'évaluation
c'est pas toi qui la fais, eux y't'disent si t'es cool.
J'préfère
quand même qu'ils me donnent des notes plutôt que des
coups de boule
Impossible de les faire redoubler
Les
pauvres chéris faut surtout pas les perturber
Les
programmes faut les simplifier y a trop d'leçons ça
les assomme
Ils ont même proposé de donner le bac
avec la prochaine Playstation
Et mon voisin, vous
l'connaissez, me dira
"Bande de surpayés, vous
foutez rien de la journée, vous devez pas être
fatigué, avec vos s'maines de 20 heures, vous bossez bien
moins qu'un chômeur, et pis pas d'chef et pas d'rend'ment,
c'est pas pour c'que vous faites vraiment"
Vite les
parents à rencontrer, 2/3 Prozac, 8 Grand Marnier
Et
vu leur investissement, l'année prochaine ira pas en
s'arrangeant
Faudra p't'être songer à les adopter
Venir le matin, le soir les coucher
Et p't'être
dormir à leur place pour qu'ils restent éveillés
en classe
La prof de gym n'est pas venue, s'est faite
agresser dans la rue, mais bon ils l'avaient avertie, ils veulent
pas d'sport avant midi, ils peuvent d'jà pas fumer en
classe, et ça déjà c'est dégueulasse,
Entre chaque cours une bière et un joint, c'est quand
même pas de gros besoins...
Cette fois-ci c'est
décidé, mes gosses iront dans le privé, j'ai
beau r'garder à deux fois, j'la vois pas tant qu'ça,
la sécurité d'l'emploi.
Ecrit par : Julie | 23 mai 2007
"Le nom du
seul produit dont la répétabilité soit
parfaite commence par un D et finit par un L...."
écrit
Yann.
????
Il y a un produit à répétabilité
absolue, c'est le coup de pied au cul.
Il y a quelques années,
un mien copain était dans les affres. Me suiciderai-je ?
Quitterai-je ma femme et mes enfants ? Changer de boulot ? Devenir
végétarien ?
Bref, comme c'est un vrai pote, je
l'ai pris par le bras et je l'ai emmené sur le GR20 —
le sentier de randonnée qui traverse la Corse en diagonale,
pour les non-initiés. Dans une autre vie, j'ai écrit
des guides sur le sujet — chez Galliamad…
Et durant
les trois premiers jours, je l'ai épuisé, et mis en
danger. 15 à 16 heures de marche sur des sentiers très
escarpés, peu à manger, coucher dehors, traverser les
névés sans corde, escalader des falaises pourries
sans sécurité, et stage de méditation dans le
Puits de la Solitude (je ne galèje pas, ça existe
vraiment…).
À l'aube du quatrième jour, ce
grand silencieux a commencé à parler. Trois jours
durant, en crapahutant sans cesse — j'avais soin de le
maintenir hors de lui.
Au bout d'une semaine, tout allait bien à
nouveau. Depuis ça dure…
C'est moins cher qu'une
analyse, et ça marche du feu de dieu. Et si jamais la vie
est trop lourde à supporter, il reste toujours la tentation
de la falaise.
Evidemment, il faut des analystes (amateurs ou
professionnels) entraînés…
Tiens, je
vais rédiger une petite note sur le sport, entre ce soir et
demain. Je sens qu'il y en a sur ce fil qui sont un peu trop
intellectuels desséchés.
JPB
Ecrit par : brighelli | 23 mai 2007
"Le nom du
seul produit dont la répétabilité soit
parfaite commence par un D et finit par un L...."
euh...
DordeauxL ? DourgueiL ? Doteaux de l'ArdècheL ... ? ...
DercevaL ?
Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
La laïcité
à la québécoise ou les accommodements
raisonnables à l'université : cours de créationnisme
à la fac. (où l'on mentionne aussi l'affaire des
livres offerts aux lycées
français...)
http://grouik-grouik.blogspot.com/2007/05/les-accommodements-raisonnables.html
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007
"Taux de
suicide des 300 premiers psychanalystes : 7 %
Taux de suicide
d'une population donnée : 1 à 3 pour 10 000
(En
simplifiant : 20 pour 350 chez les premiers psychanalystes contre
20 pour 100 000 dans une population normale)"
Ecrit par
: Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007
Très scientifique,
de vouloir faire une étude de cas sur 300 personnes...
Encore plus vrai qu'un sondage! Si je compte bien, ça fait
en tout... ...vingt et un suicides, chez les trois cent premiers
psychanalystes? Oh, là là, quelle preuve!
Ecrit
par : Christophe Sibille | 23 mai 2007
Ces premiers
psychanalystes, dont certains psychanalysés par Freud
lui-même ont été déclarés guéris
de toute névrose. C'est à ce titre que la chose est
intéressante...
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007
"Le nom du
seul produit dont la répétabilité soit
parfaite commence par un D et finit par un L...."
euh...
DordeauxL ? DourgueiL ? Doteaux de l'ArdècheL ... ? ...
DercevaL ?
Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
Mais
non, Doléthal. (Ça s'écrit comme ça ?)
Ecrit par : catmano | 23 mai 2007
Plus radical que les coups de pied au cul de JPB, donc.
Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
JPB, il y a du vrai dans votre proposition de thérapie : un vrai copain qui vous consacre du temps et ne vous lâche pas avant de vous avoir vu retrouver le sourire, c'est en effet précieux. Mais vous auriez eu l'air malin s'il s'était cassé la gueule...
Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
Merci Julie, pour les paroles des Fatals Picards. Ca sent le vécu, et l'un d'eux est le parent d'une de mes collègues.
Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
35 années
scolaires... donc 35 fêtes des mères... et pas un seul
collier de nouilles....
Si, si, je vous assure...
Mais
chaque année un "petit fouillis"...
Et une
sainte horreur de la fête des mères, c'est grave
Docteur?
Ecrit par : Maminou | 23 mai 2007
Pour moi, plus
de cadeau de fête des mères depuis deux ans. Et une
promesse solennelle devant témoins : l'année où
je partirai à la retraite, je ferai faire pour la première
fois de toute ma carrière un collier de nouilles !
Pour
le cendrier en béton, j'hésite, au train où le
politiquement correct avance, j'aurais trop peur de finir mes jours
à l'ombre pour "perversion de la jeunesse" et
"incitation à la débauche". Je pense bien à
un truc, mais je n'ai pas le culot de ma petite soeur, donc je ne
l'écris pas.
Ecrit par : catmano | 23 mai 2007
Pour les
russophiles russophones, un petit travail de version sur cette
amusante petite chanson de Boulat Okoudjava, auteur compositeur
interprête russe des années soixante et
soixante-dix.
Песенка
о московском
метро
Мне
в моём метро
никогда не
тесно,
Потому
что с детства
оно как песня,
Где
вместо припева,
вместро припева:
Стойте
справа- проходите
слева!
Порядок
вечен, порядок
свят:
Те, что
справа стоят,
стоят.
Но те,
что идут, всегда
должны
Держаться
левой стороны!
Eh
oui! Cadichon et Porcinet, un chanteur russe, admirateur de notre
Brassens, pouvait composer et chanter ceci sous Brejnev. Nous
étudiions ces chansons en classe. Elles sont toutes très
belles, très poétiques. Les connaissez-vous?
Ecrit par : dobolino | 23 mai 2007
Ecrit par : catmano | 23 mai 2007
Tiens, je vais
rédiger une petite note sur le sport, entre ce soir et
demain. Je sens qu'il y en a sur ce fil qui sont un peu trop
intellectuels desséchés.
JPB
Ecrit par :
brighelli | 23 mai 2007
Un mien élève de
3ème dont les parents étaient originaires de l'île
m'a fait découvert en juillet 81? ce GR 20. Avec 3 autres
élèves de la classe nous l'avons parcouru un peu trop
sportivement en moins de 2 semaines. Un immense incendie nous
accueillit dans la région de Calvi.
Les années
suivantes nous fîmes le GR 10, le GR 5 et le GR7. Ensuite,
ces jeunes gens se lancèrent dans une autre aventure: le
tour d'Islande à pied. Quant à moi j'eus la chance de
découvrir à plusieurs reprises la beauté
sauvage du Caucase.
JPB, j'attends avec avec impatience
votre fil sur le sport. Et qu'en est-il de votre projet d'écrire
un roman.
Ecrit par : buntovchik | 23 mai 2007
Sympa pour les demeurés non-russophones. On s'instruit. Une traduction en jetterait moins, mais rendrait la chose plus accessible.
Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
Dans la 14 ème
aventure de Cadichon, qui n'a jamais été publiée
par la Comtesse de Ségur, Cadichon est kidnappé par
sa première maîtresse et passe entre les mains d'une
Dobolino et/ou d'un Yann qui l'a écouillé.
Affirmatif!
Et Dieu sait qu'en règle générale, je répugne
à réaliser cet acte mais quand il s'agit de la survie
de l'humanité, je peux même le faire gratuitement,
pour la gloire, et sans réclamer d'autre reconnaissance que
celle de mes proches.
Ecrit par : dobolino | 23 mai 2007
Dobolino,
dobolino !!
Je ne suis pas russophone (une dizaine de mots,
je t'aime, bonne nuit, joyeuses pâques, Christ est ressuscité
(ne sert qu'à Pâques, justement...)), mais ô
combien russophile.
Boulat, ah Boulat !
Je pense que si je
prononce le nom de Vissotski, nous allons nous tomber
(virtuellement) dans les bras l'un de l'autre en pleurant comme des
veaux.
Bojemoï, bojemoï ...
Ecrit par : yann | 23 mai 2007
Je suis fort aise de me trouver ce goût commun des GR avec l'homme au pied agile.
Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
Plus radical
que les coups de pied au cul de JPB, donc.
Ecrit par :
Perceval | 23 mai 2007
En effet. C'est le seul médicament
dont je sois sûr à 100 %.
Les coups de pied au cul
marchent aussi (pas pour la même indication ;o))) ), mais je
ne suis pas sûr de leur absolutitude.
Ecrit par : yann | 23 mai 2007
Tiens, je vais
rédiger une petite note sur le sport, entre ce soir et
demain. Je sens qu'il y en a sur ce fil qui sont un peu trop
intellectuels desséchés.
JPB
Ecrit par :
brighelli | 23 mai 2007
Enfin !
Signé : un
sportif adepte de l'autopodoculotraumatisme
Ecrit par : yann | 23 mai 2007
Yann, assure-toi que ta fourche ne langue point, et ne prononce pas "Vigotski", car tu risquerais de te faire cadichoniser sur-le-champ par les hordes bloguesques.
Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
Дорогая Доболино...отличная идея пришла к Вам в голову!
Ecrit par : buntovchik | 23 mai 2007
"Vigotski"
???
C'est un antilibéral primaire ?
Ou avez
vous voulu dire Bigotski ?
Ecrit par : yann | 23 mai 2007
Lev Vigotski, précurseur du socio-constructivisme.
Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
Дорогая
Доболино...отличная
идея пришла
к Вам в голову!
Ecrit
par : buntovchik | 23 mai 2007
Non, là c'est déloyal
! A part Доболино ,
j'ai rien compris !
Ecrit par : yann | 23 mai 2007
Signé :
un sportif adepte de l'autopodoculotraumatisme
Ecrit par :
yann | 23 mai 2007
Tu penseras à joindre une méthode
illustrée...
Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
Lev Vigotski,
précurseur du socio-constructivisme.
Ecrit par :
Perceval | 23 mai 2007
Autant pour moi, je ne connaissais
pas (je ne suis pas sûr d'avoir envie d'aller plus loin
).
Tiens, pour couper l'herbe sous le pied d'Henri :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vigotski
Ecrit par : yann | 23 mai 2007
"Lev
Vigotski, précurseur du socio-constructivisme.
Ecrit
par : Perceval | 23 mai 2007 "
Tu ne perds rien pour
attendre quelques dizaines de pages de précisions de notre
ami Henri :-)
Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
Je pense bien à
un truc, mais je n'ai pas le culot de ma petite soeur, donc je ne
l'écris pas.
Ecrit par : catmano | 23 mai 2007
Allez, on est entre nous ...
Ecrit par : yann | 23 mai 2007
Sympa pour les
demeurés non-russophones. On s'instruit. Une traduction en
jetterait moins, mais rendrait la chose plus accessible.
Ecrit
par : Perceval | 23 mai 2007
Dobolino se fera un plaisir de
traduire cette chanson. Je ne voudrais pas lui couper l'herbe sous
le pied.
Je peux toutefois préciser pour ceux et celles
qui ne connaissent pas les métros de Moscou ou de
Péterbourg, qu'ils ont été creusé en
grande profondeur (on m'a dit de bonne source, dans le but de
servir d'abri atomique) et on y accède par des escalators
dont certains font plus de cent mètres. On avait donc
autrefois le temps de lire la moitié de la Pravda avant de
sauter dans une rame.
Ecrit par : buntovchik | 23 mai 2007
Le nom du seul
produit dont la répétabilité soit parfaite
commence par un D et finit par un L....
Ecrit par : yann |
23 mai 2007
Aussi T61! Comme me disait mon premier
"patron": l'avantage avec ces produits, c'est que t'es
certaine du pronostic et du résultat du traitement.
Ceci
dit, j'espère que Porcinet ne travaille pas car si tel est
le cas, où qu'il soit, ce doit être un beau dégât.
A part les maths fondamentales, et encore, je ne vois vraiment
pas.
Si, connard de Grouik-grouik, le cas particulier apporte
des renseignements exploitables s'il se trouve entre des mains qui
adoptent une démarche scientifique... Une bulle de savon est
pleine d'enseignements.
Ecrit par : dobolino | 23 mai 2007
Ca se confirme, va y avoir du sport....
Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
Sympa pour les
demeurés non-russophones. On s'instruit. Une traduction en
jetterait moins, mais rendrait la chose plus accessible.
Ecrit
par : Perceval | 23 mai 2007
Dobolino se fera un plaisir de
traduire cette chanson. Je ne voudrais pas lui couper l'herbe sous
le pied.
buntovchik.
J'arrive: bas débit et mon
antivirus chargeait ses mises à jour. Si je l'ai écrit
en russe, Perceval, ce n'était pas par pédanterie
mais pour faire un peu plaisir à Buntovchik et
Patricia...
Voici donc la traduction:
Chanson du Métro
de Moscou
Dans mon métro, je ne suis jamais à
l'étroit
Parce que dès l'enfance, c'est comme une
chanson
Où, en guise de refrain il y a:
Ne bougez pas
à droite, avancez à gauche!
L'ordre est
éternel, l'ordre est sacré:
Ceux qui sont à
droite ne bougent pas.
Mais ceux qui vont de l'avant
toujours
Doivent rester du côté gauche.
Ceci
dit, Boulat Okoudjava est une merveille, même sans comprendre
le russe. J'ai un vieux vinyl, acheté Rue de Buci en 1972,
qui ne crache pas trop.
Ecrit par : dobolino | 23 mai 2007
Merci, Dobolino (loin de moi le soupçon de pédanterie).
Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
Дорогая
Доболино...отличная
идея пришла
к Вам в голову!
Ecrit
par : buntovchik | 23 mai 2007
Merci... C'était
juste pour détendre l'atmosphère mais, finalement, ça
m'interpelle.
Comme je me sentais en perte de vitesse et menacée
par l'apoptose, je me suis renseignée pour refaire Bio de
BPCST avec le CNED, comme ça, pour le fun. Au fond, je me
demande si je ne vais pas plutôt faire russe. Qu'en pense mon
confrère, en partant du principe que l'idée de
retourner dans une conférence véto me file la nausée
et qu'en plus, j'ai pas trop les ronds pour me payer remplaçant
et trois jours de Relais et Châteaux. Crois-tu Yann, que je
pourrais négocier des points formation en reprenant des
études de Russe?
Ecrit par : dobolino | 23 mai 2007
Le très courtois Dobolino n'a-t-il donc pas lu l'erratum que j'émettais juste après la phrase où j'affirmais que les "cas clinique" n'était scientifiquement pas exploitables et qui relativisait ma position initiale ?
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007
Ecrit par : Imam Grouik-Grouik | 23 mai 2007
Quand j'ai
acheté la ruine qui me sert d'abri, il y en avait un comme
çà dans un coin du salon : j'ai mis deux jours à
le détruire (authentique !).
Ecrit par : yann | 23
mai 2007
Tu vis dans une ruine? mais... alors, t'es encore
pire que moi!
Moi, j'ai gardé tous mes cadeaux de fête
des mères. Il y a de tout! Des choses informes, une
abominable boite à Kleenex, des œufs en terre cuite et
un petit nérisson, en terre cuite itou, fort charmant si
l'opn fait fi de l'anatomie.
Ils sont exposés sur le
rocher qui fait saillie dans ma chambre: la maison étant
adossée à la colline, y'a un gros rocher que je n'ai
pas voulu qu'on enlève. Y'a un copain biololo qui m'a dit
que, du coup, je me ressourçais en dormant. Comme je n'ai
pas vraiment besoin de murs droits et de pièces
quadrangulaires, comme Porcinet, nous nous accomodons l'un de
l'autre. Et puis, c'est pratique pour les cadeaux de fête des
mères. Art brut...
Ecrit par : dobolino | 23 mai 2007
Le très
courtois Dobolino n'a-t-il donc pas lu l'erratum que j'émettais
juste après la phrase où j'affirmais que les "cas
clinique" n'était scientifiquement pas exploitables et
qui relativisait ma position initiale ?
Ecrit par : Imam
Grouik-Grouik | 23 mai 2007
Si! Mais vous vous enfonciez,
oserais-je dire à la D'Enguell?
Quant à la
courtoisie... autant que je m'en souvienne ( c'est la spécialité
de mon pôpa...), elle va de l'homme vers la femme et,
justement, paf!, je suis femelle ce qui m'a coûté bien
cher. Avec un tel pseudo, je doute que vous soyez XX ou alors...
Priez pour nous, Sainte Gisèle!
Ecrit par : dobolino | 23 mai 2007
"Y'a un
copain biololo qui m'a dit que, du coup, je me ressourçais
en dormant."
Apparemment, véto, ça abîme.
Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
"Et nous
sommes effectivement à peu près sur la même
longueur d'onde."
Ouip ! C'est pourquoi il eût
été bien dommage que nous nous fachâssions !
Ecrit par : Jeremy | 23 mai 2007
"Tu vis
dans une ruine? mais... alors, t'es encore pire que moi!
Moi,
j'ai gardé tous mes cadeaux de fête des mères.
Il y a de tout! Des choses informes, une abominable boite à
Kleenex, des œufs en terre cuite et un petit nérisson,
en terre cuite itou, fort charmant si l'opn fait fi de
l'anatomie.
Ils sont exposés sur le rocher qui fait
saillie dans ma chambre: la maison étant adossée à
la colline, y'a un gros rocher que je n'ai pas voulu qu'on enlève.
Y'a un copain biololo qui m'a dit que, du coup, je me ressourçais
en dormant. Comme je n'ai pas vraiment besoin de murs droits et de
pièces quadrangulaires, comme Porcinet, nous nous accomodons
l'un de l'autre. Et puis, c'est pratique pour les cadeaux de fête
des mères. Art brut..."
Et alors, il est ou le
collier de nouilles?
Il n'y a plus de place sur votre
rocher?
Consolez-vous, Catmano se fera un plaisir de réparer
cette grave lacune...
Confectionné avec des nouilles au
blé complet bio...
Le must du collier de nouilles.
Ecrit par : Maminou | 23 mai 2007
"Après
avis de la commission administrative paritaire départementale,
votre situation est la suivante :
Sans affectation après
cette phase de mouvement"
Snif. Pourtant, j'avais pas
choisi dans la dentelle.
Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
Pour Dobolino, j'irai jusqu'à le faire confectionner avec des nouilles à base de petit épeautre, le collier de nouilles ! Et pour respecter toutes les sensibilités, je le ferai peindre à la peinture acrylique bien fluo !
Ecrit par : catmano | 23 mai 2007
A propos de la
fête des mères , ce qui est drôle, c'est qu'il y
a un paquet d'instits qui ne se sont jamais posé la question
de savoir ce que les enfants pensaient des trucs affreux qu'on leur
fait faire. Car il ne faut pas les prendre pour des imbéciles,
quand ils ont le goût un peu éduqué, ils se
trouvent presque gênés d'avoir à offrir leurs
"trucs "dont ils ont bien conscience qu'ils ne sont pas
terribles...
Alors que souvent, un simple dessin... mais bon, je
ne suis pas spécialiste...mais je crois que, finalement,
certaines fois, j'aurais préféré un collier de
nouilles!
Cela me fait penser que l'histoire de l'art n'est
quasiment pas enseigné dans notre beau pays et que c'est
bien dommage. Les petits italiens ont une culture énorme à
côté!
Ecrit par : Thalie | 23 mai 2007
M'enfin Thalie, dans l'acquisition d'une vaste culture en histoire de l'art, l'élève ne serait pas suffisamment actif dans la construction de ses apprentissages. Ou as-tu l'esprit ?
Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
je rentre et 88
commentaires à lire...
c'était récré
aujourd'hui!
je vais pleurer , pourquoi au cned on ne leur
suggère pas de faire de jolis colliers de nouilles ou des
petites figurines en pâte à durcir? Vraiment Dobolino
je suis jalouse , j'ai pas un petit musée d'arts premier
dans ma chambre ...Ce monde est trop cruel , trop injuste, elle est
où la falaise?
Merci Dobolino d'avoir inviter Boulat
Okoudjava sur le blog , il est si peu connu des non russophones
...j'ai aussi un vieux vinyl mais plus de platine pour l'écouter
hélas!
C'est vrai que les entiers de grandes
randonnées tiré par un ami ça peut changer la
vision des choses de la vie surtout quand on frole les précipices
mais il y a parfois plus simple et Jean-Paul sait aussi offrir une
tasse de café au bon moment , dans les trente secondes qui
précèdent...on peut en vider aussi des choses devant
un café c'est fou ce qu'on peut lui donner un goût
salé , celui qui vous réveille de la "gueule de
bois" justement...
Thalie merci pour l'idée
qu'est ce que je vais bien pouvoir mettre sur ma liste des fois que
mes charmants bambins passent par là...mais ça
m'étonnerait...qu'ils m'enregistrent une chanson, leur voix
m'est précieuse.
Bonne soirée
Ecrit par : Patricia Mesnigé | 23 mai 2007
Plus sérieusement, je suis bien d'accord. Nous avons la chance inouïe d'habiter un pays où il se trouve peu de commune qui ne dispose pas d'un monument historique, et les élèves de ces communes ne savent souvent rien. Pourtant, il y en aurait, des choses à apprendre : le dessin, comparer des styles, découvrir les matériaux et le style local, etc.
Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
"les
entiers de grandes randonnées tiré par un ami ça
peut changer la vision des choses de la vie ".
C'est
pas faux, mais Cadichon ne serait donc pas invité à
cette escalade de la face nord.
Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
"Jean-Paul
sait aussi offrir une tasse de café au bon moment , dans les
trente secondes qui précèdent...on peut en vider
aussi des choses devant un café c'est fou ce qu'on peut lui
donner un goût salé , celui qui vous réveille
de la "gueule de bois" justement..."
Les
trente secondes qui précèdent quoi ? On vous savait
proches, mais là...
Patricia, avouez, vous avez bu ?
Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
"les
entiers de grandes randonnées tiré par un ami ça
peut changer la vision des choses de la vie "
Il est
vrai que les entiers naturels sont relatifs si on les regarde
autrement (et vice et versa)...
Ecrit par : dugong | 23 mai 2007
"Y'a un
copain biololo qui m'a dit que, du coup, je me ressourçais
en dormant."
Apparemment, véto, ça
abîme.
Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
Ben, si!
les forces telluriques, vous en faites quoi? N'oubliez pas que vous
êtes sur le blog du nègre d'Elisabeth Tessier!
Nourrissez sa prose! Il va lui en falloir pour doter sa fille, à
présent que Darcos le shunte (dégueu
d'ailleurs).
Ceci dit, que "véto, ça abîme",
c'est pas un scoop! Avec anesthésistes, on détient la
palme des suicides réussis. Faut dire qu'on a ce qu'il faut
sous la main pour une mort sans ratage.
Ne vous inquiétez
pas, je n'ai pas "vocation" à me suicider: j'ai
des castrations en vue avant l'apoptose.
Ecrit par : dobolino | 23 mai 2007
"Il est
vrai que les entiers naturels sont relatifs si on les regarde
autrement (et vice et versa)..."
Excellent.
Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
Pour Dobolino,
j'irai jusqu'à le faire confectionner avec des nouilles à
base de petit épeautre, le collier de nouilles ! Et pour
respecter toutes les sensibilités, je le ferai peindre à
la peinture acrylique bien fluo !
Ecrit par : catmano | 23
mai 2007
Je" ne sais pas si on peut faire des nouilles
au Petit Epeautre du Pays de Sault, mais ça serait peut-être
un débouché...avec la crise de la lavande, faut
prévoir!
Au collège du pays en question, ils ont
un prof d'Arts Plastiques génial: ça tourne fort. Les
œuvres d'art de mon fils lui ont valu en troisième
l'appréciation suivante: 15/20, X... a fait preuve d'une
excellente réflexion et d'un savoir réel en
philosophie.!!!
Entre le prof d'Arts Plastiques et celui de
Musique, ils font tout ce qu'ils peuvent pour les "déscolarisations
des conduites" expliquées plus haut. Texte passionnant
d'ailleurs.
Ecrit par : dobolino | 23 mai 2007
Ma remarque sur
l'histoire de l'art tient aussi au fait que dans mon collège
semi-zep, le prof d'art plastique ( il devient fou quand je dis de
dessin, ça me fait marrer ce type de susceptibilité)
ne fait plus rien faire "d'achevé"aux élèves,
c'est le " geste" qui compte. Et cela frustre les élèves
bêtement. Bref, très art contemporain mal digéré
... Quant au prof de musique: on n'entend que les tubes les plus
infâmes joués au piano par lui ou à la flûte
par les élèves qui font le bazar et pour cause. Or
quand je parle de trompe-l'oeil ou de musique baroque, ils sont
très intéressés .
Si notre ministre
pouvait revoir les programmes d'art plastique et de musique...
Ecrit par : Thalie | 23 mai 2007
Pour le
cendrier en béton, j'hésite, au train où le
politiquement correct avance, j'aurais trop peur de finir mes jours
à l'ombre pour "perversion de la jeunesse" et
"incitation à la débauche". Je pense bien à
un truc, mais je n'ai pas le culot de ma petite soeur, donc je ne
l'écris pas.
Ecrit par : catmano | 23 mai 2007
T'as
raison, mon bichon, le culot, c'est suicidaire face à des
provinciaux qui ne maîtrisent pas la gouaille. J'aurais pas
du quitter mes faubourgs!
Ecrit par : dobolino | 23 mai 2007
Qu'est-il
arrivé à ce métier ? demande JPB. Sur EDP, le
forum d'instits de référence, quelqu'un se pose la
même question dans ces termes :
"Je travaille dans
une école maternelle de 6 classes, mes collègues sont
sympas mais je me sens de plus en plus sous pression et la
conception que j'ai de mon métier est chamboulée. Mes
collègues évaluent énormément et sont,
je trouve, très exigeantes dans les apprentissages purement
scolaires. Je vais vous citer quelques exemples : Il y a entre 160
et 170 enfants dans l'école, 4 ATSEM et rien n'a été
pensé pour accueillir les Petites Sections. Evidemment
beaucoup ont pleuré pendant des semaines :une immense cour
d'école avec 160 gamins ce n'est pas franchement rassurant.
Les classes de PS ne sont pas vraiment gaies : pas de
décoration, de couleurs, juste des tables et des étagères,
un coin cuisine que j'ai installé l'année précédente
lorsque j'avais des PS, un coin bibliothèque et un coin
regroupement.
Les enfants travaillent sur fiche quasi
exclusivement, il n'y a pas de coin manipulation et les "bons"
élèves sont ceux qui en PS font le travail sur fiche
des MS
Cette année j'ai des MS parce que je ne
supportais pas de travailler dans ces conditions avec des PS,
j'avais l'impression de passer à côté de leurs
besoins fondamentaux. Cette année ça va mieux mais je
suis encore sidérée par l'exigence de ma collègue
de MS qui évalue et classe ses élèves à
tour de bras. Les 2 classes de GS sont pour moi des classes de CP
sans coins-jeux, des "murs" de livres autour des fiches
pour ne pas que le voisin copie, des lignes de "s" à
copier en cursive.
Donc, vraiment ça ne correspond
pas à ma conception de l'école et je suis mal à
l'aise. L'école a t-elle changé à ce point là
? Est-ce que cette dérive de la Maternelle vers un
enseignement calqué sur celui du primaire s'est généralisé
? "
Sans aucun mauvais esprit (juré sur la tête
de Toto), je trouvais intéressant de rapprocher ces deux
lectures de la situation actuelle.
Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
http://edp.ipbhost.com/index.php?showtopic=116396
Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
De mon temps,
il y avait le bazar aussi quand on écoutait Haendel, Bach,
Beethoven ou Brel. Le contenu ne regle tout de meme pas tout.
Disons qu'au moins, Bach et Haendel, ça sert à
ceux qui sont touchés et intéressés. Lorie,
Diam's et Tragedy, ca ne sert pas beaucoup. Mais ne nous leurrons
pas : il y a un paquet de jeunes qui sont insensibles, à 13
ans, aux concertos de Bach et aux Lieder de Schubert. Et qui s'en
ficheront éperduement toute leur vie. C'est ce problème-là
qu'il faut régler : il y en a beaucoup à qui il sera
plus profitable de faire écouter Ridan et Kyo que Ferrat et
Reggiani, quoi qu'il m'en coûte de le dire.
J'espère
ne pas marcher sur les plates-bandes de Christophe Sibille, qui,
cette fois, est plus habilité que moi à parler de la
question !!!
Ecrit par : Jeremy | 23 mai 2007
"il y en a
beaucoup à qui il sera plus profitable de faire écouter
Ridan et Kyo que Ferrat et Reggiani, quoi qu'il m'en coûte de
le dire. "
Profitable en quoi ?
Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
Je viens de
trouver ça sur le forum Education de France2, pour ceux qui
n'y vont pas, je le copie. C'est d'un dénommé
Windsurfing.
"En relisant bien sagement la petite
bafouille copiée collée x fois par le gar Eldu, je
suis pris par une vision subite (ça m'arrive parfois...)
La langue de bois aux abonnés absents, la carrure,
la moustache, et même les initiales (José Bové
et Jp Brighelli)... Mes frères! Réveillez vous! Cela
crève pourtant les yeux...
Jp Brighelli n'est autre
que LE CLONE de J Bové (à moins que ce ne soit
l'inverse...)
J Brighelli est dans le dos de la pensée
unique de la pédagolisation, ce que J Bové est dans
le dos de la pensée unique de la mondialisation: Du poil à
gratter à l'état pur...
J Bové est un
altermondialiste
Jp Brighelli est un alterpédagogiste
J Bové a démonté un Mc Do (Ouh, c pas
gentil ça!)
Et bien vous me croirez ou pas, mais dans ma
vision (prophétique?!), j'ai vu J Brighelli démonté
un IUFM ...
Faites de beaux rêves..."
Ecrit par : dobolino | 23 mai 2007
"Je ne
suis pas sûr, Mademoiselle, que ce soit "une goutte
d'eau dans la mer". Xavier Darcos entend remettre le système,
où tout marche à l'envers, sur ses pieds.", a
dit Jean.
Espérons-le, car les programmes sont
catastrophiques !
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/bo/2007/hs5/hs5_vol1a.pdf
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/bo/2007/hs5/hs5_vol1b.pdf
Anne-Marie.
Ecrit par : Anne-Marie Valette | 23 mai 2007
"Je viens
de trouver ça sur le forum Education de France2, pour ceux
qui n'y vont pas, je le copie. C'est d'un dénommé
Windsurfing."
Le temps que j'y aille, que j'essaie d'y
mettre mon grain de sel et tout était censuré !
Ici,
on prend de mauvaises habitudes, il n'y a pas de censure.
Ecrit par : catmano | 23 mai 2007
D'autant plus eu raison de vous le copier que, là-bas, c'est déjà censuré! Parti aux oubliettes...
Ecrit par : dobolino | 23 mai 2007
Ici, on prend
de mauvaises habitudes, il n'y a pas de censure.
Ecrit par :
catmano | 23 mai 2007
ouais
Ecrit par : dobolino | 23 mai 2007
Les trente
secondes qui précèdent quoi ? On vous savait proches,
mais là...
Patricia, avouez, vous avez bu ?
Ecrit
par : Perceval | 23 mai 2007
"Il est vrai que les entiers
naturels sont relatifs si on les regarde autrement (et vice et
versa)..."
Excellent.
Ecrit par : Perceval | 23 mai
2007
Oui excellent Perceval! une bonne dose de rire ce soir
ça fait du bien! on devrait proposer des séances de
rire dans les IUFM ! je sais, l'excuse du clavier c'est pas top
mais la touche S se bloque et oui toto j'ai retourné le
clavier.j'ai tapé, secoué .pas de miette mais une
touche qui s'est décroché , devinez laquelle? gagné,
le s alors voilà pourquoi parfois il est zappé;):)
M'enfin
Perceval! attention! vous allez semer la zizanie dans nos
ménages...Il suffit de JPB pour faire l'analyse de nos
lapsus révélateur de ...de quoi d'ailleurs?
sur
un rire , bonne nuit .
Ecrit par : Patricia Mesnigé | 23 mai 2007
j'oubliais,
merci Perceval car si ici on ne censure pas , le maître des
lieux tape sur les doigts , je risque de me faire passer un savon
maintenant! et pas d'interprétation hasardeuse monsieur!
d'avance merci!
que voulez vous, chassez le naturel il
revient ... l va vraiment falloir que je me fasse aider par un psy
pas facile de perdre son ingénuité...
Bonsoir
Catmano et Dobolino, vous avez l'air de bien vous amuser sur
France2:)
Ecrit par : Patricia Mesnigé | 23 mai 2007
On s'amuse de
moins en moins sur France 2.
Si vous croyez que c'est drôle
de se faire traiter de suppôt du briguellisme (l'orthographe
n'est pas de moi) ! En plus, quand ils disent ça, on
comprend tout de suite que ce n'est pas un compliment.
Ecrit par : catmano | 23 mai 2007
"C'est
moins cher qu'une analyse, et ça marche du feu de dieu.
Tiens, je vais rédiger une petite note sur le sport,
entre ce soir et demain. Je sens qu'il y en a sur ce fil qui sont
un peu trop intellectuels desséchés.
JPB"
Ecrit
par : brighelli | 23 mai 2007
Jean-Paul, le sport et la
psychanalyse ne sont pas antinomiques...
Je cours le 20km en
une heure et vingt cinq minutes.Pas exceptionnel, mais bon...
"De
mon temps, il y avait le bazar aussi quand on écoutait
Haendel, Bach, Beethoven ou Brel. Le contenu ne regle tout de meme
pas tout.
Disons qu'au moins, Bach et Haendel, ça sert à
ceux qui sont touchés et intéressés. Lorie,
Diam's et Tragedy, ca ne sert pas beaucoup. Mais ne nous leurrons
pas : il y a un paquet de jeunes qui sont insensibles, à 13
ans, aux concertos de Bach et aux Lieder de Schubert. Et qui s'en
ficheront éperduement toute leur vie. C'est ce problème-là
qu'il faut régler : il y en a beaucoup à qui il sera
plus profitable de faire écouter Ridan et Kyo que Ferrat et
Reggiani, quoi qu'il m'en coûte de le dire.
J'espère
ne pas marcher sur les plates-bandes de Christophe Sibille, qui,
cette fois, est plus habilité que moi à parler de la
question !!!"
Ecrit par : Jeremy | 23 mai 2007
Mais
qu'entendez-vous par: 'il y en a beaucoup à qui il sera plus
profitable de..."...
Ecrit par : christophe sibille | 23 mai 2007
"On
s'amuse de moins en moins sur France 2.
Si vous croyez que
c'est drôle de se faire traiter de suppôt du
briguellisme (l'orthographe n'est pas de moi) ! En plus, quand ils
disent ça, on comprend tout de suite que ce n'est pas un
compliment."
Ecrit par : catmano | 23 mai 2007
Oh,
vous savez, Catmano, Meirieu est vraiment orthographié "à
toutes les sauces" ici aussi!
Ecrit par : christophe sibille | 23 mai 2007
Je trouve insensé que le message cité ait été censuré . De quel droit ? Qu'est-ce qu'il avait de choquant ?
Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
Tiens, démonter
un IUFM, ca pourrait être amusant. Ils ont de bonnes idées,
là-bas.
Le problème est que ceux que je connais
sont dans de très beaux bâtiments anciens, en plein
coeur des villes où ils sont implantés.
Pour
l'utilité de Ridan ou Bach auprès de CERTAINS ados,
je veux bien demander aux miens s'ils connaissent Heureux qui comme
Ulysse de Du Bellay, et comment ils le connaissent (Ridan a mis le
poème en musique), puis leur demander de me fredonner un
morceau de Bach (n'importe lequel, à leur convenance) ou de
me dire ce qu'ils pensent de ce compositeur. Je parle bien sûr
de mes premières, car mes secondes me riraient au nez à
la simple évocation de Bach (Bac S ou Bac ES, m'sieur ?).
Mais pour dire tout ça, je me base autant voire plus sur les
adolescents que je connais hors-classe que sur mes élèves.
Désolé
de ne pas être politiquement correct ici. Je ne dis pas qu'il
faut empêcher les adolescents d'accéder au patrimoine
musical européen, mais que vous pourrez faire écouter
les morceaux les plus sublimes de musique classique dans vos
classes (enfin je dis "vos"...), plus de la moitié
y restera totalement insensible, comme moi je ne prendrai jamais
goût à telle ou telle passion de mes contemporains,
qui s'y dévouent pourtant corps et âme.
Que ceux
qui ont des classes de collège/lycée fassent écouter
les airs célèbres de Don Giovanni et l'aria de la
Reine de la Nuit dans Die Zauberflöte, et qu'ils en évaluent
l'impact sur tous les élèves... La proportion touchée
sera faible.
Si vraiment on n'est pas d'accord avec moi, je
maintiens que je peux faire le sondage dans mes classes la semaine
prochaine (secondes et premières confondues) : je leur fais
écouter La ci darem la mano et l'aria de la Nachtkönigin,
et je leur demande ce qu'ils en ont pensé.
Ecrit par : Jeremy | 23 mai 2007
Ca peut être le déclencheur de beaucoup de choses, au delà du rejet immédiat, non ? Alors que les caresser dans le sens du poil avec la soupe dont ils seront de toue façon abreuvés sans l'école, ça présente en plus l'inconvénient majeur de les conforter dans leur conception relativiste de la culture.
Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
Je viens de
m'inscrire chez France 2, pour la peine, sous le pseudo de
Provençal le Gaulois (j'me suis gourré). Le surfeur
héroïque vient de remettre son message en y ajoutant
ceci :
"Faites de beaux rêves… (Sujet déja
effacé une fois, mais je retente, des fois qu'ils s'agisse
d'une erreur? Parce que je dois être con, mais j'aimerais
bien qu'on m'explique en quoi ce sujet mérite d'être
censuré...) "
Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
Je dis que ca
dépend des élèves, et que ça ne
déclenchera rien chez une bonne moitié d'entre eux
(malheureusement).
Ils n'ont pas une conception relativiste de
la culture, ils rejettent la culture et y préfèrent
la mode, de manière affirmée et revendiquée
(sauf qu'ils ne le disent pas comme ça).
Après,
que l'école soit là pour y remédier, certes,
mais passer des cours de musique sur Tchaïkovski ou Ravel et
leur apprendre la flûte traversière ou le hautbois, eh
bien, malgré que j'en aie, ça déplaira à
deux élèves sur trois.
Ecrit par : Jeremy | 23 mai 2007
C'était juste un avis, ne sois donc pas soupe au lait !
Ecrit par : Perceval | 23 mai 2007
Euh, Perceval,
pardon si j'ai pu vous apparaître soupe au lait. J'ai déjà
failli me disputer avec Christophe Sibille pour une phrase un peu
forte, j'ai l'impression que je vais réussir à me
fâcher avec tout le monde ici sans en avoir la moindre
intention. Qu'est-ce qui a pu vous apparaître comme
témoignant d'un caractère "soupe au lait"
dans mon dernier message ?? J'ai beau le relire, je ne vois pas ce
qui donne l'impression que je m'emporte. Je déplore un état
de faits qui m'embête autant que vous, rien de plus.
Dites-moi ce qui a pu vous apparaître comme agressif, car
ce n'était vraiment pas mon intention. Ai-je été
blessant ? Surtout dites moi où et comment, car mon message
n'avait vraiment pas ce but !
Ecrit par : Jeremy | 24 mai 2007
Cool, c'était un mauvais jeu de mot. C'est malin, j'ai honte, maintenant.
Ecrit par : Perceval | 24 mai 2007
Aaaaaaaah ! La
soupe... et soupe au lait !!!!
Hm hm... Bon eh bien... on ne
s'étend pas, hein ?
Mais bon elle n'était pas si
mal, quoiqu'un peu classique. Car classique ne veut pas forcément
dire mauvais : apres tout, c'est dans les vieux pots qu'on fait les
meilleures soupes !
Ecrit par : Jérémy | 24 mai 2007
Politiques
Réformes.
Septembre
La carte scolaire assouplie
Par Véronique
SOULE
QUOTIDIEN : jeudi 24 mai 2007
"Conformément
à la promesse de Nicolas Sarkozy, le ministre de l'Education
nationale, Xavier Darcos, à peine nommé, a annoncé
la suppression de la carte scolaire. Créée en 1963
pour régler le flux des élèves, elle les
affecte dans les écoles et les collèges de leur
«secteur». Depuis les années 80, elle contribue
également à la mixité sociale. Estimant que la
carte scolaire avait échoué, en laissant se créer
des «ghettos», Sarkozy veut laisser le choix aux
parents. Mais Xavier Darcos s'est montré prudent lors de ses
consultations avec les syndicats enseignants. Il a d'abord parlé
d'un assouplissement pour «10 à 20 %» des élèves
à la rentrée. Puis il n'a pas confirmé ces
chiffres. Septembre 2007 devrait toutefois être un premier
test avant la suppression prorgammée en 2008. «Notre
but n'est pas de faire le grand marché libéral de
l'école, c'est de faire en sorte que le système soit
juste», a déclaré
Darcos."
http://www.liberation.fr/actualite/politiques/255802.FR.php
Pourquoi
ne pas ouvrir un fil de discussion sur ce thème?
Pour
les Écoles ,la notion de "carte scolaire" remonte
aux Lois Ferry. C'est le Maire de la Commune qui définit par
Arrêté le "ressort" (sic) de chaque
école.
Dans le Premier Degré, on parle plutôt
de "périmètres scolaires" .
"L’autonomie,
elle est une nécessité pour que chaque établissement
s’adapte au contexte dans lequel il se trouve et pour que
chacun se mobilise autour d’un projet dont il sera partie
prenante. C’est la responsabilité. C’est
l’incitation à faire le mieux possible. C’est la
condition pour que le libre choix des parents devienne possible,
pour que la carte scolaire un jour soit abolie et pour que la
ségrégation urbaine et la ségrégation
scolaire cessent de se nourrir l’une de l’autre."
Nicolas
SARKOZY
Président de l’Union pour un Mouvement
Populaire
Maisons-Alfort (Val-de-Marne)
Vendredi 2 février
2007
http://www.u-m-p.org/site/index.php/ump/s_informer/discours/nicolas_sarkozy_a_maisons_alfort